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lundi 6 avril 2020

COVID19: Plus que jamais, c’est le temps de lutter pour la gratuité scolaire !


Manuel Rato

Pour beaucoup d’étudiant-es, la COVID-19 est synonyme d’anxiété. Anxiété par rapport aux logements qu’ils ne seront sans doute plus en mesure de payer à la fin du mois, anxiété par rapport à leur emploi alimentaire et leur emploi d’été si essentiel pour joindre les deux bouts et payer des frais de scolarité de plus en plus élevés.

lundi 26 mars 2018

APÉtUL : communiqué sur l'enjeu de le pension alimentaire

Association des parents-étudiants de l'Université Laval (APÉtUL)
Bien que la pension alimentaire soit défiscalisée (c'est-à-dire non imposable) au sein des deux gouvernements, quatre (4) programmes sociaux québécois continuent de la considérer comme un revenu du parent receveur plutôt que comme un droit à l'enfant ainsi que l'a statué la Cour Suprême du Canada : l'aide financière aux études, l'aide sociale, l'aide au logement et l'aide juridique.

Dans le cas de l'aide financière aux études, c'est 100 % de la pension alimentaire, après une exemption de 1 200 $ par année par enfant, qui est détournée dans les coffres du gouvernement, alors qu'elle a été payée par le parent-payeur pour soutenir les soins et l'éducation de ses enfants.

Cette situation appauvrit un groupe de personnes et, chez les parents-étudiants, met en péril la concrétisation de leur projet d'études. De plus, elle crée des inéquités dans le calcul des différents étudiant-e-s en fonction de leur statut marital. Nous avons développé un argumentaire à ce sujet que vous retrouverez dans notre mémoire sur les parents-étudiants. En voici l'extrait.

Cette vignette est diffusée dans le cadre du point de presse du Collectif pour un Québec sans pauvreté auquel l'APÉtUL a participé hier. La vidéo de la conférence est disponible ici. L'APÉtUL fait également partie de la Coalition contre le détournement des pensions alimentaires qui est allée rencontrer les représentant-e-s de l'opposition officielle de la CAQ concernés par cette injustice.

Pour en savoir davantage sur le dossier du détournement des pensions alimentaires, la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ) a préparé un dossier en ligne ainsi qu'un mémoire.

Nous vous remercions à l'avance de votre soutien!

mercredi 1 février 2017

Projet de refonte de la charte de l'UdeM

Nous reproduisons ici une lettre signée par 32 professeur-e-s de l'Université de Montréal* publiée dans le Devoir le 26 janvier dernier.
 

 L’idée d’université mise en péril


Le projet de loi élaboré par la direction de l’Université de Montréal afin de reconfigurer radicalement sa loi constitutive et de redéfinir la vocation même de cette institution a été unanimement dénoncé par l’assemblée de la faculté de droit de l’UdeM*. Puisque la pilule qu’on destine à notre université sera fort probablement administrée aux autres institutions universitaires du Québec dans un avenir plus ou moins rapproché, il paraît essentiel de dénoncer ce qui se dissimule derrière le jargon juridique du projet de loi.

Au-delà des défectuosités de nature juridique, notre opposition à la réforme proposée tient au fait qu’afin de régler des problèmes d’efficience administrative (dont personne ne nie l’existence), le projet entend transférer à un pouvoir exécutif dominé par des représentants dits « externes » à l’Université la part du lion sur le plan décisionnel. Malgré sa radicalité, l’érosion des pouvoirs des instances locales (décanats, directions de départements, assemblées facultaires et départementales, conseils de faculté) semble la seule solution possible aux yeux des promoteurs du projet. Pour ne donner qu’un exemple, si le projet est adopté, le doyen ne dirigera plus les études et l’administration de sa faculté, il veillera à son bon fonctionnement sous l’autorité du recteur ou d’une personne désignée.

