samedi 31 mars 2018

Aujourd'hui : Vigile de PAJU


Vigile pour la Palestine 

Vendredi le 30 mars de midi à 14h00/ Friday, March 30 from 12:00 PM - 2:00 PM 

Dans le cadre de la journée de la Terre en Palestine, PAJU vous invite à la vigile hebdomadaire en solidarité avec Ahed Tamimi et tous les prisonniers politiques de la Palestine! Apportez vos drapeaux palestiniens. La Palestine vivra! La Palestine vaincra!


Vendredi 30 mars à 12h00
Consulat d‘Israël
Avenue Greene
Carré Westmount (metro Atwater)

Événement facebook : https://www.facebook.com/events/175662306412178/

Invitation du mouvement québécois pour la paix

Canada, l'OTAN, et le danger d'une 3e Guerre mondiale 



Table ronde le 4 avril à 18 h 30 pour marquer le 69e anniversaire de l’Organisation militariste du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)

Panélistes:
 
- Rachad Antonius, Professeur au Département de sociologie, UQAM

- Yves Engler, journaliste/auteur

- Pierre Jasmin, Artiste pour la Paix, co-Président d'honneur du MQP-QMP. Siégeant aux exécutifs de Pugwash Canada (pugwashgroup.ca) et du Réseau canadien pour l’abolition de l’arme nucléaire, Pierre présentera un diaporama illustrant les tensions à l’ONU dont le Secrétaire Général se prononce contre les armes nucléaires détenues par les cinq grands du Conseil de Sécurité, Israël, la Corée du Nord, l’Inde et le Pakistan, et par l’OTAN jusqu’en Turquie.

Lieu : Association des travailleurs grecs de Montréal, 5359 avenue du Parc Montréal, QC H2V 4G9
 
Traduction simultanée (chuchotée) disponible. Entrée libre (dons bienvenus).
Le MQP avait tenu la manifestation ci-dessous à Montréal le 14 octobre dernier

