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lundi 10 octobre 2016

Grande marche pour le salaire minimum à 15$ le 15 octobre à Montréal



Rendez-vous le 15 octobre 2016 à 11h
 au parc Le Prévost à Montréal



TANNÉ DES PINOTTES DU PATRONAT! 
La campagne 5-10-15 était lancé le 7 octobre dernier. Voici le communiqué :


À l’occasion de la Journée mondiale d’action pour le travail décent, c’est sous le thème « Il nous faut plus que ça » que les membres de la campagne 5-10-15 ont procédé au lancement de dix journées d’action, ce matin, à la Maison du développement durable, à Montréal.

La campagne 5-10-15 est menée par le Front de défense des non-syndiquéEs, le Collectif pour un Québec sans pauvreté, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Centrale des syndicats démocratiques (CSD).

Trois revendications majeures

Deux porte-parole de la campagne, Mélanie Gauvin, du Front de défense des non-syndiquéEs, et Virginie Larivière, du Collectif pour un Québec sans pauvreté, ont présenté les trois revendications sur lesquelles la campagne repose :
  • Le droit d’obtenir son horaire de travail 5 jours à l’avance,
  • Le droit de disposer de 10 jours de congés payés par année pour la maladie ou les responsabilités familiales,
  • Le droit de gagner un salaire minimum de 15 $ l’heure.
« La campagne 5-10-15 met de l’avant des propositions concrètes afin de contrer des inégalités économiques. Au Québec, c’est près d’un million de travailleuses et travailleurs qui gagnent moins de 15 $ l’heure. Même à temps plein, ces conditions ne permettent pas de sortir de la pauvreté », lance Mélanie Gauvin.

« La précarité économique s’accentue encore plus lorsqu’une personne doit s’absenter pour la maladie ou pour une responsabilité familiale. Les normes minimales du travail au Québec ne prévoient aucun congé payé pour couvrir ces urgences. De plus, la vie personnelle et familiale devient un casse-tête quand l’employeur ne donne pas l’horaire de travail à l’avance. Les normes minimales du travail n’imposent aucune obligation concernant l’attribution des horaires. Des solutions existent et doivent être mises de l’avant le plus vite possible », explique Virginie Larivière.

Une situation inéquitable et inhumaine

Pour sa part, la présidente de la CSQ, Louise Chabot, a précisé que ces travailleurs précaires sont principalement des femmes, et qu’on relève parmi eux une surreprésentation de personnes issues de l’immigration ou des minorités racialisées.

« Vivre avec moins que le salaire viable représente un défi impossible et un fardeau quotidien lourd à supporter. Imaginez le défi budgétaire et de conciliation travail-famille-étude quand l’enfant d’une travailleuses au salaire minimum tombe malade. Une visite à l’urgence, c’est une journée de salaire coupée, donc 75 $ de moins sur sa paye déjà maigre de 350 $ par semaine! Il faut renverser cette tendance à la précarisation du travail. L’emploi devrait donner accès à un salaire décent, aux avantages sociaux, à la formation et à l’avancement. Le statu quo est profondément injuste et inéquitable », explique Louise Chabot.

Deux mythes à dégonfler

Par ailleurs, le 2e vice-président de la CSN, Jean Lacharité, a démystifié l’un des arguments erronés les plus souvent invoqués pour s’opposer à la hausse du salaire minimum.

« Plusieurs personnes, et même certains travailleurs à bas salaire, craignent que l’effet d’une augmentation de 40 % du salaire minimum soit annulé par l’explosion des prix. Il faut dégonfler ce mythe. Le coût de la main-d’œuvre ne représente qu’une petite part du prix. Même dans les services, c’est souvent autour de 15 %. Ça veut dire, par exemple, que pour un repas au resto de 10 $, le salaire minimum à 15 $ ferait peut-être monter le prix à 10,60 $. En contrepartie, une telle hausse du salaire minimum aurait un impact indéniable sur l’activité économique en plus de contribuer à accroître le niveau de vie de milliers de travailleuses et travailleurs et de leur famille », soutient Jean Lacharité.
De son côté, le président de la CSD, François Vaudreuil, a réfuté l’affirmation laissant croire que la hausse du salaire minimum allait tuer des emplois dans les PME. «  Il faut rappeler que plus de 90 % des emplois au salaire minimum se retrouvent dans le secteur des services et ne sont donc pas soumis à la concurrence étrangère. Les analyses de l’Institut de la statistique du Québec et bon nombre d’études internationales démontrent que les effets négatifs pour l’emploi sont nuls ou négligeables », renchérit FrançoisVaudreuil.

