samedi 15 mars 2014

18e manifestation pour la Journée Internationale Contre la Brutalité Policière à Montréal: Samedi 15 mars 2014 à 15h au métro Jean-Talon!

Pour la 18e année consécutive, le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) appelle toutes les personnes concernées à se joindre à nous pour manifester à l'occasion de la Journée Internationale Contre la Brutalité Policière le 15 mars prochain.(1) Cette année, le rendez-vous sera à 15h au coin des rues Jean-Talon et Châteaubriand, à l'endroit où l'agent Gauthier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a menacé un jeune sans-abri de l'attacher à un poteau durant une heure alors qu'il faisait moins 30 degrés celcius au début du mois de janvier.

Cet incident, qui a été largement médiatisé après avoir été capté sur vidéo et diffusé sur l'internet par un résident du quartier, est représentatif de plusieurs problèmes contre lesquels le COBP milite à chaque jour et pour lesquels nous manifestons à chaque 15 mars depuis 18 années.(2) Il illustre bien comment la police, de Montréal et d'ailleurs, fait du nettoyage social en voulant éliminer les personnes désignées comme « indésirables » (sans-abris, marginaux, personnes ayant des problèmes de santé mentale ou de consommation de drogues...) des lieux publics. Ce profilage social n'est pas un hasard, c'est une commande politique, un ordre donné par les autorités municipales au service de police, en réponse aux demandes répétées de commerçants et de résidents qui ne veulent pas qu'on voie les personnes exclues par le système car elles nuiraient à leur business ou à leur vision de la « qualité de vie ».

Même qu'à force de « nettoyer » les rues du centre-ville de Montréal à coup de tickets et d'abus, ces « indésirables » sont rendus dans les quartiers résidentiels périphériques desquels les policiers tentent encore de les faire disparaître avec leurs méthodes bien connues, dont l'intimidation et les menaces comme on l'a bien vu et entendu dans le cas du métro Jean-Talon. Cet exemple démontre aussi l'impunité dont bénéficient les policiers qui abusent de leur pouvoir: son collègue ne l'a pas arrêté ni dénoncé, le SPVM dit l'avoir rencontré mais refuse de révéler la sanction qu'il aurait reçu à l'interne.

Ce que cette histoire nous apprend surtout, c'est que si elle n'avait pas été filmée et diffusée publiquement, on n'aurait jamais parlé de cette histoire. Elle nous apprend aussi que la police profite de ses propres abus pour augmenter son pouvoir et ses moyens. Ainsi, le SPVM a profité de cet incident pour réclamer le droit de munir ses agents de caméras, soi-disant pour contrer les méchants citoyens qui mettent seulement des extraits de leurs interventions sur Youtube. Mais qui nous dit que le SPVM nous aurait montré la vidéo de l'agent Gauthier? Ou encore qu'il aurait actionné sa caméra pour menacer un sans-abri? On sait par contre qu'ils ne se gêneront pas pour les utiliser contre nous!

C'est comme quand ils tuent des sans-abris (comme Mario Hamel ou Alain Magloire), ils en profitent pour réclamer plus de Tasers, un outil de torture qui tue et qui n'est pas une alternative aux armes à feu mais plutôt une arme de plus dans l'arsenal de la police pour abuser de son pouvoir. Mais nous n'avons pas oublié que le SPVM a tué Donald Ménard avec un Taser pas plus tard qu'en novembre 2013, ainsi que Quilem Registre en 2007. Nous n'oublions pas que les Tasers de la police ont tué 35 personnes au Canada et plus de 800 aux États-Unis. Et que tous ces meurtres ont été commis dans l'impunité totale.

Pour toutes ces raisons, et bien d'autres encore, le COBP invite toutes les personnes concernées à venir manifester avec nous pour dénoncer la militarisation de la police, ses abus et l'impunité dont elle bénéficie grâce à la complicité du gouvernement. Nous ne nous plierons pas au règlement municipal anti-manif P-6, parce que ce n'est pas à la police de déterminer si nous avons le droit de manifester ou non. Face à leur arsenal guerrier, le nombre et la solidarité sont nos meilleures armes.

*Le COBP n'accordera aucune entrevue aux médias de masse. Vous n'avez qu'à citer notre communiqué. Les demandes d'entrevues des médias alternatifs sont les bienvenues, nous tenterons d'y répondre selon nos capacités.