Événement facebook : https://www.facebook.com/events/158291361505801/

vendredi 30 mars 2018

Lettre de Soutien à la Médiation au Venezuela, pas aux Sanctions

La lettre a été publié dans L'Aut'Journal à l'adresse suivante: http://lautjournal.info/20180312/lettre-de-soutien-la-mediation-au-venezuela-pas-aux-sanctions
Nous exhortons les gouvernements des États-Unis et du Canada à retirer immédiatement leurs sanctions illégales* contre le Venezuela et à soutenir les efforts de médiation entre le gouvernement du Venezuela et les segments non violents de l'opposition politique.
Nous, les organisations et individus aux États-Unis et au Canada soussignés, soutenons des relations hémisphériques fondées sur le respect de la souveraineté de tous les peuples des Amériques. Nous sommes profondément préoccupés par l'utilisation de sanctions illégales, dont l'effet se fait le plus sentir dans les secteurs les plus pauvres et les plus marginaux de la société, pour contraindre le changement politique et économique dans une démocratie sœur. Nous constatons depuis les années 1990 que les sanctions ne servent qu'à appauvrir les familles ordinaires et à déstabiliser l'ordre public. Nous sommes incapables de citer un seul cas où les sanctions ont eu un impact positif.
Les sondages au Venezuela montrent que la grande majorité des Vénézuéliens s'oppose aux sanctions, indépendamment de leur opinion sur le gouvernement Maduro. Les sanctions ne font que compliquer les efforts déployés par le Vatican, la République dominicaine et d'autres acteurs internationaux pour négocier une résolution de la polarisation profonde au Venezuela. De plus, les sanctions sapent les efforts du gouvernement démocratiquement élu et de l'Assemblée constituante pour résoudre les problèmes économiques critiques et déterminer leur propre destin politique.
Malgré la rhétorique de haut niveau des fonctionnaires de Washington et d'Ottawa, ce n'est pas un véritable souci de démocratie, de droits de l’homme et de justice sociale qui pousse cette position interventionniste belliqueuse à l'égard de Caracas. Du décret du président Obama qui, de l’aveu général, est faux, sur le Venezuela représentant une menace pour la sécurité nationale aux États-Unis, à la déclaration de l’ambassadeur Nikki Haley disant que le Venezuela est un « narco-état de plus en plus violent » qui menace le monde, l'utilisation de l'hyperbole dans les situations diplomatiques contribue rarement à des solutions pacifiques sur la scène internationale.
Ce n'est un secret pour personne que le Venezuela, contrairement au Mexique, au Honduras, à la Colombie, à l'Egypte ou à l'Arabie Saoudite, est la cible d’une mission de changement de régime par les États-Unis précisément à cause des qualités de leader du Venezuela dans la résistance à l'hégémonie américaine et à l’imposition du modèle néolibéral en Amérique latine. Et bien sûr, le Venezuela détient les plus grandes réserves de pétrole au monde, ce qui attire encore plus l’attention non désirée de Washington.
Les États-Unis et le Canada ont essayé puis échoué à utiliser l'Organisation des États Américains (OEA) pour construire un bloc qui évoque la Charte démocratique contre le Venezuela de façon hypocrite. Récemment, Luis Almagro, le secrétaire général véreux de l'OEA, est allé jusqu'à soutenir publiquement l'assermentation d'une Cour suprême parallèle, nommée de façon inconstitutionnelle par les législateurs de l'opposition et leur a permis d'utiliser le siège de l'OEA à Washington, DC pour leur cérémonie (sans l'approbation de quelconque état membre de l'OEA). Almagro a ainsi délégitimé l'OEA, enhardi les éléments les plus extrêmes et les plus violents de l'opposition vénézuélienne, et mis de côté les efforts de médiation.
Les sanctions canado-américaines sont une utilisation cynique du pouvoir économique coercitif pour attaquer une nation qui fait déjà face à l'hyperinflation et à la pénurie de produits de base. Bien que prétendument faites au nom de la promotion de la démocratie et de la liberté, ces sanctions violent le droit humain fondamental du peuple vénézuélien à la souveraineté, tel que cela est énoncé dans les Chartes des Nations Unies et de l'OEA.
Nous appelons les dirigeants politiques des États-Unis et du Canada à rejeter la rhétorique déchaînée et à contribuer à la recherche de solutions réelles aux problèmes politiques et économiques du Venezuela. Nous exhortons les gouvernements américain et canadien à annuler leurs sanctions et à soutenir les efforts de médiation déployés par le chancelier de la République dominicaine Miguel Vargas, le président de la République dominicaine Danilo Medina, l'ancien premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, le Vatican et soutenus par un nombre croissant de nations latino-américaines.
* L’Article 19 du Chapitre 4 de la Charte de l'OEA stipule :
Aucun État ou groupe d'États n'a le droit d'intervenir, directement ou indirectement, pour quelque raison que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures d'un autre état. Le principe précédent interdit non seulement la force armée, mais aussi toute autre forme d'ingérence ou de tentative de menace contre la personnalité de l'état ou contre ses éléments politiques, économiques et culturels.
signataires,
Les États-Unis d'Amérique
Noam Chomsky
Danny Glover, Citizen-Artist
Estela Vazquez, Executive Vice President, 1199 SEIU
Bishop Thomas J. Gumbleton, Archdiocese of Detroit
Jill Stein, Green Party
Peter Knowlton, General President, United Electrical Workers
Dr. Frederick B. Mills, Department of Philosophy, Bowie State University
Dr. Alfred de Zayas, former Chief, Petitions Dept, UN High Commissioner for Human Rights
Medea Benjamin, co-founder, Code Pink
Dan Kovalik, Counsel, United Steelworkers Union
Clarence Thomas, ILWU Local10 (retired)
Natasha Lycia Ora Bannan, President, National Lawyers Guild
Chuck Kaufman, National Co-Coordinator, Alliance for Global Justice
James Early, Articulation of Afro Descendants in Latin America and the Caribbean
Gloria La Riva, coordinator, Cuba and Venezuela Solidarity Committee
Karen Bernal, Chair, Progressive Caucus, California Democratic Party
Kevin Zeese, Margaret Flowers, co-directors, Popular Resistance
Chris Bender, Administrator, SEIU 1000, retired
Mary Hanson Harrison, President Women’s International League for Peace and Freedom, US Section