Des « pinottes » pour le patronat

Finalement, les représentants du Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTI), Carmelo Monge, et du Collectif estrien pour un Québec sans pauvreté, Huguette Latendresse, ont respectivement invité la population à participer à la grande manifestation pour le salaire minimum à 15 $ qui aura lieu le 15 octobre à Montréal, ainsi qu’aux autres actions qui se tiendront dans les régions.

Mentionnons, en terminant, que les participantes et participants au lancement ont conclu l’événement par une marche symbolique qui s’est déplacée notamment devant le bureau du premier ministre et de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. Des sacs de « pinottes » ont été symboliquement déposés aux deux endroits.

vendredi 22 avril 2016

RÉSOLUTION POLITIQUE DU CONSEIL NATIONAL DE LA CENTRALE DES TRAVAILLEURS TRAVAILLEUSES DU BRÉSIL


Lors de son conseil politique du 8 avril 2016, la Centrale des Travailleurs Travailleuses du Brésil - CTB, après avoir évalué la conjoncture, a approuvé la résolution suivante : 

1-Il y est actuellement en cours dans le pays, un processus de destitution de la présidente, sans aucun motif juridique, il s´agit d´un coup d Etat qui insulte l'Etat démocratique de droit et menace la souveraineté nationale, le processus d'intégration de l'Amérique Latine et des Caraïbes ainsi que ses institutions (telles que la Communauté d'Amérique Latine et Caraïbes - CELAC et l'Union des Nations d'Amérique du Sud - UNASUR) ainsi que les droits sociaux ; 

2-Derrière le coup d'État, de puissants intérêts liés à l'impérialisme agissent ouvertement ou de façon obscure, dirigés par les Etats-Unis et la grande bourgeoisie nationale. Ils profitent et approfondissent la crise économique et instrumentalisent les secteurs du pouvoir judiciaire, du Ministère Public, de la police fédérale et des médias de masse dirigés par la chaîne de télévision Globo, qui fait partie des médias putschistes. Ce sont ces mêmes forces sociales qui ont soutenu le coup d'état militaire de 1964. 

3 - La classe ouvrière est la principale cible des putschistes, dont le programme donne la priorité à une réforme pour en finir avec le code du travail, imposer une sous-traitance généralisée, inverser les résultats difficilement conquis ces récentes années, privatiser Petrobras, offrir aux capitaux étrangers les réserves pétrolières, bafouer la Constitution citoyenne de 1988, criminaliser les mouvements sociaux et écraser les libertés démocratiques avec l´installation d'une dictature. 

4-Les signes de ce qui nous attend si le coup d'Etat venait à l'emporter, peuvent être perçus dans les actions illégales menées par la police militaire des états régis par les partis de droite tels que celui Sao Paulo, sous le gouvernement Alckim, avec des attaques contre les mouvements sociaux, les siège des partis de gauche et des organisations d'étudiants. Dans les États de Paraiba et Parana des paysans ont été assassinés. La CTB exprime sa solidarité avec les familles des camarades tués et exige une rigoureuse enquête ainsi que la punition des responsables et réitère son total soutien à la réforme agraire et sa participation à la campagne nationale qui aura lieu le 19 mai. 

5 - Compte tenu de la gravité de la crise politique, économique et institutionnelle qui perturbe la Nation, le conseil politique oriente les départementales de la CTB à réaliser - avec d'autres organisations qui composent le Front Populaire Brésilien et le Mouvement Peuple Sans Peur - une énorme journée d'action contre le coup d'État, pour la défense de la démocratie, la souveraineté et les droits sociaux. Il est grand temps d´organiser une mobilisation totale pour conscientiser la classe ouvrière de tout ce qui est en jeu dans cette lutte politique et de démasquer les médias putschistes. 

6- Seulement en construisant un large front au Congrès, accompagné d´une large mobilisation populaire que nous arriverons à interrompre le coup d´état et à créer les conditions pour la reprise de la croissance économique et pour l'emploi. La CTB doit renforcer la protestation contre le coup d'État et pour la démocratie qui débutera à Brasilia le 10 avril, des manifestations sont déjà convoquées pour les 11 et 15 avril ainsi qu´une ronde de nuit le 17 avril, jour du vote de la destitution au Parlement. 

São Paulo, 8 avril 2016 - Conseil Politique de la CTB

lundi 14 mars 2016

SÉTUE : 100 jours de grève! 100 jours de mépris!

Événement facebook ici

Pour souligner le 100e jour de grève du Syndicat des employé.e.s étudiant.e.s de l'UQAM, ce dernier vous invite à un rassemblement de visibilité festif!

Où: dans la cour intérieure du pavillon DS (derrière le bistro Sanguinet)
Quand: Le mardi 15 mars à 12h

L'activité est ouverte à toutes et à tous!