Au cœur de cette réforme loge l’idée que c’est en dépossédant la communauté universitaire du pouvoir qu’elle a de se penser elle-même qu’on ramènera l’efficacité au sein de l’institution.
Les décisions les plus fondamentales sur ce qu’est une université et sur sa fonction relèveront dorénavant en majorité de personnes pour qui les professeurs d’université et les doyens de faculté sont de simples employés. C’est oublier que les professeurs, les étudiants et autres membres de la communauté sont l’université, qu’ils sont au service non pas des entreprises ou d’autres corporatismes cherchant un bénéfice immédiat, mais au service de la communauté du Québec d’aujourd’hui et de demain.

Si l’on bride la communauté universitaire entendue dans son sens large, on mettra à mal une autonomie qui, à l’échelle occidentale, a mis quelque 900 ans à se construire et à s’imposer pour le plus grand bénéfice de tous. Compte tenu de l’importance de l’enjeu, on se serait attendu à plus de transparence de la part des promoteurs du projet de loi au sujet de l’étendue des impacts de cette réforme sur la vocation même de l’institution universitaire.

Cette réforme, comme celles qu’elle inspirera certainement, se fonde sur la prémisse que des personnes « externes » à l’université sauront, mieux que la communauté universitaire, distinguer la pensée « utile » de celle qui ne l’est pas. En somme, on pense que les chefs d’entreprise et autres membres « externes » réussiront là où les puissances ecclésiastiques d’autrefois ont échoué, et sauront identifier les « vérités » qui méritent qu’on s’y attarde.

C’est oublier que le bagage d’« inutile » est souvent ce qui fait l’originalité de pensée de ceux qui font œuvre « utile ».

John Stuart Mill, pourtant le grand prince de la pensée utilitariste, faisait remarquer que «  [l]es hommes sont hommes avant d’être avocats, médecins, commerçants ou industriels ; si vous en faites des hommes capables et sensés, ils deviendront par eux-mêmes des avocats ou des médecins capables et sensés. Quittant l’Université pour se consacrer à une profession, ils doivent emporter avec eux non pas la connaissance du spécialiste, mais ce qui est nécessaire pour guider l’usage du savoir professionnel, pour éclairer les aspects techniques de leurs propres activités, à la lumière d’une culture générale. Sans formation générale, on peut devenir un avocat compétent, mais on ne peut être un sage avocat, qui cherche et peut saisir les principes au lieu d’encombrer sa mémoire de détails ». Or, qui nous dira de quoi est faite une culture générale ? Surtout, qui décidera de l’utilité de disciplines comme la philosophie, l’histoire de l’art, la littérature comparée, pour ne nommer que celles-là ? Quel prix paiera-t-on, sur le plan humain, si l’on relègue ces champs disciplinaires aux oubliettes ?

L’idée d’université doit se confondre avec celle d’un espace où l’être humain se révèle à lui-même. La fonction d’une université publique est bien sûr de former des experts de premier plan, mais elle doit surtout refléter la nécessité de doter les générations montantes de la capacité de comprendre le monde dans toute sa complexité. Notre humanité ne se limite pas à ce qui peut être comptabilisé. Elle doit s’ouvrir sur le monde.

Envisagée dans une telle perspective, une université n’est pas une institution facile à gouverner ; il n’est jamais aisé, en particulier, de décider ce qu’il faut garder et ce qui doit plutôt être réformé ou abandonné. Mais le projet de loi – mis de l’avant sans explications, en dehors de tout processus de concertation – maquille, sous des dehors liés à la gouvernance, une volonté de brider l’autonomie des professeurs, de leurs doyens, des étudiants et du personnel.

Les promoteurs de ce projet de loi pensent manifestement que ceux qui effectuent depuis toujours ces choix difficiles n’ont pas ou n’ont plus la compétence pour ce faire. Déposséder la communauté universitaire de son pouvoir de gouvernance est devenue leur idée fixe. Soit. Mais s’accrocher à une idée fixe est le meilleur moyen de n’aller nulle part.