Alfred L. Marder, President, US Peace Council
Tamie Dramer, Executive Boardmember, California Democratic Party
Greg Wilpert, journalist
School of Americas Watch (SOAW) Coordinating Collective
Gerry Condon, President, Board of Directors, Veterans for Peace
Tiana Ocasio, President, Connecticut Labor Council for Latin American Advancement
Leah Bolger, Coordinator, World Beyond War
Alexander Main, Senior Assoc for Intl Policy, Center for Economic and Policy Research
Kevin Martin, President, Peace Action and Peace Action Education Fund
Dr. Robert W. McChesney, University of Illinois at Urbana-Champaign
Berthony Dupont, Director, Haiti Liberté Newspaper
Marsha Rummel, Adlerperson, City of Madison Common Council, District 6
Monica Moorehead, Workers World Party
Kim Ives, Journalist, Haiti Liberté
Cindy Sheehan, Cindy’s Soapbox
Claudia Lucero, Executive Director, Chicago Religious Leadership Network on Latin America
William Camacaro, Venezuela activist
Baltimore Phil Berrigan Memorial Chapter Veterans For Peace
David W. Campbell, Secretary-Treasurer, USW Local 675 (Carson, CA)
Alice Bush, retired Northwest Indiana Division Director SEIU Local 73
Teresa Gutierrez, Co-Director International Action Center
Claire Deroche, NY Interfaith Campaign Against Torture
Eva Golinger, journalist and writer
The Cross Border Network (Kansas City)
Antonia Domingo, Pittsburgh Labor Council for Latin American Advancement
David Swanson, Director of World Beyond War
Matt Meyer, National Co-chair, Fellowship of Reconciliation
Rev. Daniel Dale, Christian Church (Disciples of Christ), CLRN Board of Directors
Daniel Chavez, Transnational Institute
Kathleen Desautels, SP (8th Day Center for Justice*)
Michael Eisenscher, National Coord. Emeritus, U.S. Labor Against the War (USLAW)
Dr. Paul Dordal, Director, Christian Network for Liberation and Equality
Dr. Douglas Friedman, Director International Studies, College of Charleston
Fr. Charles Dahm, Archdiocesan Director of Domestic Violence Outreach
Blase Bonpane, Director, Office of the Americas
Larry Birns, Director, Council on Hemispheric Affairs
Task Force on the Americas
Dr. Sharat G. Lin, former president, San Jose Peace and Justice Center
Stansfield Smith, Chicago ALBA Solidarity
Alicia Jrapko, U.S. coordinator, International Committee for Peace, Justice and Dignity
National Network on Cuba
Diana Bohn, Co-coordinator, Nicaragua Center for Community Action
Joe Jamison, Queens NY Peace Council
Jerry Harris, National Secretary, Global Studies Association of North America
MLK Coalition of Greater Los Angeles
Charlie Hardy, author, Cowboy in Caracas
Dan Shea, National Board, Veterans For Peace
Houston Peace and Justice Center
Dr. Christy Thornton, Fellow, Weatherhead Center for International Affairs, Harvard University
Code Pink Houston
Workers Solidarity Action Network.org
Rochester Committee on Latin America
Patricio Zamorano, Academic and International Affairs Analyst
Cliff Smith, business manager, Union of Roofers, Waterproofers and Allied Workers, Local 36
Michael Bass, Convener, School of the Americas Watch-Oakland/East Bay
Joe Lombardo, Marilyn Levin, Co-Coordinators of United National Antiwar Committee
Dr. Jeb Sprague-Silgado, University of California Santa Barbara
Portland Central America Solidarity Committee (PCASC)
Dr. Pamela Palmater, Mi’kmaq lawyer Chair in Indigenous Governance Ryerson University
Lee Gloster, Steward IBT 364, Trustee, N. Central IN Labor Chapter, N. IN Area Labor Federation
Celeste Howard, Secretary, WILPF, Portland Branch (Oregon)
Mario Galván, Sacramento Action for Latin America
Hector Gerardo, Executive Director, 1 Freedom for All
Jorge Marin, Venezuela Solidarity Committee
Ricardo Vaz, writer and editor of Investig’Action
Dr. T.M. Scruggs, University of Iowa, Professor Emeritus
Dr. Mike Davis, Dept. of Creative Writing, Univ. of CA, Riverside; editor of the New Left Review
Dr. Lee Artz, Dept of Media Studies; Director, Center for Global Studies, Purdue University Northwest
Dr. Arturo Escobar, Dept. of Anthropology University of North Carolina, Chapel Hill
Cheri Honkala, Director, Poor Peoples Economic Human Rights Campaign
Suren Moodliar, Coordinator, Encuentro5 (Boston)
Dr. Jack Rasmus, Economics Dept., St. Mary’s College, Moraga, California
Alice Slater, Nuclear Age Peace Foundation
Rich Whitney, Co-chair, Green Party Peace Action Committee
David Bacon, independent photojournalist
Dr. Kim Scipes, Department of Sociology, Purdue University Northwest
Jeff Mackler, National Secretary, Socialist Action
Committee in Solidarity with the People of El Salvador (CISPES)
Henry Lowendorf, Co-chair, Greater New Haven Peace Council
Judith Bello, Ed Kinane (founders), Upstate Drone Action
Dr. Daniel Whitesell, Lecturer in the Dept. of Spanish & Portuguese, UCLA
Dr. William I. Robinson, Sociology and Global and International Studies, UC-Santa Barbara
Emmanuel Rozental, Vilma Almendra, Pueblos en Camino, Abya Yala
Ben Manski, President, Liberty Tree Foundation for the Democratic Revolution
Frank Pratka, Baltimore-Matanzas Association/Maryland-Cuba Friendship Coalition
Dr. Hilbourne Watson, Emeritus, Department of International Relations, Bucknell University
Dr. Minqi Li, Economics Department, University of Utah
Christina Schiavoni, PhD researcher, Boston
Dr. Robert E. Birt, Department of Philosophy, Bowie State University
Topanga Peace Alliance
Judy Somberg, Susan Scott, Esq., Co-chairs, National Lawyers Guild Task Force on the Americas
Audrey Bomse, Esq., Co-chair, National Lawyers Guild Palestine Subcommittee
Daniel Chavez, Transnational Institute
Barby Ulmer, Board President, Our Developing World
Barbara Larcom, Coordinator, Casa Baltimore/Limay; President, Nicaraguan Cultural Alliance
Nick Egnatz, Veterans for Peace
Dr. Marc Becker, Latin American Studies, Truman State University
Dr. John H. Sinnigen, Professor Emeritus, University of Maryland, Baltimore County (UMBC)
Dr. Dale Johnson, Professor Emeritus, Sociology, Rutgers University
Sulutasen Amador, Co-coordinator, Chukson Water Protectors
Mara Cohen, Communications Hub, Trade Justice Alliance
Dorotea Manuela, Co-Chair Rosa Parks Human Right Committee
Efia Nwangaza, Malcom X Center – WMXP Community Radio
Dr. Chris Chase-Dunn, Sociology, University of California-Riverside
Dr. Nick Nesbitt, Comparative Literature, Princeton
Timeka Drew, coordinator, Global Climate Convergence