1) La Journée Internationale Contre la Brutalité Policière a été lancée le 15 mars 1997 par le COBP et le Collectif Black Flag de Suisse suite au tabassage de deux jeunes par la police suisse l'année précédente. Cette journée a depuis été soulignée dans de nombreux pays sur plusieurs continents par diverses actions et événements. Cette année encore, des manifestations auront lieu à Montréal, Hamilton (Canada), Portland (USA) Bordeaux (France) et Bruxelles (Belgique). Un atelier aura lieu dans la ville de Québec, ainsi que plusieurs événements à Montréal lors d'une semaine contre la brutalité policière (du 9 au 15 mars).

2) Le COBP mène la lutte contre la brutalité policière et l'impunité à chaque jour de l'année en offrant de l'information sur nos droits et recours, du soutien aux personnes victimes d'abus policiers et en dénonçant ces injustices afin de les combattre radicalement dans l'espoir de s'en débarrasser.

Pour plus d'infos: https://cobp.resist.ca/

L'ASSÉ participera une fois de plus à la manifestation du 15 mars organisée par le Collectif opposé à la brutalité policière

MONTRÉAL, le 14 mars 2014 - Dans le cadre de la journée internationale contre la brutalité policière du 15 mars, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) tient à rappeler sa solidarité aux militants et militantes persécuté-e-s par les forces policières pour des motifs politiques et sociaux.

L'ASSÉ démontre son opposition face aux mesures répressives menées par tout corps policier. « La brutalité et la répression policière étaient au cœur de la dernière grève générale étudiante de 2012, et celles-ci sont loin d'être derrière nous. D'ailleurs, nous en subissons encore les contrecoups », affirme Justin Arcand, co-porte-parole de l'ASSÉ. « Ces tactiques policières portent directement atteinte aux droits de manifester librement et nous dénonçons toutes obstructions faites en ce sens avec, notamment, les règlements municipaux tels que P-6 à Montréal, la loi C-309 et le code de la sécurité routière qui est utilisé arbitrairement par la police pour empêcher la tenue de manifestations », note M. Arcand.

L'ASSÉ veut également profiter de cette journée pour rappeler qu'elle exige une Commission d'enquête indépendante et qu'en ce sens, elle appuie la Commission populaire sur la répression politique (CPRP), une initiative de l'Association pour la liberté d'expression. « Le message est clair, nous clamons la nécessité de mettre fin à l'impunité policière, à sa brutalité, à ses abus, ainsi qu'au profilage politique et social qu'elle sous-tend», souligne M. Arcand. Dans cette perspective et afin de faire respecter les droits de manifester en toute liberté, l'ASSÉ appelle à une participation massive à la manifestation du 15 mars à Montréal du Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) à 15h au coin des rues Jean-Talon et Châteaubriand.

L'ASSÉ, connue sous le nom de CLASSE pendant la grève étudiante de 2012, est une organisation de type syndical qui regroupe plus de 70 000 membres dans 41 associations étudiantes collégiales et universitaires à travers la province. Depuis sa fondation en 2001, elle s'est établie comme un acteur incontournable du mouvement progressiste en éducation au Québec.

lundi 10 mars 2014

samedi 8 mars 2014

«L'égalité pour les femmes est un progrès pour tous »


Salutations du Parti communiste du Canada et de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada à l’occasion de la Journée internationale des femmes 2014



Ici, la classe dirigeante affirme que le Canada est un pays d'égalité, d'équité et de justice sociale. Pourtant, ces dernières années ont été témoins de luttes immenses autour de questions telles que l'accès à l'éducation, l'équité salariale, les droits syndicaux, l’emploi, la dévastation de l'environnement, les déportations de migrantes et migrants. Les femmes ont joué un rôle de premier plan dans la grève étudiante au Québec, dans le mouvement Idle No More, dans les luttes pour l’environnement et la défense des droits syndicaux et sociaux.

La JIF est particulièrement importante pour les femmes de la classe ouvrière, opprimées par un «double fardeau», celui de l'exploitation subie au travail et celui du travail domestique dont elles supportent la plus grande part. Le statut d’inégalité des femmes au Canada se reflète entre autres par une salaire moyen inférieur de 30% à celui des hommes.

