vendredi 27 avril 2018

1er mai 2018: de l'argent pour nos salaires, pas pour leurs sales guerres!

Nous reproduisons ici la déclaration du 1er mai produite par le Comité exécutif central de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada. En plus de souligner l'importance, plus que jamais, de la lutte de la jeunesse contre l'impérialisme et le capitalisme en crise, la déclaration met en exergue quelques lueurs d'espoir, plaçant la célébration du 1er mai sous le signe des luttes populaires, qu'elles soient féministes, ouvrières et syndicales ou encore pour la paix et la solidarité internationale. 

C'est ainsi que la Ligue de la jeunesse communiste du Québec, mue par un attachement profond à l'internationalisme et à la paix, considérant le danger croissant des interventions impérialistes et militaires, faisant payer le prix du sang à la jeunesse du monde, n'a pas hésité à s'engager dans la formation d'un contingent de solidarité internationale au sein de la marche syndicale qui se déroulera le 28 avril prochain. Nous nous rassemblerons à 12h 30 au coin nord-est des rues Pie-IX et Pierre-de-Coubertin.

À l’occasion du 1er mai, la Ligue de la jeunesse communiste tient à saluer la lutte de la classe ouvrière et les victoires qu’elle a pu arracher aux mains de la classe dirigeante à travers des années de combats et de mobilisations pour des meilleurs salaires, des meilleures conditions de travail et pour des services sociaux de qualité.

mercredi 18 avril 2018

"Oui à la paix, non à l'OTAN" clame le Mouvement québécois pour la paix

Ligue de la jeunesse communiste du Québec

Le 4 avril dernier, à l’occasion du 69e anniversaire du Pacte atlantique, le Mouvement québécois pour la paix a tenu une conférence pour dénoncer ce cartel criminel responsable de la mort de millions d’hommes, femmes et enfants à travers le monde depuis sa création et réclamer le retrait immédiat du Canada du poing armé de l’impérialisme et du complexe industrialo-militaire.

Cette rencontre s’est tenue à point nommé compte tenu que cette même date, coquin de sort, le Premier Ministre Trudeau recevait le Secrétaire général de l’OTAN, M. Stoltenberg et s’entretenait avec lui au sujet de la possibilité de nouvelles cyberattaques, sur trame d’expulsion de diplomates russes, comme si les puissances impérialistes et leurs alliés étaient menacées par un pays aux ressources militaires incomparablement moindres que celles des États-Unis, seule puissance ayant utilisé, par ailleurs, l’arme atomique et responsable aujourd’hui des conflits en Afghanistan, Syrie, Irak, Libye, sans compter les escalades de tensions sur la péninsule coréenne et les différentes formes d’interventions illégales avérées ou prônées en Amérique Latine et ailleurs.

mardi 17 avril 2018

Ce soir : piquetage en solidarité avec Cuba

EXIGEONS LA FIN DU BLOCUS DES ÉTATS-UNIS CONTRE CUBA MAINTENANT !
RESTITUTION DU TERRITOIRE DE LA BASE NAVALE DE GUANTANAMO À CUBA MAINTENANT !

VEUILLEZ BIEN NOTER LE LIEU DE RENDEZ-VOUS ET L'HEURE:
Piquetage le mardi 17 avril de 17 h à 17 h 30, coin Jeanne-Mance et Ste-Catherine

et de 17 h 30 à 18 h devant le consulat des États-Unis coin St-Alexandre et René-Lévesque Ouest, Montréal


Le mardi 17 avril 2018 aura lieu le 4e piquetage de l'année de 17 h à 18 h, organisé par la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba. Exigeons ensemble la fin du blocus inhumain des États-Unis contre Cuba et la restitution du territoire de la base navale de Guantanamo à Cuba. 
La Table réaffirme son engagement à renforcer et à approfondir les liens d'amitié et de solidarité avec le peuple cubain en contribuant à vaincre le blocus économique de Cuba par les États-Unis, pour mettre fin à la campagne de subversion de Washington et pour obtenir le retour à Cuba du territoire occupé illégalement par la base navale américaine à la baie de Guantanamo.

Tous ensemble le 17 de chaque mois, en même temps que les organisations de solidarité avec Cuba à Vancouver, en Outaouais et partout dans le monde. Soutenons fermement le peuple cubain ! 

Organisé par la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba

lundi 16 avril 2018

Encore une agression impérialiste contre la Syrie


par LJCQ Montréal

Ravagée par la guerre depuis 2011, la Syrie est à nouveau bombardée par les forces impérialistes. Samedi dernier, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre la Syrie, soi-disant pour punir Bachar al-Assad accusé d’avoir mené des attaques chimiques contre la population civile. Ces frappes ont évité les positions russes, mais marquent un regain de tensions, faisant craindre une escalade militaire. 

