Jeunesse Militante
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lundi 16 avril 2018

Encore une agression impérialiste contre la Syrie


par LJCQ Montréal

Ravagée par la guerre depuis 2011, la Syrie est à nouveau bombardée par les forces impérialistes. Samedi dernier, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre la Syrie, soi-disant pour punir Bachar al-Assad accusé d’avoir mené des attaques chimiques contre la population civile. Ces frappes ont évité les positions russes, mais marquent un regain de tensions, faisant craindre une escalade militaire. 

La doctrine de la responsabilité de protégé a fait bien des dommages. Les organisations historiquement impliquées dans le mouvement pour la paix ont de la difficulté à se positionner contre ces interventions militaires qui sont présentées par les gouvernements occidentaux comme des actions humanitaires. La propagande impérialiste mise sur le sentiment légitime des gens de vouloir agir pour aider les personnes prises dans les horreurs de la guerre. Elle justifie alors ses propres bombardements, sa propre guerre qui fait encore et toujours des victimes civiles. Ces pays, nos gouvernements occidentaux, cachent du même coup leur véritable agenda qui n'a rien d'humanitaire. Cette même propagande offre une vision manichéenne et raciste des peuples et gouvernements d'Orient et d'Asie pour occulter les solutions diplomatiques et rejeter l'ouverture de nos frontières aux réfugié-e-s. Le conflit en Syrie n'a rien de simple, mais on peut résumer la propagande ainsi : voici les grands méchants loups, la Russie et Bachar, qu'il faut bombarder pour rétablir la paix et l'harmonie dans le monde, et s'assurer que les terroristes restent chez eux. L'action humanitaire n'a ici plus rien d'humain.

Notre Trudeau national appuie entièrement les leçons de droit international donné par Donald Trump. Dans un communiqué il dit : « Le Canada appuie la décision des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France de prendre des mesures pour diminuer la capacité du régime Assad de lancer des attaques par armes chimiques contre ses propres citoyens. » Autrement dit, pas besoin de s'appuyer sur des faits pour partir en guerre, puisqu'on ignore toujours qui a lancé cette attaque chimique. En fait, plusieurs personnes dénoncent que l'intervention occidentale est eu lieu juste avant que les enquêteurs de l'ONU est pu se rendre sur place. À ce propos, la ministre Chrystia Freeland avait dit : « Bien sûr, il est important pour le Canada d’être un pays qui agit en se basant sur des faits. Mais il est également important pour nous d’être conscients des tactiques de distraction que certains acteurs mondiaux emploient aujourd’hui, et de ne pas permettre à ces tactiques de fonctionner. » Il ne semble toutefois pas important pour Mme Freeland de changer le fait que le Canada soit un des plus grands exportateurs d'armes, le 2e plus grand exportateur d'armes au Moyen-Orient.

Mobilisation pour dénoncer les bombardements

Malgré les difficultés du mouvement pour la Paix, plusieurs manifestations ont été appelées à la suite de l'annonce des bombardements occidentaux en Syrie. À Montréal suite à l'appel du mouvement québécois pour la paix et de la Syrian House in Canada, plusieurs dizaines de personnes se sont réunis dimanche au carré Normand Bethune, dont quelques membres de la Ligue de la jeunesse communiste du Québec. On pouvait lire entre autres sur les pancarte « Non à l'OTAN! », « Fuck vos missiles, ouvrez les frontières », « Pas touche à la Syrie » et « Bombarder ne protège pas les gens, ça les tues! ». 



(photographies : rassemblement à Montréal au carré Normand Bethune)

À Vancouver, la YCL-LJC, le Congrès canadien pour la paix, la Coalition Stop War et la Canada Palestine association ont organisé un piquetage d'urgence sous le slogan « Hand off Syria » (Ne touchez pas à la Syrie).



(photographie : Piquetage à Vancouver, par The Star Vancouver)


D'autres piquetages semblables ont eu lieu dans plusieurs grandes villes canadiennes, mais aussi ailleurs dans le monde. Différents groupes pour la paix ont organisé des rassemblements d'urgence dans les ville américaines, eux aussi sous le slogan « Hand off Syria ». Une centaine de personnes se sont rassemblée devant le Capitole. Un des porte-parole affirmait à Fox news que : « Nous croyons que cette frappe est en violation directe du droit international, nous croyons qu'elle a le potentiel d'escalader les conflits contre une autre puissance nucléaire à un moment où ce dont nous avons réellement besoin est la désescalade et de plus grandes négociations ». (Notre traduction)

