mercredi 27 mars 2013

Contre le saccage de l'assurance chômage !

Marie-Hélène Arruda, coordonnatrice d'un organisme communautaire nous fait part de la réalité des prestataires occasionnels et de son incompréhension face à l'attitude du gouvernement Harper envers les travailleuses et les travailleurs.

mardi 26 mars 2013

Maltais contre les pauvres - Manifestation familiale à Québec

Le 27 février dernier, la Ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Agnès Maltais, annonçait des coupures drastiques à l'aide sociale. 13 500 personnes ou familles seront touchées par ces coupures. Ces personnes seront coupées de 129$ par mois. C'est donc 604$ par mois au lieu de 733$. 7248$ par année au lieu de 8796$. On est très loin de la couverture des besoins essentiels. Ces coupures sont inacceptables et méprisantes; les pires coupures que l’on ait vues dans les dix dernières années. Ces coupures appauvrissent les plus pauvres, tout simplement.

Nous avons jusqu'au 13 avril prochain pour faire reculer Agnès Maltais sur les coupures à l’aide sociale. Le 13 avril est la date limite, pour la Ministre, pour changer son projet de règlement tel que déposé.

Venez marcher avec nous pour dénoncer ces coupures le 6 avril prochain, à 13h30, au Parc de l'Université-du-Québec (coin Charest Est/de la Couronne).

Pour informations, contacter Marie-Ève Duchesne (ROSE du Nord) au 418-622-2620.
 http://www.wherevent.com/detail/Roxane-Blanchet-Maltais-contre-les-pauvres-Manifestation-familiale

Conférence avec le politologue Aziz Fall sur le Mali

Message du collectif Échec à la guerre http://www.echecalaguerre.org/index.php?id=244

Conférence publique avec Aziz Salmone Fall,
du Groupe de recherches et d’initiatives pour la libération de l’Afrique (GRILA)

Quand ? Jeudi, 11 avril 2013, 19 h

Où ? Salle A-2885, Pavillon Hubert-Aquin, UQÀM
400 Sainte-Catherine Est, Montréal
(métro Berri-UQAM)

Plus d’un demi-siècle après son accession à l’indépendance et malgré une volonté affirmée de construction nationale souveraine par le régime malien post-indépendance, le Mali est contraint de faire appel à son ancien colonisateur pour régler des problèmes internes. Paradoxalement, aucun pays africain n’a été en mesure de lui venir en aide. La nature négociée des indépendances, qui lient de nombreux pays africains à l’ancienne puissance coloniale par des clauses annexes en matière de défense, éclaire en partie cette situation.

Cette conférence vise à identifier des éléments de réponse pour comprendre la grande fragilisation de l’État malien, et les causes objectives ayant présidé à la naissance d’un sentiment autonomiste rétif dans le nord du pays. Une meilleure connaissance des acteurs (locaux, régionaux, mondiaux) qui pèsent dans l’agenda politique malien s’avère ainsi nécessaire. Il parait tout aussi important de mieux comprendre le rôle de sous-traitants des groupes djihadistes : au profit de quels intérêts opèrent-ils ? Quelles tentatives ont été faites pour trouver une solution politique négociée et pourquoi toutes ces tentatives ont été écartées? Quelle est la légitimité et la légalité d’une intervention qui répond à un appel d’un «président ami» de la France ? En quoi cette intervention s’inscrit-t-elle dans un nouveau maillage militaire de la sous-région pour les prochaines décennies ? La conférence permettra ainsi de mieux situer le rôle de l’Otan qui vise à établir un commandement militaire opérationnel que refuse d’accueillir l’écrasante majorité des pays africains.

Aziz Salmone Fall est politologue au Groupe de recherches et d’initiatives pour la libération de l’Afrique (GRILA), coordonnateur de la Campagne internationale justice pour Sankara (CIJS) et président du Centre Internationaliste Stanley Bréhaut Ryerson Fondation Aubin (CIRFA).

Encore moins d’autochtones dans les universités québécoises



Par Adrien Welsh

L’indexation, soit une nouvelle hausse des frais de scolarité, comme toute mesure s’attaquant aux progrès sociaux, trouve ses premières victimes au sein des groupes marginalisés. La question de la hausse et de ses impacts sur certains d’entre eux, notamment les femmes, les ouvriers, les précaires, a été assez bien décrite. Cependant, on n’a que peu fait état de ses conséquences au sein des communautés autochtones. Pourtant, la situation, déjà alarmante, aurait dû être soulevée de longue date, d’autant plus que lors des différentes manifestations, on a pu à plusieurs reprises apercevoir des groupes autochtones arborer le carré rouge et marcher aux côtés des étudiant(e)s.

En effet, selon les recherches de Richard Desjardins et Robert Monderie présentées dans le documentaire Le peuple invisible, si l’ensemble des communautés autochtones  du Canada constituaient un pays, celui-ci se classerait au 63e rang mondial en termes de niveau de vie, tout juste à côté du Ghana et du Congo, «mais les Indiens ont pas droit à l’aide internationale canadienne», de conclure cyniquement M. Desjardins. De plus, l’espérance de vie chez les autochtones est de sept ans inférieure à celle calculée chez les autres Canadien(ne)s. On constate aussi qu’en vertu du régime spécial de la Loi sur les Indiens - loi qui a par ailleurs inspiré le régime de l’Apartheid en Afrique du Sud -, ces derniers ne peuvent se prévaloir de la Charte canadienne des Droits et Libertés, ni contracter un prêt de la part d’aucune institution financière. Ils sont donc condamnés à vivre sous la tutelle d’Ottawa et sous le joug des Conseils de bande, institution misogyne au pouvoir excessif en ce qui a trait à la vie privée, mais avec un pouvoir politique souvent moindre que celui des municipalités.