* Pierre Trudel, Pierre Noreau, Anne-Marie Boisvert, Gilles Trudeau, Karim Benyekhlef, Daniel Turp, Marie Annik Grégoire, Matthew P. Harrington, Danielle Pinard, Patrice Deslauriers, Isabelle Duplessis, Noura Karazivan, Renée-Claude Drouin, Jeffrey Talpis, Julie Biron, Violaine Lemay, Helène Trudeau, Catherine Piché, Michel Morin, Martine Valois, Konstantia Koutouki, Sophie Morin, Stéphane Beaulac, Gérald Goldstein, Nicolas Vermeys, Catherine Régis, Élise Charpentier, Hugo Tremblay, Annick Provencher, Luc B. Tremblay, Emmanuel Darankoum, Amissi M. Manirabona, professeurs, faculté de droit, Université de Montréal

jeudi 29 décembre 2016

LES SYNDICATS DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL DÉNONCENT LE COUP D’ÉTAT DE L’ADMINISTRATION

Nous reproduisons ici une lettre qui a été publié le 23 Janvier 2017

Lundi, l’administration de l’Université de Montréal (UdeM) soumettra à l’Assemblée universitaire un projet de refonte de la Charte de l’UdeM. Syndicats et associations étudiantes dénoncent unanimement cette initiative unilatérale de refonte qui vise à centraliser les pouvoirs aux mains de l’administration au détriment de la communauté universitaire et qui contribue à la privatisation massive de l’UdeM.

Le processus de réforme mené par l’administration se déroule en faisant fi de la Charte actuellement en vigueur et des institutions démocratiques de l’UdeM. En outre, dans les deux dernières semaines, la direction a mené des consultations en catimini. L’administration a sciemment contourné les règles de collégialité, plaçant l’Assemblée universitaire et la communauté de l’UdeM devant le fait accompli. La communauté de l’UdeM est estomaquée et indignée devant ce coup de force sans précédent.

De plus, l’administration a imposé un calendrier précipité qui empêche les membres de la communauté de prendre le temps d’étudier les réformes dans leur ensemble et de participer pleinement à l’exercice. Rappelons que le dernier changement de la Charte de l’UdeM, qui a eu lieu en 1967, était le résultat d’un processus de deux ans auquel toute la communauté universitaire avait participé. Le recteur Guy Breton invoque une soi-disant urgence liée au calendrier législatif du gouvernement du Québec, mais personne n’est dupe.

Si elle est adoptée, la réforme de la Charte de l’UdeM permettra à des individus extérieurs et à des entreprises privées de décider des orientations générales de l’université, au détriment de l’enseignement et de la recherche libre. De plus, la réforme aura comme conséquence d’affaiblir l’indépendance des départements et de précariser les conditions de travail du personnel de l’UdeM. La liberté académique et la mission fondamentale sont en jeu.

Nous dénonçons que l’administration de l’UdeM recoure à l’urgence comme mode de gouvernance en ignorant la communauté universitaire pour privatiser l’université. Nous sommes prêts à participer à une refonte de la Charte, à la condition que les délibérations respectent les instances collégiales de l’UdeM et que le processus se déroule dans un échéancier raisonnable. D’ici là, les syndicats et associations étudiantes de l’UdeM mobiliseront leurs membres sur ce dossier.

Signataires et appuis :

Syndicat général des professeures et des professeurs de l’Université de Montréal (SGPUM)
Syndicat des étudiant-e-s salarié-e-s de l’Université de Montréal (SÉSUM)
Syndicat des employé-e-s de la recherche de l’Université de Montréal (SÉRUM)
Syndicat des employé-e-s de l’Université de Montréal (SEUM-1244)
Syndicat des employés d’entretien de l’Université de Montréal (SEEUM-1186)
Syndicat canadien de la fonction publique – Section locale 4338 représentant les techniciens en mécanique du bâtiment (SCFP-FTQ-4338)
Association départementale des étudiants et des étudiantes en philosophie de l’Université de Montréal (ADÉPUM)
Association étudiante en en anthropologie de l’Université de Montréal (AÉAUM)
Association étudiante des cycles supérieurs en anthropologie de l’Université de Montréal (AÉCSAUM)
Association étudiante de science politique et de philosophie de l’Université de Montréal (AESPEP)
Association étudiante d’histoire de l’Université de Montréal (AÉHUM)
Syndicat des auxiliaires de recherche et d’enseignement de l’Université de Sherbrooke (SAREUS)
Syndicat des travailleuses et travailleurs étudiants et postdoctoraux de l’Université Laval (STEP)
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU)
Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU)
Conseil québécois des syndicats universitaires (CQSU)
Syndicat des étudiants et étudiantes salarié-e-s de l’Université du Québec à Rimouski (SEES-UQAR)