mercredi 28 mars 2018

L'ordre établi


Marianne Breton Fontaine

Le 25 mars 2012, Mathieu Bock-Côté avait écris sur la haine des étudiant-e-s. C'était en plein cœur de la grève des carrés rouges contre la hausse des frais de scolarité de Jean Charest. Cette haine contre les étudiant-e-s, on la sentait partout, et elle faisait peur. Par exemple, moi et mon garçon, alors âgé de 2 ans, nous nous étions fait menacer par un camion qui nous fonçait dessus durant une manifestation. Mon fils avait eu très peur. Ce genre de menaces étaient courantes. Même des vedettes de télé ne se gênaient pas de le dire, comme Alex Perron qui avait raconté à la télévision que « si j’en frappe un (avec sa voiture), ça ne me dérange même pas ». Cette haine, elle déferlait sur les médias sociaux, de l'insulte grossière à l'appel au meurtre. Les opposant-e-s à la grève saluaient la violence policière et se réjouissaient des blessés graves comme Maxence Valade qui en perdis un œil.

Mathieu Bock-Côté est un commentateur de droite qui nous avait habitués à s'insurger contre toute action et revendication de la gauche. Pourtant, cette fois-là, malgré son opposition à la grève il disait :

« Mais surtout, on en veut aux jeunes de ne pas désirer s’intégrer pleinement à l’ordre établi, avec un emploi plus ou moins payant, mais souvent asservissant, qui sera compensé par du temps libre dont ils pourront jouir en faisant l’expérience des grandeurs et misères de la société de consommation ou en vouant leurs soirées aux nombreuses émissions visant à les abrutir massivement.

(...) Se pourrait-il, en fait, qu’on en veuille aux étudiants de ne pas se coucher? De ne pas se rallier à un monde que nous savons au fond de nous-mêmes insatisfaisant, qui étouffe l’âme, assèche le cœur et nous condamne à l’errance la plus désespérante? Comme si on disait : nous nous y sommes pliés, pourquoi ne font-ils pas de même? »

Ce fut cette rare fois où j'ai été touchée par les mots de Mathieu Bock-Coté. Il avait visé juste. Cette société insatisfaisante, vide de sens, elle s'étale encore comme le futur des jeunes. La différence avec les générations passées, c'est que ma génération et celles qui suivent sont les premières à avoir un avenir plus noir que leurs parents. On nous demande de plier devant l'ordre établi, de suivre en silence, mais cette fois, seulement avec le bâton. Le système ne nous offre même pas la petite carotte qu'il a brandi devant les générations passées.