Le racisme fait subir aux femmes et aux filles autochtones des taux plus élevés de pauvreté, de chômage et d’emprisonnement, et une longévité considérablement plus courte. Des centaines ont été assassinées ou ont disparu, et les conditions déplorables qui existent dans de nombreuses collectivités des Premières nations ont été condamnés à l'échelle internationale.

Les droits de toutes les femmes à un travail décent, à l'éducation, aux garderies d’enfants, à l'assurance-emploi, etc. sont de plus en plus compromis par l'agenda néolibéral des capitalistes et des gouvernements. Partout dans le monde capitaliste, les femmes paient le prix pour le renflouement des banques et des grandes entreprises, pour les mesures d'austérité dans les programmes sociaux et les services publics, et pour les augmentations massives des frais de scolarité.
Depuis plus d'un siècle, le 8 Mars a été la journée internationale pour rendre honneur aux femmes qui dans tous les pays, luttent pour gagner la pleine égalité. À l’occasion de la JIF 2014, le Parti communiste du Canada envoie ses salutations les plus chaleureuses à toutes les femmes dans le combat contre la pauvreté, l'austérité, la violence, la misogynie et la guerre. Comme les Nations Unies l’ont déclaré pour la JIF de cette année, «l'égalité pour les femmes est un progrès pour tous. »

Pourtant, le gouvernement conservateur de Stephen Harper ose se poser en «défenseurs des droits et à l'égalité des femmes », tant à l'étranger et qu’au pays. Par exemple, les Conservateurs disent qu'ils veulent «protéger» les femmes, mais ils ont coupé pratiquement chaque organisme ou service qui a soutenu l'égalité des femmes, fermé les bureaux de Condition féminine Canada, éliminé le financement des organisations de femmes qui s'engagent dans la défense de l’équité salariale et bloqué les voies légales pour l’obtenir. Les gouvernements refusent de fournir un financement adéquat pour les refuges et les services de soutien pour les victimes de violence et d'abus.

Les femmes sont touchées de façon beaucoup plus importante par les changements à l’assurance-emploi qui visent à empêcher les chômeuses et les chômeurs de recevoir des prestations, et la «restructuration» de Postes Canada coupera des milliers d'emplois actuellement occupés par des femmes. Si les Conservateurs remportent une autre majorité à l'élection 2015, la puissance montante des forces anti-femmes les plus extrêmes au Parlement pourrait constituer une grave menace pour les droits reproductifs.

L'attaque contre l'égalité s'étend à la scène provinciale, notamment avec les réductions de l'aide sociale, des soins de santé et de l'aide juridique, l'abolition des ministères de condition féminine, l’augmentation des frais de scolarité, et les frais de garderies inabordables.

Le statut inégal des femmes a été condamnée par presque tous les corps des Nations Unies qui examine les performances des droits de l'homme au Canada, y compris le Comité de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, le Comité des droits de l'homme, et le Conseil des droits de l'homme.

À l'échelle mondiale, les femmes et les enfants sont les plus fréquentes victimes civiles de la guerre et des conflits armés. Du Moyen-Orient à l'Afghanistan, à la Colombie, les guerres alimentées par les compagnies transnationales, les puissances impérialistes occidentales et les élites locales créent de plus en plus de catastrophes de santé à cause de la destruction de centrales électriques, des systèmes d'approvisionnement en eau et des hôpitaux. Des billions de dollars sont gaspillés à des fins militaires plutôt que de servir à l'éducation et au développement économique, pour l'eau potable, les soins de santé, et pour plus de protection des droits humains, y compris ceux concernant la sécurité personnelle, le libre choix dans le mariage et en matière de reproduction.

La destruction globale de l'environnement affectent les femmes et des enfants, tant celles et ceux qui vivent près des sables bitumineux de l'Alberta, que les millions de personnes vivant en Afrique sub-saharienne frappée par la sécheresse. Le changement des conditions matérielles et le changement des mentalités vont de pair.
Nous exprimons notre entière solidarité avec toutes les femmes impliquées dans une lutte pour la survie dans des conditions difficiles, comme les héroïques travailleuses du vêtement au Bangladesh, qui se battent pour un salaire décent, des conditions de travail sécuritaires, et le droit de s'organiser en syndicats. Nous exigeons qu'Israël abandonner sa politique d'apartheid d'expansion territoriale, de violence et d'étranglement économique de la Palestine, qui impose de terribles épreuves aux femmes de Gaza et de Cisjordanie. Nous condamnons les plans pour déclencher de nouvelles guerres contre l'Iran et la Syrie, et la tentative soutenue par les États-Unis de renverser par un coup d'État le gouvernement progressiste bolivarien démocratiquement élu du Venezuela.

