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mercredi 11 septembre 2019

46 ans plus tard, le 11 septembre 1973 représente toujours le véritable visage de l'impérialisme

Discours d’Adrien Welsh, Secrétaire général de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada à l’occasion de la commémoration des 46 ans du Coup d’État militaire du Général Augusto Pinochet. 

Les impérialistes et les capitalistes aimeraient tellement que nous ayons la mémoire courte! Ils aimeraient qu’on ne se rappelle que « leur » 11 septembre, le 11 septembre 2001, celui qui a permis à George Bush et ses alliés (incluant le Canada) d’armer de plus belle l’impérialisme occidental, de l’engager dans une guerre contre le terrorisme qui s’est avérée très rapidement n’être qu’un justificatif pour une nouvelle croisade de l’impérialisme visant à asservir les peuples du monde. Les peuples d’Afghanistan, d’Irak, de Libye, de Syrie, du Mali, etc. y ont tous goutés.

Les impérialistes ne veulent pas qu’on se rappelle les près de 40 000 torturés et plus de 3000 morts du régime de Pinochet. Ils ne veulent pas non plus qu’on se rappelle qu’avant d’en faire une théorie économique enseignée dans les universités les plus prestigieuses, les Chicago Boys, dont Milton Freedman, ont utilisé le peuple chilien comme rats de laboratoire pour valider leurs postulats avant de les imposer aux peuples du monde à travers le FMI, la Banque mondiale et autres institutions impérialistes, l’Union européenne et autres accords dits de libre-échange n’étant pas en reste.

dimanche 15 avril 2018

Mettons fin à l’agression et à la guerre dirigée par les États-Unis contre la Syrie

Le Parti communiste du Canada dénonce les attaques aériennes meurtrières et illégales dirigées contre la Syrie par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne le 13 avril ainsi que l’appui dont elles ont bénéficié de la part du Premier Ministre Justin Trudeau. Nous demandons au Parlement de dénoncer ces attaques aériennes illégales selon le droit international, selon le droit des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Selon la Charte des Nations unies, à laquelle ces pays sont censés adhérer, ces attaques représentent des crimes de guerre.



Les attaques se sont déroulées un jour avant que l’Organisation des Nations Unies pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ne se rende à Douma, en Syrie, afin d’examiner le site où, selon les allégations des États-Unis et de leurs alliés, des armes chimiques auraient été utilisées contre des civils syriens. L’OIAC se rendait en Syrie le 14 avril malgré les objections du gouvernement des États-Unis qui avait préalablement opposé son veto à une motion de la Russie à l’effet d’envoyer l’OIAC afin d’enquêter pour savoir si des armes chimiques avaient été employées ou pas. À la suite du véto américain, le gouvernement syrien a invité l’OIAC qui était d’accord, à mener l’enquête malgré tout. L’OIAC est arrivée en Syrie le 14 avril pour faire l’enquête malgré les attaques aériennes survenues quelques heures plus tôt.
  
Contrairement aux allégations des États-Unis, il n’existe aucune preuve que des armes chimiques auraient été utilisées ou trouvées à Douma. Des officiers de l’État-Major états-unien, incluant le secrétaire à la Défense James Mattis, ont admis le 12 avril –une journée avant les frappes aériennes,- qu’il n’existe aucune preuve corroborant l’existence d’une attaque à l’arme chimique à Douma. Néanmoins, le Président Trump, après avoir « tweeté » ses plans de guerre au monde entier, a asséné la Syrie de frappes aériennes avec l’appui de la Première Ministre britannique Theresa May et du Président français Emmanuel Macron sans l’appui de leur parlements ou gouvernements respectifs.
  
Ces attaques nous rappellent celles de l’an dernier, également basées sur des informations fallacieuses et vendues au public sous le prétexte de la « responsabilité de protéger » des États-Unis et de l’Union européenne. En fait, cette doctrine et ces déclarations de guerre protègent les profits faramineux des grandes entreprises et de l’industrie de l’armement. Cette doctrine guerrière est responsable de la mort de 2 millions de personnes alors qu’elle dévaste la région depuis 2001. L’appui du Gouvernement canadien à cette doctrine a fait du Canada un acteur dans les sales guerres d’agression des États-Unis et de l’OTAN à travers le monde, en plus d’imposer une hausse de 70% des dépenses militaires, plus d’argent consacré à l’OTAN, réduisant ainsi à néant la promesse de Trudeau de transformer la politique étrangère canadienne de guerrière en une de paix.  Le Canada demeure pieds et poings liés à l’impérialisme É.U. et aux va-t-en-guerre de partout à travers le monde, toujours paré à la manœuvre quand il s’agit de renverser des gouvernements qu’il n’aime pas et de transgresser la Charte des Nations Unies qui établit que ce sont des crimes de guerre.

La fabulation aujourd’hui reconnue de tous autour des armes de destructions massives en Irak, prétexte à la guerre de 2003, s’est avérée être une totale fabrication du gouvernement états-unien. Dans le même ordre d’idées, les États-Unis ont déclaré que du gaz sarin avait été utilisé par le gouvernement syrien, ce qui s’est avéré être sans fondement, bien que les médias aient relayé la nouvelle comme s’il s’agissait d’une vérité de la Palice. Ce sont des mensonges créés de toute pièce par le gouvernement des États-Unis pour justifier leurs agressions et leurs guerres à travers le monde, ainsi que celles de l’OTAN.

Toutes les preuves tendent à soutenir le fait que les attaques aériennes contre la Syrie du 13 avril ont été dirigées afin de mettre la paix en péril et provoquer une escalade pouvant mener à un conflit conventionnel entre les États-Unis et la Russie, maintenant que le gouvernement syrien appuyé par la Russie a gagné la guerre et défait les forces rebelles soutenues par les États-Unis comme l’ÉI, le Front An-Nusra, l’Armée de l’Islam et autres extrémistes et terroristes opposés au gouvernement syrien de Bachar al-Assad. La vraie raison des attaques du 13 avril est le refus des États-Unis d’accepter la défaite militaire et une transition pacifique sur le point d’être négociée en accord avec le droit international, ce qui inclurait des négociations entre le gouvernement syrien, les États-Unis, la Russie et d’autres acteurs.

Ceci est indubitablement en lien avec l’accélération de la course vers la guerre dans les semaines précédant l’attaque du 13 avril soutenue par une campagne de désinformation relayée par les médias et dans les médias sociaux à travers les pays capitalistes, ce qui a engendré une immense confusion quant à la situation réelle en Syrie et de ceux qui sont responsables. Ce n’est pas la première fois que les Canadien.nes sont pris pour les dindons de la farce. C’est assez! Les attaques perpétrées par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne n’ont rien à voir avec la protection du peuple syrien, mais tout à voir avec la quête de profits et le renversement de gouvernements qui refusent de se soumettre aux dictats de l’impérialisme américain.

Ces frappes aériennes ne menacent pas seulement la Syrie, mais la stabilité et la paix à travers le monde. Il s’agit de provocations délibérées par les États-Unis du gouvernement russe qui a indiqué qu’il répliquerait à toute frappe en visant le site de lancement. La décision anglo-franco-américaine de lancer ces missiles est la recette d’une guerre mondiale, pouvant impliquer des armes atomiques.
 