Au Canada, la proportion d’autochtones détenteurs d’un diplôme universitaire est de 8%, contre 23% pour les «autres», c’est-à-dire près de trois fois moindre. Or, il a été établi par une étude de 2009 publiée par le Centre d’étude des niveaux de vie que combler le retard dont sont victimes des Premières nations permettrait d’augmenter de 179 milliards de dollars le PIB canadien en vingt ans. 

Maintenant, il reste à comprendre pourquoi un tel écart existe-t-il entre les deux populations. Le noeud du problème constitue bien sûr les conditions de vies précaires présentes dans les réserves autochtones qui ne permettent généralement pas aux étudiant(e)s autochtones de bénéficier de soutien familial. Pour contrecarrer cette lacune, le gouvernement fédéral est obligé par traité de fournir un soutien financier aux jeunes autochtones voulant poursuivre leurs études post-secondaires. Jusqu’en 1992, il s’agissait d’une aide calculée selon le nombre d’étudiant(e)s admis et la somme à débourser afin de subvenir à la vie estudiantine, soit couvrir les frais de subsistance, droits de scolarité, livres, matériel scolaire, déplacements, etc. Après 1992, au lieu de bénéficier de subventions calculées en fonction des coûts réels, les étudiant(e)s membres inscrits des Premières nations ont dû se résoudre à se partager une enveloppe globale dont, depuis 1997, l’augmentation a été plafonnée à 2%, et ce, malgré que les frais de scolarité augmentent en moyenne de 7% annuellement au Canada. Ainsi, les différents Conseils de bande se sont retrouvés avec un même montant d’argent à partager entre moins de jeunes. A titre d’exemple, entre 2001 et 2006, selon la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, plus de 10 500 étudiant(e)s autochtones n’ont pu recourir aux subventions fédérales.

En conséquence, avant la mise en place du plafonnement de l’enveloppe globale ils étaient 27 000 étudiantes et étudiants autochtones à bénéficier de l’aide fédérale contre 22 000 en 2006, et ce, malgré une croissance démographique soutenue (on estime qu’au Québec seulement, la population autochtone a crû de 39,4% entre 2001 et 2006, alors que le taux de croissance se situe à 4% pour le reste de la population québécoise). Pourtant, il a été prouvé que la majorité des étudiant(e)s autochtones quittent les universités diplômés et retournent dans leur communauté d’origine où ils occupent un emploi lié à leur domaine de formation et où ils participent pleinement au développement social et économique.

Les statistiques prouvent aussi que les étudiant(e)s issus des Premières nations fréquentent les établissements d’enseignement supérieur généralement à un âge plus élevé, ce qui augmente l’éventualité que leur incombent des responsabilités autres que celles liées à la vie universitaire, comme celle de soutien de famille. Cette situation est d’autant plus criante chez les femmes autochtones, qui sont, selon l’organisme Femmes autochtones du Québec, plus susceptibles de reprendre leurs études plus tard que les hommes autochtones en plus de souvent devoir s’acquitter du rôle de mère de famille.

Un autre problème quant à l’accessibilité à l’éducation chez les jeunes autochtones réside dans les lacunes du régime légal auquel ils sont soumis par Ottawa depuis 1951, la Loi sur les Indiens. Selon cette loi, sont «Indiens» seulement les individus qui résident sur une réserve. Ainsi, tous les autochtones établis dans les centres urbains ou ailleurs au pays ne peuvent se prévaloir des avantages fiscaux attribués aux autochtones en réserve, et ce, malgré un salaire moyen tournant autour de 75% du salaire moyen canadien.

C’est donc dans ce contexte que survient la hausse de 75% des droits de scolarité décrétée par Québec, hausse que certainement très peu d’étudiant(e)s autochtones seront en mesure d’endosser et qui réduira encore plus le nombre d’étudiant(e)s bénéficiant de l’aide fédérale. Certes, il s’agit ici de compétences incombant à deux paliers de gouvernement différents. Or, il ne s’agit pas de deux vases clos: il existe au sein du gouvernement du Québec un Secrétariat aux affaires autochtones, qui aurait pu et dû soulever ce problème lors du décret de la hausse des droits de scolarité. Dans le même ordre d’idées, le gouvernement fédéral pourrait, en économisant le coût d’un seul F-35, endosser les dettes de tous les étudiants dans l’ensemble du pays. Mais au lieu de se soucier d’une répartition équitable de la richesse, le gouvernement fédéral préfère parer des attaques contre des pays comme la Syrie et l’Iran pour s’assurer de l’hégémonie occidentale sur le Moyen-Orient, tandis que Québec préfère financer des multinationales pour exploiter les ressources minières du Nord de la province.

Ironie du sort: le Plan Nord est généralement présenté comme une opportunité de développement et d’emploi pour les communautés autochtones, les différentes universités québécoises se targuent même de pouvoir offrir des services adaptés aux étudiant(e)s membres des Premières nations. Or, comme l’affirmaient Hugo Asselin et Suzy Basile dans une lettre publiée au journal Le Devoir, tout ça sera «peine perdue si les principaux intéressés ne peuvent plus se permettre de fréquenter l’université...»