lundi 14 mars 2016

SÉTUE : 100 jours de grève! 100 jours de mépris!

Événement facebook ici

Pour souligner le 100e jour de grève du Syndicat des employé.e.s étudiant.e.s de l'UQAM, ce dernier vous invite à un rassemblement de visibilité festif!

Où: dans la cour intérieure du pavillon DS (derrière le bistro Sanguinet)
Quand: Le mardi 15 mars à 12h

L'activité est ouverte à toutes et à tous!

Au programme : discours de plusieurs syndicats, dont Daniel Boyer, président de la FTQ, et prestation du groupe Kumpa’nia

Voilà maintenant 100 jours que les employé.e.s étudiant.e.s sont en grève pour protester contre l'absence de renouvèlement de leur convention collective échue depuis deux ans. Malgré la bonne foi du SÉTUE, les négociations font du surplace. Non seulement l'administration de l'UQAM ne fait pas de nouvelles offres sérieuses depuis décembre, mais elle oppose une fin de non-recevoir à la revendication principale du SETUE: un plancher d'heures pour les auxiliaires d'enseignement. Ce plancher, en plus de maintenir une sécurité d'emploi aux membres du SETUE, permet d'assurer que certains services essentiels à l'UQAM soit conservés (tutorat et monitorat, soutien aux personnes en situation de handicap, assistance en laboratoire etc.).

Si vous êtes intéressé.e.s, une rencontre de préparation aura lieu vendredi prochain, le 11 mars à 11h au local de grève du SÉTUE (1675 St-Hubert).

Joignez-vous à nous pour
défendre la qualité de l'enseignement et de la formation à l'UQAM!

vendredi 29 janvier 2016

Négociation du SÉTUE à l'UQAM

L’UNIVERSITÉ DEMANDE L’ARBITRAGE, LE SÉTUE EXPOSE LES FAITS:

En réponse à la dernière communication de l’administration de l’UQAM
(http://unites2.telecom.uqam.ca/calend/courriel-com/editeur_afficheur.php?
CodeMAIL=5255
)

D’emblée, nous aimerions rappeler que, contrairement à ce qu’avance la partie
patronale, cette dernière n’a daignée nous rencontrer qu’à deux reprises après les
fêtes afin de négocier, ne démontrant ainsi aucun empressement à régler le conflit
de travail.

À l’occasion de ces rencontres, les négociateur-e-s mandaté-e-s par la partie
patronale arrivent généralement sans mandat, rendant ainsi toute réelle négociation
impossible. Seule constante: les négociateur-e-s de l’UQAM s’entêtent à offrir des
reculs de plus en plus grands et à montrer un mépris grandissant pour les étudiant-
e-s employé-e-s.

À l’inverse, l’équipe de négociations du SÉTUE reste disponible pour négocier afin
d’arriver à une entente. Nous cherchons non seulement à défendre les conditions de
travail des employé- e-s étudiant-e-s mais, également, assurer la qualité des
services, de l’enseignement et de la recherche.

Après plus de deux ans sans convention collective et presque deux mois de grève,
l’administration Proulx affirme toujours que nous serions en négociation de première
convention collective. Si elle martèle cette fausseté, c’est dans le but d’imposer
l’arbitrage et une convention collective. Elle espère ainsi contraindre davantage
les employé-e-s étudiant-e-s à la précarité et enterrer une fois pour notre
revendication sur le plancher d’heures.