Nous appelons les mouvements pour la paix, ouvriers et démocratiques, ainsi que et tous les peuples épris de paix, d’exiger que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France mettent fin immédiatement à leur guerre d’agression et retirent leurs armes, leurs troupes et leurs navires de la région, de sorte que les négociations de paix en Syrie puissent avoir lieu. L’opposition publique de masse dans les rues est décisive pour arrêter l’escalade de guerre contre la Syrie.

Nous appelons les parlementaires canadiens à intervenir d’urgence en faveur de la paix et contre la guerre illégale et les crimes de guerre perpétrés par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France contre la Syrie. Le Canada ne doit pas se rendre complice de crimes de guerre et doit dénoncer l’agression américaine qui pourrait « détruire totalement» la Syrie et le Moyen-Orient, voire dégénérer en une confrontation mondiale impliquant la Russie et les États-Unis, au nom de la doctrine hypocrite de « responsabilité de protéger ».

mercredi 8 mars 2017

Les femmes en lutte contre la misogynie et le racisme ; Déclaration du PCC

Comité exécutif central, Parti communiste du Canada

Cette année, les femmes vont célébrer la Journée internationale des femmes avec un regain de force, après qu’environ 5 millions d’entre elles aient pris la rue le 21 janvier, avec leurs alliés partout à travers le monde, pour s’opposer au programme xénophobe, raciste, misogyne, homophobe, islamophobe et pro-guerre de Donald Trump et de son gouvernement de banquiers de Wall Street, de milliardaires et de magnats du pétrole. Cette marche a été une manifestation de résistance contre la violence patriarcale, l’inégalité, l’exploitation et l’oppression perpétuée par le capitalisme à travers le monde. Plusieurs principes d’unité durables apparaissent de la marche, dont le support à l’égalité économique, au droit des femmes à vivre sans violence, à leur droit et à leur liberté pleine et entière en matière de reproduction, au plein droit à l’égalité pour la communauté LGBT, pour les personnes racisées, les travailleuses et les travailleurs, les immigrantes et les immigrants, les personnes handicapées, pour les droits civils et la justice environnementale, contre la brutalité policière et le profilage racial, pour démilitariser l’application de la loi et mettre fin à l’incarcération massive.

Ce puissant mouvement de femmes est maintenant plus que jamais nécessaire au Canada, avec notre Premier ministre soi-disant féministe qui croit que pour atteindre l’égalité entre les sexes, il suffit de nommer un cabinet ayant la parité des sexes, mais qui continue de mener des politiques anti-femmes et pro-business telles que l’approbation des projets de pipeline Kinder Morgan et Keystone XL. Les femmes autochtones sont à l’avant-garde pour résister à cette politique, ainsi qu’à l’occupation des terres, au vol des ressources et à la violence sexuelle coloniale, réalités qui toutes perdurent sous les Libéraux de Trudeau. Le soutien du gouvernement à la mondialisation capitaliste et aux accords de libre-échange tels que l’AECG et le PTP s’inscrit dans le programme impérialiste canadien où les entreprises sont vouées à gagner plus de pouvoir et de profits, mais où les travailleuses et les travailleurs – les femmes et leurs familles – se voient refuser la sécurité alimentaire, la possibilité de former ou de joindre un syndicat, l’accès à des logements sociaux, à des soins de santé, à l’éducation, aux médicaments d’ordonnance et plus encore. Ce gouvernement, comme les Conservateurs d’Harper, continue d’ignorer la demande de longue date à l’effet de créer un système de garde d’enfants public et universel, accessible, abordable et de qualité.

Les femmes au Canada perdent du terrain en termes d’équité salariale et de pensions. L’écart entre les sexes au Canada est maintenant le double de celui de la moyenne mondiale; Les femmes racisées ne font que 68 cents pour chaque dollar gagnés par des hommes non racisés. Le gouvernement libéral n’a pas l’intention de corriger cette situation. Les récentes réformes des régimes de retraite ont annihilé les gains que les femmes avaient réalisés en excluant les années passées durant des congés de maternité et des congés parentaux dans le calcul final de leurs pensions. Ce ne sont pas des «améliorations»; c’est l’austérité. Les femmes sont forcées de payer le prix pour la crise économique capitaliste en cours et la poursuite des réductions d’impôt et des cadeaux pour les entreprises. Il n’est pas étonnant qu’une étude récente sur l’écart mondial entre les sexes ait abouti à la conclusion désastreuse qu’au rythme actuel, il faudra 170 ans pour que les femmes atteignent l’égalité.

Le décret anti-musulman de Trump et ses déclarations fanatiques ont encouragé les groupes racistes, fascistes et d’extrême-droite au Canada à répandre leur propagande haineuse et leurs activités terroristes. La récente attaque terroriste à Québec, qui a entraîné la mort de six innocents pendant la prière, visait toute la communauté musulmane du Canada. Mais le gouvernement Trudeau n’a réagi que par des mots, non par des actes. De plus, la violence islamophobe sexiste se produit trop souvent au Canada. Les femmes musulmanes sont souvent attaquées verbalement et sont agressées physiquement pour arracher leurs hijabs ou pire. Au fur et à mesure que cette violence s’intensifie, le gouvernement reste assis alors que les médias perpétuent le mensonge que l’intervention militaire occidentale au Moyen-Orient est nécessaire pour «sauver» les femmes musulmanes. Les Libéraux ont plafonné la migration et le parrainage des réfugiés au Canada tout en faisant la guerre à leurs pays en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, et en les exploitant pour des photos. Ce n’est pas du féminisme.
La vérité est que le premier ministre Trudeau et le gouvernement libéral ne peuvent prétendre être féministes tout en plaidant et en défendant le pouvoir des entreprises et les superprofits. Les politiques et les décisions qui perpétuent la violence envers les femmes et les territoires autochtones, qui approfondissent et élargissent les inégalités économiques entre les sexes et les communautés racisées, qui imposent la guerre et l’austérité au pays et à l’étranger, font toutes partie de l’agenda capitaliste – un programme incompatible avec les revendications des femmes de la classe ouvrière de toutes les communautés, pour la paix, l’égalité, la démocratie et la sécurité économique et sociale pour elles-mêmes et leurs familles.

Quelle voie les femmes doivent-elles prendre au Canada?

Les principes d’unité de la Marche des femmes sur Washington constituent une base solide pour bâtir l’unité dans nos communautés. Nous sommes en train de former de solides coalitions de groupes de femmes ensemble – des femmes de groupes tels qu’Idle No More, Black Lives Matter, des comités syndicaux de femmes, de comités LGBT, de personnes handicapées, d’étudiantes et d’étudiants, de groupes pro-choix et d’autres. Nous avons aussi besoin de nous mobiliser pour gagner un programme progressiste et anticapitaliste pour les femmes dans nos collectivités et dans l’ensemble du pays.
Nous refusons d’attendre plus longtemps pour l’égalité. Nous devons nous organiser!