Une riposte unie peut être victorieuse

Au cours des dernières années, la riposte populaire contre l’attaque d’Harper et des capitalistes a été entravée par l'absence d'une voix véritablement pancanadienne pour les droits des femmes. Le mouvement organisé des femmes a été profondément affligé par des coupes systématiques de financement.

Il ya eu bien sûr des luttes importantes menées par les mouvements pro-égalité de femmes, et les conférences de femmes du Congrès du travail du Canada ont contribué à maintenir vivante la lutte pour les droits des femmes. Mais le rétablissement d'une organisation telle que l’était le Comité canadien d’action sur la condition féminine (CCN), afin de rassembler les femmes du mouvement syndical, les jeunes et les étudiantes, les femmes autochtones et racisées, et celles provenant d'organisations qui luttent pour les droits juridiques, les droits de reproduction, pour les droits des personnes handicapées et pour les garderie, serait une avancée importante.

Nous saluons les initiatives visant à identifier les obstacles et les problèmes vécus concernant les femmes au sein du mouvement syndical. La traduction de ces conclusions en action concrète peut aider à raviver un mouvement syndical plus démocratique et plus égalitaire.

La bonne réponse à la crise économique de la part des travailleuses et des travailleurs de toutes origines doit être de bâtir une Coalition populaire pour exiger une véritable alternative à la cupidité des compagnies capitalistes. Dirigée par le mouvement syndical et ses alliés, une telle coalition pourrait se battre pour gagner des emplois durables, améliorer les services sociaux et gagner des opportunités accrues pour les femmes. Pour protéger les travailleuses et les travailleurs sans emploi et leurs familles, les prestations d'assurance-emploi doivent être fixées à 90 % du dernier salaire. Les évictions et les coupures de services contre toutes les familles touchées par le chômage doivent être interdites. Le mouvement syndical doit se concentrer sur l'organisation des femmes non organisés, le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté et la disparité des revenus.

Mais tant que le capitalisme survivra il générera toujours la pauvreté, l'inégalité, l'exploitation, la dégradation de l'environnement et la guerre. Ces calamités sont inhérentes à ce système basé sur la maximisation des profits dans des mains privées. Seul le socialisme, fondé sur la démocratie, la propriété collective et le pouvoir de la classe ouvrière, peut libérer l'énorme potentiel créatif et productif du peuple pour les besoins humains.

La seule véritable alternative pour obtenir l'égalité des sexes et pour la survie de l’humanité est le socialisme. Comme le montre la petite île de Cuba, où l'égalité sociale constitue une priorité, d'énormes progrès dans la situation des femmes peuvent être atteints. Par exemple, contrairement au Canada, les femmes cubaines composent près de 50 % des élu(e)s au sein de leur Assemblée nationale.

Depuis plus d’un siècle, depuis que la JIF a été adoptée par une conférence internationale socialiste de femmes, tenue à Copenhague en 1910, la pleine participation des femmes a toujours joué un rôle essentiel pour le succès des mouvements ouvriers et démocratiques.

Le 8 Mars, le Parti communiste du Canada proclame sa solidarité chaleureuse à l’endroit de toutes celles et ceux qui défendent la paix, l'égalité, la démocratie et le progrès social. Un monde meilleur est à la fois possible et nécessaire - le monde du socialisme, qui seul peut garantir une pleine égalité et un avenir pour l'humanité!

vendredi 7 mars 2014

Agir pour une télé communautaire!