Au programme : discours de plusieurs syndicats, dont Daniel Boyer, président de la FTQ, et prestation du groupe Kumpa’nia

Voilà maintenant 100 jours que les employé.e.s étudiant.e.s sont en grève pour protester contre l'absence de renouvèlement de leur convention collective échue depuis deux ans. Malgré la bonne foi du SÉTUE, les négociations font du surplace. Non seulement l'administration de l'UQAM ne fait pas de nouvelles offres sérieuses depuis décembre, mais elle oppose une fin de non-recevoir à la revendication principale du SETUE: un plancher d'heures pour les auxiliaires d'enseignement. Ce plancher, en plus de maintenir une sécurité d'emploi aux membres du SETUE, permet d'assurer que certains services essentiels à l'UQAM soit conservés (tutorat et monitorat, soutien aux personnes en situation de handicap, assistance en laboratoire etc.).

Si vous êtes intéressé.e.s, une rencontre de préparation aura lieu vendredi prochain, le 11 mars à 11h au local de grève du SÉTUE (1675 St-Hubert).

Joignez-vous à nous pour
défendre la qualité de l'enseignement et de la formation à l'UQAM!

vendredi 29 janvier 2016

Négociation du SÉTUE à l'UQAM

L’UNIVERSITÉ DEMANDE L’ARBITRAGE, LE SÉTUE EXPOSE LES FAITS:

En réponse à la dernière communication de l’administration de l’UQAM
(http://unites2.telecom.uqam.ca/calend/courriel-com/editeur_afficheur.php?
CodeMAIL=5255
)

D’emblée, nous aimerions rappeler que, contrairement à ce qu’avance la partie
patronale, cette dernière n’a daignée nous rencontrer qu’à deux reprises après les
fêtes afin de négocier, ne démontrant ainsi aucun empressement à régler le conflit
de travail.

À l’occasion de ces rencontres, les négociateur-e-s mandaté-e-s par la partie
patronale arrivent généralement sans mandat, rendant ainsi toute réelle négociation
impossible. Seule constante: les négociateur-e-s de l’UQAM s’entêtent à offrir des
reculs de plus en plus grands et à montrer un mépris grandissant pour les étudiant-
e-s employé-e-s.

À l’inverse, l’équipe de négociations du SÉTUE reste disponible pour négocier afin
d’arriver à une entente. Nous cherchons non seulement à défendre les conditions de
travail des employé- e-s étudiant-e-s mais, également, assurer la qualité des
services, de l’enseignement et de la recherche.

Après plus de deux ans sans convention collective et presque deux mois de grève,
l’administration Proulx affirme toujours que nous serions en négociation de première
convention collective. Si elle martèle cette fausseté, c’est dans le but d’imposer
l’arbitrage et une convention collective. Elle espère ainsi contraindre davantage
les employé-e-s étudiant-e-s à la précarité et enterrer une fois pour notre
revendication sur le plancher d’heures.

Finalement, elle utilise sa position privilégiée pour «spammer» la communauté de
courriels biaisés, ne présentant que son point de vue. S’il y a eu fusion des deux
unités de négociation du SÉTUE, le syndicat conserve son nom, ses locaux et défend
exactement le même membership depuis 2005. Le SÉTUE n’en est pas à sa première
négociation de convention collective. La négociation en cours s’inscrit plutôt dans
un long historique que l’UQAM ne peut se permettre d’ignorer. Plutôt que d’écrire
des courriels de propagande, qu’elle revienne à la table pour négocier!

(Ceci était un message du SÉTUE-UQAM, lisible aussi au http://setue.net/luniversite-
demande-larbitrage-le-setue-fait-le-point/

)