Entrevue avec Idle No More: Les femmes et l’éducation dans les communautés autochtones


Pouvez-vous résumer en quelques mots votre mouvement et la lutte qu'il porte en ce moment?

Idle No More (Fini l'inertie) est un cri du cœur de la population autochtone vis-à-vis les politiques du gouvernement fédéral conservateur qui prennent forme sous des lois et projets de loi omnibus tels que C-38 et C-45, qui mettent en danger la démocratie, les droits des Premières Nations et l'environnement. Il faut comprendre que ces politiques sont la goutte qui a fait déborder le vase, puisque le conflit actuel provient d’une situation d’oppression envers les peuples autochtones qui dure depuis des siècles. Idle No More amène aussi à l'avant-scène la dégradation des relations entre les peuples autochtones et le gouvernement au cours des dernières années. Le mouvement tend aussi à vouloir créer des liens de solidarité avec les allochtones pour se défendre contre ces lois qui nous affectent tous.

Quelle place accordez-vous à l'éducation dans le cadre de votre propre lutte?

Depuis les débuts du mouvement, nous avons mis de l'avant des aspects culturels à travers les protestations publiques, telles que les danses, les chants et les tambours traditionnels. Il y a aussi les « teach-in », périodes d'information ayant lieu pour offrir de l'éducation politique, populaire et sociale sur les questions autochtones, autant aux autochtones qu'aux allochtones. Un des aspects qui est mis de l'avant est le manque à gagner au niveau de l'éducation à l'échelle nationale sur les questions autochtones et sa quasi absence dans les curriculums scolaires, ce qui cause une méconnaissance de la part des allochtones sur les enjeux et les causes des autochtones, qui sont au cœur du mouvement.

Quel est l'état de l'éducation dans les réserves autochtones?

Les enfants et les jeunes autochtones sur réserve n’ont pas accès au même apprentissage que le reste de la population puisque l’éducation dans les communautés autochtones, qui est sous compétence fédérale, est sous-financée. Le gouvernement fédéral consacre en moyenne 3000$ de moins par élève autochtone que ce que les provinces consacrent pour les élèves dont elles ont la responsabilité. Nous voyons aussi trop souvent les établissements scolaires être inadéquats aux besoins et à la sécurité des enfants (ex: pas de laboratoire, absence de gymnases, bâtiments aux prises avec des moisissures, écoles dans des roulottes...) D’ailleurs, depuis le 25 février 2013, le Gouvernement du Canada comparaît devant le Tribunal canadien des droits de la personne pendant 14 semaines d'audience pour déterminer si son programme inéquitable et défaillant de services à l'enfance et à la famille des Premières Nations, dont l’éducation, est discriminatoire.

Le taux de décrochage est aussi un des plus élevés de la population. De plus, selon une étude sur l’éducation chez les Autochtones au Québec, publiée par l’Institut C. C. Howe en 2011, les Autochtones québécois sont en moyenne moins bien éduqués que l’ensemble des Autochtones canadiens, qui sont eux-mêmes moins bien éduqués que l’ensemble de la population canadienne. Pour ce qui est des études post-secondaires, une étude de Statistiques Canada en 2006 indique que la proportion de diplômé-es universitaires est trois fois plus faible chez les Autochtones que dans le reste de la population.

Comment devraient être les écoles autochtones?

Il faudrait tout d’abord qu’il y ait des écoles primaires et secondaires dans toutes les communautés autochtones, ce qui n’est pas le cas actuellement. Beaucoup de jeunes autochtones doivent aller à l’école à l’extérieur de leur communauté et vivent un choc culturel et du racisme. Nous aimerions également être autonomes et avoir nos propres autorités scolaires, qui nous permettraient notamment de développer des programmes scolaires adaptés à nos langues, nos cultures et nos valeurs. Nous espérons voir plus d’initiatives telles que l’Institution Kiuna qui se trouve dans la communauté d’Odanak et qui est dédiée à l’éducation des autochtones du Québec. Pour les institutions post-secondaires en général, il devrait y avoir davantage de ressources pour les associations d’étudiants et étudiantes autochtones qui pourraient notamment être en charge de programmes d’adaptation pour les jeunes autochtones qui ont quitté leur communauté, afin de mieux les encadrer.

Comment les associations étudiantes qui luttent pour la défense des droits des étudiants et étudiantes de toutes origines peuvent-elles défendre le droit des autochtones à une éducation émancipatrice?

Les associations étudiantes peuvent nous aider notamment en appuyant officiellement les luttes des peuples autochtones et les pressions qu’ils exercent auprès des gouvernements, en faisant des pressions auprès de leurs institutions scolaires afin qu’il y ait davantage de ressources de soutien académique et moral pour les étudiants autochtones et en favorisant le dialogue et les échanges entre autochtones et allochtones. Il est également essentiel de reconnaître l'identité distincte des peuples autochtones au Canada. Il faut permettre aux Autochtones de travailler d'égal à égal, plutôt que de viser une intégration au système en place. L'histoire nous a montré les ravages qu’une approche assimilatrice a eu sur l'identité et la culture des Premières Nations.

Quels sont les obstacles pour l'accès à l'éducation des Autochtones?

L’éloignement, l’isolement, la pauvreté et l’absence ou l’insuffisance de soutien financier, le choc culturel et les difficultés d’adaptation, le racisme et les préjugés, le manque de motivation et de confiance et les difficultés de la conciliation travail-études-famille.

