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mardi 17 avril 2018

Ce soir : piquetage en solidarité avec Cuba

EXIGEONS LA FIN DU BLOCUS DES ÉTATS-UNIS CONTRE CUBA MAINTENANT !
RESTITUTION DU TERRITOIRE DE LA BASE NAVALE DE GUANTANAMO À CUBA MAINTENANT !

VEUILLEZ BIEN NOTER LE LIEU DE RENDEZ-VOUS ET L'HEURE:
Piquetage le mardi 17 avril de 17 h à 17 h 30, coin Jeanne-Mance et Ste-Catherine

et de 17 h 30 à 18 h devant le consulat des États-Unis coin St-Alexandre et René-Lévesque Ouest, Montréal


Le mardi 17 avril 2018 aura lieu le 4e piquetage de l'année de 17 h à 18 h, organisé par la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba. Exigeons ensemble la fin du blocus inhumain des États-Unis contre Cuba et la restitution du territoire de la base navale de Guantanamo à Cuba. 
La Table réaffirme son engagement à renforcer et à approfondir les liens d'amitié et de solidarité avec le peuple cubain en contribuant à vaincre le blocus économique de Cuba par les États-Unis, pour mettre fin à la campagne de subversion de Washington et pour obtenir le retour à Cuba du territoire occupé illégalement par la base navale américaine à la baie de Guantanamo.

Tous ensemble le 17 de chaque mois, en même temps que les organisations de solidarité avec Cuba à Vancouver, en Outaouais et partout dans le monde. Soutenons fermement le peuple cubain ! 

Organisé par la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba

mardi 27 mars 2018

Aujourd'hui : Invitation de la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba

Vous êtes chaleureusement invités à une conférence sur les élections à Cuba avec le député de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de Cuba, Juan Carlos Rodriguez Diaz.  Il sera accompagné de Yamil Martinez Marrero de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples.

Il est à noter que dimanche le 11 mars ont eu lieu les élections pour désigner les 605 députées et députés à l'Assemblée nationale du pouvoir populaire et les élections au Conseil d'État et à la Présidence se tiendront le 19 avril.

Cette visite organisée par la Table se fait en collaboration avec le Réseau canadien de solidarité avec Cuba (CNC Canadian Network on Cuba).


Le mardi 27 mars 
à 18h30
au Centre St-Pierre, 1212 Panet, Salle 100
Montréal
Contribution volontaire 5$



mercredi 15 novembre 2017

Tous au piquetage le vendredi 17 novembre en appui à Cuba !

Vous êtes invité au piquetage organisé par la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba en appui au peuple cubain.
FIN AU BLOCUS DES ÉTATS-UNIS CONTRE CUBA MAINTENANT !
RESTITUTION DU TERRITOIRE DE LA BASE NAVALE DE GUANTANAMO À CUBA MAINTENANT !

Piquetage le vendredi 17 novembre de 17 h à 17 h 30 devant l'Église Saint-James, 463, Rue Sainte-Catherine O
et de 17 h 30 à 18 h devant le consulat des États-Unis coin St-Alexandre et René-Lévesque Ouest, Montréal

La Table de concertation de solidarité Québec-Cuba tiendra une ligue de piquetage le vendredi 17 novembre  à 17 h pour exiger la fin du blocus immonde des États-Unis contre Cuba et la restitution du territoire de la base navale de Guantanamo à Cuba.

Tous les 17 du mois la Table tient ses piquetages le même jour que des organisations de solidarité avec Cuba à Vancouver, en Outaouais et partout dans le monde. Elle réaffirme ainsi son engagement à renforcer et à approfondir les liens d'amitié et de solidarité avec le peuple cubain en contribuant à vaincre le blocus économique de Cuba par les États-Unis, pour mettre fin à la campagne de subversion de Washington et pour obtenir le retour à Cuba du territoire occupé illégalement par la base navale américaine à la baie de Guantanamo.

dimanche 5 novembre 2017

Vote à l'ONU contre le blocus : Les États-Unis encore une fois isolés

Marianne Breton Fontaine

C'est à 191 pays contre deux que l'Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution affirmant la « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d’Amérique à Cuba ». Bien-entendu, les deux seuls opposants à cette résolution furent les États-Unis et leur allié, Israël.