Finalement, elle utilise sa position privilégiée pour «spammer» la communauté de
courriels biaisés, ne présentant que son point de vue. S’il y a eu fusion des deux
unités de négociation du SÉTUE, le syndicat conserve son nom, ses locaux et défend
exactement le même membership depuis 2005. Le SÉTUE n’en est pas à sa première
négociation de convention collective. La négociation en cours s’inscrit plutôt dans
un long historique que l’UQAM ne peut se permettre d’ignorer. Plutôt que d’écrire
des courriels de propagande, qu’elle revienne à la table pour négocier!

(Ceci était un message du SÉTUE-UQAM, lisible aussi au http://setue.net/luniversite-
demande-larbitrage-le-setue-fait-le-point/

)

lundi 7 décembre 2015

Communiqué – Bilan de la première journée de grève du SÉTUE

MONTRÉAL, le 7 déc. 2015 – Aujourd’hui, était la première journée de grève pour les étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM. En effet, devant le mépris de l’administration de l’UQAM à la table de négociation de leur convention collective, l’assemblée générale, en novembre dernier, a voté en faveur d’un mandat de grève illimitée à 85%.
Les membres du SÉTUE sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2013. Jusqu’à ce jour, l’administration de l’UQAM refuse toujours de bouger sur des enjeux que nous considérons prioritaires. Cette situation est avantageuse pour la partie patronale puisqu’elle lui permet de repousser l’application du rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail.
« Nous travaillons dans des conditions que nous jugeons inacceptables. À titre d’exemple, les employé-e-s du premier cycle sont payés 30% de moins que ceux et celles à la maîtrise pour accomplir la même tâche. De plus, la collaboration d’un-e auxiliaire de recherche n’est pas reconnue dans les travaux. Nous revendiquons ainsi une reconnaissance intellectuelle pour leur travail. Il est temps que l’administration de l’UQAM cesse de nous mépriser. Après près de deux ans sans convention collective, nous exigeons une entente négociée. » – explique Chloé Fortin Côté, auxiliaire en enseignement et porte-parole du SÉTUE.
Afin de dénoncer cette situation, les étudiant-e-s employé-e-s ont tenu des lignes de piquetage dures tout au long de la journée, ce qui a paralysé le fonctionnement de plusieurs pavillons de l’université. Le moment de la grève est stratégique puisque la fin de session universitaire permettra de mettre une pression considérable sur l’administration. La grève se poursuivra jusqu’à ce que les membres acceptent une entente négociée. Nous soulignons la solidarité du Syndicat des professeur-e-s de l’UQAM qui a invité les professeur-e-s à respecter les lignes de piquetage.
Comme il n’y a eu aucun changement suite à cette première journée de grève, nous poursuivrons les lignes de piquetage au cours de la journée de demain.
Profil du SÉTUE
Le SÉTUE, section locale de l’AFPC Québec, est un syndicat qui représente sur une base annuelle plus de 3000 travailleuses et travailleurs atypiques œuvrant à l’UQAM. Les membres occupent une variété d’emplois tels qu’auxiliaire d’enseignement ou de recherche, monitorat, démonstrateur, démonstratrice, placières et placier dans les salles de spectacle et les employé-e-s du stationnement.
Pour plus d’informations sur nos revendications et la grève, visitez le setue.net.

samedi 5 décembre 2015

Communiqué du SÉTUE

MONTRÉAL, le 4 déc. 2015 – Le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE- AFPC-Québec) dénonce le mépris de l’administration de l’UQAM à la table de négociation de leur convention collective. Une rencontre de négociation décisive a eu lieu hier. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par l’employeur, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. Les étudiant-e-s employé-e-s vont notamment suspendre leurs tâches de correction, de recherche, et de monitorat. 

Les membres du SÉTUE sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2013. Jusqu’à ce jour, l’administration de l’UQAM refuse toujours de bouger sur des enjeux que nous considérons prioritaire. Cette situation est avantageuse pour la partie patronale puisqu’elle lui permet de repousser l’application du rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail.

