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vendredi 29 janvier 2016

Négociation du SÉTUE à l'UQAM

L’UNIVERSITÉ DEMANDE L’ARBITRAGE, LE SÉTUE EXPOSE LES FAITS:

En réponse à la dernière communication de l’administration de l’UQAM
(http://unites2.telecom.uqam.ca/calend/courriel-com/editeur_afficheur.php?
CodeMAIL=5255
)

D’emblée, nous aimerions rappeler que, contrairement à ce qu’avance la partie
patronale, cette dernière n’a daignée nous rencontrer qu’à deux reprises après les
fêtes afin de négocier, ne démontrant ainsi aucun empressement à régler le conflit
de travail.

À l’occasion de ces rencontres, les négociateur-e-s mandaté-e-s par la partie
patronale arrivent généralement sans mandat, rendant ainsi toute réelle négociation
impossible. Seule constante: les négociateur-e-s de l’UQAM s’entêtent à offrir des
reculs de plus en plus grands et à montrer un mépris grandissant pour les étudiant-
e-s employé-e-s.

À l’inverse, l’équipe de négociations du SÉTUE reste disponible pour négocier afin
d’arriver à une entente. Nous cherchons non seulement à défendre les conditions de
travail des employé- e-s étudiant-e-s mais, également, assurer la qualité des
services, de l’enseignement et de la recherche.

Après plus de deux ans sans convention collective et presque deux mois de grève,
l’administration Proulx affirme toujours que nous serions en négociation de première
convention collective. Si elle martèle cette fausseté, c’est dans le but d’imposer
l’arbitrage et une convention collective. Elle espère ainsi contraindre davantage
les employé-e-s étudiant-e-s à la précarité et enterrer une fois pour notre
revendication sur le plancher d’heures.

Finalement, elle utilise sa position privilégiée pour «spammer» la communauté de
courriels biaisés, ne présentant que son point de vue. S’il y a eu fusion des deux
unités de négociation du SÉTUE, le syndicat conserve son nom, ses locaux et défend
exactement le même membership depuis 2005. Le SÉTUE n’en est pas à sa première
négociation de convention collective. La négociation en cours s’inscrit plutôt dans
un long historique que l’UQAM ne peut se permettre d’ignorer. Plutôt que d’écrire
des courriels de propagande, qu’elle revienne à la table pour négocier!

(Ceci était un message du SÉTUE-UQAM, lisible aussi au http://setue.net/luniversite-
demande-larbitrage-le-setue-fait-le-point/

)

lundi 7 décembre 2015

Communiqué – Bilan de la première journée de grève du SÉTUE

MONTRÉAL, le 7 déc. 2015 – Aujourd’hui, était la première journée de grève pour les étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM. En effet, devant le mépris de l’administration de l’UQAM à la table de négociation de leur convention collective, l’assemblée générale, en novembre dernier, a voté en faveur d’un mandat de grève illimitée à 85%.
Les membres du SÉTUE sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2013. Jusqu’à ce jour, l’administration de l’UQAM refuse toujours de bouger sur des enjeux que nous considérons prioritaires. Cette situation est avantageuse pour la partie patronale puisqu’elle lui permet de repousser l’application du rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail.
« Nous travaillons dans des conditions que nous jugeons inacceptables. À titre d’exemple, les employé-e-s du premier cycle sont payés 30% de moins que ceux et celles à la maîtrise pour accomplir la même tâche. De plus, la collaboration d’un-e auxiliaire de recherche n’est pas reconnue dans les travaux. Nous revendiquons ainsi une reconnaissance intellectuelle pour leur travail. Il est temps que l’administration de l’UQAM cesse de nous mépriser. Après près de deux ans sans convention collective, nous exigeons une entente négociée. » – explique Chloé Fortin Côté, auxiliaire en enseignement et porte-parole du SÉTUE.
Afin de dénoncer cette situation, les étudiant-e-s employé-e-s ont tenu des lignes de piquetage dures tout au long de la journée, ce qui a paralysé le fonctionnement de plusieurs pavillons de l’université. Le moment de la grève est stratégique puisque la fin de session universitaire permettra de mettre une pression considérable sur l’administration. La grève se poursuivra jusqu’à ce que les membres acceptent une entente négociée. Nous soulignons la solidarité du Syndicat des professeur-e-s de l’UQAM qui a invité les professeur-e-s à respecter les lignes de piquetage.
Comme il n’y a eu aucun changement suite à cette première journée de grève, nous poursuivrons les lignes de piquetage au cours de la journée de demain.
Profil du SÉTUE
Le SÉTUE, section locale de l’AFPC Québec, est un syndicat qui représente sur une base annuelle plus de 3000 travailleuses et travailleurs atypiques œuvrant à l’UQAM. Les membres occupent une variété d’emplois tels qu’auxiliaire d’enseignement ou de recherche, monitorat, démonstrateur, démonstratrice, placières et placier dans les salles de spectacle et les employé-e-s du stationnement.
Pour plus d’informations sur nos revendications et la grève, visitez le setue.net.

samedi 5 décembre 2015

Communiqué du SÉTUE

MONTRÉAL, le 4 déc. 2015 – Le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE- AFPC-Québec) dénonce le mépris de l’administration de l’UQAM à la table de négociation de leur convention collective. Une rencontre de négociation décisive a eu lieu hier. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par l’employeur, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. Les étudiant-e-s employé-e-s vont notamment suspendre leurs tâches de correction, de recherche, et de monitorat. 