Quelle est la place des femmes dans le mouvement actuel?

Les femmes occupent une place centrale au sein du mouvement. Il a été initié par des femmes et la plupart de ses leaders à travers le pays sont des femmes. Les femmes autochtones ont une sensibilité qui leur est propre et le bien-être de leur communauté et de leur peuple leur tient à cœur. C’est pour cette raison qu’il y a beaucoup de femmes qui sont des leaders dans leur communauté et qui ressentent le besoin d’agir, d’autant plus qu’elles sont particulièrement touchées par différentes discriminations en tant que femmes et autochtones à la fois. Aussi, les organisations politiques autochtones et le système des conseils de bande sont surtout dirigés par des hommes et la voix des femmes y est souvent ignorée, mais ce n’est pas représentatif du rôle traditionnel que les femmes avaient dans les communautés autochtones puisque le système actuel est une création du gouvernement fédéral canadien.

Y a-t-il des obstacles particuliers pour l'accès à l'éducation des femmes autochtones? Lesquels?

Les femmes autochtones sont doublement discriminées et marginalisées en tant que femmes et autochtones à la fois. Au Canada, elles continuent de souffrir de pauvreté et de violence davantage que le reste de la population autochtone et de la population canadienne en général. De plus, selon une étude de Statistique Canada en 2007, les femmes autochtones enregistrent un taux de monoparentalité deux fois plus élevé que celui des femmes non autochtones. Selon cette même étude, « les responsabilités familiales » représentent la raison la plus souvent invoquée pour les études post-secondaires inachevées, alors que « la grossesse ou les soins des enfants » constitue l’explication la plus fréquente de l’abandon des études secondaires.

mardi 19 mars 2013

Le journaliste montréalais Arnold August reçoit un prix de journalisme prestigieux

(Halifax, Nouvelle-Écosse, Canada) 18 mars 2013 – Fernwood Publishing est fière d’annoncer que le journaliste montréalais et l’auteur publié par Fernwood Publishing Arnold August a reçu le Distinción Félix Elmuza (Prix Félix Elmuza). Créé par le Conseil d’État cubain en 1979, il s’agit du prix de journalisme le plus prestigieux du pays. Il est remis au nom du Conseil d’État par l’Association des journalistes cubains afin de souligner l’œuvre exceptionnelle de journalistes cubains. Lorsque les circonstances le justifient, l’Association a également le mandat de décerner le prix à des non-Cubains qui consacrent leur temps à rendre compte de la réalité cubaine. La déclaration de mars 2013 de l’Association reconnaît les nombreux articles sur Cuba rédigés par l’auteur, le journaliste et le conférencier ainsi que sa collaboration aux sites Web cubains. Le communiqué met aussi en évidence ses écrits au sujet des Cinq Cubains ainsi que ses livres dédiés à l’opposition à la guerre médiatique contre Cuba. Sa dernière publication s’intitule Cuba and Its Neighbours: Democracy in Motion  (Cuba et ses voisins: Démocratie en mouvement) (Fernwood Publishing, 2013). Les voisins dont il est question dans ce livre sont les États-Unis, le Venezuela, la Bolivie et l’Équateur. Le 6 mars, lors de la remise du prix, Arnold a été invité à prononcer un discours à La Havane devant un groupe de journalistes cubains. Pour obtenir le texte complet de la présentation d’Arnold au cours de laquelle il donne un aperçu de ses réalisations journalistiques et de son impression de la presse cubaine, ainsi que ses commentaires en réaction au décès d’Hugo Chávez, veuillez cliquer sur l’un des deux liens suivants : http://fernwoodpublishing.ca/blog/2013/03/arnold-august-wins-journalism-award/  et http://democracycuba.com/media.html.

vendredi 8 mars 2013

La semaine annuelle contre l’apartheid israélien | Le 5-14 mars, 2013

Tadamon=>http://www.tadamon.ca/post/10602
facebook=> http://www.facebook.com/events/419216424832895/

La 9e édition de la Semaine annuelle contre l'Aparthéid israélien
présentera une série de conférences, ateliers, projections de film,
manifestations et évènements culturels, dans le but de sensibiliser et
conscientiser le public à la campagne de Boycott, Desinvestissment, et
Sanctions (BDS) contre l'apartheid israélien.

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*vendredi le 8 mars
Manifestation : Solidarité avec les femmes palestiniennes ! Un contingent du BDS à la marche de La Journée Internationale des Femmes 18h00, Place Émilie Gamelin (métro Berri-UQAM)
https://www.facebook.com/events/452201331518773/?fref=ts

Rejoignez le collectif avec les drapeaux palestiniens et la bannière BDS. C’est une opportunité d’exprimer notre soutien aux femmes palestiniennes qui luttent contre l’occupation israélienne et l’apartheid et aussi, de se joindre à la journée d’action internationale, la Journée de la femme, pour supporter les luttes pour les libertés de la femme partout dans le monde. Apportez vos propres drapeaux et signes distinctifs et tout autre moyen de vous faire entendre ! Pour en savoir plus, visitez le site :http://wdofdo.wordpress.com/

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*dimanche le 10 mars
Discussion d'Artiste sur "Imaging Apartheid" 17h à 19h, 5490 St . Laurent (au coin du St-Viateur)
https://www.facebook.com/events/163927523759195/

Rejoignez le collectif Imaging Apartheid pour leurs discours d'art communauté dans le contexte de la semaine annuelle contre l'apartheid israélien 2013, avec des présentations par des artistes locales qui ont initié et travaillent présentement sur leur projet d'affiche pour le Palestine « Imaging Apartheid ».