lundi 7 décembre 2015

Communiqué – Bilan de la première journée de grève du SÉTUE

MONTRÉAL, le 7 déc. 2015 – Aujourd’hui, était la première journée de grève pour les étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM. En effet, devant le mépris de l’administration de l’UQAM à la table de négociation de leur convention collective, l’assemblée générale, en novembre dernier, a voté en faveur d’un mandat de grève illimitée à 85%.
Les membres du SÉTUE sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2013. Jusqu’à ce jour, l’administration de l’UQAM refuse toujours de bouger sur des enjeux que nous considérons prioritaires. Cette situation est avantageuse pour la partie patronale puisqu’elle lui permet de repousser l’application du rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail.
« Nous travaillons dans des conditions que nous jugeons inacceptables. À titre d’exemple, les employé-e-s du premier cycle sont payés 30% de moins que ceux et celles à la maîtrise pour accomplir la même tâche. De plus, la collaboration d’un-e auxiliaire de recherche n’est pas reconnue dans les travaux. Nous revendiquons ainsi une reconnaissance intellectuelle pour leur travail. Il est temps que l’administration de l’UQAM cesse de nous mépriser. Après près de deux ans sans convention collective, nous exigeons une entente négociée. » – explique Chloé Fortin Côté, auxiliaire en enseignement et porte-parole du SÉTUE.
Afin de dénoncer cette situation, les étudiant-e-s employé-e-s ont tenu des lignes de piquetage dures tout au long de la journée, ce qui a paralysé le fonctionnement de plusieurs pavillons de l’université. Le moment de la grève est stratégique puisque la fin de session universitaire permettra de mettre une pression considérable sur l’administration. La grève se poursuivra jusqu’à ce que les membres acceptent une entente négociée. Nous soulignons la solidarité du Syndicat des professeur-e-s de l’UQAM qui a invité les professeur-e-s à respecter les lignes de piquetage.
Comme il n’y a eu aucun changement suite à cette première journée de grève, nous poursuivrons les lignes de piquetage au cours de la journée de demain.
Profil du SÉTUE
Le SÉTUE, section locale de l’AFPC Québec, est un syndicat qui représente sur une base annuelle plus de 3000 travailleuses et travailleurs atypiques œuvrant à l’UQAM. Les membres occupent une variété d’emplois tels qu’auxiliaire d’enseignement ou de recherche, monitorat, démonstrateur, démonstratrice, placières et placier dans les salles de spectacle et les employé-e-s du stationnement.
Pour plus d’informations sur nos revendications et la grève, visitez le setue.net.

samedi 5 décembre 2015

Communiqué du SÉTUE

MONTRÉAL, le 4 déc. 2015 – Le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE- AFPC-Québec) dénonce le mépris de l’administration de l’UQAM à la table de négociation de leur convention collective. Une rencontre de négociation décisive a eu lieu hier. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par l’employeur, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. Les étudiant-e-s employé-e-s vont notamment suspendre leurs tâches de correction, de recherche, et de monitorat. 

Les membres du SÉTUE sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2013. Jusqu’à ce jour, l’administration de l’UQAM refuse toujours de bouger sur des enjeux que nous considérons prioritaire. Cette situation est avantageuse pour la partie patronale puisqu’elle lui permet de repousser l’application du rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail.

« Nous travaillons dans des conditions que nous jugeons inacceptable. À titre d’exemple, les employé-e-s du premier cycle sont payés 30% de moins que ceux et celles à la maîtrise pour accomplir la même tâche. Il est temps que l’administration de l’UQAM cesse de nous mépriser. Après près de deux ans sans convention collective, nous exigeons une entente négociée. Les étudiant-e-s employé-e-s, qui vivent majoritairement dans la précarité, ont droit à des conditions de travail décentes, sans quoi nous perturberons le fonctionnement complet de l’UQAM. » – explique Shanie Morasse membre du comité de négociation du SÉTUE.

En novembre dernier, les employé-e-s étudiant-e-s de l’UQAM ont voté-e-s à 85% en faveur d’un mandat de grève allant jusqu’à la grève illimitée. Le moment de la grève est stratégique puisque la fin de session universitaire permettra de mettre une pression considérable sur l’administration. La grève se poursuivra jusqu’à ce que les membres acceptent une entente négociée.

Le 7 décembre prochain, les membres du SÉTUE tiendront des lignes de piquetage. Le rassemblement se tiendra à 8h00 à la Place du Pasteur.

Profil du SÉTUE

Le SÉTUE, section locale de l’AFPC Québec, est un syndicat qui représente sur une base annuelle plus de 3000 travailleuses et travailleurs atypiques œuvrant à l’UQAM. Les membres occupent une variété d’emplois tels qu’auxiliaire d’enseignement ou de recherche, monitorat, démonstrateur, démonstratrice, placières et placier dans les salles de spectacle et les employé-e-s du stationnement.

Pour plus d’informations sur nos revendications, visitez le www.setue.net.

vendredi 4 décembre 2015

Le SÉTUE, syndicat des employé-e-s étudiannt-e-s de l'UQAM sera en grève dès Lundi prochain


«Une rencontre de négociation décisive a eu lieu aujourd’hui. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par le patronat, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre.

Le travail des auxiliaires d’enseignement et de recherche à l’UQAM est en général invisible. Nous corrigeons pour les professeur-e-s et les chargé-e-s de cours. Nous faisons leur travail de recherche qu’elles et ils n’ont pas le temps ou l’envie d’effectuer. Nous gérons les stationnements et les salles de théâtre. Nous donnons les ateliers et offrons les monitorats qui font souvent la différence entre la réussite et l’échec pour beaucoup d’étudiant-e-s. Pourtant, notre travail est très peu considéré. On voit notre ouvrage comme une «jobine». Lorsqu’on nous attribue un contrat, on nous fait comprendre qu’il s’agit d’une faveur, d’un privilège. Nous sommes employé-e-s étudiant-e-s et nous serons en grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. 