Cette résolution contre le blocus est présentée à l'ONU tous les ans depuis 1991. En 2016, de manière exceptionnelle, les États-Unis s'était abstenu au moment du vote, et Israël les avait suivi. La résolution avait donc été adoptée sans opposition. Cette abstention avait eu lieu dans un contexte d'espoir alors que les relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis se détendait quelque peu Ceci étant dit, Barack Obama n'avait pas mis fin au Blocus alors qu'il en avait l'occasion, ni à l'ingérence systématique de son pays dans les affaires nationales cubaines. Il n'en reste pas moins que le changement de direction sous l'ancienne administration était positif. Malheureusement, cette direction adopté par Barack Obama n'a pas été reconduite sous Donald Trump. Le vote à l'ONU cette semaine montre bien le retour de la politique belliqueuse des États-Unis contre Cuba.

L'agence France-Presse a rapporté les propos de Nikki Haley, ambassadrice américaine à l’ONU à la suite du vote 1er Novembre. Celle-ci a affirmé que « chaque année, l’Assemblée générale de l’ONU perdait son temps à examiner cette résolution ». Elle a défendue le blocus en prétextant qu'il servait à la défense des droits humains et a attaqué l'économie et le bilan social de Cuba. L'ambassadrice a ajouté que « le blocus de Cuba est inscrit dans la loi américaine et seul le Congrès américain a le pouvoir d’y mettre fin ».

Ces justifications au blocus ne sont pas nouvelles. Les États-Unis brandissent constamment de soi-disant violation des droits humains à Cuba, sans pour autant les documenter. Une de ses accusations récurrentes est l'arrestation de journalistes, surtout portée par l'ONG Reporters sans frontières. Or plusieurs journalistes ont remis en cause l'indépendance de cette organisation, dont l'un de ses membres fondateurs, Rony Brauman, qui l'a quitter depuis. Les personnes arrêtés par Cuba ont été accusées d'avoir reçu des fonds étrangers et agit au nom des États-Unis. Certaines de ces personnes ont été accusées de terrorisme pour avoir tenté de poser des bombes dans des lieux publics. Une seule de ces personnes avait reçu une formation de journaliste. Ce qui est certain, c'est que l'assassinat de journalistes était affaire courante sous l'ancien régime de Batista, régime soutenu par les États-Unis, et que la révolution cubaine a mis fin à cette barbarie. Le dernier assassinat de journaliste sur l'île à eu lieu en 1958.

La véritable motivation des États-Unis est son opposition au choix d'une économie socialiste par la société cubaine et son désir de renverser le gouvernement cubain. Cette motivation fut très clairement exprimée en 1960 par Lester D. Mallory, alors sous-secrétaire d'État assistant aux Affaires inter-américaines des États-Unis. Celui-ci avait écrit dans un mémorandum que la seule façon de renverser le gouvernement cubain, alors dirigé par Fidel Castro, était de provoquer « la faim et le désespoir » parmi les Cubains, afin de les pousser à « renverser le gouvernement », soutenu par « la majorité des Cubains ». Pour ce faire, il affirmait que le gouvernement américain devait utiliser « tous les moyens possibles pour miner la vie économique de Cuba ». 

La Table de Concertation et de Solidarité Québec-Cuba (TCSQ-Cuba) a organisé un piquetage à Montréal contre le Blocus en coordination avec d'autres actions prenant place dans 15 villes au Canada et aux États-Unis.  Ces activités ont été coordonnées par la coalition US-Cuba Normalization. La trentaine de personnes réunis à Montréal a distribué plus de 260 tracts et fait signer une pétition contre le blocus. Le prochain piquetage organisé par la TCSQ-Cuba aura lieu le 17 novembre.




(Source des photographies : 1ère en haut - Cuba Solidarity Campaign ; 2e en bas - TCSQ-Cuba)

dimanche 4 décembre 2016

Fidel Vive, la Lucha Sigue!

La mort du Comandante Fidel Castro ne laisse personne indifférent. Honni par ceux qui, «vautrés dans la richesse privent de pain l'ouvrier affamé», il a été un compagnon de route sans pareil pour nous, pour tous ceux qui luttent pour la justice sociale, la paix, contre le racisme et la xénophobie, contre l'impérialisme et le colonialisme, contre toute forme d'oppression; pour tous ceux qui luttent pour la transformation sociale et pour un monde meilleur. 
Pour lui rendre hommage, nous reproduisons ici la déclaration de la Commission internationale de la YCL-LJC. 

C’est avec une immense tristesse que nous avons appris, dans la nuit de vendredi à samedi, le décès du principal artisan de la Révolution cubaine, Fidel Castro à l’âge particulièrement noble de 90 ans compte tenu des 638 tentatives d’assassinat répertoriées que l’impérialisme a financées ou tenté de mettre en branle.