Le Parti communiste du Canada exige l’égalité complète des sexes dès MAINTENANT:
  • Rétablir le financement des programmes d’accès à l’égalité des femmes.
  • Combler l’écart salarial – légiférer pour la pleine équité de rémunération et en matière d’emploi.
  • Garantir des services d’avortement et de droits reproductifs accessibles et financés par l’État dans chaque province et territoire.
  • Créer un système de garde d’enfants public, universel, accessible, abordable et de qualité, encadré par des normes pancanadiennes et avec des salaires syndicaux pour les travailleuses et les travailleurs en garderie.
  • Protéger le droit des femmes aux prestations de maternité de l’assurance-emploi; étendre les prestations parentales à 52 semaines.
  • Mettre un terme à toutes les formes de violence à l’égard des femmes et fournir un financement adéquat aux centres de crise et aux maisons de transition. Abrogez le projet de loi C-36!
  • Non à l’islamophobie! Mettre un terme aux interventions américaines, canadiennes et de l’OTAN au Moyen-Orient, tolérance zéro pour les violences islamophobes et sexistes, et ouvrir les portes du Canada aux immigrantes, aux immigrants et aux réfugié-e-s. Abroger l’Accord sur les pays tiers sûrs entre le Canada et les États-Unis. Abroger le projet de loi C-31 et les autres lois anticonstitutionnelles et antidémocratiques sur la sécurité d’État.
  • Abroger la Loi sur les pratiques culturelles barbares, appuyée par les Libéraux de Trudeau.
  • Non à l’austérité. Non à la guerre. Pour les besoins du peuple – non pas la cupidité des entreprises!

lundi 6 mars 2017

Mobilisons-nous contre la montée du racisme! ; Une déclaration du PCC



*Le parti communiste du Canada et le parti communiste du Québec ont participé aux contre-manifestations organisées à travers le pays en réponse aux rassemblements du Canadian Coalition of Concerned Citizens le 4 mars dernier. JM reproduit le texte qui avait été publié à cette occasion par le comité central du Parti communiste. Celui-ci se réunissait cette fin de semaine pour discuter de la situation politique canadienne et internationale.  
  
Comité central du Parti communiste du Canada 

Le Parti communiste du Canada condamne la montée des actions dirigées par les groupes racistes et néofascistes à travers le pays, telles que les rassemblements anti-musulmans du 4 mars, organisés par la Coalition canadienne des citoyens inquiets (Canadian Coalition of Concerned Citizens - CCCC) dans plus de 60 villes canadiennes. Alors que ce groupe se dit en faveur de la justice, en réalité, il joue sur la peur des travailleurs et des travailleuses qui font face aux impacts de la crise économique capitaliste, au chômage, à l’austérité et aux coupures dans les services sociaux, afin de promouvoir leur véritable agenda suprématiste blanc. 

La vague actuelle de violence xénophobe a été attisée par les récents événements aux États-Unis, mais il ne faut pas oublier que l’État capitaliste canadien a été fondé sur le génocide des peuples autochtones, l’exploitation des travailleuses et des travailleurs migrant-e-s et dans le but raciste de créer « un pays pour l’homme blanc ». 

Vus dans ce contexte historique, les rassemblements de la CCCC du 4 mars posent une menace sérieuse aux communautés racisées, telle que le meurtre de six hommes musulmans par un suprématiste blanc à Québec, et par le nombre croissant d’incendies criminelles, de menaces à la bombes, d’attaques physiques contre des femmes portant le hijab, de graffitis xénophobes, d’actes de vandalisme, etc.  La violence d’extrême droite cible aussi d’autres groupes d’immigrants et d’immigrantes, les peuples autochtones ainsi que les défenseur-e-s de la terre, la communauté LGBTQ+ (surtout les personnes trans en ce moment), le mouvement syndical, les militantes pour les droits reproductifs et pour l’égalité des femmes, la communauté juive et la gauche politique – notamment le Parti communiste et la Ligue de la jeunesse communiste –, soit les voix politiques antifascistes et antiracistes les plus constantes au Canada depuis 1920.

En tant que communistes, nous solidarisons avec toutes les victimes d’attaques xénophobes en ce moment critique. Nous exprimons notre soutien le plus total aux contre-manifestations opposées aux actions islamophobes du 4 mars et condamnons toutes les tentatives d’éléments d’extrême droite d’instrumentaliser ces provocations visant à diviser et affaiblir les forces antiracistes. Nous continuerons notre travail conjointement avec d’autres forces alliées, afin de faire de ce mouvement de résistance une force puissante, en incluant les syndicats et toutes les organisations populaires et démocratiques. Nous préconisons également de plus grands efforts afin d’exposer et de contrer les idéologies racistes et néofascistes, notamment, en adressant des lettres aux journaux, en participant à des débats sur les médias sociaux ou encore par des rassemblements publics. 

Le Parti communiste exige que le Parlement prenne immédiatement des mesures contre la menace grandissante que représente la violence raciste organisée, y compris des mesures visant à renforcer les lois existantes s’attaquant à la haine et l’adoption rapide de la motion M-103 (une motion personnelle pressant le gouvernement de reconnaitre la nécessité de mettre fin à l’actuel climat de peur et de haine et condamnant l’islamophobie ainsi que toutes les formes de racisme systémique ou de discrimination religieuse). Le refus de la plupart des candidats et candidates à la chefferie du Parti conservateur d’appuyer la résolution M-103, indique que ce parti tend à devenir la courroie de transmission visant à imposer, au Canada, un ensemble de politiques racistes semblables à celles de Trump.

Cependant, une telle conclusion n’est pas inévitable. Elle peut et doit être prévenue par la construction d’une large unité antiraciste dans les rues, dans nos lieux de travail et sur les campus, et dans toutes les communautés durant les prochaines semaines et les prochains mois qui seront critiques.

vendredi 11 mars 2016

La Coalition BDS-Québec et le Parti communiste du Canada poursuivent la Ville de Montréal

MONTRÉAL, le 11 mars 2016 /CNW Telbec/ - Aux dernières élections fédérales, la Coalition BDS-Québec a participé aux élections comme tiers parti en tant qu'intervenant autorisé par le Directeur des élections du Canada. La coalition a affiché 200 pancartes, payés et autorisés par l'agent officiel de BDS-Québec (comité de la CJPP) selon les exigences établies par la loi électorale. 

La Ville de Montréal a violé les droits constitutionnels des militants impliqués dans ces élections et a brimé leur droit à la liberté d'expression en arrachant des pancartes de BDS-Québec et du Parti Communiste du Canada durant la campagne électorale. Ces gestes causent un préjudice moral aux militants du BDS et aux candidats du PCC et dévalorisent leur intervention dans la campagne électorale en la traitant comme obscène, au sens propre de « à être banni de la scène ». 

Cette volonté de réduire BDS-Québec au silence s'inscrit dans une campagne plus large contre le mouvement de boycott tel que démontré par le vote anti-BDS qui eut lieu dernièrement au Parlement du Canada. Quoi qu'il en soit, les militants de BDS-Québec et les candidats du PCC sont en droits de demander des dommages moraux et matériels ainsi que des dommages punitifs pour l'atteinte à leur droit démocratique et libertés fondamentales 

Conséquemment, BDS-Québec et le PCC poursuivent la Ville de Montréal devant la Cour du Québec. La poursuite a été déposée par l'avocat Alain Tremblay de la firme d'avocats Ouellet, Nadon et Associés.

vendredi 9 octobre 2015

Plate-forme électorale du Parti communiste du Canada pour les élections fédérales 2015

Créer des emplois et augmenter les salaires

Faire du plein emploi et de la création d’emplois à temps plein une priorité absolue.
  • Élaborer et mettre en œuvre une stratégie globale « Les emplois d’abord » basée sur des investissements publics massifs pour augmenter les emplois à valeur ajoutée dans le secteur manufacturier et dans le secteur industriel secondaire, pour reconstruire et moderniser les infrastructures publiques et municipales du Canada, renforcer les programmes sociaux et la protection de l’environnement, et construire des logements sociaux abordables.