Lundi prochain, première journée de grève, le SÉTUE vous invite à venir participer à des lignes de piquetage qui auront lieu tout au long de la journée. Rendez-vous dès 8h à la Place du Pasteur.»

Voici les principales revendications du SÉTUE

  • Établir un minimum d’heures de contrats devant être offerts à chaque session pour l’ensemble des départements parce que l’administration ne cesse de diminuer l’offre de contrats, nuisant ainsi tant aux services aux étudiant-e-s qu’à nos conditions de travail;
  • Réduire l’écart salarial entre les étudiant-e-s du premier cycle et des cycles supérieurs;
  • Des délais plus longs pour déposer un grief lorsqu’il y a infraction à la convention collective;
  • Signer des contrats de protection de la propriété intellectuelle pour que le travail des auxiliaires de recherche soit reconnu;
  • Fin de la distinction entre tâches spécialisées et non-spécialisées qui confine les tâches non-académiques aux petits salaires;
  • Une plus grande transparence dans l’attribution des contrats et une meilleure diffusion de leur affichage.
  • Des contrats signés pour les auxiliaires de recherche (Bien que l’UQAM ait décidé de l’appliquer l’an dernier, nous voulons le conventionner)

dimanche 8 novembre 2015

Communiqué du front commun

Secteur public : 400 000 membres du Front commun en grève tournantes à compter de demain


Montréal, le 8 novembre 2015 – Au lendemain de la réception d’offres gouvernementales nettement insuffisantes, les 400 000 travailleuses et travailleurs du secteur public membres du Front commun entameront dès demain une seconde série de grèves tournantes afin de parvenir à un règlement négocié.

« Loin de répondre aux préoccupations du Front commun quant à l’appauvrissement des travailleuses et travailleurs du secteur public, le Conseil du trésor a le culot de nous offrir à nouveau des augmentations de 3 % sur 5 ans, dénonce Louise Chabot, porte-parole du SISP. Nous ne poursuivons pas la grève par simple plaisir, mais le ministre Coiteux ne semble pas avoir compris le message : nos membres n’accepteront pas de se laisser appauvrir pour financer des baisses d’impôt aux entreprises et aux plus riches. S’il continue de faire la sourde oreille, nous serons prêts à hausser le ton pour nous faire entendre dans les prochaines semaines. »

« La détermination et la très grande mobilisation des travailleurs et travailleuses du secteur public lors de la première ronde de débrayage ont certes eu un écho à Québec et ont forcé le gouvernement à bouger. Malheureusement, ce qui a été mis sur la table vendredi dernier est nettement insuffisant et ça prendra mieux que ça pour parvenir à une entente négociée, explique Daniel Boyer, président de la FTQ. Nous prendrons le temps au cours des prochains jours de poursuivre très sérieusement l’étude du dépôt patronal afin de continuer les discussions et tenter d’en arriver à une entente dans les meilleurs délais »

« Certes, le gouvernement nous propose une nouvelle somme de 550 millions pour corriger certaines incohérences dans la structure salariale du secteur public, reconnaît Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN. Mais il fait fi des conditions que nous avons posées, à savoir que personne ne devrait s’appauvrir au sortir de cette restructuration et que le gel salarial n’était pas acceptable. Avec la proposition du Conseil du trésor, c’est 18000 personnes qui verraient leur salaire diminuer du jour au lendemain, des milliers d’autres ne pourraient jamais atteindre le sommet qu’elles espéraient et de nombreux jeunes débuteraient leur carrière avec des salaires inférieurs. Nous ne pouvons accepter de tels paramètres. »

Grève tournante

La grève tournante du Front commun sera faite par des enseignants, des professionnels en soins, des professionnels, des techniciens, du personnel de soutien et administratif, des ouvriers et des fonctionnaires dans l’ensemble des établissements des réseaux de la santé et des services sociaux, des commissions scolaires, des cégeps, des organismes gouvernementaux et de la fonction publique.

En alternance, les différentes régions du Québec seront en grève cette semaine aux dates suivantes :

9 et 10 novembre : Outaouais, Abitibi-Témiscamingue, Laurentides, Lanaudière, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Nord-du-Québec.

12 et 13 novembre : Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Côte-Nord, Estrie, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Mauricie, Montérégie ainsi que les fonctionnaires et ouvriers de la fonction publique du Québec et l’Agence du revenu du Québec.

16 et 17 novembre : Montréal, Laval et les salariés de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse.