« Nous travaillons dans des conditions que nous jugeons inacceptable. À titre d’exemple, les employé-e-s du premier cycle sont payés 30% de moins que ceux et celles à la maîtrise pour accomplir la même tâche. Il est temps que l’administration de l’UQAM cesse de nous mépriser. Après près de deux ans sans convention collective, nous exigeons une entente négociée. Les étudiant-e-s employé-e-s, qui vivent majoritairement dans la précarité, ont droit à des conditions de travail décentes, sans quoi nous perturberons le fonctionnement complet de l’UQAM. » – explique Shanie Morasse membre du comité de négociation du SÉTUE.

En novembre dernier, les employé-e-s étudiant-e-s de l’UQAM ont voté-e-s à 85% en faveur d’un mandat de grève allant jusqu’à la grève illimitée. Le moment de la grève est stratégique puisque la fin de session universitaire permettra de mettre une pression considérable sur l’administration. La grève se poursuivra jusqu’à ce que les membres acceptent une entente négociée.

Le 7 décembre prochain, les membres du SÉTUE tiendront des lignes de piquetage. Le rassemblement se tiendra à 8h00 à la Place du Pasteur.

Profil du SÉTUE

Le SÉTUE, section locale de l’AFPC Québec, est un syndicat qui représente sur une base annuelle plus de 3000 travailleuses et travailleurs atypiques œuvrant à l’UQAM. Les membres occupent une variété d’emplois tels qu’auxiliaire d’enseignement ou de recherche, monitorat, démonstrateur, démonstratrice, placières et placier dans les salles de spectacle et les employé-e-s du stationnement.

Pour plus d’informations sur nos revendications, visitez le www.setue.net.

vendredi 4 décembre 2015

Le SÉTUE, syndicat des employé-e-s étudiannt-e-s de l'UQAM sera en grève dès Lundi prochain


«Une rencontre de négociation décisive a eu lieu aujourd’hui. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par le patronat, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre.

Le travail des auxiliaires d’enseignement et de recherche à l’UQAM est en général invisible. Nous corrigeons pour les professeur-e-s et les chargé-e-s de cours. Nous faisons leur travail de recherche qu’elles et ils n’ont pas le temps ou l’envie d’effectuer. Nous gérons les stationnements et les salles de théâtre. Nous donnons les ateliers et offrons les monitorats qui font souvent la différence entre la réussite et l’échec pour beaucoup d’étudiant-e-s. Pourtant, notre travail est très peu considéré. On voit notre ouvrage comme une «jobine». Lorsqu’on nous attribue un contrat, on nous fait comprendre qu’il s’agit d’une faveur, d’un privilège. Nous sommes employé-e-s étudiant-e-s et nous serons en grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. 

Lundi prochain, première journée de grève, le SÉTUE vous invite à venir participer à des lignes de piquetage qui auront lieu tout au long de la journée. Rendez-vous dès 8h à la Place du Pasteur.»

Voici les principales revendications du SÉTUE

  • Établir un minimum d’heures de contrats devant être offerts à chaque session pour l’ensemble des départements parce que l’administration ne cesse de diminuer l’offre de contrats, nuisant ainsi tant aux services aux étudiant-e-s qu’à nos conditions de travail;
  • Réduire l’écart salarial entre les étudiant-e-s du premier cycle et des cycles supérieurs;
  • Des délais plus longs pour déposer un grief lorsqu’il y a infraction à la convention collective;
  • Signer des contrats de protection de la propriété intellectuelle pour que le travail des auxiliaires de recherche soit reconnu;
  • Fin de la distinction entre tâches spécialisées et non-spécialisées qui confine les tâches non-académiques aux petits salaires;
  • Une plus grande transparence dans l’attribution des contrats et une meilleure diffusion de leur affichage.
  • Des contrats signés pour les auxiliaires de recherche (Bien que l’UQAM ait décidé de l’appliquer l’an dernier, nous voulons le conventionner)