Augmenter les salaires des travailleuses et des travailleurs

  • Augmenter les salaires des travailleuses et des travailleurs à la valeur réelle d’où ils ont stagné ou diminué au cours des 25 dernières années, pendant que la productivité du travail augmentait de près de 40%!
  • Augmenter le salaire minimum à 20 $ / heure; interdire les doubles échelles salariales pour les nouvelles et les nouveaux embauchés.
  • Légiférer pour une semaine de travail de 32 heures sans perte de salaire net et sans perte de service pour le public.
  • Bannir les heures supplémentaires obligatoires, et légiférer pour accorder au moins quatre semaines de vacances annuelles payées.
  • Garantir des avantages sociaux décents pour tous, y compris les travailleuses et les travailleurs à temps partiel, à domicile et contractuels.
  • Consacrer la totalité du fonds d’assurance-emploi aux travailleuses-eurs sans emploi, en accordant des prestations d’AE équivalant à 90% du dernier salaire gagné pour la durée totale du chômage et inclure une couverture pour les demanderesses et les demandeurs d’un premier emploi.
  • Adopter une politique salariale juste et une pleine équité salariale et d’emploi pour les travailleuses.

Développer des programmes sociaux universels – Mettre fin à la pauvreté

  • Agir pour lutter contre la pauvreté, en particulier parmi les peuples autochtones, les nouvelles et nouveaux immigrants, les femmes, les jeunes, les personnes âgées et les personnes handicapées.
  • Abolir le «workfare» et introduire un revenu annuel garanti vivable.
  • Protéger et développer le régime de retraite public universel, incluant une hausse substantielle des prestations du RPC.
  • Promulguer la retraite anticipée volontaire dès l’âge de 60 ans.
  • Rétablir et développer les fonds aux provinces destinés à la santé, à l’éducation, au logement social et au bien-être, et améliorer toutes les normes du Canada, tout en assurant que le Québec conserve le contrôle et l’administration de ses propres programmes.
  • Établir un système de garderie universel de qualité et abordable, financé et administré publiquement, avec des normes pancanadiennes.

Paix et désarmement

  • Adopter une politique étrangère canadienne indépendante de paix, de désarmement et de viabilité environnementale.
  • Mettre fin immédiatement à la participation canadienne à la guerre en Irak et en Syrie, et au conflit interne en Ukraine, et s’opposer à toute nouvelle agression militaire.
  • Respecter le droit international, y compris la souveraineté de tous les États; rejeter les politiques impérialistes de «changement de régime» et de première frappe nucléaire.
  • S’opposer à la militarisation de l’espace et à la militarisation de l’Arctique.
  • Soutenir l’abolition des armes nucléaires et autres armes de destruction massive à l’échelle mondiale.
  • Sortir des alliances de l’OTAN et de NORAD.
  • Annuler l’achat prévu d’avions de combat et de navires de guerre, et réduire le budget militaire de 75%.
  • Convertir les emplois militaires en emplois civils ; mettre fin aux exportations militaires du Canada.
  • S’opposer à l’apartheid israélien et soutenir une paix juste au Moyen-Orient, basée sur le retrait total d’Israël de tous les territoires occupés, sur le droit au retour pour les réfugiés palestiniens, et la formation d’un État palestinien indépendant et viable.
  • Annuler la dette du Tiers-Monde.

Nationaliser l’énergie et les ressources naturelles

  • Adopter un plan populaire pour les ressources énergétiques, incluant la propriété publique et le contrôle démocratique de toute l’extraction des ressources énergétique et naturelles, de la production et de la distribution.
  • Geler et réduire les exportations d’énergie.
  • Geler et réduire les exportations d’énergie.
  • Développer un réseau Est-Ouest de fourniture de l’énergie entre les provinces.
  • Arrêter les nouveaux développements d’exploitation des sables bitumineux en l’Alberta et cesser toutes opérations dans les cinq ans, avec des emplois garantis pour les travailleuses-eurs dans des industries de développement durable avec un salaire équivalent.
  • Compenser les peuples et les communautés autochtones victimes des sables bitumineux.
  • Non aux pipelines d’Enbridge, de Kinder Morgan, de Keystone XL, de Ligne 9 et Énergie Est, et à l’exploration et l’expédition de pétrole et de gaz sur la côte Ouest.
  • Imposer un moratoire sur l’exploration et le développement des ressources de gaz de schiste.

Propriété publique et contrôle démocratique

  • Garder les biens et les services publics à l’abri des profiteurs.
  • Renverser la privatisation et la sous-traitance dans les programmes, les services énergétiques et autres services publics.
  • Arrêter les PPP (partenariats publics-privés).
  • Nationaliser le système bancaire et les assurances et les placer sous contrôle démocratique.
  • Arrêter les tentatives de privatisation de Postes Canada et rétablir le service de livraison du courrier à domicile.
  • Renverser la privatisation d’Air Canada, de Petro-Canada et du CN.
  • Interdire les exportations d’eau douce. Rétablir le financement pour la SRC, et accroître le soutien public pour les arts et la culture canadienne.

Garder les emplois industriels au Canada

  • Mettre fin à la liquidation de l’industrie manufacturière et secondaire et renforcer le secteur de fabrication à valeur ajoutée.
  • Développer l’emploi dans l’industrie en nationalisant les industries de l’acier et de l’automobile, en construisant une voiture canadienne, et en développant la production du transport rapide.
  • Promouvoir de plus fortes industries de machines-outil, de construction navale, d’outillage agricole et d’électroménagers.
  • Utiliser la tarification, le taux de change de la monnaie et d’autres mesures de contrôle du commerce, ainsi qu’une législation ayant des dents, incluant l’imposition d’amendes ou l’expropriation, pour protéger les emplois et éviter des fermetures.
  • Légiférer pour imposer un préavis de deux ans avant des mises à pied.
  • Augmenter les indemnités de départ et le recyclage aux frais des employeurs, et renforcer les lois sur les faillites afin de d’assurer la protection des salaires et des pensions.

Développer les soins de santé publics

  • Arrêter et renverser l’offensive contre notre système de santé publique et le régime d’assurance-maladie universelle.
  • Faire respecter la Loi canadienne sur la santé, et fermer les cliniques et les laboratoires privés à but lucratif.
  • Développer le système d’assurance-maladie publique pour y inclure l’assurance-médicament universelle, les soins dentaires, oculaires, et les soins de longue durée, à domicile et continus.
  • Nationaliser l’industrie pharmaceutique.