Au peuple cubain, en particulier à sa jeunesse et à notre organisation soeur, l’Union de la jeunesse communiste de Cuba, à ses représentants ainsi qu’à toutes les organisations qui luttent pour la paix et contre l’impérialisme, à toutes les organisations progressistes du Canada, du Québec et de partout ailleurs dans le monde, nous adressons nos plus sincères condoléances devant la perte d’un révolutionnaire sans pareil que l’histoire a finalement su acquitter.

Malgré lui ou non, Fidel Castro en est venu à personnifier la Révolution cubaine, dont les apports au peuple de cette ile caribéenne sont innombrables et ne sont plus à prouver. On doit néanmoins souligner l’importance de l’accès universel à la santé et à l’éducation (qui n’est pas garanti dans plusieurs pays beaucoup plus riches que Cuba), à la culture, aux sports.

Dans des conditions souvent extrêmement hostiles voire adverses, Fidel s’est dédié à développer son pays de manière indépendante, en répondant aux besoins du peuple et non des grandes entreprises états-uniennes et ce, à un jet de pierre des États-Unis. À l’heure de la contre-révolution en URSS et en Europe de l’Est, le peuple Cubain a refusé d’abandonner cette souveraineté durement acquise et a ainsi envoyé un message clair au monde entier comme quoi la soi-disant «fin de l’histoire» n’avait pas eu lieu et qu’il était encore possible de choisir une voie de développement socialiste et indépendante. Le socialisme bâti sur cette petite ile, toujours en vigueur et pertinent aujourd’hui, a prouvé la force de ce système. 

La fidélité du Commandante pour sa patrie a fait de lui un véritable internationaliste. La Révolution, après s’être enracinée à Cuba, a porté fruit aux quatre coins du globe.
En Amérique latine, où, dans la continuité de l’oeuvre des Libérateurs, dont José Martí et Simón Bolívar, elle a et continue de contribuer à faire réalité de leur aspiration à la libération et l’émancipation totale de la région. Les exemples du Venezuela, de l’Équateur et de la Bolivie en sont quelques exemples concrets.

En Afrique, si aujourd’hui il n’est plus coutume de voir écrit sur les bus du Cap, nie blankes, si la Namibie est aujourd’hui indépendante, si le peuple angolais a su triompher des forces colonialistes, c’est en grande partie grâce à l’implication de Cuba aux côtés des forces progressistes contre les offensives impérialistes et contre les forces racistes.

Tous les peuples en lutte ont su trouver en Cuba un allié de leur émancipation. C’est le cas notamment du peuple Saharaoui qui vit, depuis 1974, sous le joug de l’impérialisme marocain, mais c’est aussi le cas du peuple palestinien confronté depuis 1948 à l’apartheid israélien. Pour eux, Cuba n’a cessé de mobiliser des ressources considérables afin de leur permettre d’accéder à l’éducation en particulier supérieure dans plusieurs domaines de sorte qu’ils puissent devenir des acteurs de changement dans leurs pays respectifs. Fidel, au côté de centaines de milliers au sein des forces armées cubaines, a assené de nombreux coups durs contre le colonialisme en Afrique à travers son aide à la libération de l’Afrique du Sud, de l’Angola et de la Namibie.

Cuba représente aussi un vecteur de paix à l’échelle internationale. Sa participation plus qu’exemplaire au sein du Conseil mondial de la paix tout comme son rôle primordial dans la création de la CELAC qui a, depuis 2014, fait de l’Amérique latine une zone de paix en sont deux exemples. Ceci s’est manifesté concrètement avec les pourparlers de paix en Colombie qui sont sur le point d’être ratifiés.

La jeunesse progressiste mondiale a aussi trouvé en Fidel un allié indéfectible. Le rôle de la jeunesse qui lutte, de cette jeunesse qui tente de construire un monde nouveau lui tenait particulièrement à coeur. Cet engouement l’a mené à s’impliquer personnellement dans la fondation de l’Organisation continentale latino-américaine des étudiants (OCLAE), seule organisation internationale regroupant des étudiants anti-impérialistes.

Alors que nous nous mobilisons en vue du 19e Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, nous ne pouvons nous empêcher de souligner le rôle de Fidel dans la revitalisation de ce mouvement, pôle de convergence où des dizaines de milliers de jeunes militants anti-impérialistes venus de partout à travers le monde se retrouvent. En effet, en 1997, la décision d’organiser le 14e FMJE à La Havane a permis de mobiliser à nouveau la jeunesse mondiale en lutte contre le premier ennemi des peuples, l’impérialisme.
Si Fidel est décédé, la Révolution cubaine, elle, est bien vivante. Nous sommes confiants que la jeunesse cubaine est préparée à relever les défis qui l’attendent, en particulier avec l’élection d’une nouvelle administration états-uniennes qui, non seulement risque de mettre fin à tous les espoirs soulevés il y a deux ans lors de la reprise du dialogue entre les deux pays, mais qui marquera un durcissement de ton de la part de l’Empire.