dimanche 24 mai 2015

Lettre de solidarité de la YCL-LJC à la JJCC



La violence ne peut avoir raison de notre lutte pour un avenir meilleur

Chers Camarades,
Nous voulons par la présente vous faire part de notre entière solidarité avec tous les jeunes communistes du Chili membres de la JJCC et avec tous les étudiants et jeunes militants qui veillent Exequiel Borbarán et Diego Guzmán Farras. Ces deux étudiants dont le dernier était membre de la JJCC ont été assassinés par balle alors qu’ils manifestaient à Valparaíso.
Leur combat pour une éducation universelle, gratuite et de qualité est des plus importants, particulièrement dans la période actuelle de crise structurelle du Capitalisme. Cette lutte est partagée par la jeunesse partout à travers le monde. Dans notre pays, il y a trois ans, la jeunesse et les étudiants québécois ont organisé la plus grande mobilisation étudiante de notre histoire. Plus de 200 000 étudiants se sont tenus derrière les barricades, parfois durant plus de six mois tandis que 400 000 personnes battaient le pavé lors de manifestations de masse contre la proposition du gouvernement d’augmenter de 75% les frais de scolarité et pour faire barrage aux plans d’austérité prônés par les monopoles.
Il est à souligner que nous avons beaucoup appris de l’expérience de la lutte étudiante menée au Chili. En effet, peu avant que les étudiants québécois ne se mettent en grève, nous avions organisé une rencontre avec notre camarade Camilo Ballesteros à Montréal. Plusieurs militants et dirigeants du mouvement étudiant avaient d’ailleurs pris part à cet évènement.
Camarades,
Cette tragédie soulève une grave inquiétude en regard des droits démocratiques non seulement au Chili, mais aussi à travers le monde. Ces dernières années, nous avons été témoins de plusieurs attaques de groupes d’extrême-droite (voire parfois des autorités officielles) contre les mouvements de jeunesse progressiste, anti-impérialiste et communiste. Rappelons-nous les étudiants disparus à Ayotzinapa au Mexique, l’assassinat du jeune dirigeant vénézuélien Robert Serra, les attaques contre le siège de la Jeunesse communiste du Venezuela (JCV) et le procès intenté contre le camarade Aleksander Đenić en Serbie. Et la liste serait beaucoup plus longue.
En outre, les mobilisations étudiantes qui ont eu lieu ce printemps au Québec se sont soldées par un grand nombre d’étudiants blessés par la police alors que plusieurs autres sont à même de se faire renvoyer et sont confrontés à plusieurs accusations.
Toutes ces attaques font partie du plan des monopoles pour anéantir toute forme de contestation populaire et libérer la voie pour faire porter le fardeau de la crise du capitalisme par le peuple. Ce plan est lié à une dangereuse banalisation de l’idéologie fasciste présente à travers le monde et, jusqu’à un certain point, dans notre pays.
Camarades,
Nous voudrions conclure en réitérant notre entière solidarité avec votre lutte pour l’éducation gratuite, pour les droits démocratiques, contre l’impérialisme et pour la paix puisqu’il nous semble que ce soit le meilleur moyen de s’assurer que ces crimes ne resteront pas impunis. Nous voudrions aussi vous assurer que nous continuerons à lutter pour les mêmes objectifs dans notre pays comme meilleure garantie de notre solidarité internationale.
Nous ne pouvons laisser les meurtriers avoir le dernier mot. La violence ne peut avoir raison de notre lutte pour un avenir meilleur.

¡Venceremos!

La Commission internationale de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada

jeudi 23 août 2012

Une grève imminente des professeurs à l'UQAM?


Gilles Lajoie
Article original ici

L’un des berceaux de la contestation étudiante, au printemps dernier, l’Université du Québec à Montréal, risque de nouveau d’être en grève.

Mais cette fois, ce ne sont pas les étudiants qui risquent de manifester, mais plutôt les professeurs. Le Syndicat des professeurs de l’UQAM envisage de tenir une grève si «les conditions normales d’enseignement ne sont pas réunies pour les programmes ou facultés et que la prestation de travail est tout de même exigée par l’Université». C’est ce que révèle un projet de résolution qui sera discutée, demain, au cours d’une assemblée extraordinaire du syndicat.