À Athènes, se sont des milliers de personnes qui se sont réunis dans une grande manifestation à l'appel du Parti communiste grec. Dimitris Koutsoumbas, le chef du parti communiste, a dénoncer les politicien-ne-s grecs pour avoir cru « aux maigres excuses sur l'utilisation d'armes chimiques » par la Syrie. En s'adressant à la foule, il a également critiqué leur soumission à l'Union Européenne et à l'OTAN, ainsi que leur soutien à Israël. Le gens se sont réunis sous le slogan « Non à l'intervention en Syrie. USA-OTAN-UE font saigner les peuples. Le gouvernement soutient ce crime ». (notre traduction) 


(video: par le KKE, diffusé sur Youtube)
Publié par LJC-Q à 10:15 Aucun commentaire:
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Libellés : guerre, impérialisme, Syrie

dimanche 15 avril 2018

Mettons fin à l’agression et à la guerre dirigée par les États-Unis contre la Syrie

Le Parti communiste du Canada dénonce les attaques aériennes meurtrières et illégales dirigées contre la Syrie par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne le 13 avril ainsi que l’appui dont elles ont bénéficié de la part du Premier Ministre Justin Trudeau. Nous demandons au Parlement de dénoncer ces attaques aériennes illégales selon le droit international, selon le droit des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Selon la Charte des Nations unies, à laquelle ces pays sont censés adhérer, ces attaques représentent des crimes de guerre.


Déclaration du Comité exécutif central du Parti communiste du Canada 

Les attaques se sont déroulées un jour avant que l’Organisation des Nations Unies pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ne se rende à Douma, en Syrie, afin d’examiner le site où, selon les allégations des États-Unis et de leurs alliés, des armes chimiques auraient été utilisées contre des civils syriens. L’OIAC se rendait en Syrie le 14 avril malgré les objections du gouvernement des États-Unis qui avait préalablement opposé son veto à une motion de la Russie à l’effet d’envoyer l’OIAC afin d’enquêter pour savoir si des armes chimiques avaient été employées ou pas. À la suite du véto américain, le gouvernement syrien a invité l’OIAC qui était d’accord, à mener l’enquête malgré tout. L’OIAC est arrivée en Syrie le 14 avril pour faire l’enquête malgré les attaques aériennes survenues quelques heures plus tôt.
  
Contrairement aux allégations des États-Unis, il n’existe aucune preuve que des armes chimiques auraient été utilisées ou trouvées à Douma. Des officiers de l’État-Major états-unien, incluant le secrétaire à la Défense James Mattis, ont admis le 12 avril –une journée avant les frappes aériennes,- qu’il n’existe aucune preuve corroborant l’existence d’une attaque à l’arme chimique à Douma. Néanmoins, le Président Trump, après avoir « tweeté » ses plans de guerre au monde entier, a asséné la Syrie de frappes aériennes avec l’appui de la Première Ministre britannique Theresa May et du Président français Emmanuel Macron sans l’appui de leur parlements ou gouvernements respectifs.
  
Ces attaques nous rappellent celles de l’an dernier, également basées sur des informations fallacieuses et vendues au public sous le prétexte de la « responsabilité de protéger » des États-Unis et de l’Union européenne. En fait, cette doctrine et ces déclarations de guerre protègent les profits faramineux des grandes entreprises et de l’industrie de l’armement. Cette doctrine guerrière est responsable de la mort de 2 millions de personnes alors qu’elle dévaste la région depuis 2001. L’appui du Gouvernement canadien à cette doctrine a fait du Canada un acteur dans les sales guerres d’agression des États-Unis et de l’OTAN à travers le monde, en plus d’imposer une hausse de 70% des dépenses militaires, plus d’argent consacré à l’OTAN, réduisant ainsi à néant la promesse de Trudeau de transformer la politique étrangère canadienne de guerrière en une de paix.  Le Canada demeure pieds et poings liés à l’impérialisme É.U. et aux va-t-en-guerre de partout à travers le monde, toujours paré à la manœuvre quand il s’agit de renverser des gouvernements qu’il n’aime pas et de transgresser la Charte des Nations Unies qui établit que ce sont des crimes de guerre.