Mathieu Bock-Côté avait conclu son article ainsi :

« Il est malheureux, en fait, que les jeunes grévistes n’aient à brandir contre le capitalisme devenu fou qu’une social-démocratie encroutée, financièrement en ruine, étrangère au réalisme budgétaire et à l’équité intergénérationnelle. Mais peut-on leur en vouloir? Personne n’a vraiment de projet alternatif à brandir pour redresser notre société déréglée. Leur impuissance est aussi la nôtre. »

Il avait encore mis le doigt sur quelque chose d'essentiel. La social-démocratie est en ruine et n'offre pas de solution. L'expérience grecque avec Syriza, la coalition de la "gauche radicale", exprime bien cette ruine et cet échec. Bien sûr, pour Mathieu Bock-Côté, ce renouveau du système, l'alternative, se trouve du côté de la droite identitaire. Radicaliser le système capitaliste, opter pour un nationalisme étroit et identitaire. C'est justement la voie du nationalisme identitaire, avec pour corollaire la montée l'extrême-droite raciste, qui prend racine en Grèce aujourd'hui.

La vraie alternative reste pourtant de changer le système lui-même. Pas de renouveau du capitalisme, pas de capitalisme à visage humain, un nouveau système, de nouvelles bases. L'alternative c'est le socialisme. Plusieurs rêvent du socialisme, ils et elles l'imaginent avec passion sans nécessairement y mettre le mot socialisme. Ils et elles imaginent cette société égalitaire où nous pouvons déterminer collectivement l'action humaine selon les besoins diversifiés de l'humanité et de la nature, et non pas sous la seule règle du profit. Malheureusement, après plusieurs décennies de propagande anticommuniste, plusieurs ont encore peur de brandir le drapeau rouge, et surtout de rejoindre le Parti communiste. C'est pourtant le moyen de changer radicalement notre société.

mardi 27 mars 2018

Aujourd'hui : Invitation de la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba

Vous êtes chaleureusement invités à une conférence sur les élections à Cuba avec le député de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de Cuba, Juan Carlos Rodriguez Diaz.  Il sera accompagné de Yamil Martinez Marrero de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples.

Il est à noter que dimanche le 11 mars ont eu lieu les élections pour désigner les 605 députées et députés à l'Assemblée nationale du pouvoir populaire et les élections au Conseil d'État et à la Présidence se tiendront le 19 avril.

Cette visite organisée par la Table se fait en collaboration avec le Réseau canadien de solidarité avec Cuba (CNC Canadian Network on Cuba).


Le mardi 27 mars 
à 18h30
au Centre St-Pierre, 1212 Panet, Salle 100
Montréal
Contribution volontaire 5$



lundi 26 mars 2018

Camp de formation de la YCL-LJC en Colombie Britannique

La YCL-LJC a tenue un camp de formation cette fin de semaine en Colombie-Brittanique. Ce fut l'occasion de débattre et d'échanger sur le mouvement étudiant, nos stratégies dans les mouvements de masse, l'économie politique, l'impérialisme et plusieurs autres sujets dans une atmosphère amicale.  Un rapport plus complet sera publié sur le blog de Rebel Youth. Entre temps, voici quelques photos.






APÉtUL : communiqué sur l'enjeu de le pension alimentaire

Association des parents-étudiants de l'Université Laval (APÉtUL)
Bien que la pension alimentaire soit défiscalisée (c'est-à-dire non imposable) au sein des deux gouvernements, quatre (4) programmes sociaux québécois continuent de la considérer comme un revenu du parent receveur plutôt que comme un droit à l'enfant ainsi que l'a statué la Cour Suprême du Canada : l'aide financière aux études, l'aide sociale, l'aide au logement et l'aide juridique.

Dans le cas de l'aide financière aux études, c'est 100 % de la pension alimentaire, après une exemption de 1 200 $ par année par enfant, qui est détournée dans les coffres du gouvernement, alors qu'elle a été payée par le parent-payeur pour soutenir les soins et l'éducation de ses enfants.

Cette situation appauvrit un groupe de personnes et, chez les parents-étudiants, met en péril la concrétisation de leur projet d'études. De plus, elle crée des inéquités dans le calcul des différents étudiant-e-s en fonction de leur statut marital. Nous avons développé un argumentaire à ce sujet que vous retrouverez dans notre mémoire sur les parents-étudiants. En voici l'extrait.

Cette vignette est diffusée dans le cadre du point de presse du Collectif pour un Québec sans pauvreté auquel l'APÉtUL a participé hier. La vidéo de la conférence est disponible ici. L'APÉtUL fait également partie de la Coalition contre le détournement des pensions alimentaires qui est allée rencontrer les représentant-e-s de l'opposition officielle de la CAQ concernés par cette injustice.

Pour en savoir davantage sur le dossier du détournement des pensions alimentaires, la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ) a préparé un dossier en ligne ainsi qu'un mémoire.

Nous vous remercions à l'avance de votre soutien!