L’information quant aux établissements où s’exerceront la grève et les dates auxquelles celle-ci aura lieu dans chacune des régions du Québec est disponible au www.frontcommun.org/greve

À propos

Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015.

vendredi 1 mai 2015

LUTTE ÉCONOMIQUE ET LUTTE POLITIQUE



Comme dans toute lutte populaire d’envergure, d’importants débats de stratégie et de tactiques se produisent toujours au sein même des forces populaires en lutte. Il n’y a rien d’étrange là-dedans car ce n’est que le reflet de la diversité des groupes concernés qui essaient de s’unir pour lutter, malgré que leurs intérêts, sans être divergents, ne soient pas nécessairement complètement identiques.

Cela s’est manifesté au congrès de l’ASSÉ au début d’avril, où le comité exécutif a été destitué symboliquement après qu’il eut démissionné en bloc. Formellement, le congrès lui a reproché d’avoir contrevenu aux règles de « démocratie directe » en publiant son point de vue en tant qu’exécutif, peu de temps avant l’instance, et alors que les votes de reconduction des mandats des associations étudiantes locales qui étaient en grève devaient survenir dans les jours suivants.

Cependant, tout cela couvrait dans le fond des différences de vue importantes quant à la stratégie à adopter pour le futur de la lutte et sur la relation du mouvement étudiant avec les centrales syndicales et la négociation pour le renouvellement des conventions collectives des employé(e)s du secteur public.

D’une part, analysant que le mouvement de grève lancé par l’ASSÉ risquait de ne demeurer qu’étudiant, voire de s’épuiser, l’exécutif démissionnaire suggérait d’effectuer un repli stratégique pour se joindre aux syndicats du secteur public qui auront pu obtenir leur droit de grève l’automne prochain, considérant qu’« il y a là tout intérêt à faire des négociations du secteur public une lutte politique et de joindre les mouvements étudiants et syndicaux. Nous n'apportons pas une idée nouvelle, et nous croyons que c'est dans cet esprit que le mouvement s'est bâti cet automne et ce printemps. Présentement, la possibilité de grève dans le mouvement syndical se dessine bel et bien. Elle pourrait être envisageable dès l'automne. Ainsi, une fenêtre historique s'ouvre à nous pour faire grève conjointement avec les syndiquées de la fonction publique. »

Dautre part, le regroupement appelé Printemps 2015, influent au sein de lorganisation étudiante et qui se méfie plutôt des dirigeantes et dirigeants syndicaux, soutient que la proposition de lexécutif étudiant destitué revenait à remettre la destinée de lASSÉ entre leurs mains. Il considère que lexécutif démissionnaire avait une « confiance aveugle envers la mobilisation des centrales syndicales…Ces mêmes centrales qui, en 2012, au sommet du plus grand mouvement social que le Québec ait connu, n’ont jamais envisagé la grève. Ces mêmes centrales qui sont contre toute grève illégale, qui ont appuyé la Charte et qui ne se positionnent pas contre les projets d’hydrocarbures. Et si les syndicats ne partaient pas en grève à l’automne 2015…? » Finalement, « cette focalisation sur l’agenda de syndicats de la fonction publique met de côté toutes celles et ceux que l’appel à la grève sociale vise à rejoindre. Organismes communautaires, chômeurs et chômeuses, travailleurs et travailleuses du privé : autant de forces prêtes à se mobiliser et autant, sinon plus, touchées par l’austérité. »

Selon ce point de vue, il ressort donc que la grève du mouvement étudiant, vue d’une façon plutôt enthousiaste, pourrait rallier de larges couches populaires et ouvrières directement dans une grève générale politique.  

Outre la question de l’unité du mouvement, ce point de vue soulève aussi la question du rapport qui existe entre lutte économique et lutte politique. D’un bord comme de l’autre, on oppose parfois la négociation des conventions collectives des employé(e)s du secteur public à la lutte contre l’austérité. D’un côté, il est loin d’être certain que les directions syndicales soient d’accord à politiser la négociation pour ne pas en perdre le contrôle. De l’autre côté, des partisanes et partisans de la grève politique perçoivent parfois les revendications des travailleuses et des travailleurs telles que la hausse des salaires comme potentiellement « corporatistes », alors qu’on attribue à la lutte contre l’austérité, porteuse de revendications politiques d’intérêt général, un caractère plus noble.

Étudiant les grèves survenues durant l’essor révolutionnaire de 1905 en Russie, Lénine expliquait que d’un point de vue marxiste, une conjonction insuffisante de la lutte économique et de la lutte politique constitue une faiblesse du mouvement, alors que le renforcement de la lutte économique donne au contraire une large base pour renforcer la lutte politique. Sans lien entre grève économique et grève politique, « un mouvement vraiment grand et visant à de grandes fins est impossible … sans revendications économiques, sans amélioration directe et immédiate de sa situation, la masse des travailleurs ne consentira jamais à se représenter un progrès général du pays». (Lénine, Grève économique et grève politique, Œuvres, tome 18).