La doctrine de la responsabilité de protégé a fait bien des dommages. Les organisations historiquement impliquées dans le mouvement pour la paix ont de la difficulté à se positionner contre ces interventions militaires qui sont présentées par les gouvernements occidentaux comme des actions humanitaires. La propagande impérialiste mise sur le sentiment légitime des gens de vouloir agir pour aider les personnes prises dans les horreurs de la guerre. Elle justifie alors ses propres bombardements, sa propre guerre qui fait encore et toujours des victimes civiles. Ces pays, nos gouvernements occidentaux, cachent du même coup leur véritable agenda qui n'a rien d'humanitaire. Cette même propagande offre une vision manichéenne et raciste des peuples et gouvernements d'Orient et d'Asie pour occulter les solutions diplomatiques et rejeter l'ouverture de nos frontières aux réfugié-e-s. Le conflit en Syrie n'a rien de simple, mais on peut résumer la propagande ainsi : voici les grands méchants loups, la Russie et Bachar, qu'il faut bombarder pour rétablir la paix et l'harmonie dans le monde, et s'assurer que les terroristes restent chez eux. L'action humanitaire n'a ici plus rien d'humain.

Notre Trudeau national appuie entièrement les leçons de droit international donné par Donald Trump. Dans un communiqué il dit : « Le Canada appuie la décision des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France de prendre des mesures pour diminuer la capacité du régime Assad de lancer des attaques par armes chimiques contre ses propres citoyens. » Autrement dit, pas besoin de s'appuyer sur des faits pour partir en guerre, puisqu'on ignore toujours qui a lancé cette attaque chimique. En fait, plusieurs personnes dénoncent que l'intervention occidentale est eu lieu juste avant que les enquêteurs de l'ONU est pu se rendre sur place. À ce propos, la ministre Chrystia Freeland avait dit : « Bien sûr, il est important pour le Canada d’être un pays qui agit en se basant sur des faits. Mais il est également important pour nous d’être conscients des tactiques de distraction que certains acteurs mondiaux emploient aujourd’hui, et de ne pas permettre à ces tactiques de fonctionner. » Il ne semble toutefois pas important pour Mme Freeland de changer le fait que le Canada soit un des plus grands exportateurs d'armes, le 2e plus grand exportateur d'armes au Moyen-Orient.

Mobilisation pour dénoncer les bombardements

Malgré les difficultés du mouvement pour la Paix, plusieurs manifestations ont été appelées à la suite de l'annonce des bombardements occidentaux en Syrie. À Montréal suite à l'appel du mouvement québécois pour la paix et de la Syrian House in Canada, plusieurs dizaines de personnes se sont réunis dimanche au carré Normand Bethune, dont quelques membres de la Ligue de la jeunesse communiste du Québec. On pouvait lire entre autres sur les pancarte « Non à l'OTAN! », « Fuck vos missiles, ouvrez les frontières », « Pas touche à la Syrie » et « Bombarder ne protège pas les gens, ça les tues! ». 



(photographies : rassemblement à Montréal au carré Normand Bethune)

À Vancouver, la YCL-LJC, le Congrès canadien pour la paix, la Coalition Stop War et la Canada Palestine association ont organisé un piquetage d'urgence sous le slogan « Hand off Syria » (Ne touchez pas à la Syrie).



(photographie : Piquetage à Vancouver, par The Star Vancouver)


D'autres piquetages semblables ont eu lieu dans plusieurs grandes villes canadiennes, mais aussi ailleurs dans le monde. Différents groupes pour la paix ont organisé des rassemblements d'urgence dans les ville américaines, eux aussi sous le slogan « Hand off Syria ». Une centaine de personnes se sont rassemblée devant le Capitole. Un des porte-parole affirmait à Fox news que : « Nous croyons que cette frappe est en violation directe du droit international, nous croyons qu'elle a le potentiel d'escalader les conflits contre une autre puissance nucléaire à un moment où ce dont nous avons réellement besoin est la désescalade et de plus grandes négociations ». (Notre traduction)

À Athènes, se sont des milliers de personnes qui se sont réunis dans une grande manifestation à l'appel du Parti communiste grec. Dimitris Koutsoumbas, le chef du parti communiste, a dénoncer les politicien-ne-s grecs pour avoir cru « aux maigres excuses sur l'utilisation d'armes chimiques » par la Syrie. En s'adressant à la foule, il a également critiqué leur soumission à l'Union Européenne et à l'OTAN, ainsi que leur soutien à Israël. Le gens se sont réunis sous le slogan « Non à l'intervention en Syrie. USA-OTAN-UE font saigner les peuples. Le gouvernement soutient ce crime ». (notre traduction) 


(video: par le KKE, diffusé sur Youtube)

dimanche 15 avril 2018

Mettons fin à l’agression et à la guerre dirigée par les États-Unis contre la Syrie

Le Parti communiste du Canada dénonce les attaques aériennes meurtrières et illégales dirigées contre la Syrie par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne le 13 avril ainsi que l’appui dont elles ont bénéficié de la part du Premier Ministre Justin Trudeau. Nous demandons au Parlement de dénoncer ces attaques aériennes illégales selon le droit international, selon le droit des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Selon la Charte des Nations unies, à laquelle ces pays sont censés adhérer, ces attaques représentent des crimes de guerre.