Montréal le jeudi 6 mars 2014

Chère amie et cher ami,

D’abord, au nom du collectif de la Télévision communautaire indépendante de Montréal (TVCI-ICTV Montréal), je veux remercier celles et ceux qui nous ont exprimé leur appui à ce jour. Le CRTC a maintenant mis en ligne tout le dossier. Nous lançons un nouvel appel à soutenir le projet de télévision communautaire indépendante. Dans cette perspective, nous souhaitons votre collaboration, non seulement pour transmettre votre opinion, mais aussi pour solliciter des appuis individuels et collectifs.
Ouverture d’une période de 40 jours d’interventions publiques

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a ouvert une « instance publique en période d’observations » et a mis en ligne tout le dossier de la plainte et de la demande de licence, et ce, pour une période de 40 jours, soit jusqu’au 10 avril. On peut prendre connaissance du dossier sur le site du CRTC en cliquant sur l’hyperlien suivant :

https://services.crtc.gc.ca/pub/instances-proceedings/Default-Defaut.aspx?S=O&PA=A&PT=A&PST=A&Lang=fra
ou en visitant : http://tele1.ca/index.php/fr/component/k2/item/54-fichiers-crtc-files

À la demande du CRTC, nous lui avons indiqué, le 25 février dernier, que nous souhaitions que la plainte que nous avons déposée contre MaTV et la demande de licence pour TVCI-ICTV soient traitées ensemble. Nous avons donc ce délai pour que s’exprime le maximum d’appuis d’individus et d’organismes de la grande région de Montréal.

 

Appel à accroître les appuis individuels et collectifs

Nous vous demandons de nous aider à accroître au maximum les appuis individuels et collectifs en relayant largement la lettre que nous proposons en annexe. Nous vous demandons d’abord à exprimer votre appui comme individu en utilisant le formulaire préparé à cet effet. Nous vous invitons aussi à transmettre la même invitation à votre entourage et aussi auprès d’organismes de la grande région de Montréal. Nous insistons sur l’appui d’organismes de la grande région de Montréal. L’appui d’organisations syndicales, communautaires, en défense des droits, en éducation ou en santé, bref l’appui de l’ensemble des organisations sociales permettra de démontrer les assises du projet.

Pour transmettre un appui individuel, il suffit de suivre avons mis en place une page web qui vous aidera dans la formulation de vos lettres. On peut y accéder par le lien suivant : http://indiv.tele1.ca/. Envoyer directement une télécopie au CRTC au 1(819) 994-0218 avant le 10 avril 2014 et faites parvenir une copie à crtc@tvci-ictv.org

Pour transmettre un appui d’organisme communautaire et social, nous vous invitons à utiliser le formulaire qui permet de définir le témoignage selon les règles exigées par le CRTC et en fonction des réalités du groupe. On doit suivre le lien suivant http://org.tele1.ca/. Envoyer directement une télécopie au CRTC au 1(819) 994-0218 avant le 10 avril 2014 et faites parvenir une copie à crtc@tvci-ictv.org. Si vous voulez qu’on vous appuie, il suffit de nous transmettre un courriel à la même adresse.

Le temps est compté. Nous avons jusqu’au 10 avril pour que le plus grand nombre d’individus et d’organismes de la région de Montréal se manifestent auprès du CRTC. Nous comptons sur votre appui en faisant circuler largement l’invitation auprès de proches et d’organisations avec lesquelles vous êtes en contact.

Je vous remercie de l’attention portée à la présente correspondance, solidairement

Sabine Friesinger
Au nom du collectif TVCI-ICTV

Références

Annexe : proposition de correspondance auprès de vos connaissances et d’organisations

Bonjour,

Je me permets de vous contacter pour vous inviter à appuyer sans délai le projet de télévision communautaire indépendante pour la grande région de Montréal (TVCI-ICTV). Depuis le 1er mars, et pour une durée de 40 jours, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a ouvert une période d’interventions publiques d’individus et d’organisations, afin de valider la démarche effectuée par le groupe TVCI-ICTV pour l’obtention d’une licence de télévision communautaire.

Étant donné les règles du CRTC, une telle licence peut être accordée s’il est démontré que l’actuelle chaîne reconnue comme télévision communautaire dans la région de Montréal, soit MaTV opérée par le groupe Vidéotron, ne respecte pas les exigences prévues par le CRTC. Vidéotron, comme câblodistributeur, doit financer le fonds de télévision communautaire. En opérant MaTV et en demandant une nouvelle licence pour MyTV, il cherche à récupérer les sommes qu’il verse au fonds du CRTC pour la télévision communautaire.