Les membres du SÉTUE sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2013. Jusqu’à ce jour, l’administration de l’UQAM refuse toujours de bouger sur des enjeux que nous considérons prioritaire. Cette situation est avantageuse pour la partie patronale puisqu’elle lui permet de repousser l’application du rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail.

« Nous travaillons dans des conditions que nous jugeons inacceptable. À titre d’exemple, les employé-e-s du premier cycle sont payés 30% de moins que ceux et celles à la maîtrise pour accomplir la même tâche. Il est temps que l’administration de l’UQAM cesse de nous mépriser. Après près de deux ans sans convention collective, nous exigeons une entente négociée. Les étudiant-e-s employé-e-s, qui vivent majoritairement dans la précarité, ont droit à des conditions de travail décentes, sans quoi nous perturberons le fonctionnement complet de l’UQAM. » – explique Shanie Morasse membre du comité de négociation du SÉTUE.

En novembre dernier, les employé-e-s étudiant-e-s de l’UQAM ont voté-e-s à 85% en faveur d’un mandat de grève allant jusqu’à la grève illimitée. Le moment de la grève est stratégique puisque la fin de session universitaire permettra de mettre une pression considérable sur l’administration. La grève se poursuivra jusqu’à ce que les membres acceptent une entente négociée.

Le 7 décembre prochain, les membres du SÉTUE tiendront des lignes de piquetage. Le rassemblement se tiendra à 8h00 à la Place du Pasteur.

Profil du SÉTUE

Le SÉTUE, section locale de l’AFPC Québec, est un syndicat qui représente sur une base annuelle plus de 3000 travailleuses et travailleurs atypiques œuvrant à l’UQAM. Les membres occupent une variété d’emplois tels qu’auxiliaire d’enseignement ou de recherche, monitorat, démonstrateur, démonstratrice, placières et placier dans les salles de spectacle et les employé-e-s du stationnement.

Pour plus d’informations sur nos revendications, visitez le www.setue.net.

vendredi 4 décembre 2015

Le SÉTUE, syndicat des employé-e-s étudiannt-e-s de l'UQAM sera en grève dès Lundi prochain


«Une rencontre de négociation décisive a eu lieu aujourd’hui. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par le patronat, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre.

Le travail des auxiliaires d’enseignement et de recherche à l’UQAM est en général invisible. Nous corrigeons pour les professeur-e-s et les chargé-e-s de cours. Nous faisons leur travail de recherche qu’elles et ils n’ont pas le temps ou l’envie d’effectuer. Nous gérons les stationnements et les salles de théâtre. Nous donnons les ateliers et offrons les monitorats qui font souvent la différence entre la réussite et l’échec pour beaucoup d’étudiant-e-s. Pourtant, notre travail est très peu considéré. On voit notre ouvrage comme une «jobine». Lorsqu’on nous attribue un contrat, on nous fait comprendre qu’il s’agit d’une faveur, d’un privilège. Nous sommes employé-e-s étudiant-e-s et nous serons en grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. 

Lundi prochain, première journée de grève, le SÉTUE vous invite à venir participer à des lignes de piquetage qui auront lieu tout au long de la journée. Rendez-vous dès 8h à la Place du Pasteur.»

Voici les principales revendications du SÉTUE

  • Établir un minimum d’heures de contrats devant être offerts à chaque session pour l’ensemble des départements parce que l’administration ne cesse de diminuer l’offre de contrats, nuisant ainsi tant aux services aux étudiant-e-s qu’à nos conditions de travail;
  • Réduire l’écart salarial entre les étudiant-e-s du premier cycle et des cycles supérieurs;
  • Des délais plus longs pour déposer un grief lorsqu’il y a infraction à la convention collective;
  • Signer des contrats de protection de la propriété intellectuelle pour que le travail des auxiliaires de recherche soit reconnu;
  • Fin de la distinction entre tâches spécialisées et non-spécialisées qui confine les tâches non-académiques aux petits salaires;
  • Une plus grande transparence dans l’attribution des contrats et une meilleure diffusion de leur affichage.
  • Des contrats signés pour les auxiliaires de recherche (Bien que l’UQAM ait décidé de l’appliquer l’an dernier, nous voulons le conventionner)