En ce sens, nous accueillons favorablement le refus du Premier Ministre du Canada, Justin Trudeau, de sombrer dans cette pente, ce qui s’inscrit en rupture aussi avec l’ancienne administration conservatrice. Soyons clairs: il ne s’agit pas d’une profession de foi en faveur du socialisme, mais plutôt du respect de la souveraineté du peuple cubain, de son droit inaliénable à choisir sa voie de développement. Malheureusement, cette position n’est pas celle qui guide la diplomatie canadienne en général comme l’invasion canadienne aux côtés de l’OTAN au Moyen-Orient en témoignent.

Au Canada, un effort conscient de la part du Parti conservateur et des médias institutionnels visant à démoniser Fidel Castro a été mis en branle afin de critiquer le respect du gouvernement Trudeau envers la souveraineté cubaine. Honteusement, Trudeau a finalement décidé de ne pas se rendre aux funérailles du Comandante. Cette campagne visant à démoniser Fidel Castro participe d’une campagne de révisionnisme historique. Il était un libérateur au même titre José Martí, Simon Bolivar et Toussaint Louverture. La Révolution a porté à Cuba une démocratie vigoureuse avec plusieurs institutions qui permettent aux travailleurs d’exercer leur pouvoir sans les États-Unis, sans une classe capitaliste aux commandes. Cette campagne idéologique agressive, qui ressemble à la propagande pour la Responsabilité de protection (R2P), soulève la possibilité de nouvelles attaques impérialistes contre le peuple cubain perpétrées par la nouvelle administration états-uniennes de Trump.

Nous appelons donc tous les progressistes, démocrates et amis de Cuba à se mobiliser de plus belle en solidarité avec Cuba socialiste et, plus particulièrement, pour la levée immédiate du blocus économique criminel imposé à la nation caribéenne depuis 1962 et pour la restitution de la base militaire de Guantanamo à son propriétaire légitime, le peuple cubain.

Fidel n’est pas un homme du passé, mais un révolutionnaire du présent et de l’avenir. Pour nous, jeunes communistes, il représente un exemple que nous continuerons à suivre à bien des égards tout au long de notre lutte pour la paix, contre l’impérialisme, pour la solidarité internationale et pour la transformation sociale et révolutionnaire. C’est, pour nous, le meilleur moyen d’honorer sa mémoire, car Fidel vit en chacun de nous de par nos luttes.

mercredi 30 novembre 2016

Vigile en hommage à la vie et l'oeuvre de Fidel


Une vigile aura lieu vendredi, 2 décembre, de 18 h à 20 h devant le consulat de Cuba à Montréal pour rendre hommage à Fidel et exprimer notre solidarité avec le peuple cubain. 


Apportez vos chandelles et votre grand amour et amitié.

Consulat cubain, 4546, boulevard Décarie (près des stations de métro Villa-Maria ou Snowdon).

dimanche 27 novembre 2016

Mort de Fidel Castro : Lettre du PCQ-PCC à la Consule générale de Cuba à Montréal

Chère camarade,

La nouvelle du décès hier soir du grand dirigeant de la révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, nous afflige d’une profonde tristesse. Toutes les militantes et tous les militants du Parti communiste du Québec, section du Parti communiste du Canada, vous offrent à vous, ainsi qu’à sa famille et à tout le peuple cubain, leurs plus sincères condoléances.

Homme extrêmement talentueux, doué d’une intelligence exceptionnelle, le camarade Fidel a mis toute sa vie durant ses qualités au service du peuple de Cuba. Sa contribution à la Révolution cubaine, qui inspire tant les peuples qui luttent contre l’impérialisme, pour la liberté et pour le socialisme, est incommensurable.

“Qu’enseigne donc l’exemple de la Révolution cubaine?” a-il déjà demandé dans une adresse qu’il fit aux peuples de l’Amérique et du monde: “Que la révolution est possible, que les peuples peuvent la faire, que dans le monde d’aujourd’hui il n’existe pas de forces capables d’empêcher le déclenchement du mouvement de libération des peuples” répondit-il.

Cuba socialiste représente l’espoir d’un avenir meilleur pour l’humanité entière. Encore ce matin, des camarades de notre parti me confiaient à quel point l’exemple du camarade Fidel les avait inspirés et les avait amenés à joindre les rangs de la lutte révolutionnaire dans notre propre pays.