Nasrin Himada, la rédactrice en chef adjointe pour l'édition récent du magazine Fuse (http://fusemagazine.org/), donnera une présentation concernant le Palestine. Imaging Apartheid est une initiative montréalaise dont le but mondial est de conscientiser et de soutenir la lutte palestinienne pour la libération en utilisant l'art. Nous sommes une petite communauté d’artistes et
activistes qui croient fortement que l'intersection de l'art et la politique peut produire des  changements sociaux.

L’évènement sera présenté par:

Kevin Yuen-Kit Lo est un graphiste montréalais, directeur et professeur d'art. Il dirige un atelier d'artiste LOKi design et publie le zine « Four Minutes to Midnight », en explorant les croisements de la typographie, de la poésie et de la politique. Étant organisateur communautaire et militant, Kevin est impliqué dans plusieurs projets à Montreal et au-delà. Il est un membre fondateur du Howl! Arts Collective, un membre du Artivistic Collective, un membre du conseil d'administration pour les Archives de Montréal, un rédacteur contribuant à Art Threat et un ancien  membre juré pour Memefest. Il a complété une maîtrise en graphisme au  Collège d'Imprimerie de Londres, un certificat, et un BAF en graphisme à Concordia http://www.lokidesign.net/

Nasrin Himada est écrivaine, réalisatrice et professeure à Montréal. Ses publications paraissent dans le Montreal Serai, West Coast Line, Inflexions: A Journal for Research-Creation et FUSE Magazine. Son travail a été exposé dans plusieurs festivals comme Image+Nation: Montreal's International LGBTQ Film et en collaboration avec 16 Beaver en New York. Elle est professeure à temps partiel dans le département de Géographie, Urbanisme et Environnement. Elle poursuit un doctorat dans le programme interdisciplinaire de société et culture à l'Université Concordia. La recherche du Nasrin se centre sur la militarisation de l’espace urbain au travers de l'infrastructure des prisons et la surveillance policière. Elle est sur le comité de rédaction pour le journal Scapegoat: Architecture/Landscape / Political Economy.

Stefan Christoff est musicien, organisateur communautaire et écrivain.

Le projet Imaging Apartheid
http://twitter.com/imageapartheid
http://www.facebook.com/imagingapartheid
http://www.imagingapartheid.org/

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*lundi le 11 mars
Projection du documentaire avec Cinema Politica: Roadmap to Apartheid 19h, l’Université Concordia, 1455 de Maisonneuve West, Salle H-110 (station Guy-Concordia)
Admission par des dons.

Description:
Rejoignez Cinema Politica Concordia et La semaine annuelle contre l’aparthéid israélien – Montréal pour un co-présentation de Roadmap to Apartheid, un film d'essai qui compare la politique en Afrique du Sud et l'Israél. L'évènement présentera des invités spéciaux, suivi d’une discussion sur le film. Roadmap to Apartheid

Eron Davidson and Ana Norgueira/US/2012/95 min/English-Hebrew-Arabic/S.T.
English

Dans ce documentaire en primeur, les réalisateurs produisent une vue détaillée sur l'analogie apartheid qui est fréquemment utilisée pour expliquer le conflit israélien-palestinien. Raconté par Alice Walker (l'auteur du The Color Purple), Roadmap to Apartheid est un documentaire historique sur la grandeur et la décadence de l'apartheid en Afrique du Sud et élabore également sur les raisons pour lesquelles les palestiniens sentent qu'ils habitent sous un système apartheid et pourquoi on voit une augmentation du peuple mondial en accord avec eux. Puisque ce n'est pas parfait, l'analogie apartheid est un cadre utile pour sensibiliser sur les problèmes que les israéliens et palestiniens font facer. Notre film se penche sur ces problèmes, en comparant les lois et outils similaires utilisés par Israél et l'ère apartheid en Afrique du Sud. Le public connaitra la façon de vivre des palestiniens en Cisjordanie, la frange du Gaza et ceux habitant en Israél tout en obtenant une plus profonde compréhension du conflit avec l'aide des analystes à ce sujet. Combiné avec des matériaux d’archives et des anecdotes sud-africaines, le film forme une image complète sur la raison pour laquelle l'analogie est utilisée constamment et fréquemment.

Pour plus d'information:
http://www.cinemapolitica.org/screening/concordia/roadmap-apartheid

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*mardi le 12 mars
Le sionisme dans le monde universitaire
19:00 h, L’Université McGill, Leacock 26, 855 Sherbrooke West (métro McGill)
https://www.facebook.com/events/477820918933396/

Description:
Le but de ce panel est d'envisager les façons dont l'académique en Amérique du Nord est vue comme une institution complice en privilégiant les discours sionistes, implicitement et explicitement. Cela rend invisible l'étude, l'analyse et même la discussion sur le Palestine. Nous souhaitons ouvrir notre discours à des réflexions fructueuses sur les méthodes de résistance que nous pouvons utiliser, nous créer une connaissance commune sur les procédures qui fonctionnent et comment diriger les espaces académiques.

L'évènement sera facilité par Michelle Hartman, professeure en littérature arabe dans l'institut des études islamiques à l'Université McGill.