Cette leçon de Lénine s’est même appliquée à la lutte étudiante de 2012 que certaines et certains considèrent comme le  plus grand mouvement social que le Québec aurait connu. Sans la revendication économique suscitant une très large adhésion des étudiantes et des étudiants d’annuler la hausse des droits de scolarité, qui fut la base du mouvement, jamais le Printemps Érable n’aurait pu être ce qu’il a été.

La négociation du secteur public au Québec, bien que portant sur des revendications économiques pour des conventions collectives, revêt elle-même objectivement un caractère hautement politique principalement pour trois raisons :
  • Elle concerne et implique en même temps une grande partie de la main-d’œuvre syndiquée de la province, soit environ 35%.
  • Elle implique une grande majorité de femmes et son résultat rejaillit nécessairement sur la condition des femmes au Québec.
  • Elle met en question le budget de l’État.

Bien sûr, elle ne résume pas à elle seule tous les aspects des politiques d’austérité, puisque le gouvernement Couillard attaque sur tous les fronts en même temps, mais elle se situe au cœur, elle constitue un de ses principaux aspects. Les conditions de travail sont, du point de vue du gouvernement, des obstacles à abattre pour démanteler les services publics. La bataille contre l’austérité ne pourra être gagnée sans une victoire des négociations du secteur public.


Finalement, considérant le fait que le gouvernement a dans les faits déjà mis fin à la négociation, surtout depuis le dernier budget Leitao, il est impossible d’envisager une réussite de cette négociation pour les travailleuses et les travailleurs sans défoncer le budget d’austérité. La victoire ne pourra être possible que dans le contexte d’une grève politique ayant raison du programme austéritaire du gouvernement.


samedi 28 mars 2015

La Fédération du Travail de Saskatchewan salue la décision de la cour suprême


Bureau de People’s voice à Vancouver

Les travailleuses et les travailleurs ont remporté une victoire majeure le 30 janvier dernier lorsque la Cour suprême du Canada (CSC) a statué dans une affaire présentée par la Fédération du Travail de la Saskatchewan (SFL) et ses organisations affiliées. La décision 5 contre 2 établit un précédent en déclarant que la Loi sur les services essentiels des services publics du gouvernement du Parti de la Saskatchewan (projet de loi 5) est inconstitutionnelle parce qu'elle viole le droit de grève qui est protégé par la Charte des droits et libertés.

La FTS dit que le jugement signifie que tout gouvernement qui tente de limiter les droits des travailleuses et des travailleurs sera vulnérable face à des contestations judiciaires. Une protection juridique plus forte pour le droit de grève, selon la Fédération, aidera les travailleuses et les travailleurs à former des syndicats et à négocier collectivement pour des salaires équitables et des conditions de travail, et à contrer le pouvoir des employeurs.

«Le mouvement ouvrier de la Saskatchewan a toujours lutté pour les droits des travailleuses et des travailleurs, assuré la protection du public pendant les conflits de travail, et veillé à ce que l'action de grève soit un dernier recours,» a déclaré le président de la FTS, Larry Hubich, « cependant, la reconnaissance du droit de grève est nécessaire pour rétablir l'équilibre entre les travailleuses, les travailleurs et les employeurs ».

«En tant que Canadiennes et Canadiens, nous apprécions la Charte des droits et libertés. Aussi, cette décision aujourd'hui n’est pas seulement une victoire pour les travailleuses et les travailleurs, elle est aussi une victoire pour les valeurs d'équité que nous partageons tous », a déclaré Hubich, « j’ai l’espoir que le gouvernement du Parti de la Saskatchewan reconnaîtra son erreur, et s’engagera à ne jamais plus laisser son idéologie faire obstacle à une bonne politique publique ».

Les observatrices et les observateurs s’accordent pour dire que la décision lève la barre pour les gouvernements fédéral et provinciaux dans leurs relations avec les employé(e)s du secteur public, en affirmant que droit de grève est protégé par la Constitution.

La Cour suprême a donné à la Saskatchewan une année pour adopter une nouvelle législation, et a averti que toute nouvelle loi devra être équitable pour les travailleuses et les travailleurs. Le même principe a été utilisé dans une autre décision récente de la CSC donnant le droit aux membres de la GRC de former des syndicats ou des associations.

Après avoir remporté l'élection en 2007, le Parti de la Saskatchewan a présenté le projet de loi 5, qui statuait que, si les employeurs et les syndicats n’étaient pas capables de s’entendre sur lesquelles travailleuses et des travailleurs devraient être considérés essentiels et ne pourraient légalement faire la grève, le gouvernement allait décider.

La majorité des juges de la Cour suprême a statué que ce pouvoir unilatéral violait l'article de la Charte des droits et libertés qui protège la liberté d'association.