Imposer les nantis et non celles et ceux qui sont dans le besoin

  • Adopter une réforme fiscale progressive basée sur la capacité de payer!
  • Doubler le taux d’imposition des sociétés, et imposer à 100% les gains en capital.
  • Fin des échappatoires fiscales et des abris fiscaux; faire payer les impôts différés des sociétés et emprisonner les représentants des sociétés qui pratiquent l’évasion fiscale.
  • Éliminer les impôts sur les revenus inférieurs à 35.000 $ / an.
  • Abolir la TPS régressive et les taxes de vente provinciales.
  • Imposer des impôts sur les fortunes et les successions dépassant $1 million.
  • Éliminer le fractionnement du revenu des Conservateurs qui profite surtout aux riches et fait pression pour que les femmes restent à la maison.

Pour une justice environnementale globale – Légiférer sur les changements climatiques

  • Adopter une loi d’urgence pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et soutenir les réparations des pays touchés par les changements climatiques causés par le capitalisme.
  • Investir massivement pour créer des emplois dans des programmes d’énergies renouvelables et dans conservation; éliminer progressivement les centrales au charbon et mettre fin à la dépendance à l’énergie nucléaire.
  • Renforcer substantiellement le transport en commun urbain et en éliminer la tarification.
  • Légiférer de façon stricte pour contrôler les émissions des véhicules.
  • Financer le transport ferroviaire à grande vitesse en tant que meilleure alternative que les routes et le transport aérien.
  • Bannir les “biocarburants” dérivés de céréales fourragères.
  • Infliger de lourdes amendes et peines de prison aux pollueurs et aux pratiques destructrices des entreprises, comme la coupe à blanc, la pisciculture en mer et la drague en haute-mer.
  • Interdire le développement industriel dans les parcs.

Commerce équitable et souveraineté, non à «mondialisation» capitaliste

  • Se retirer de l’ALENA et des autres pactes néolibéraux de « libre-échange».
  • Se retirer du Partenariat Trans-Pacifique (PTP), de l’Accord économique et commercial global Canada-Europe (AECG), de l’Accord sur le commerce, l’investissement et la mobilité de la main-d’oeuvre (TILMA) et autres pactes d’investissement capitalistes qui supplantent et sapent les politiques et les pouvoirs publics locaux.
  • Arrêter et renverser l’expansion du contrôle des secteurs- clés de l’économie canadienne par des transnationales des États-Unis et d’autres pays.

En finir avec les lois sur la « sécurité d’État ».

  • Arrêter la tendance vers un «État policier» au Canada – abroger la loi C-51 et toute autre loi « anti-terroriste » antidémocratique et répressive.
  • Abolir la détention secrète sans procès, les certificats de «sécurité nationale» et la liste d’interdiction de vol.
  • Annuler la « déclaration de sécurité des frontières » qui permet troupes américaines d’entrer au Canada en cas de « situations d’urgences».
  • Non aux lois « d’arrestation préventive ».
  • Interdire le profilage racial par la GRC, les polices provinciales et locales.
  • Défendre le droit à la liberté d’expression et à la dissidence.
  • Arrêter l’espionnage, la violence policière et l’utilisation d’agents provocateurs, et l’utilisation des tribunaux pour réprimer les droits civiques et démocratiques.
  • Renforcer le contrôle parlementaire des forces armées et le contrôle civil de la GRC;
  • Dissoudre le SCRS et le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada (CSTC).
  • Défendre et développer le droit à la vie privée dans les communications en ligne.
  • Renforcer et appliquer des sanctions pour les méfaits de la police.
  • Interdire l’utilisation des pistolets Taser.

Justice pour les peuples autochtones, acadien et québécois

  • Reconnaître les droits nationaux des peuples autochtones et du Québec à l’autodétermination, jusqu’à et y compris la sécession.
  • Élaborer et adopter une nouvelle constitution démocratique, fondée sur un partenariat égal et volontaire des peuples autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits), québécois, acadien et canadien anglais.
  • Annuler la Loi sur la clarté référendaire.
  • Abolir le Sénat.
  • Éliminer les vestiges du colonialisme de toutes les lois fédérales; agir maintenant en faveur d’un règlement juste des revendications territoriales, y compris des accords sur le partage des ressources naturelles, sans extinction des droits autochtones inhérents.
  • Mettre en œuvre les recommandations de la Commission Vérité et Réconciliation.
  • Prendre des mesures d’urgence pour améliorer les conditions de vie, l’emploi, la santé et de logement des peuples autochtones, et mettre fin immédiatement au plafond raciste et discriminatoire sur le financement de l’éducation et de la santé pour les Premières nations.
  • Soutenir la demande des peuples autochtones d’une pleine enquête publique sur la tragédie des femmes et des filles autochtones assassinées et disparues partout au Canada.

Pleine égalité des sexes MAINTENANT!

  • Renverser les attaques d’Harper sur les programmes d’égalité pour les femmes.
  • Combler l’écart salarial – légiférer pour la pleine équité des salaires et de l’emploi.
  • Garantir l’avortement accessible et financé par l’État et les services sur les droits en matière de reproduction dans chaque province et territoire.
  • Mettre en place un système universel de services de garde d’enfants, de qualité, abordables avec des normes pancanadiennes, financé et administré publiquement.
  • Hausser les salaires des travailleuses-eurs en garderie.
  • Protéger le droit des femmes à des prestations de maternité; étendre les prestations parentales à 52 semaines.
  • Financer les groupes de femmes luttant pour l’égalité des hommes et des femmes.
  • En finir avec la violence contre les femmes et assurer un financement adéquat des centres de crise et des maisons de transition.
  • Abroger la nouvelle loi d’Harper sur la prostitution (C-36).

Combattre le racisme, le sexisme et l’homophobie

  • S’opposer à toutes formes de racisme et de discrimination.
  • Renforcer et appliquer des programmes d’action positive pour l’équité en emploi pour les peuples autochtones, les communautés racialisées et les personnes handicapées.
  • Interdire toute discrimination basée sur l’orientation sexuelle ou l’identité et l’expression de genre.
  • Garantir les droits des peuples autochtones et des personnes handicapées à l’égalité d’accès aux services et aux installations des services sociaux, médicaux et éducatifs.
  • Renforcer les lois et leur application contre les crimes haineux et les groupes néo-fascistes, et poursuivre les criminels de guerre vivant au Canada.

Une politique d’immigration démocratique

  • Personne n’est illégal; arrêter les déportations des personnes immigrantes et des réfugiées, et renverser les coupures à l’aide juridique.
  • Mettre fin à la politique de citoyenneté à deux vitesses de Harper.
  • Mettre fin au système de quotas racistes qui discriminent les personnes immigrantes provenant des pays en développement. Cesser de criminaliser les personnes réfugiées qui entrent au Canada.
  • Réparation intégrale pour les immigrant(e)s chinois à qui on a fait payer une taxe discriminatoire pour eux et leurs familles.
  • Annuler le programme des travailleuses-eurs étrangers temporaires, le programme des travailleurs-euses agricoles saisonniers et le programme des « fournisseurs-euses de soins à domicile » et fournir une voie claire et accessible pour acquérir la résidence permanente et la citoyenneté pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs étrangers et migrants au Canada.

Un avenir pour les jeunes – L’éducation pour tous!

  • Accroître le soutien fédéral pour une éducation publique universelle de qualité à tous les niveaux; rabaisser et éliminer les frais de scolarité pour l’enseignement post-secondaire.
  • Arrêtez la tendance à adapter l’éducation aux intérêts des entreprises, et protéger la liberté d’expression sur les campus.
  • Remplacer les prêts par des bourses pour l’aide aux étudiantes-ts.
  • Augmenter considérablement le financement et l’accès aux programmes de formation et d’apprentissage.
  • Construire des écoles et des collèges de meilleure qualité plutôt que des prisons et des « boot camps ».
  • Rejeter les tentatives de criminaliser la jeunesse; réduire l’âge du consentement à 14 ans.