Douglas Smith poursuit un doctorat, il est chercheur et militant pour le justice social. Pendant les dernières années, il a été actif dans les luttes de solidarité avec les palestiniens et avec le collectif Tadamon!.

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*mercredi le 13 mars
Panel de clôture: Défendre la terre – de l'Île de la Tortue à la Palestine
Présentations par Art Manuel et Monira Kitmitto
19h00, Lieu: Sera annoncé
https://www.facebook.com/events/136068083229778/

Description:
Ce panel final abordera les luttes autochtones pour la terre et la résistance sur l’l'Île de la Tortue , et soulignera les liens avec la lutte palestinienne pour défendre la terre et résister à l'occupation israélien. La défense de la terre est une méthode de lutte contre l'occupation et le colonialisme et est intégrée à des mouvements autochtones contre le colonialisme à L'Île Tortue et en Palestine.

Bios:
Arthur Manuel: Art est un porte-parole pour le réseau Indigenous Network on Economies and Trade and Defenders of the Land. Ex-président du Interior Alliance of BC First Nations, Manuel est un leader éminent pour l'opposition à l'agenda du gouvernement canadien, qui consiste en anéantir les droits d'accords autochtones et d'assimiler les peuples autochtones dans l'entièreté des politiques canadiennes. Actif localement aux luttes pour la terre du Secwepemc, ainsi qu’au niveau national, il a aussi déployé la lutte à l’internationale et au Forum Permanente des Nations Unies sur les Problèmes Autochtones, poursuivant le chemin de son père, George Manuel, président du National Indian Brotherhood et fondateur du World Council of Indigenous Peoples.

Monira Kitmitto: Monira Kitmitto est une militante Palestinienne et membre du comité coordonnatrice de la Coalition contre l’apartheid israelien. Elle est également membre du conseil d’administration du Palestine House à Toronto . Elle a été impliquée dans la lutte contre l’apartheid, en soutenant le CNA et le peuple Sud Africain dans leur lutte pour le libération. Elle a travaillé dans les camps de réfugiés Palestiniens au Liban, et a été un membre du mouvement féministe Palestinien.

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*jeudi le 14 mars

Rock Against Racism MTL #3
Punks Against Apartheid
Katacombes, 1635 St-Laurent (malheureusement, cet espace n'est pas accessible en fauteuil roulant)
$6-10 (selon vos moyens)
https://www.facebook.com/events/119743764870859/

Une soirée pour célébrer et bâtir la solidarité entre le punk et la Palestine.

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Description:

* Autosuficiencia 
Paralisis Permanente covers

* LOUDbag
http://loudbag.bandcamp.com/

* Silent Bones
http://silentbones.bandcamp.com/

* MayDay
http://maydaymtl.bandcamp.com/

DJs// 23h30
Aaron Maiden + invités

Semaine mondiale contre l’Apartheid israélien 2013 ! (Veuillez trouver ci-dessous un calendrier provisoire des événements. Des détails sur l’ensemble des événements seront mis à jour sur le site suivant :wwwsaimontreal.org)

Suivez-nous en ligne :
* Facebook: http://on.fb.me/Av3WKB
* Twitter: http://www.twitter.com/SAI_Montreal

*Accessibilité
-Toutes les conférences et les ateliers pourront être retransmis par des traducteurs de l’anglais au français et du français à l’anglais
- L’entrée est libre sous condition de donation au choix (payez ce que vous pouvez offrir) sauf conditions particulières affichées
- Tous les événements sont accessibles aux personnes à mobilité réduites, sauf conditions particulières affichées
- Une garderie d’enfants est proposée pour la plupart des événements. Veuillez nous en avertir par email au moins 48h à l’avance au iaw-mtl@riseup.net
*Semaine de l’Apartheid israélien 2012 à Montréal
http://www.iawmontreal.org/
iaw-mtl(at)riseup.net
514-848-7583

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* Israeli Apartheid Week | March 5-14th, 2013
http://www.iawmontreal.org/

Tadamon=>http://www.tadamon.ca/post/10602
facebook=> http://www.facebook.com/events/419216424832895/

9th annual Israeli Apartheid Week featuring inspiring conferences, workshops, film screenings, demonstrations, and cultural events to raise awareness around the Boycott, Divestment, and Sanctions (BDS) campaign against Israeli apartheid.

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* Friday, March 8
Demonstration: Solidarity with Palestinian Women! BDS contingent in the International Women’s Day march 

6:00pm, Place Emilie Gamelin (Berri-UQAM metro) Join the contingent with Palestinian flags and the BDS banner. This is an opportunity to express support for Palestinian women fighting against Israeli occupation and apartheid while also joining an international day of action, International Women's Day, to support women's liberation struggles, all around the world. Bring your own flags, signs, and noisemakers!

https://www.facebook.com/events/452201331518773/?ref=3
For the full callout, visit: http://wdofdo.wordpress.com/

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*Sunday, March 10
Imaging Apartheid Artist Talk
5:00pm – 7:00pm, Le Cagibi, 5490 St. Laurent (corner St-Viateur)
https://www.facebook.com/events/163927523759195/

Description: Join Imaging Apartheid collective for a community arts panel on our work within the context of Israeli Apartheid Week 2013, with presentations by local artists who initiated and are working on the Imaging Apartheid poster project for Palestine.

The event will also feature a presentation by Nasrin Himada the co-guest editor of a recent edition of FUSE magazine (http://fusemagazine.org/)  focused on Palestine.