Son exemple est immortel. Suivons-le! Hasta la victoria siempre!

Salutations révolutionnaires,
Pierre Fontaine
Chef du Parti communiste du Québec,
Section du Parti communiste du Canada

dimanche 16 octobre 2016

Demain : Action contre le blocus états-uniens contre Cuba



Dans le cadre d'un appel international contre la blocus et pour la restitution de la base navale de Guantanamo à Cuba, la Table de concertation et de solidarité Québec-Cuba vous invite à une ligne de piquetage à Montréal.

Lundi 17 octobre de 17h00 à 17h30 devant l'église St-James United au 463, rue Sainte-Catherine Ouest (près de la rue St-Alexandre)
ET
de 17h30 à 18h00 devant le consulat des États-Unis, intersection rue St-Alexandre et le boulevard René-Lévesque.


NON AU BLOCUS ÉTATS-UNIEN CONTRE CUBA!  OUI À L'AMITIÉ ENTRE LES PEUPLES

Le 17 octobre 2016 la jeunesse et la société civile cubaine organisent une série d'activités pour souligner leur rejet de la politique injuste que les États-unis maintiennent contre le peuple cubain depuis 54 ans. En appui à cette initiative ont lieu à travers le monde des activités pour dénoncer le Blocus et exiger la remise de la base navale de Guantanamo à Cuba. Nous sommes fières d’inscrire Montréal et le Québec dans cette activité.

Le 17 décembre 2014, Cuba et les États-Unis ont annoncé qu'ils entamaient des négociations pour normaliser leurs relations. Le Président Obama a déclaré lors de sa visite à la Havane en mars 2016 que le blocus nuisait au peuple cubain et il a du même coup demandé à ce que le Congrès de son pays y mette fin. Rappelons que le blocus a été imposé en 1960 avec l’objectif de créer « [...] la désillusion et le découragement basés sur l’insatisfaction et les difficultés économiques [...] et le refus d’accorder à Cuba de l’argent et des fournitures dans le but de faire diminuer les salaires réels et monétaires et de provoquer la famine, le désespoir et le renversement du gouvernement [...] ».

Néanmoins, concrètement le blocus est toujours en vigueur : le dernier bilan des coûts occasionnés sur l’économie cubaine est de 4 106 millions $ d'avril 2015 à avril 2016 ce qui représente une augmentation de plus de 250 millions $ par rapport à la même période antérieure. Les sanctions contre les institutions qui font affaire avec Cuba ont augmentées, y compris dans leur application extraterritorial ce qui affecte le Québec.

Dans ces négociations, Cuba s’en tient aux principes de base d’indépendance nationale, d’égalité entre États souverains et de justice sociale. Ces principes ont toujours été fermement défendus par Cuba

Opposition de la communauté internationale

Chaque année depuis 1992, l’Assemblée générale des Nations Unies adopte presque à l’unanimité une résolution intitulée « Nécessité de lever le blocus économique commercial et financier appliqué à Cuba par les États-Unis d’Amérique ». La résolution exhorte tous les États à s’abstenir de promulguer de telles mesures, demande à ceux qui les appliquent de tout faire pour les abroger et rappelle que la Charte des Nations Unies et le droit international « consacrent la liberté de commerce et de navigation ». Au dernier vote du 27 octobre 2015, 191 pays ont voté pour la résolution et 2 ont voté contre, les États-Unis et Israël.

ÉTATS-UNIS, METTEZ FIN AU BLOCUS CONTRE CUBA ET RESTITUEZ LA BASE NAVAL DE GUANTANAMO MAINTENANT! 

Nous demandons au Président Obama et au Congrès des États-Unis de lever le blocus contre Cuba, de lui restituer son territoire à Guantanamo et d’établir avec Cuba des relations conformes à la Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États, conformément à la Charte des Nations Unies.

Nous appelons à toues les nations qu'ils appuient la résolution que Cuba présentera à l'Assemblée général des Nations unie le 27 octobre comme ils l'ont fait très majoritairement depuis 24ans. Nous dénonçons que malgré un discours d'ouverture es États-Unis maintiennent avec toutes ses effets néfaste sur le peuple cubain le blocus inhumain contre Cuba.

jeudi 23 juin 2016

Invitation à une conférence sur les Relations actuelles Cuba-États-Unis

La Caravane d’amitié Québec-Cuba vous invite à une conférence suivie d’une soirée festive avec les musiciens Gabo et Platon.  Cette soirée est en appui à la 27e campagne contre le blocus d’IFCO-Pastors for Peace (États-Unis) et à Radio Centre-Ville.