La fabulation aujourd’hui reconnue de tous autour des armes de destructions massives en Irak, prétexte à la guerre de 2003, s’est avérée être une totale fabrication du gouvernement états-unien. Dans le même ordre d’idées, les États-Unis ont déclaré que du gaz sarin avait été utilisé par le gouvernement syrien, ce qui s’est avéré être sans fondement, bien que les médias aient relayé la nouvelle comme s’il s’agissait d’une vérité de la Palice. Ce sont des mensonges créés de toute pièce par le gouvernement des États-Unis pour justifier leurs agressions et leurs guerres à travers le monde, ainsi que celles de l’OTAN.

Toutes les preuves tendent à soutenir le fait que les attaques aériennes contre la Syrie du 13 avril ont été dirigées afin de mettre la paix en péril et provoquer une escalade pouvant mener à un conflit conventionnel entre les États-Unis et la Russie, maintenant que le gouvernement syrien appuyé par la Russie a gagné la guerre et défait les forces rebelles soutenues par les États-Unis comme l’ÉI, le Front An-Nusra, l’Armée de l’Islam et autres extrémistes et terroristes opposés au gouvernement syrien de Bachar al-Assad. La vraie raison des attaques du 13 avril est le refus des États-Unis d’accepter la défaite militaire et une transition pacifique sur le point d’être négociée en accord avec le droit international, ce qui inclurait des négociations entre le gouvernement syrien, les États-Unis, la Russie et d’autres acteurs.

Ceci est indubitablement en lien avec l’accélération de la course vers la guerre dans les semaines précédant l’attaque du 13 avril soutenue par une campagne de désinformation relayée par les médias et dans les médias sociaux à travers les pays capitalistes, ce qui a engendré une immense confusion quant à la situation réelle en Syrie et de ceux qui sont responsables. Ce n’est pas la première fois que les Canadien.nes sont pris pour les dindons de la farce. C’est assez! Les attaques perpétrées par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne n’ont rien à voir avec la protection du peuple syrien, mais tout à voir avec la quête de profits et le renversement de gouvernements qui refusent de se soumettre aux dictats de l’impérialisme américain.

Ces frappes aériennes ne menacent pas seulement la Syrie, mais la stabilité et la paix à travers le monde. Il s’agit de provocations délibérées par les États-Unis du gouvernement russe qui a indiqué qu’il répliquerait à toute frappe en visant le site de lancement. La décision anglo-franco-américaine de lancer ces missiles est la recette d’une guerre mondiale, pouvant impliquer des armes atomiques.
 
Nous appelons les mouvements pour la paix, ouvriers et démocratiques, ainsi que et tous les peuples épris de paix, d’exiger que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France mettent fin immédiatement à leur guerre d’agression et retirent leurs armes, leurs troupes et leurs navires de la région, de sorte que les négociations de paix en Syrie puissent avoir lieu. L’opposition publique de masse dans les rues est décisive pour arrêter l’escalade de guerre contre la Syrie.

Nous appelons les parlementaires canadiens à intervenir d’urgence en faveur de la paix et contre la guerre illégale et les crimes de guerre perpétrés par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France contre la Syrie. Le Canada ne doit pas se rendre complice de crimes de guerre et doit dénoncer l’agression américaine qui pourrait « détruire totalement» la Syrie et le Moyen-Orient, voire dégénérer en une confrontation mondiale impliquant la Russie et les États-Unis, au nom de la doctrine hypocrite de « responsabilité de protéger ».

Publié par LJC-Q à 09:55 Aucun commentaire:
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Libellés : impérialisme, parti communiste du Canada, Syrie

lundi 22 janvier 2018

Invitation de la coalition Échec à la guerre

Soirée sur la Syrie

La Syrie est le théâtre d'une guerre extrêmement dévastatrice à laquelle le Canada a participé.

Pour mieux comprendre la genèse de cette guerre, le rôle du Canada, les nombreux acteurs en cause et surtout pour dépasser la lecture réductrice qui nous en est présentée,
le Collectif Échec à la guerre organise une soirée sur la Syrie.

Quand :  jeudi le 15 février 2018, 19h à 21h
Où :    Centre Saint-Pierre, salle 204

Conférenciers :   
Vincent Romani, professeur, département de Sciences politiques, UQAM
Guerre contre la Syrie : un carrefour globalisé d'hommes violents
Martin Forgues, ex-militaire et journaliste engagé
La politique de Défense du Canada: qu'en est-il en 2018?