Une Charte des droits du Travail

  • Inscrire dans la Constitution le droit des travailleuses-eurs de s’organiser, le droit de grève, de négocier collectivement, et le droit de mener une action politique collective.
  • Interdire les briseurs de grève. Renforcer les normes du travail; bloquer les lois anti-ouvrière sur le « droit au travail ».
  • Mettre les ouvrières et ouvriers agricoles, les travailleuses-eurs domestiques, et les travailleuses-eurs migrants sous juridiction fédérale, en leur donnant plein droit aux normes du travail, le droit de se syndiquer et de négocier collectivement.
  • Légiférer pour accorder un minimum de quatre semaines de congés annuels payés.
  • Garantir avantages et bénéfices marginaux pour les travailleuses et les travailleurs à temps partiel, à domicile et contractuels.

Le logement est un droit fondamental!

  • Prendre des mesures d’urgence pour construire 1 million d’unités de logement social et abordable durant les 4 prochaines années.
  • Création d’emplois directs et indirects du fait de la construction de nouveaux logements sociaux, coopératifs et sans but lucratif à vendre ou à louer.
  • Établir des banques de terrains fédérales-provinciales-municipales.
  • Bannir les expulsions, les saisies hypothécaires et les coupures de services à cause du chômage.
  • Appuyer les demandes pour un contrôle significatif des loyers.

Faire que chaque vote compte

  • Adopter un mode de scrutin proportionnel mixte et le droit de rappeler les députés.
  • Garantir un traitement équivalent à tous les partis politiques enregistrés.
  • Abroger la soi-disant Loi sur l’intégrité des élections d’Harper.
  • Modifier la Loi sur la radiodiffusion afin d’accorder un temps égal à tous les partis, de sorte que les électeurs puissent faire des choix éclairés.
  • Réduire l’âge du droit de vote à 16 ans.
  • Faire un recensement exhaustif avant chaque élection. et renforcer les recours juridiques contre toute forme de suppression d’électrices et d’électeurs Supprimer les restrictions au droit des syndicats de contribuer financièrement aux partis politiques, et renforcer l’interdiction des dons par les entreprise.
  • Les membres du Parlement ne doivent pas recevoir plus que le salaire et les bénéfices de la travailleuse ou du travailleur moyen.

Assister les fermes familiales – défendre la souveraineté alimentaire du Canada

  • Assurer la souveraineté alimentaire du Canada grâce à des politiques qui profitent aux fermes familiales et aux pêcheurs, incluant le soutien du revenu – pas davantage de faillites!
  • Restaurer la Commission canadienne du blé, élue par les agricultrices et agriculteurs des Prairies et rétablir le guichet de vente unique pour la vente de céréales.
  • Réduire les taux de fret ferroviaire et lutter contre les monopoles agro-industriels; établir des contrôles de prix pour réduire le coût des intrants agricoles.
  • Augmenter les inspections de sécurité des denrées alimentaire.
  • Établir des contrôles de prix sur les aliments de base pour les communautés du Nord.
  • Soutenir l’agriculture biologique; réduire l’utilisation des antibiotiques, des engrais, des pesticides et autres intrants agricoles potentiellement nocifs, et interdire les semences “Terminator” au Canada.
  • Exiger l’étiquetage des produits alimentaires génétiquement modifiés, et réduire l’ampleur du système alimentaire des OMG.

Un nouveau pacte pour les villes

  • Donner le pouvoir constitutionnel aux municipalités de taxer la richesse.
  • Retourner 50% des taxes prélevées sur l’essence et sur l’usage des routes aux municipalités.
  • Augmenter le financement de base pour les coûts d’investissement et d’exploitation du transport en commun urbain.
  • Reconstruire les infrastructures municipales et provinciales.
  • Renverser le transfert de responsabilités consistant à faire payer les villes pour les programmes sociaux.
  • Rétablir des prêts à faible taux d’intérêt pour les villes et les villages.

mercredi 7 octobre 2015

Le 19 octobre, votez pour donner la priorité aux besoins des travailleuses et des travailleurs plutôt qu’aux profits des compagnies.

La plateforme électorale du parti communiste du Canada propose: le plein emploi et des salaires plus élevés; l’imposition du « 1% » et non plus de celles et ceux qui sont dans le besoin; le développement des programmes sociaux; la protection des droits du travail; la nationalisation des ressources naturelles et énergétiques ainsi que des banques; le retrait de l’OTAN; la réduction des émissions de carbone; l’abrogation des lois sur la sécurité d’État; la justice pour les peuples autochtones; l’égalité des sexes.

Pour gagner cette alternative progressite, il faut d’abord se débarrasser des Conservateurs. Le programme pro-guerre, pro-compagnies de Stephen Harper a été un désastre pour la souveraineté du Canada, et spécialement pour les travailleuses et les travailleurs, les peuples autochtones, les femmes, les jeunes, les étudiantes et les étudiants, les personnes retraitées, les travailleuses et les travailleurs immigrants nouveaux et temporaires, et les communautés racisées.

Les Conservateurs ont coupé et privatisé des programmes et services sociaux vitaux, réduit les salaires réels, et massacré les droits syndicaux dont celui à la libre négociation collective. Leur politique économique qui priorise l’exportation de matières premières, bien qu’hautement profitable pour les pétrolières et les grandes entreprises de ressources naturelles, a détruit notre environnement et foulé aux pieds la souveraineté des peuples autochtones. Ils ont attaqué les droits civiques et démocratiques ainsi que l’équité. Et ils ont conduit la politique étrangère canadienne vers le militarisme, les agressions et la guerre.

Pendant ce temps, les profits annuels des grandes banques et des plus grandes compagnies ont explosé à plus de $250 milliards. C’est le résultat direct d’une vicieuse offensive capitaliste qui vise à réduire les salaires et le niveau de vie général pour transférer la richesse sociale et naturelle vers les coffres-forts des super-riches.

Le peuple travailleur veut un vrai changement. Les Libéraux prétendent offrir ce « changement », mais sur les questions essentielles comme l’économie, le militarisme, les soins de santé et les programmes sociaux, ils soutiennent le même programme en faveur de la guerre et des grosses compagnies. Voter libéral revient à sauter hors du feu pour tomber directement dans la poële-à-frire.
Le NPD de Mulcair a abandonné un grand nombre des politiques appuyées par les mouvements ouvrier et populaire. À la place, le NPD se présente lui-même comme le meilleur administrateur d’un capitalisme « à visage humain », mais tout en continuant de participer aux agressions de l’OTAN, en appuyant les accords de libre-échange comme l’ALENA et l’AECG, et en se soumettant à la primauté des « forces du Marché », assurant la domination des grandes compagnies nationales et transnationales

Bien que les Verts aient pu soulever quelques idées utiles à propos de l’environnement et de la démocratie, elles et ils refusent aussi de discuter d’une quelconque alternative sérieuse au capitalisme.