Le conférence << Relations actuelles Cuba-États-Unis: résistance cubaine aux pressions étasunienne >> sera donnée par Arnold August, écrivain et journaliste, récipiendaire du prix de journalisme de grande distinction Félix Elmuza, octroyé par l'Union des journalistes de Cuba (UPEC).

Cette activité traitera de l'historique des relations entre Cuba et les États-Unis du point de vue cubain. Beaucoup d'attention sera donnée aux plus récentes négociations entre Cuba et les États-unis entamées il y a moins d'un an et la résistance cubaine aux pressions idéologiques et politiques des États-unis. La conférence sera suivie d'une période d'échanges.


Il y aura une séance de dédicace du livre de M August :
«Cuba y sus vecinos: Democracia en movimiento»
«Cuba and Its Neighbours: Democracy in Motion»


Jeudi 30 juin à partir de 19 h 30
Café l’Auditoire
5214 boulevard Saint-Laurent, Montréal (Québec)


Contribution solidaire suggérée: adultes 10 $  (nourriture latino-américaine et boissons sur place!)

Avec l’appui du Consul général de la république de Cuba à Montréal, Monsieur Alain González González, de la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba et de l’équipe hispanophone de Radio Centre-Ville.

vendredi 1 avril 2016

Conférence le 6 avril avec Gerardo Hernandez, héros cubain

CONFÉRENCE SUR LES RELATIONS CUBA - ÉTATS-UNIS

Avec Gerardo Hernandez Nordelo

Mercredi le 6 avril à 19h00 

Centre Saint-Pierre
1205 rue de la Visitation, Montréal

Gerardo Hernandez Nordelo, un des cinq héros cubains injustement emprisonnés dans les prisons étatsuniennes de septembre 1998 à décembre 2014, sera à Montréal durant la semaine du 4 avril. À cette occasion, la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba est très heureuse d'accueillir Gerardo et d'organiser une conférence le 6 avril prochain à 19 h pour rendre hommage à ce héros national qui a défendu le droit d'être du peuple cubain et son droit à la souveraineté. 

La conférence Un héros cubain sur les relations Cuba – États-Unis sera l'occasion d'apprendre sur la lutte des Cinq héros qui ont infiltré les réseaux terroristes et anticubains aux États-Unis au prix de grands sacrifices pour prévenir leur peuple d'attentats terroristes, et sur les relations Cuba – États-Unis, dans le contexte du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays et de la récente visite du président Obama à Cuba. 

Gerardo est celui qui a été condamné à deux peines de prison à vie plus 15 ans, dont le procès tenu à Miami a été décrit par les experts juridiques et les critiques gouvernementaux comme étant motivé par des raisons politiques et truffé d'incohérence et d'illégalités. Il en profitera pour remercier tous ceux et celles qui ont œuvré à la libération des cinq héros cubains. Rendons hommage à la résistance indéfectible du peuple cubain pour son droit de décider de ses propres affaires !
____________________________

En décembre 2014, d'importants événements ont eu lieu dans la vie du peuple cubain. Après la libération quelques mois plus tôt des héros cubains Fernando Gonzalez et René Gonzales, les trois derniers membres des Cinq héros de Cuba étaient libérés des prisons étatsuniennes : Gerardo Hernández, Ramón Labañino et Antonio Guerrero. Tous étaient emprisonnés injustement depuis 1998 aux États-Unis pour avoir défendu Cuba contre le terrorisme, pour avoir défendu le droit de Cuba à l'indépendance, à la souveraineté et à l'autodétermination. Puis le 17 décembre 2014, Cuba et les États-Unis annonçaient le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. 

Depuis, beaucoup de rencontres et de développements ont eu lieu entre les deux pays. De nombreux problèmes subsistent, mais cette réalisation est la preuve qu'ils peuvent être résolus par la négociation et le dialogue, et non par le recours à la violence, aux menaces, au terrorisme d'État et au changement de régime. Comme le président Castro l'a déclaré : « En reconnaissant que nous avons de profonds différends concernant la souveraineté nationale, la démocratie, les droits de l'homme et la politique extérieure, je confirme notre volonté de dialoguer sur ces sujets. »