Contribution volontaire
Publié par LJC-Q à 18:06 Aucun commentaire:
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Libellés : Échec à la guerre, Événement, Syrie

mercredi 18 janvier 2017

En direct d'Alep : conférence d'Eva Bartlett à Montréal

La journaliste canadienne Eva Bartlett parlera à Montréal Samedi le 28 janvier de son expérience de la guerre en Syrie. Cet évènement aura lieu à la salle OPUS I de l'Hôtel Delta, 475 Président Kennedy, et débutera à 16h00. Elle sera présentée par Yves Engler. L'évènement sera en Anglais avec traduction en Français.



Publié par LJC-Q à 18:40 Aucun commentaire:
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Libellés : Événement, impérialisme, paix, Syrie

lundi 19 décembre 2016

Alep brisée, Alep outragée, Alep martyrisée, mais Alep libérée!

Ceux qui pleurent les victimes des raids et bombardements ont raison à condition qu'ils rendent l'OTAN et ses alliés responsables de ces atrocités. La guerre en Syrie et en Irak n'est pas une guerre civile, mais une guerre impérialiste d'agression. Dans ce contexte, les soi-disant pacifistes qui se revendiquent comme neutres, qui refusent de mettre l’accent sur les crimes de l’impérialisme occidental, ceux qui mettent sur un pied d’égalité les opérations dirigées par l’armée syrienne avec les attaques des forces islamistes fascisantes plaident pour une guerre durable, pas pour une paix durable. Les amis d'hier, utiles pour imposer un changement de régime et pour mettre en branle le plan du Grand Moyen-Orient voulu depuis Sykes-Picot, seraient nos ennemis. Pourtant, quand le peuple Syrien et ses représentants s'en prennent à eux et défendent leur souveraineté, nos "ennemis" (que nous avons indirectement aidés en vendant pour 15 milliards de dollars d'armes à leur allié principal) ne seraient soudainement plus si méchants.

La Syrie, seul pays de la région à résister contre l'Apartheid israélien, contre les pétromonorachies et contre les plans hégémoniques de l'impérialisme occidental, doit être mise au pas au même titre que la Libye. Que des seigneurs de guerre se partagent le butin vaudrait mieux que garantir le droit à l'autodétermination du peuple syrien. Depuis 100 ans, l'Occident manigance au Levant pour protéger ses intérêts. On se souvient de la partition de la Syrie, de la création d'Israël en 1948, de l'affaire Mossadegh en 1953, du Pacte de Baghdad en 1955 et de la Guerre du Liban vingt ans plus tard. Mais on se souvient aussi de la Grande Révolte arabe de 1936-1939, de la longue histoire de luttes anti-impérialistes des peuples arabes (Nasser en 1952, Kassem en 1958, la RAU en 1958-1962, des Intifada palestiniennes, etc.) L'histoire contemporaine du Moyen-Orient en est une de tentatives de contrôle et de tentatives de néo-colonisations auxquelles se sont opposés les peuples locaux. L'actuel conflit en Syrie doit être compris dans cette optique.

Le rôle de la Russie dans ce conflit peut déranger. Depuis 1991, la Russie n’est plus un pays socialiste, mais un pays capitaliste qui tente de s’insérer dans l’économie de marché internationale, dans la mondialisation. Ainsi, elle ne peut plus être considérée comme une force partisane de la paix. L’implication russe dans le conflit en Syrie a tout à voir avec la défense de ses intérêts régionaux, l’un deux étant le maintien de sa base militaire à Tartous. Néanmoins, dans le cas syrien, la Russie a été le seul pays de la soi-disant «Communauté internationale», peut-être avec la Chine, à avoir agi selon les principes de l’ONU et du droit international en défendant la souveraineté de la Syrie. Éventuellement, la Russie devra se retirer du Levant, mais les États impérialistes occidentaux devront d’abord quitter les lieux et arrêter toute forme de financement ou d’appui, même tacite, aux forces obscurantistes.

Le rôle de la Russie peut donc déranger, mais il ne peut en rien être comparé à celui qu’endossent l’OTAN et ses alliés, surtout si l’on considère le théâtre des opérations dans son ensemble, au sein duquel la Syrie ne représente qu’une catharsis. Les États-Unis à eux seuls disposent d’entre 700 et 800 bases militaires à travers le monde. La Russie n’en possède qu’une! Des troupes de l’OTAN sont mobilisées en Europe de l’Est et pointent leurs canons vers Moscou, alors que l’armée russe est absente du Canada ou du Mexique. Les États-Unis maintiennent un personnel militaire de 28 500 personnes en Corée et la France occupe des bases militaires dans 11 pays africains, sans oublier sa force militaire considérable dans les colonies (DOM-TOM).

