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mercredi 28 février 2018

Bella Ciao

 Alla matina, mi son svegliata, o bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao... 

Voici les premiers vers d’une chanson connue internationalement. Reconnue comme hymne de la Résistance du peuple italien contre la fascisme, Bella Ciao est entonnée par pratiquement tous les progressistes qui s'identifient à ce chant traduit en une soixantaine de langues, que ce soit en italien, français, anglais ou en arabe par exemple. Mais quelle en est l’origine ?

mercredi 2 décembre 2015

Regards palestiniens, 9e édition, 2015

Réalisatrices palestiniennes

2-3-4 décembre 2015
Cinémathèque québécoise, Salle Claude Jutra
335, boul. de Maisonneuve est, Montréal  H2X 1K1 - Métro Berri-UQAM
10$ (étudiants-aînés 9$)



Aussi, lundi 30 nov. 19h00, séance de Cinema Politica, Concordia University. Détails plus bas ou ici: http://www.cinemapolitica.org/screening/concordia/mars-sunrise

 
Regards Palestiniens 2015 est un programme consacré à des films de fiction, des documentaires et un court métrage expérimental réalisés par des femmes palestiniennes. Il s'ouvre sur une quête pour retrouver les archives du Front de libération de la Palestine disparues en 1982, invite ensuite à suivre le regard de jeunes adultes sur l'attaque du sud du Liban par l'armée israélienne en 2006, et enfin, explore la complexité de la vie pour les personnes tentant de survivre dans Gaza assiégé. Chacun de ces longs métrages est précédé d'un court film explorant les sensations et les affects de vies soumises à un état d'exception. Ce programme de films déploie une vision féminine de la terreur du néo-colonialisme.
 
 
Mercredi, 2 déc., 19h00
Kings and Extras, précédé de: Living by Fear et Hamourabi
Séance présentée par Najat Rahman, professeure de littérature comparée à l'Université de Montréal
 
Kings and Extras, Azza el-Hassan, 2004, 60 min., sta
L'archive de la cinématographie palestinienne des années 70, qui comprenait les films ayant documenté la période révolutionnaire de l'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP), a disparu lors des bombardements israéliens sur Beirut en 1982. La réalisatrice palestinienne Azza El-Hassan part à la recherche de cette archive et sur les traces d'une révolution manquée, dans un road-movie qui va de la Palestine à la Jordanie en passant par la Syrie et le Liban. Mêlant mythes personnels et nationaux, le film aborde les questions de la perte et de la défaite avec sensibilité et humour, non sans s’interroger son propre statut dans cette quête des images.
 
Living by Fear, Dima Abu Ghoush, 2013, 9 min., sta
Yitzhar est une colonie israélienne implantée en surplomb des villages palestiniens de Burin, Madama, Asira al-Qibliya, Urif, Einabus et Huwara au nord de la Cisjordanie. Des familles, et tout particulièrement les enfants, témoignent des attaques régulières perpétrées par les colons israéliens dans leurs villages.
 
Hamourabi, Dima Abu Ghoush, 2008, 15 min 44, stf
En 2006, des élections législatives sont organisées en Cisjordanie et à Gaza pour élire le nouveau gouvernement de la Palestine. Cependant, quelle est la signification de ce processus démocratique dans un territoire encore sous le joug de l'Occupation? Le film suit le développement de la campagne, notamment celle conduite par un parti peu conventionnel nommé Hamourabi.


Jeudi, 3 déc., 19h00
33 Days, précédé de: Shake
Séance présentée par Norma Rantisi, professeure en géographie et urbanisme à l'Université Concordia
 
33 Days, Mai Masri, 2007, 70 min., stf
La réalisatrice palestinienne montre la vie à Beirut pendant les bombardements israéliens de 2006. Alors que les réfugiés arrivent depuis le sud du pays particulièrement touché par les attaques, Mai Masri accompagne trois protagonistes : un acteur de théâtre qui organise des ateliers pour les enfants traumatisés, une employée d'une agence d'aide internationale, et un journaliste de télévision. Trois récits personnels où prime la quête du bien commun en débit des bombes et des massacres.
 
Shake, Deema Dabis, 2015, 9m30, stf
Kareemah est une artiste palestinienne ayant grandi aux États-Unis, loin de l'Occupation. Elle accepte de faire une tournée avec une troupe de cirque qui s'arrête en Palestine. À l'aéroport de Tel-Aviv, elle est confrontée à la réalité de son identité palestinienne alors que la légitimité de sa présence en Israël est remise en question par la violence de l'employé des services frontaliers.
 
 
Vendredi, 4 déc., 17h00
Where Should the Birds Fly,
précédé de: Shujeiya, Land of the Brave et Home Movies Gaza
Séance présentée par Zahia El-Masri, réfugiée palestinienne au Liban, militante
 
Where Should the Birds Fly, Fida Qishta, 2013, 60 min., stf
Mona avait sept ans à l'époque de l'attaque israélienne sur Gaza nommé “Opération Plomb Durci” en 2008. La guerre a laissé Mona orpheline et en proie à des souvenirs traumatisants. Progressivement, la jeune fille se confie à la réalisatrice et retrace les événements qui ont précédé la destruction de sa maison et le meurtre de sa famille.
 