Pour les électrices et les électeurs du Québec, le Bloc Québécois n’est pas davantage une bonne alternative. Par le fait qu’il ne peut pas et ne cherche pas prendre le pouvoir au niveau fédéral, il a historiquement constitué un allié objectif des Conservateurs. Son véritable programme est celui du Parti Québécois duquel il n’est en réalité que l’aile fédérale. Or le peuple travailleur du Québec a été victime par le passé des politiques du PQ qui est un chaud partisan des accords de libre-échange, de l’exploitation des hydrocarbures et des gaz de schiste et qui applique les mêmes politiques néolibérales d’austérité lorsqu’il exerce le pouvoir.

Cette élection a lieu dans une période de profonde récession, de guerres, de changements climatiques, de montée de la menace fasciste, de chômage massif, d’attaques contre les droits civiques et démocratiques, et d’austérité. C’est le temps d’un changement véritable et fondamental, c’est le temps d’élire des communistes.

Nous avons besoin de voix vraiment à gauche et vraiment progressistes au parlement pour défendre les intérêts du peuple travailleur, la cause de la paix et de la justice sociale, et la protection de notre environnement.

En tant que pays riche, le Canada est capable de supporter une telle alternative ambitieuse, en nationalisant les ressources énergétiques, les ressources naturelles, les banques et les compagnies d’assurances, en coupant les dépenses militaires, et en ayant une fiscalité progressive qui ferait en sorte que les riches paient leur juste part.

Le Parti communiste lutte pour imprimer une telle trajectoire, véritablement nouvelle, et nous vous invitons à regarder notre Plateforme pour une alternative populaire.

Cette élection ne peut par elle-même résoudre les immenses défis auxquels notre pays est confronté. Une lutte à long terme est nécessaire, en particulier des mobilisations de masse qui peuvent amorcer la construction d’une large et puissante coalition populaire de la classe ouvrière et de ses alliés à l’extérieur du parlement. Une pareille coalition pourrait avoir un impact électoral immense et être capable d’obtenir de véritables gains. C’est la voie pour faire passer le pouvoir dans les mains du peuple travailleur, et de conduire le Canada dans une nouvelle direction.
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Pour le socialisme

Partout, l’écart de revenu et de richesse entre la vaste majorité du peuple travailleur et une poignée de super-riches continue de s’élargir. Aujourd’hui, le 1% le plus riche de la population possède et contrôle 50% de toute la richesse de la planète, tandis que des milliards d’humains sont affamés. Le racisme et l’intolérance se répandent et la menace fasciste relève sa tête hideuse.

Cette crise globale n’est pas le fait uniquement des politiques des gouvernements, mais est causée par le capitalisme lui-même. C’est le temps que l’exploitation capitaliste soit remplacée par un nouveau système, le socialisme, une société basée sur une pleine démocratie, sur l’égalité entre humains et sur la viabilité environnementale, dans laquelle les ressources et les richesses économiques sont possédées et contrôlées par le peuple travailleur, et non par les patrons des grandes compagnies.
UN TEL CHANGEMENT EST POSSIBLE!

Voter communistes va envoyer un message clair qu’un autre Canada– et un monde meilleur – est nécessaire, urgent, et mérite qu’on se batte pour lui. Le but du Parti communiste est un Canada socialiste. Nous accueillons toutes celles et tous ceux qui partagent notre vision. Votez communiste, et rejoignez-nous dans le combat pour un futur meilleur!

mardi 6 octobre 2015

Fête octobre Che : Point de vue communiste

SAMEDI 10 OCTOBRE 2015
5359 ave Du PARC, MONTRÉAL

À l’occasion de sa traditionnelle fête à la mémoire de Che Guevara et de la campagne électorale fédérale en cours, le PCQ présente «Le point de vue communiste: Pour les besoins du peuple avant la cupidité des compagnies!» avec MIGUEL FIGUEROA, chef du Parti communiste du Canada.

Documentaire sur Che Guevara, discours et plusieurs musiciens pour égayer la soirée. 

Casse-croûtes, breuvages et café seront disponibles.

Partagez l'événement!
Facebook :  https://www.facebook.com/events/1507301469585354/


vendredi 1 mai 2015

1er mai 2015: Solidarité et Lutte contre l'austérité


Déclaration du comité exécutif central 
du Parti communiste du Canada

En ce 1er mai, journée internationale des travailleuses et des travailleurs, le Parti communiste du Canada leur souhaite ses meilleurs vœux dans notre lutte commune pour un avenir socialiste et pour mettre fin à l'exploitation et à l'oppression capitaliste. Le 1er mai est une occasion importante pour célébrer nos victoires historiques, comme le 80ième anniversaire de la Grande Marche des chômeuses et des chômeurs sur Ottawa, qui a commencé au printemps de 1935 à Vancouver, le 70ième  anniversaire de la victoire sur le fascisme hitlérien en mai 1945, et le 40ième anniversaire de la libération du Vietnam des griffes de l'impérialisme américain, le 30 Avril 1975.

Cette année, une nouvelle solidarité prend forme à travers le Canada. Elle se construit sur les bases solides de l’expérience de la classe ouvrière, adaptées aux conditions actuelles. Elle s’est fortement manifestée durant la grève étudiante au Québec en 2012, avec le mouvement Occupy, Idle No More et au cours des luttes à propos de l'environnement. La solidarité a été le pivot de la victoire des grèves remarquables des assistantes et assistants à l’enseignement de l'Université de Toronto et de l'Université York, en Ontario. Cette nouvelle solidarité s’étend jusqu’à l'extérieur pour rallier des alliés au-delà des rangs de la vieille solidarité syndicale qui l'avait créée, faisant de l'unité du mouvement syndical avec les mouvements pour la justice sociale et avec le public un ingrédient-clé de la formule du succès. La solidarité d'aujourd'hui reflète des changements au sein la classe ouvrière elle-même, qui est en grande partie jeune, éduquée, dégourdie, ayant des emplois précaires, et de plus en plus féminine et basée dans les communautés ethniques. Plus important encore, la nouvelle solidarité est une unité en mouvement.

Cette unité est en plein développement dans le mouvement de riposte au Québec. Des dizaines de milliers de travailleuses et de travailleurs, d'étudiantes et d’étudiants, sont allés dans les rues pour combattre le programme d'austérité en accéléré des Libéraux de Couillard, qui implique, entre autres, de dépouiller les travailleuses et les travailleurs municipaux de leurs pensions, d’imposer le gel des salaires, et de démolir le principe durement gagné de l'universalité des programmes sociaux au Québec, comme celui des garderies d’enfants. Ces coupures ne pourront être mises en échec sans une victoire à la table de négociation, la convention collective étant une arme importante de la classe ouvrière contre l'austérité. Le dernier budget du Québec a également lancé tous les syndicats du secteur public du Front Commun de 2015 dans des préparatifs pour des actions de grève à l'automne prochain.