Les plans de l’impérialisme occidental sont clairs. Ils sont prêts à mener une sale guerre meurtrière et catastrophique à l’échelle mondiale s’ils ne sont pas arrêtés à temps. Le gouvernement syrien fait partie des forces existantes pour y parvenir. 

Un bain de sang aurait certes pu être évité si l'OTAN, les États-Unis, l'Union européenne et leurs alliés avaient respecté la souveraineté des peuples au Moyen-Orient. Un bain de sang aurait pu être évité si les alliés de l'impérialisme occidental s'étaient souciés de considérer plus que leur simple profit. "Pecunia non olet" disait Vespasien. Ici pourtant, l'argent sent le sang de femmes et d'enfants, l'argent sent la chair en putréfaction, l'argent sent la mort. Comme l'aurait dit Hugo Chavez, "ça sent le souffre!"

Ceux qui tuent à l'étranger sont les mêmes qui, ici, coupent dans les services sociaux et tentent de nous faire payer pour consulter un médecin, pour étudier, pour envoyer nos enfants à la garderie. Ce sont eux qui appliquent des mesures d'austérité destinées à nous faire payer leur crise économique. Ironie du sort, c'est en notre nom, au nom des opprimés et des exploités, qu’ils se joignent aux entreprises bellicistes impérialistes. C'est en notre nom, au nom des travailleurs, des migrants, des minorités religieuses, des femmes, etc. qu’aujourd’hui, au lieu de célébrer la libération d'Alep comme la déroute du Nazi-Fascisme il y a 70 ans, ils en profitent pour, à nouveau, prouver qu'ils sont dû ôtés des monopoles pétroliers et non du côté du peuple, qu'ils sont prêts à paver la voie à une 3e guerre mondiale sans doute plus meurtrière que celles que nous avons connues.

Ils ont fait leur choix entre guerre et austérité contre paix et prospérité. La jeunesse progressiste, la jeunesse en lutte, a aussi fait le sien. Cette jeunesse qui s'est donné comme promesse de bâtir un monde nouveau, un monde sans guerres, sans crise et sans exploitation représente une force considérable, une force mobilisée, organisée et unie. C'est dans cet esprit d'unité et de combativité que nous nous mobiliserons afin d'organiser une délégation québécoise des plus massives au 19e Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, que tous ensemble, nous clamerons "non à la guerre et à l'austérité, oui à la paix et à la prospérité!"
Publié par LJCQuébec à 16:14 Aucun commentaire:
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Libellés : impérialisme, OTAN, paix, Syrie

lundi 4 avril 2016

Invitation d'Échec à la Guerre : Conférence «La guerre en Syrie et en Irak, l’État islamique et le Canada»


Samedi, le 23 avril 2016, de 13 h à 17 h
À la Maison Bellarmin, 25 rue Jarry Ouest, Montréal (métro Jarry)

CONFÉRENCIÈRE et CONFÉRENCIERS INVITÉS :
Valérie Amiraux, Michael Hennessy Picard et Samir Saul
 
L’objectif de la conférence est d’offrir à ceux et celles que ces sujets préoccupent une occasion d’aller au-delà de la présentation simpliste de cette guerre et de l’État islamique (EI) par nos pouvoirs politiques et nos grands médias. Nous tenterons de cerner les nombreux enjeux régionaux et géostratégiques des guerres en Syrie et en Irak , de resituer l’émergence et la consolidation de l’EI et d’autres groupes djihadistes dans l’histoire récente de ces pays et du Moyen-Orient, d’identifier les bases de l’attraction que peut exercer leurs discours en Irak, en Syrie et ailleurs dans le monde, etc. Il y sera aussi question, évidemment, de la nouvelle position et de la participation canadienne à la guerre en Irak et en Syrie.

Grosso modo, la conférence se déroulera en quatre parties d’une heure chacune. Chaque partie comportera une présentation de 25 à 30 minutes et sera suivie d’une période de questions/discussion de 30 minutes.

1 => Guerres en Syrie et en Irak : enjeux, intérêts et forces en présence
        par Samir Saul, professeur agrégé d’histoire des relations internationales au Département d’histoire de l’Université de Montréal.
 
Portrait, à grands traits, des conflits pluriels qui traversent ces guerres, des diverses forces en présence – localement, régionalement et globalement – et de leurs intérêts spécifiques; enjeux régionaux et géostratégiques. Dans ce contexte, quels sont les objectifs du processus de négociation actuel parrainé par l’ONU et ses “chances” d’aboutir ?

