Dès son arrivée
au pouvoir, le gouvernement Couillard a dévoilé son programme pour les années à
venir : il est déterminé à poser le fardeau de la crise du capitalisme
sur les travailleurs et les étudiants. Gel des salaires des employés du
secteur public et parapublic, coupes massives dans l'éducation, privatisation
du système de santé, toutes ces mesures prennent la population en otage alors
que le gouvernement subventionne grassement les grandes entreprises comme
Bombardier à coup de milliards – soi-disant pour sauver des emplois alors
qu'il en met des milliers d'autres en danger. Mais les caisses sont vides quand
il s'agit d'instruire les jeunes et de leur donner une perspective d'emploi
décente. Politiquement, l'acharnement des Libéraux contre les employés du
secteur public et parapublic tient à une volonté mal dissimulée de vouloir
affaiblir les syndicats en s'attaquant aux secteurs où ils sont plus forts et
ainsi diviser les travailleurs tout en appliquant une pression à la baisse sur
les salaires et les conditions de travail. Les jeunes et les étudiants ne
sont pas en reste : en tant que futur travailleurs, c'est notre avenir
qui est hypothéqué, d'autant plus qu'à l'image de la grande majorité de la
population, nous pâtirons tout autant de la casse des services publics.
Nous devons donc
nous joindre à la lutte des travailleurs et soutenir leurs
revendications.
ÉTUDIANTS – TRAVAILLEURS :
FAISONS CONVERGER NOS LUTTES
Les forces pour mener une lutte acharnée et bâtir un
rapport de force populaire existent : les grèves perlées constituent
la plus grande mobilisation syndicale depuis longtemps ; l'appui
populaire, comme en témoigne la manifestation des 2 et 3 novembre qui a rameuté
plus de 1300 associations battant le pavé contre l'austérité, n'est pas en
reste de même que les étudiants qui organisent des journées de grève et
manifestations. La conjoncture peut donc nous être favorable et l'appui
populaire sera décisif en cas de décret gouvernemental. Étudiants, nous
devons nous unir autour d'un mot d'ordre clair et nous organiser pour
préparer la riposte générale.
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