Shujeiya, Land of the Brave, Hadeel Assali, 2014, 5m22, sta
Le film superpose deux temporalités de Gaza. D'un côté, des images heureuses du quartier de Shujeiya avant sa destruction tragique durant les assauts israéliens de 2014. De l'autre, le témoignage du journaliste Samer Zaneed, qui dénonce le fait que les appels répétés des résidents de Gaza à la Croix rouge pendant les bombardements sont restés sans réponse.
 
Home Movies Gaza, Basma Al-Sharif, 2013, 24m08, stf
Home Movies Gaza nous initie à Gaza comme microcosme de l'échec de la civilisation. La vidéo tente de décrire le quotidien d'un endroit où toute aspiration aux droits de l'homme les plus élémentaires est un objet de lutte. La sphère domestique devient indissociable de l'identité politique complexe de son territoire.
 
 
Co-présenté par:
Regards palestiniens, Cinémathèque québécoise, Cinema Politica
Avec le soutien de:
Centre de recherche sur le documentaire (Université Concordia)
Institute of Islamic Studies (McGill University)
Études Arabes, Département de littératures et de langues du monde (Université de Montréal)
Galerie Imane Farès, Paris
PAJU Palestiniens et Juifs Unis
CJPP Coalition pour la justice et la paix en Palestine
 
CINEMA POLITICA :
Lundi 30 nov. - Admission by donation
"Mars at Sunrise" by Jessie Habie, Palestine-Canada-USA, 2013, 75 min.
Université Concordia, Hall Building, H110, 1445 de Maisonneuve ouest - Métro Guy

vendredi 20 mars 2015

« Sauvons les livres » oppose un non catégorique à la taxe de vente sur les livres


Montréal, le 20 mars 2015- Le Mouvement « Sauvons les livres » s'oppose fermement à l'imposition de la taxe de vente du Québec (TVQ) sur les livres. « Lever l’exemption dont bénéficie le livre serait un recul historique pour le milieu du livre et pour les lecteurs québécois », soutient la porte-parole du mouvement, Élodie Comtois. « Le livre n’est pas un produit de consommation comme les autres et il doit continuer de jouir d’un régime fiscal particulier compte tenu de son rôle de diffuseur de la culture et du savoir. Rappelons-le, taxer les livres, c’est imposer l’ignorance. »

C’est donc un non retentissant à cette recommandation contenue dans le rapport de la Commission Godbout sur la fiscalité québécoise que « Sauvons les livres » veut faire entendre au gouvernement de Philippe Couillard. Le mouvement est d’autant plus inquiet que le ministre des Finances, Carlos Leitao, confirmait hier que certaines des mesures proposées dans le rapport Godbout se retrouveront dans le budget qui sera déposé la semaine prochaine.

Le Québec ne doit pas devenir la première province canadienne à briser le régime d’exception dont profite le livre. Nulle part au Canada la taxe de vente provinciale ou la portion provinciale de la TVH n'est imposée aux livres. Ce serait pour le Québec, aux prises avec un taux alarmant d’analphabétisme,  une bien triste façon de s’illustrer comme société distincte. Il existe aussi un quasi-consensus à ce sujet au sein des pays industrialisés puisque 30 des 34 pays membres de l’OCDE ont un régime particulier pour le livre et ont fait le choix de favoriser un meilleur accès au livre.

En arrivant au pouvoir en avril 2014, le gouvernement de Philippe Couillard a écarté le projet de réglementation du prix du livre, qui faisait pourtant consensus, arguant qu’une telle mesure exercerait une pression à la hausse sur les prix. Or cette réglementation aurait au contraire stabilisé les prix et se serait appliquée seulement sur les nouveautés pendant les neuf premiers mois, soit sur 5 % de la production. En revanche, imposer la TVQ touche 100 % de la production et provoquera une augmentation durable du prix des livres de plus de 10 %.

Les ventes de livres sont en baisse au Québec. Le recul était d’environ 9 % en 2013-2014 selon l'Observatoire de la culture et des communications. La fin de l’exemption de la TVQ viendrait plomber les ventes encore davantage surtout qu’elle s’ajouterait à la taxe fédérale de 5 % déjà perçue.

En rejetant l’idée du prix réglementé, le gouvernement Couillard avait promis un plan de soutien au réseau de librairies indépendantes frappé par de nombreuses fermetures. Un an plus tard, nous attendons toujours des mesures concrètes et structurantes.

Le mouvement « Sauvons les livres » est un regroupement de libraires, d’éditeurs, d’écrivains et de distributeurs qui milite pour la protection du livre et la promotion de la lecture et de la bibliodiversité.

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SOURCE :  Mouvement « Sauvons les livres »
Contact : Louiselle Lévesque, l.levesque@uneq.qc.ca 514.231.1517
Entrevue : Élodie Comtois, ecomtois@ecosociete.org 514.655.6488