2 => Guerres en Irak et en Syrie : émergence et consolidation de l’EI
        par Michael Hennessy Picard, chargé de cours et doctorant en droit à l’Université du Québec à Montréal.
 
Comment l’histoire récente, en Irak et en Syrie, permet-elle de comprendre l’émergence et la consolidation de groupes djihadistes et, en particulier, de l’État islamique ? Sur quelles bases le discours et l’action de l’EI arrivent-ils à susciter l’adhésion d’une partie de la population ?

3 => En Occident, au Canada et au Québec : “radicalisation” et lutte contre la “radicalisation”
        par Valérie Amiraux, professeure titulaire au Département de sociologie de l’Université de Montréal.
 
Compréhension des facteurs qui président au phénomène que les autorités désignent sous le terme de “radicalisation” et critique du discours officiel à ce sujet; impacts dans nos sociétés de la façon dont se mène la soi-disant guerre “contre le terrorisme” (en particulier : islamophobie et atteinte aux libertés civiles)

4 => Participation du Canada à la guerre en Irak et en Syrie
        par Raymond Legault du Collectif Échec à la guerre.
 
Comment comprendre les modifications de la participation du Canada à la guerre en Irak et en Syrie apportées par le nouveau gouvernement libéral ? À quel genre de redéfinition de la politique étrangère canadienne faut-il s’attendre après la fin des “années Harper” ? Les nouveaux défis qui nous attendent.

Nous espérons que cet événement suscitera votre intérêt,  qu’il contribuera à répondre à certains de vos questionnements et vous stimulera à poursuivre la lutte contre la guerre et le militarisme ici même !
Publié par LJC-Q à 15:22 Aucun commentaire:
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Libellés : Échec à la guerre, Événement, Irak, Syrie, terrorisme

jeudi 17 mars 2016

La société civile se mobilise contre la guerre au Moyen-Orient

Le 19 mars 2016 marquera le 13e anniversaire de l'invasion de l'Irak initiée par les États-Unis, soit le début d'une guerre qui a fait plus de 500 000 morts. Cette année, le gouvernement Trudeau a annoncé la poursuite en force de l'implication canadienne au sein de la coalition qui multiplie les attaques contre les peuples syrien et irakien depuis 2014. Plus que jamais, il est temps de nous opposer à cette escalade de violence au Moyen-Orient, refuser la politique de «guerre contre le terrorisme» commencé en 2001 avec l'invasion de l'Afghanistan, et dont pâtit la population civile en premier lieu et nous opposer à l’accroissement des dépenses militaires à travers le monde.

Nous sommes quelques associations communautaires, étudiantes, féministes, politiques, pacifistes, anti-impérialistes à appeler à la mobilisation, ce samedi 19 mars à 13h devant le Complexe Guy-Favreau. Empreints d’idéaux de paix, de justice et de solidarité, nous sommes inquiets quant à la tournure des évènements au Levant. Notre inquiétude est d’autant plus fondée que le gouvernement libéral, non content de poursuivre l’oeuvre destructrice de son prédécesseur, la magnifie.

Il n’est certes plus question de bombardements, mais le nombre de soldats du Canada sur le terrain passe d’un peu plus de 500 à 850 alors que l’argent alloué à cette guerre s’élève maintenant à 1,6 milliards de dollars (contre 500 millions sous les Conservateurs). Officiellement, les militaires canadiens joueront un rôle de «formation», mais des dires des responsables eux-mêmes, il n’est pas exclu qu’ils aient recours à la force.

Nous dénonçons avec véhémence cette supercherie. Nous dénonçons également les causes humanitaires invoquées pour justifier cette troisième invasion de l’Irak par les États Unis et ses alliés en trente ans. Nous nous indignons de l’utilisation de l’islamophobie ambiante pour justifier ces entreprises guerrières. Nous refusons enfin que les bombes pleuvent et les balles sifflent au nom de la liberté des femmes alors qu’elles sont aux premiers rangs des victimes.

Les mots nous manquent pour exprimer notre dégout des horreurs commises par Daech. Au Moyen-Orient, tous les conflits ont été plus meurtriers les uns que les autres. Nous savons que lorsque les dirigeants occidentaux parlent de «responsabilité de protéger», c’est de leurs intérêts économiques, surtout du pétrole, qu’ils parlent, et non du peuple. Sinon comment expliquer qu’ils entretiennent des contrats d’armes et des relations diplomatiques privilégiés avec des États qui soutiennent (directement ou pas) l’État islamique comme la Turquie et l’Arabie Saoudite?