Contribution suggérée : 10 $  ajustements pour étudiants, personnes à faible revenu, tous les amis bienvenus - Organisé par la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba
info@solidaritequebeccuba.qc.ca - www.solidaritequebeccuba.qc.ca

mardi 8 décembre 2015

Piquetage à Montréal le 17 décembre contre le blocus de Cuba

Mettons fin au blocus américain contre Cuba! 
Le 17 décembre 2014 Cuba et les États-Unis ont annoncé qu'ils entamaient des négociations pour normaliser leurs relations diplomatiques.  
Pour souligner cette date et pour dénoncer le blocus qui perdure, la Table de concertation et de solidarité Québec-Cuba vous invite à un piquetage jeudi le 17 décembre :

   
À MONTRÉAL,  de 17hres A 17h30 PIQUETAGE
DEVANT L'ÉGLISE ST. JAMES UNITED au 463 STE-CATHERINE OUEST (près de
la rue St.Alexandre)

ET

DE 17H30 A 18 HRES  DEVANT LE CONSULAT DES ÉTATS-UNIS, RUE
ST-ALEXANDRE/RENÉ-LÉVESQUE
La TCSQ-Cuba est une fédération d'organismes québécois qui s'intéressent activement à la solidarité avec Cuba et le peuple cubain. Nous travaillons entre autres a développer une meilleure compréhension de la lutte que le peuple cubain mène pour la justice et la liberté dans le cadre de sa révolution, a renforcer et étendre les liens d'amitié et de solidarité entre les peuples de Cuba et du Québec, et nous nous opposons au blocus étasunien contre Cuba.Visitez notre site web:  www.solidaritequebeccuba.qc.ca

vendredi 19 décembre 2014

UN ACCORD GAGNANT-GAGNANT POUR LES PEUPLES DE CUBA, DES ÉTATS-UNIS ET DE TOUS LES PEUPLES DE CE CONTINENT!


- La présente déclaration est émise par le Comité exécutif central du Parti communiste du Canada suite à l'annonce historique du 17 Décembre 2014 sur le dégel des relations ÉU-Cuba:


Pour diffusion immédiate

__________________

Les déclarations simultanées du président américain Barack Obama et du président cubain Raúl Castro Ruiz sont d'une grande importance historique. Le complet ensemble des mesures visant à améliorer les relations économiques, politiques et diplomatiques entre ces deux pays marque le début de la fin de l'une des périodes les plus sombres de l'histoire de ce continent - plus de 50 années d'agression américaine et de blocus contre Cuba socialiste et son peuple.

L'accord négocié implique la libération immédiate et mutuelle d’Alan Gross (condamné et emprisonné sous l'accusation d'espionnage par un tribunal cubain en 2011) et des trois membres encore emprisonnés des Cinq Cubains - Gerardo Hernandez, Ramon Labañino et Antonio Guerrero - qui ont été injustement emprisonnés aux États-Unis depuis 1998. Il comprend également la libération d'un autre espion de la CIA détenu par les autorités cubaines, et de quelques autres «prisonniers politiques» cubains à la demande des États-Unis

L'accord prévoit également le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays, y compris la réouverture des ambassades à Washington et La Havane; l'assouplissement des restrictions commerciales et de déplacement, rendant plus facile pour les Américains d'obtenir des licences pour faire des affaires à Cuba et d’y voyager; la suppression de certaines restrictions bancaires afin que les citoyens des États-Unis puissent utiliser des cartes de crédit et de débit à Cuba; et la mise au rebut d'autres irritants et sanctions commerciales, touristiques et d'investissement imposées par les États-Unis depuis plus d'un demi-siècle.

Ce règlement est une grande victoire pour le gouvernement et le peuple cubain, et pour toutes celles et ceux dans le monde qui ont combattu pour la libération des Cinq Cubains des prisons des États-Unis depuis plus de 15 ans. Mais c’est aussi une victoire importante pour le peuple américain qu’on a empêché de visiter Cuba, d'avoir des échanges sociaux et culturels de peuple à peuple, et de faire du commerce et autres affaires avec Cuba, en raison de la politique hostile et agressive des États-Unis envers son voisin du sud.

C’est aussi une victoire majeure pour les peuples d'Amérique latine, et pour toutes et tous les progressistes et démocrates à travers le monde qui se sont opposés au blocus économique de Cuba, et défendu la cause des Cinq Cubains. En ouvrant la porte à la pleine normalisation des relations entre ces deux pays, cet accord constitue une victoire pour la paix régionale et mondiale.

Tout en se félicitant sans réserve de cet accord, le Parti communiste du Canada note qu'il y a encore de puissantes forces anti-cubaines au sein des cercles dirigeants américains qui ont financé et organisé des actions terroristes contre Cuba par le passé, et qui constituent une grave menace pour la normalisation des relations aujourd'hui. Ce danger appelle à la plus grande vigilance de toutes celles et ceux au Canada et ailleurs dans le monde qui soutiennent cette avancée historique vers la réconciliation pacifique entre les États-Unis et Cuba.