Imaging Apartheid is a Montreal-based initiative with a global reach, aimed at bringing awareness and support to the Palestinian struggle for liberation through the production and dissemination of poster art. We are a small collective of artists and activists who strongly believe in the intersection of art and politics as a means of advancing social change.

Featuring presentations by:
Kevin Yuen-Kit Lo is a Montreal-based graphic designer, art director and teacher. He runs the design studio LOKi design and publishes the zine Four Minutes to Midnight, exploring the instersections of typography, poetics and politics. As a community organiser and activist, Kevin is engaged on many levels with various organisations in Montreal and beyond. He is a founding member of Howl! Arts Collective, a member of the Artivistic Collective, a board member for Archive Montreal, a contributing editor at Art threat, and a long-standing jury member for Memefest. He holds an MA in Typo/Graphic Design from the London College of Printing and a Graduate Certificate Degree and BFA in Design Art from Concordia University. http://www.lokidesign.net/

Nasrin Himada is a writer, independent film curator and teacher residing in Montreal. Her writing appears in Montreal Serai, West Coast Line, Inflexions: A Journal for Research-Creation, and FUSE Magazine. Her curatorial work has been programmed in such festivals as Image+Nation: Montreal's International LGBTQ Film > Festival, and in collaboration with 16 Beaver in New York City. She teaches part-time in Geography, Urban Planning and Environment , and is currently completing a PhD in the Interdisciplinary Program in Society and Culture at Concordia University. Nasrin's research focuses on the militarization of urban space through prison infrastructure and police surveillance. She sits on the editorial board of the journal Scapegoat: Architecture/Landscape/Political Economy.

Stefan Christoff is a musician, community activist and writer.

Imaging Apartheid project

http://twitter.com/imageapartheid
http://www.facebook.com/imagingapartheid
http://www.imagingapartheid.org/

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*Monday, March 11
Roadmap to Apartheid: Film Screening with Cinema Politica
7:00pm, Concordia Univeristy, 1455 de Maisonneuve West, Room H-110
(Guy-Concordia metro) Admission by donation.

Description:
Join Cinema Politica Concordia and Israeli Apartheid Week- Montreal for a co-presentation of Roadmap to Apartheid, an essay film that compares policies in South Africa and Israel. The event will also feature special guests, along with a discussion following the film.

* Roadmap to Apartheid

Eron Davidson and Ana Norgueira/US/2012/95 min/English-Hebrew-Arabic/S.T.
English

In this award-winning documentary, the first-time directors take a detailed look at the apartheid analogy commonly used to describe the Israeli-Palestinian conflict. Narrated by Alice Walker (author of The Color Purple), Roadmap to Apartheid is as much a historical document of the rise and fall of apartheid in South Africa, as it is a film about why many Palestinians feel they are living in an apartheid system today, and why an increasing number of people around the world agree with them. While not perfect, the apartheid analogy is a useful framework by which to educate people on the complex issues facing Israelis and Palestinians. Our film delves into those issues, comparing the many similar laws and tools used by both Israel and apartheid-era South Africa. The audience will see what life is like for Palestinians in the West Bank, Gaza Strip and inside Israel while gaining a deeper understanding of the conflict with the help of respected analysts on the subject. Combined with archival material and anecdotes from South Africans, the film forms a complete picture as to why the analogy is being used with increasing frequency and potency.

For more information:
http://www.cinemapolitica.org/screening/concordia/roadmap-apartheid

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* Tuesday, March 12
Zionism in Academia
Speaker: Douglas Smith
7:00pm, McGill University, Leacock 26, 855 Sherbrooke West (McGill metro)

Description:
The purpose of this panel is to engage with some the ways in which the Academy in North America as an institution is complicit in privileging Zionist discourses, implicitly and explicitly, thereby rendering the study, analysis, and even discussion of Palestine invisible. We would like to open our discussion to productive reflections on ways that we can resist this, building on shared knowledge about the processes at work and how to navigate academic spaces.

Speakers:
The event is to be facilitated by Michelle Hartman, professor of Arabic Literature at the Institute of Islamic Studies at McGill University.

Douglas Smith is a PhD student, researcher and social-justice activist. Over the years, he has been active with Montreal campus-based Palestine solidarity work as well as with the Tadamon! collective.

https://www.facebook.com/events/477820918933396/?fref=tck

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* Wednesday, March 13
Closing Panel: Defending the land - From Turtle Island to Palestine
Speakers: Art Manuel, Monira Kitmitto
7:00pm, Location: TBA
https://www.facebook.com/events/136068083229778/?ref=22

Description:
This closing panel will highlight Indigenous land struggles and resistance on Turtle Island and will make links with the Palestinian struggle of defending the land and resisting Israeli occupation. Land defense as a way of resisting ongoing occupation and colonialism is integral to Indigenous decolonizing movements both in Turtle Island and Palestine.

Speakers:
Arthur Manuel: Art is a spokesperson for the Indigenous Network on Economies and Trade and Defenders of the Land network. Former chairperson of the Interior Alliance of BC First Nations, Manuel has been a leading voice of opposition to the Canadian government’s agenda to “extinguish” Aboriginal and Treaty rights and assimilate Indigenous peoples into the Canadian body politic. Active locally in Secwepemc land struggles, and at the national level, he has also taken the struggle international at the UN Permanent Forum on Indigenous Issues, following in the path of his father, the late George Manuel, President of the National Indian Brotherhood and founder of the World Council of Indigenous Peoples.