Surtout, les directions de la CSN, de la FTQ et d'autres syndicats du Québec ont appelé à la solidarité avec les étudiantes et les étudiants qui affrontent la violence  policière et la répression juridique du gouvernement. Les étudiantes et les étudiants ne se battent pas seulement contre l'austérité en éducation. Au-delà des préoccupations de leurs campus, elles et ils s’opposent également à la destruction de l'environnement, et à l’attaque incisive contre les femmes et l'égalité sociale. Les divergences à propos des tactiques dans cette lutte seront présentées par la droite et les grands médias comme des faiblesses, mais en fait, ces débats sont un ingrédient essentiel du processus de maturation de la résistance. De même, l'émergence du Front commun mené par la Fédération du travail de l'Ontario et le puissant mouvement de grève l'an dernier des enseignantes et des enseignants de Colombie-Britannique, sont des signes encourageants que la classe ouvrière est en mouvement.

L'attaque néolibérale que les Conservateurs d’Harper et les gouvernements provinciaux font subir sans relâche aux travailleuses, aux travailleurs et aux syndicats est en train de changer le mouvement syndical et ses alliés. L’idéologie de «social-partenariat » qui a imprégné le leadership des syndicats pendant les années de l’«État providence» est à bout de souffle. Le capital canadien est passé à l'offensive pour détruire les services publics, les programmes sociaux, les salaires et les conditions de travail qui lui avaient donné un semblant de crédibilité pour maintenir son hégémonie. Les syndicats ont été jusqu'à présent incapables de déjouer ces multiples attaques. Le chômage de masse, la vaste désindustrialisation, la privatisation et l'expansion sans précédent du travail précaire ont ébranlé les syndicats aux tables de négociation et les obligent à élaborer une réponse coordonnée à la nouvelle stratégie du capital.

Un élément clé de la nouvelle stratégie de la classe dirigeante est de se doter des armes de l'État policier. Le projet de loi C-51 est un plan tactique pour faire taire les syndicats, les Premières nations, les écologistes, les étudiantes et étudiants, les femmes, et les opposantes et opposants aux politiques d'austérité du Québec. Mais même si la réponse du mouvement ouvrier à C-51 a été retardée par les hésitations du NPD, il a fini par rejoindre la vague de résistance qui est loin d'être épuisée.

Pendant ce temps, la politique répressive et punitive de Stephen Harper au pays est de plus en plus combinée à la guerre et au fascisme à l'étranger, y compris un appui militaire au gouvernement d'extrême-droite d'Ukraine qui attaque sa propre population, et à l'expansion de la guerre en Irak et la Syrie.

Dans cette situation, l'opportunisme pragmatique de la social-démocratie est la principale pierre d'achoppement de l'unité et de la solidarité, tant au sein du mouvement syndical qu’au sein de ses alliés. Une bonne leçon est en Grèce, où Syriza, après avoir adopté une position militante au départ, s’est rangé vers un consentement réservé au Capital et à la gestion de l'économie par la Troïka. Changer des noms, des dirigeantes et des dirigeants pour livrer chapeau-bas la «même vieille» soumission au Capital ne fait rien pour répondre aux besoins du peuple travailleur.
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Ici, au Canada, la dérive centriste de la direction du NPD et le fait qu’elle ait cessé de soutenir un bon nombre de revendications syndicales a donné lieu à  un désenchantement croissant et a alimenté les divisions au sein du mouvement ouvrier, rendant difficile la réalisation de l'unité pour faire face aux attaques du gouvernement et des compagnies. Bien qu’elles ne soient pas toujours clairement exprimées, ces divisions portent principalement sur le fait de savoir si nous devrions nous mobiliser dans une lutte extra-parlementaire militante, ou plutôt continuer de « sous-traiter » la lutte politique du mouvement ouvrier exclusivement avec le NPD au parlement. Chaque jour, les travailleuses, les travailleurs et leurs syndicats sont engagés dans mille et une escarmouche sur le terrain autour de la question fondamentale de la lutte ou la reddition, et qui posent la nécessité d'une lutte militante indépendante. Cette nécessité se pose d’ores et déjà et ne peut attendre la survenance de solutions parlementaires ou l'arrivée d'un capitalisme utopique, basé sur une «équité» imaginaire.

Les dirigeantes et dirigeants intermédiaires, le cœur et l’âme du mouvement syndical, sont pris dans une situation très critique. Cela permet de comprendre pourquoi la candidature et le programme d’action d’Hassan Husseini à la présidence du CTC avaient été si bien accueillis par les délégué(e)s au dernier congrès, et ont contribué aux événements qui ont conduit à la défaite de Ken Georgetti, son ancien président. Même si la course fut très serrée, la demande en faveur de  l'action et de la lutte l’a emporté, et Hassan Yussuff est maintenant à la tête de la CTC. Cela a marqué un changement important et fut une victoire pour la démocratie syndicale, même si la mesure dans laquelle cela permettra vraiment un virage dans le dynamisme et le militantisme de la plus grande organisation syndicale demeure une question.

Avec une élection fédérale cruciale imminente, la classe ouvrière doit se mobiliser pour vaincre la section la plus agressive et réactionnaire du grand capital - les Conservateurs d’Harper - et gagner un terrain politique plus favorable pour mieux résister à l'ordre du jour néolibéral au sens large. Compte tenu de l'immensité de l'attaque, il est difficile de critiquer les stratégies visant à empêcher une victoire des Conservateurs. En effet, la campagne novatrice de la Fédération du travail de l'Ontario et ses alliés de justice sociale, sous la contrainte sévère de l'aile droite dans les syndicats, a contribué de manière significative à une défaite majeure des Conservateurs de M. Hudak. Cette louable et productive unité forgée entre les syndicats et leurs alliés de justice sociale se développe et devrait continuer.

Mais cette unité ne devrait pas être déviée par des débats entre un appui sans réserve au NPD contre un vote stratégique, qui tels qu'ils se présentent aujourd'hui ne consisteraient qu’à étendre le soutien vers un seul parti à deux ou plus. Ces deux options étroites sont simplement la suite d'un dilemme, où le soutien lors du vote se traduit dans les faits par un soutien idéologique sans réserve. Les deux options ne permettent pas d’imposer à aucun des partis des demandes programmatiques, et à la place, supposent que le soutien du mouvement syndical sera récompensé par les élues et élus. Ce débat a aussi pour effet d’identifier le Parlement - la forteresse du Capital - comme le principal terrain de la lutte politique pour la classe ouvrière, plutôt que celui, crucial, extra-parlementaire, de nos lieux de travail et de nos communautés. Néanmoins, les élections demeurent une partie très importante de la lutte de classe, une occasion de faire avancer des programmes progressistes, des tactiques et des stratégies. Le Parti communiste et ses candidates et candidats mèneront une dure campagne partout au pays pour vaincre les Conservateurs d’Harper, et gagner le soutien à des politiques qui placent les besoins de la population en priorité, avant la cupidité des entreprises.

Aujourd'hui et au-delà de l'élection fédérale, la classe ouvrière a besoin d’un programme et d'une stratégie coordonnée sur le terrain, dirigée par le mouvement syndical. Pour mobiliser et restructurer la riposte à cette fin, il faudra une résurgence de la gauche, et un programme de gauche. Les membres du Parti communiste, comme elles et ils l’ont fait par le passé, vont continuer de se battre pour un syndicalisme de lutte de classe et pour l'unité dans toutes ses expressions, nationales, de classe et de genres.

Le 1er mai 2015, nous appelons à la plus grande solidarité pour vaincre le projet de loi C-51, pour bloquer le programme de droite d'austérité, la guerre et le fascisme, et pour chasser les Conservateurs d’Harper du pouvoir!