Pour le CRTC, un projet de télévision communautaire doit assurer la mise en ondes d’émissions réalisées par et pour les organisations sociales de la région de Montréal. Il doit aussi prévoir la mise en place des services de formation aux organismes sociaux, pour assurer leur autonomie. Le groupe TVCI-ICTV prévoit en plus des instances de gouvernance du nouvel organisme, basé sur les organisations sociales et communautaires.
  • Comme individu, vous pouvez exprimer votre appui en utilisant la formule disponible accédant au site de transmission de correspondance au CRTC en appui à TVCI-ICTV, par le lien suivant : http://indiv.tele1.ca/
  • Comme organisation, vous pouvez exprimer votre appui en préparant une correspondance à partir du formulaire disponible à l’adresse suivante : http://org.tele1.ca/.
  • Vous pouvez également contacter directement le collectif de TVCI-ICTV par courriel crtc@tvci-ictv.org pour toute information ou soutien pour cette campagne et pour nous communiquer aussi votre appui.

En espérant que TVCI-ICTV pourra compter sur votre appui, cordialement

Votre nom

Pour obtenir plus d’informations sur le projet :
Premier appel publié sur le site d’Alternatives : http://crm.alternatives.ca/content/appel-%C3%A0-soutenir-le-projet-de-t%C3%A9l%C3%A9vision-communautaire-tvci-mtl

lundi 3 mars 2014

Soutenons le festival Présence autochtone à Montréal

Un message de la part de toute l’équipe de Terres en vues
Kwe! Bonjour! Hi!

Le festival Présence autochtone en danger de disparition. Nous avons besoin de votre appui.

C’est d’une tentative d’assassinat dont il s’agit : on parle d’une coupure de 100 000$ !!!

Le Partenariat du Quartier des spectacles (un organisme paramunicipal avec plein de fric dans ses coffres pour l’animation culturelle du centre-ville) annonce qu’il ne versera rien (vous avez bien lu : rien du tout) à Présence autochtone 2014.

Et pourquoi donc? Parce que, nous dit-on, la programmation n’est pas assez innovante!! !! Alors même que Présence autochtone est unique au monde dans sa formule multidisciplinaire et son déploiement extérieur flamboyant

Qui retrouve-t-on au conseil d’administration du PQDS :
Hydro-Québec et les groupes qui monopolisent les budgets culturels et qui ne veulent pas que des autochtones viennent jouer dans leur cours.


La riposte : bombardons de messages la ville et le gouvernement
Denis Coderre, Maire de Montréal : maire@ville.montreal.qc.ca;
Jean-François Lisée : ministre@mri.gouv.qc.ca
Maka Kotto, Ministre de la culture et des communications: ministre@mcc.gouv.qc.ca
Élizabeth Larouche : ministre.affairesautochtones@mce.gouv.qc.ca

Inspirez- vous du message ici-bas auquel nous vous invitons à rajouter une ligne de votre cru (restons courtois malgré les circonstances)

Et on envoie :

Bonjour,
Nous apprenons que la tenue du festival Présence autochtone est compromise en 2014. Ce sont des aides, venant des fonds destinés au Quartier des spectacles et à son animation qui seraient carrément enlevées au festival des premiers peuples. L’événement a pourtant accompli de grandes choses depuis son déploiement sur la place des Festivals et cela devrait logiquement lui mériter des appuis plutôt que des coupures.


La Ville de Montréal, avec les sommes importantes dont elle dispose pour aider les manifestations culturelles, se doit d’assurer un financement adéquat et régulier à un événement essentiel qui apporte énormément à Montréal et qui est un outil de développement majeur pour les artistes issus des peuples amérindiens et inuit.


Dans la perspective du 375e anniversaire en 2017, il est impératif que la Ville et le gouvernement provincial (qui contribue largement aux fonds culturels de la Ville) apportent leur appui à un événement aussi rassembleur que Présence autochtone.

Vous pouvez aussi les interpeler via twitter : @DenisCoderre, @JFLisee, @Maka_Kotto, @e_Larouche
Voici les 140 caractères :
Présence autochtone : un événement essentiel. Veut-on le voir disparaitre? Colère et consternation. Solidaires, réclamons son maintien.