Nous ne nous faisons également aucune illusion que l'impérialisme américain puisse abandonner ses efforts pour renverser la Révolution cubaine, restaurer le capitalisme, et ramener Cuba à son ancien statut néo-colonial d’État-client obéissant à Washington. Il serait erroné de conclure que l'élite économique et politique des États-Unis - en concédant que le demi-siècle de blocus économique et de subversion n’ait pas réussi à atteindre ces fins - aient pour autant abandonné ses principaux objectifs de soumettre Cuba; cela signifie seulement qu'ils vont maintenant changer leur tactique.

Le Parti communiste du Canada continuera de soutenir le peuple cubain dans son choix de construire le socialisme sur son île, et de s’opposer à toutes les menaces ou les actions visant à saper le droit souverain du peuple cubain de déterminer son propre avenir.
______________
Pour plus d'informations, contactez Miguel Figueroa, chef du Parti communiste du Canada, au 416-469-2446 ou figueroa@cpc-cc.ca (voix).

dimanche 12 octobre 2014

Joignez-vous à la campagne internationale pour ROMPRE LE MUR DU SILENCE


Les Cinq n'ont pas commis d'actes de violence, au contraire, ils essayaient d'en prévenir. 

Alors pourquoi sont-ils en prison? C'est essentiellement pour des raisons politiques. Cuba est un exemple qui pourrait être suivi par d'autres pays de la région et du monde. C'est pour cela et pour punir le peuple cubain qu'un si petit pays fait l'objet d'agressions de la part du pays le plus puissant, lui ayant causé morts et dommages économiques, et c'est pour cela que les Cinq sont en prison.



Les Cinq s'étaient rendus à Miami pour en apprendre davantage sur les activités terroristes menées là-bas contre Cuba. Lorsque le gouvernement cubain informa celui des États-Unis, dans le but d'obtenir sa coopération, des activités criminelles qui se préparaient sur son territoire, ce ne sont pas les terroristes qui ont été arrêtés, mais les Cinq. Leur procès tenu à Miami a été dénoncé internationalement, y compris aux Nations Unies par le Groupe de travail sur les détentions arbitraires, en mai 2005. Le 4 mars 2009, le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Miguel d'Escoto Brockmann, a demandé la libération des Cinq lors de la session du Conseil des droits humains de l'ONU.



De nouveau, des élus demandent la libération des Cinq

Le 20 août dernier, l'Assemblée nationale de l'Afrique du Sud a demandé la libération des Cinq ainsi que la levée du blocus contre Cuba. Dans la résolution, on souligne que les Cinq n'ont pas commis de crime contre le gouvernement des États-Unis, qu'ils n'ont pas commis d'actes violents et que le gouvernement étatsunien aurait dû plutôt travailler avec les Cinq pour empêcher la réalisation d'actes terroristes.

En outre, dans une lettre publiée le 25 septembre dernier, des parlementaires de l'Argentine, d'Aruba, de la Bolivie, du Brésil, du Chili, de Cuba, du Costa Rica, de l'Équateur, du Mexique, du Panama et de l'Uruguay réunis à La Havane ont écrit une lettre au Président Obama lui demandant de libérer les Cinq, en appliquant sa prérogative constitutionnelle étant donnée l'injustice entourant ce cas.

Au Québec, plusieurs élus du Bloc Québécois et de l'Assemblée nationale sont intervenus pour les Cinq au cours des dernières années, et ont écrit officiellement aux autorités compétentes étatsuniennes. 

En plus des élus, des milliers de citoyens et citoyennes ordinaires, au Québec comme ailleurs dans le monde, de nombreuses personnalités et des organisations syndicales ont demandé la libération des Cinq. Nous dénonçons l'injustice que subissent les Cinq. Ils n'ont pas eu un procès juste et ont été condamnés pour des crimes qu'ils n'ont pas commis. 

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sur l'injustice faite aux Cinq et à leurs familles!
Le Comité Fabio Di Celmo pour les 5 doit son nom à Fabio, un jeune Montréalais victime en 1997 d'une attaque terroriste à La Havane. Nous vous invitons à participer à nos piquetages organisés depuis mai 2007 chaque 2e jeudi du mois, avec l'appui du FMLN-Montréal (El Salvador). 
Pour renseignements écrire à: ComiteFabio@hotmail.com ou visiter le site  www.solidaritequebeccuba.qc.ca