Monira Kitmitto is a Palestinian activist, a member of the coordinating committee of Coalition Against Israel Apartheid, she is also a board member of Palestine House in Toronto. She was a former international anti-apartheid activist— supported the ANC and the people of South Africa
in their fight for liberation. she has worked in Palestinian refugee camps in Lebanon and was an active member in Palestinian Women movement.

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* Thursday, March 14
Rock Against Racism: Punks Against Apartheid
An evening to celebrate and build punk rock solidarity with Palestine
Katacombes, 1635 St-Laurent (Metro St-Laurent)
$6-10 (sliding scale) Doors at 8:00pm, bands at 8:30pm (regrettably this space is not wheelchair accessible)

Description:
* Autosuficiencia
Paralisis Permanente covers

* LOUDbag
http://loudbag.bandcamp.com/

* Silent Bones
http://silentbones.bandcamp.com/

* MayDay
http://maydaymtl.bandcamp.com/

DJs// 23h30
Aaron Maiden + invites

https://www.facebook.com/events/119743764870859/

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Israeli Apartheid Week Montreal 2013!
(Above is a preliminary event calendar. Full event details will be updated
at www.iawmontreal.org)

Follow us online!
* Facebook: http://on.fb.me/Av3WKB
* Twitter: www.twitter.com/SAI_Montreal

*Accessibility
- All speaking events and workshops will have whisper translation from English to French and French to English
- Entry to the events is by donation (pay what you can) unless otherwise noted
- All events are wheelchair accessible unless otherwise noted
- Childcare is available for most events. Please email us 48 hours in advance at iaw-mtl@riseup.net

Israeli Apartheid Week is organized by the following groups:  Solidarity for Palestinian Human Rights (McGill and Concordia),  Quebec Public Interest Research Group (QPIRG McGill and Concordia), Tadamon, 2110 Centre, and the Coalition for Justice in Palestine- UQAM

Free free Palestine!
Journée internationale des femmes 2013
Les Femmes se lèvent contre la violence des oppresseurs !

Les femmes dans toutes les régions du monde exigent une fin à la violence envers les femmes, les pauvres, les marginalisés, les populations autochtones, les minorités (religieuses, ethniques et de genre) et les plus vulnérables, la violence faite à l'environnement, la violence économique de la privatisation et de la corporatisation, la violence de la militarisation et de l'occupation. On ne peut pas avoir de justice et de paix sans mettre fin à la violence. En tant que féministes, nous voyons le déséquilibre de pouvoirs qui est inhérent et systémique au sein de tous les systèmes patriarcaux qui génèrent des inégalités entre les sexes, les classes et les races. Le capitalisme en est une conséquence directe, un système qui marchandise tout pour accroître les profits de quelques uns, sans souci pour la vaste majorité des gens et pour l’environnement de la planète.

Les révolutions dans le monde et les mouvements des indignés ont démontré que les gens savent ce qui est nécessaire. Au Québec, les étudiants ont fait le lien entre leur lutte et celle contre toutes les inégalités sociales. Au Canada, nous avons l'exemple fort de la cheffe d'Attawapiskat Theresa Spence et du vaste mouvement des autochtones à l’échelle du pays, Idle No More, qui se lèvent contre les lois du gouvernement Harper qui faciliteront le pillage d’encore plus de leurs territoires, et les priveront de leur source de vie et de survie, et de la possibilité de protéger l’environnement dont toutes et tous dépendent. Les femmes jouent un rôle clé dans ce mouvement, ainsi que dans le mouvement des Sisters of Spirit, qui protestent sans répit contre l’assassinat et la disparition de centaines de leurs sœurs autochtones à travers le pays, des meurtres qui restent inexpliqués et impunis. La Commission des Nations Unies sur la condition des femmes a pris comme thème prioritaire pour 2013 la question de l'élimination et la prévention de toutes les formes de violence contre les femmes et les filles.

Il est consternant mais pas étonnant que, même au 21ème siècle, nous sommes loin de traiter des véritables causes de la violence contre les femmes. Beaucoup d'entre nous, qui travaillons et luttons pour l’égalité des sexes, avons depuis longtemps identifié la violence contre les femmes comme une première manifestation de l'inégalité profonde et systémique entre les sexes. Même au sein de nos organisations, il est difficile d'affronter et de nommer la violence psychologique et parfois physique à laquelle nous sommes exposées. Dans le monde extérieur qui est moins sensibilisé, ce ne peut qu’être pire. Nous ne pouvons pas lutter pour le changement, la justice et l'égalité dans d'autres domaines, sans nous attaquer à la violence contre les femmes.

Pour attirer l'attention sur le fléau de la violence contre les femmes et ses aspects connexes, ainsi que pour célébrer le courage et la ténacité des femmes qui se battent pour y tenir tête et la défier à Montréal, au Québec, au Canada et dans le monde entier, le Comité 8 mars des Femmes de diverses origines marquera la Journée internationale des femmes avec une manifestation : toutes les femmes et leurs alliés sont invités.
Vendredi 8 mars 2013 18:00 – Départ Place Émilie Gamelin (Métro Berri- UQAM). Suivi d’une soirée de solidarité au Comité Social Centre-Sud, 1710 rue Beaudry (Métro Beaudry).

Pour infos : wdofdo@gmail.com