C’est pourquoi le samedi 19 mars, 2016, nous nous mobiliserons pour faire entendre nos voix et réclamer que plus un sou, plus un soldat ne soient mobilisés pour la guerre. Pas de paix sans justice, à bas les guerres impérialistes; le Canada et l’OTAN, hors du Moyen-Orient!

Publié par LJCQuébec à 01:08 Aucun commentaire:
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Libellés : anti-impérialisme, antimilitarisme, Irak, OTAN, Syrie

mercredi 11 novembre 2015

Depuis l’Acropole d’Athènes, le Parti communiste grec – KKE – lance un appel: “Solidarité avec les réfugiés! Condamnation de l’UE et de l’OTAN ! »

Des militants du Parti communiste grec (KKE) et de la Jeunesse communiste grecque (KNE) ont réussi à déployer tôt le matin (31 octobre 2015) deux immenses banderoles sur l’Acropole d’Athènes. On peut y lire en grec et en anglais : « L’UE et l’OTAN transforme a Méditerranée en mer des morts. Arrêtez ce crime maintenant! Solidarité et mesures d’aide immédiate aux réfugiés!” Ces slogans ont été clamés au megaphone pendant plusieurs heures en anglais et en grec pendant que les militants agitaient des drapeaux rouges.

L’événement a marqué la population, les touristes et une partie de la presse internationale, à défaut, pour l’instant, de la presse française… Cette initiative suit le nouveau drame – des dizaines de noyades – aux abords de l’île de Lesbos.
Publié par LJC-Q à 23:43 Aucun commentaire:
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Libellés : Grèce, OTAN, réfugié, Syrie

mercredi 23 septembre 2015

Le Canada et la promotion de la paix : un bilan désastreux

La Journée internationale de la paix, le 21 septembre, tombait cette année au milieu d’une campagne électorale et faisait suite à une controverse sur l’accueil des réfugiés de guerre — et non des « migrants », comme on les désigne en occultant la nature de ces migrations et notre responsabilité. Manquant à la compassion la plus élémentaire dans les circonstances, la première réaction de Stephen Harper a été de marteler son mantra : il faut continuer de bombarder l’État islamique. Cette position, qui en a scandalisé plusieurs et qu’il a dû ajuster, est cependant parfaitement conforme à la promotion de la guerre et du militarisme qui marque la politique étrangère et la politique intérieure du Canada.
 

Après l’Afghanistan et la Libye, encore la guerre : en Irak, en Syrie, en Ukraine


À la suite des attentats meurtriers à St-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa en octobre 2014, le gouvernement Harper a engagé le Canada officiellement dans la campagne de bombardements aériens contre l’État islamique en Irak, pilotée par les États-Unis. Le 30 mars dernier, le Parlement canadien a prolongé cette implication d’un an et l’a étendue à la Syrie. De plus, tout un train de mesures de surveillance et de restriction des droits ont été adoptées, dont la nouvelle loi antiterroriste (C-51), sous les critiques, notamment, de l’Association du Barreau canadien et du Comité des droits de l’homme de l’ONU.

À ce jour, M. Harper n’offre, pour justifier ces choix, qu’une propagande primaire : « Toutes les civilisations, toutes les nations civilisées, font face actuellement à un ennemi qui déteste tout ce qui nous caractérise : liberté, démocratie, tolérance, ouverture ». Or l’intervention militaire à laquelle le Canada participe est illégale au regard du droit international, puisque le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui doit être saisi de toute « menace à la paix et à la sécurité internationale », ne l’a jamais autorisée. Le fait que l’Irak ait appelé à l’aide ne peut servir de justification à ce qu’un groupe de pays se lance en guerre dans la région, en profitant même pour bombarder un autre pays, la Syrie.

Rappelons aussi qu’avant que l’Irak soit mis à feu et à sang par les États-Unis et une autre coalition de circonstance, le groupe armé État islamique n’existait même pas. De plus, l’appui dont ce groupe bénéficie au sein de la minorité sunnite d’Irak découle principalement de l’exclusion systématique et de la répression sanglante qu’elle a subies aux mains d’un pouvoir central, soutenu et armé par nos « nations civilisées ». Il y a donc fort à parier que plus de bombes larguées sur ces régions et plus d’armements livrés à ce pouvoir n’entraîneront pas beaucoup de sympathie pour « tout ce qui nous caractérise »…

Dans la même veine, les déclarations de politique étrangère du gouvernement ont généralement jeté de l’huile sur le feu. À titre d’exemple, en juillet dernier, le ministre des Affaires étrangères Rob Nicholson a réitéré les affirmations gratuites du Canada et d’Israël à l’effet que « l'Iran reste l'une des plus importantes menaces à la paix et à la sécurité internationales » même après l’entente internationale sur le nucléaire iranien. La position canadienne face à la Russie dans le conflit en Ukraine témoigne également de cette posture provocatrice.
 