Le ministre du Travail de la Saskatchewan Don Morgan a d’abord dit que la loi de son gouvernement « aurait pu être beaucoup mieux faite qu’elle était.» Mais depuis, son gouvernement a averti qu'il pourrait utiliser la «clause nonobstant» pour s’opposer à la Charte.

Hassan Yussuff, le président du Congrès du travail du Canada, a déclaré que la décision allait forcer le gouvernement à être plus prudent dans l’élaboration des lois visant à empêcher les travailleuses et les travailleurs des services essentiels de faire grève, comparé à l’approche « beaucoup plus cavalière » qu'il avait adoptée par le passé.

«Le gouvernement devra faire plus attention s’il veut intervenir pour interrompre ce droit des travailleuses et des travailleurs», a déclaré Yussuff.

La loi 5 était largement considérée comme des représailles à l’encontre des travailleuses et les travailleurs du secteur public, suite à une grève de milliers d'infirmières en 1999 et un autre des travailleuses et des travailleurs de la route et les agentes et agents correctionnels à la fin de 2006 et au début de 2007.

Les contestations judiciaires avaient commencé en 2008, et la Cour du Banc de la Reine de Régina déclara la loi inconstitutionnelle en Février 2012. Après que Cour d'appel de la Saskatchewan eut infirmé cette décision en 2013, la FTS a interjeté appel à la Cour suprême et l’a emporté.

La décision pourrait affecter syndicats des services publics à travers le pays, comme en Nouvelle-Écosse, où le gouvernement libéral a imposé une loi controversée sur les services essentiels pour les travailleuses et les travailleurs de la santé en avril dernier. Terre-Neuve-et-Labrador et la Colombie-Britannique ont adopté des lois similaires

(Ainsi qu’au Québec dont le gouvernement est présentement en négociation avec ses 500 000 employé(e)s des services publics et parapublics et qui, comme de grandes entreprises comme Air Canada, est intervenu devant la Cour Suprême pour soutenir le gouvernement de la Saskatchewan. Ndrl)

mardi 10 mars 2015

Le déclin des syndicats accentue les inégalités

Article publié dans le Devoir du 6 mars 2015 

Washington — Le déclin des syndicats dans les pays riches a alimenté la flambée des inégalités sociales en restreignant les moyens d’action des salariés face aux hauts revenus, affirme une étude d’experts du Fonds monétaire international.

  « Le déclin de la syndicalisation semble être un élément-clé de la hausse des plus gros salaires », écrivent deux chercheuses du FMI dans le magazine de l’institution, Finance and Development, du mois de mars.

  Selon leur étude qui couvre la période 1980-2010, les syndicats permettent d’abord de freiner les inégalités en assurant une distribution des salaires plus équitable et en faisant pression sur les autorités pour s’engager dans cette voie. Mais surtout, notent les chercheuses, une faible syndicalisation réduit la capacité de négociation des salariés sur leur rémunération, au bénéfice des actionnaires et des plus hauts revenus.

  Selon l’OCDE, le taux de syndicalisation dans les principaux pays développés a reculé de 20,8 % en 1999 à 16,9 % en 2013.

  « Si la désyndicalisation affaiblit les revenus pour les salariés du milieu et du bas de l’échelle, cela augmente nécessairement la part des revenus perçus par l’encadrement des entreprises et par les actionnaires », écrivent les deux économistes du Fonds, Florence Jaumotte et Carolina Osorio Buitron. Selon leur étude — qui ne représente pas la position officielle du FMI —, des syndicats plus faibles peuvent également réduire l’influence des salariés sur les décisions liées aux plus hauts revenus dans les entreprises, telles que l’ampleur et la structure de leur rémunération.

  D’ordinaire très discret sur ces questions, le FMI s’est récemment penché sur le mouvement de concentration des richesses dans les pays développés, notamment aux États-Unis.

jeudi 9 octobre 2014

Les syndicats nuisent-ils au Québec?

http://iris-recherche.qc.ca/publications/syndicats

Grève de la SEUQAM en ce moment

Ce matin, les piquets de grève ont été placé devant toutes les portes de l'UQAM. Malgré un message de l'administration de l'université qui prétendait que les cours se tiendrait normalement, la majorité des classes ont été annulées.

Voici une statut facebook de la SEUQAM :  «2e journée de grève en 32 ans! Cette fois-ci on a installé des piquets de grève à toutes les portes (et il y en a des portes à l'UQAM!). La majorité des personnes respectent nos piquets de grève. Un gros merci! C'est certain, il y en a qui sont rentrés, mais comme la plupart des profs et chargés de cours n'ont pas passé les lignes...les classes étaient vides et les étudiants sont ressortis. D'autres nouvelles un peu plus tard durant la journée.»