Glorification de l’armée et patriotisme militaire


Le 17 juillet, lors de la cérémonie de passation des pouvoirs au nouveau chef d’état-major de la Défense canadienne, Stephen Harper a rappelé ses paroles antérieures à l’effet que « les Forces armées canadiennes avaient été au cœur de l’histoire de notre pays depuis plus de 200 ans » et il a poursuivi en disant « Elles sont au cœur de notre identité nationale, au cœur de la réussite de notre pays et parfois déterminantes pour sa survie ». Deux semaines plus tôt, à la Fête du Canada, près du quart de son discours rendait hommage à l’armée canadienne.

Le gouvernement Harper profite de toutes les occasions pour glorifier l’armée et jouer la carte du patriotisme militaire. Les voyages à l’étranger du PM et du ministre des Affaires étrangères – notamment en Ukraine – renforcent la position belliciste canadienne et s’accompagnent souvent de visites éclairs aux troupes canadiennes (comme au Koweït le 3 mai et en Pologne le 10 juin).

L’orientation générale donnée aux préparatifs du 150e anniversaire du Canada s’inscrit dans la même ligne. Déjà, en 2012 et 2013, le Canada a dépensé plus de 80 % des 42 millions de dollars du plan « En route vers 2017 », pour financer des activités marquant le bicentenaire de la guerre de 1812. Pour 2015, 2016 et 2017, le programme d’aide aux musées de Patrimoine canadien privilégiera les projets liés à certains jalons historiques, parmi lesquels on retrouve – sur le même pied que les anniversaires du drapeau, de la Coupe Stanley, de la LNH, des Jeux du Canada et des raids féniens – le 100e anniversaire du premier droit de vote des femmes, une avancée sociale autrement plus significative !

La priorité est cependant nettement accordée aux projets liés au 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale et au 75e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, admissibles pour chacune des trois années.
 

Appel à nos concitoyennes et concitoyens à l’occasion de la Journée internationale de la paix


Les guerres dans lesquelles le Canada s’engage depuis plusieurs années, dans le sillage des États-Unis, n’ont rien de combats pour la liberté, la démocratie ou les droits des femmes. Elles sèment la mort et le chaos dans des pays dont le crime principal, aux yeux de l’empire, est de ne pas se plier à ses diktats. Alors que nos grands médias ne portent aucune attention aux conséquences désastreuses de ces guerres, le gouvernement nous inonde d’une propagande simpliste du Bien contre le Mal.

Au cours des dernières années, le discours des partis d’opposition à Ottawa a lui aussi été traversé par les faux prétextes humanitaires et sécuritaires pour justifier la guerre et ils n’ont pas sérieusement tenté de faire barrage à cette montée du militarisme au Canada, par ailleurs soutenue par des intérêts extrêmement puissants. Pour renverser la vapeur, la construction d’un important mouvement citoyen est donc nécessaire. La crise actuelle des réfugiées de guerre illustre bien cette possibilité et cette nécessité. Avant la mort du petit Aylan Kurdi, la situation de ces millions de personnes n’était en rien moins dramatique, mais elle n’était une priorité pour aucun parti politique. C’est la pression populaire qui en a fait un enjeu.

Cet automne, nous vous invitons à poser des gestes concrets en ce sens. Profitez d’abord de la campagne électorale pour questionner les candidats et les candidates sur les enjeux de guerre et de paix. Puis, à l’occasion du Jour du Souvenir, participez à la 5e campagne annuelle du coquelicot blanc en portant ce symbole de rejet du militarisme et de commémoration de toutes les victimes des guerres, dont la grande majorité sont des civils. Participez aussi aux diverses actions de la Marche mondiale des femmes au Québec qui s’opposeront « aux forces capitalistes, patriarcales et colonialistes qui sont responsables de l’austérité, de la destruction environnementale et de la militarisation ».

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Publié par LJCQuébec à 19:38 Aucun commentaire:
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Libellés : Canada, Échec à la guerre, Harper, Irak, Iran, militarisation, paix, Syrie, Ukraine
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