Les attaques se sont déroulées un jour avant que l’Organisation des Nations Unies pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ne se rende à Douma, en Syrie, afin d’examiner le site où, selon les allégations des États-Unis et de leurs alliés, des armes chimiques auraient été utilisées contre des civils syriens. L’OIAC se rendait en Syrie le 14 avril malgré les objections du gouvernement des États-Unis qui avait préalablement opposé son veto à une motion de la Russie à l’effet d’envoyer l’OIAC afin d’enquêter pour savoir si des armes chimiques avaient été employées ou pas. À la suite du véto américain, le gouvernement syrien a invité l’OIAC qui était d’accord, à mener l’enquête malgré tout. L’OIAC est arrivée en Syrie le 14 avril pour faire l’enquête malgré les attaques aériennes survenues quelques heures plus tôt.
  
Contrairement aux allégations des États-Unis, il n’existe aucune preuve que des armes chimiques auraient été utilisées ou trouvées à Douma. Des officiers de l’État-Major états-unien, incluant le secrétaire à la Défense James Mattis, ont admis le 12 avril –une journée avant les frappes aériennes,- qu’il n’existe aucune preuve corroborant l’existence d’une attaque à l’arme chimique à Douma. Néanmoins, le Président Trump, après avoir « tweeté » ses plans de guerre au monde entier, a asséné la Syrie de frappes aériennes avec l’appui de la Première Ministre britannique Theresa May et du Président français Emmanuel Macron sans l’appui de leur parlements ou gouvernements respectifs.
  
Ces attaques nous rappellent celles de l’an dernier, également basées sur des informations fallacieuses et vendues au public sous le prétexte de la « responsabilité de protéger » des États-Unis et de l’Union européenne. En fait, cette doctrine et ces déclarations de guerre protègent les profits faramineux des grandes entreprises et de l’industrie de l’armement. Cette doctrine guerrière est responsable de la mort de 2 millions de personnes alors qu’elle dévaste la région depuis 2001. L’appui du Gouvernement canadien à cette doctrine a fait du Canada un acteur dans les sales guerres d’agression des États-Unis et de l’OTAN à travers le monde, en plus d’imposer une hausse de 70% des dépenses militaires, plus d’argent consacré à l’OTAN, réduisant ainsi à néant la promesse de Trudeau de transformer la politique étrangère canadienne de guerrière en une de paix.  Le Canada demeure pieds et poings liés à l’impérialisme É.U. et aux va-t-en-guerre de partout à travers le monde, toujours paré à la manœuvre quand il s’agit de renverser des gouvernements qu’il n’aime pas et de transgresser la Charte des Nations Unies qui établit que ce sont des crimes de guerre.

La fabulation aujourd’hui reconnue de tous autour des armes de destructions massives en Irak, prétexte à la guerre de 2003, s’est avérée être une totale fabrication du gouvernement états-unien. Dans le même ordre d’idées, les États-Unis ont déclaré que du gaz sarin avait été utilisé par le gouvernement syrien, ce qui s’est avéré être sans fondement, bien que les médias aient relayé la nouvelle comme s’il s’agissait d’une vérité de la Palice. Ce sont des mensonges créés de toute pièce par le gouvernement des États-Unis pour justifier leurs agressions et leurs guerres à travers le monde, ainsi que celles de l’OTAN.

Toutes les preuves tendent à soutenir le fait que les attaques aériennes contre la Syrie du 13 avril ont été dirigées afin de mettre la paix en péril et provoquer une escalade pouvant mener à un conflit conventionnel entre les États-Unis et la Russie, maintenant que le gouvernement syrien appuyé par la Russie a gagné la guerre et défait les forces rebelles soutenues par les États-Unis comme l’ÉI, le Front An-Nusra, l’Armée de l’Islam et autres extrémistes et terroristes opposés au gouvernement syrien de Bachar al-Assad. La vraie raison des attaques du 13 avril est le refus des États-Unis d’accepter la défaite militaire et une transition pacifique sur le point d’être négociée en accord avec le droit international, ce qui inclurait des négociations entre le gouvernement syrien, les États-Unis, la Russie et d’autres acteurs.

Ceci est indubitablement en lien avec l’accélération de la course vers la guerre dans les semaines précédant l’attaque du 13 avril soutenue par une campagne de désinformation relayée par les médias et dans les médias sociaux à travers les pays capitalistes, ce qui a engendré une immense confusion quant à la situation réelle en Syrie et de ceux qui sont responsables. Ce n’est pas la première fois que les Canadien.nes sont pris pour les dindons de la farce. C’est assez! Les attaques perpétrées par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne n’ont rien à voir avec la protection du peuple syrien, mais tout à voir avec la quête de profits et le renversement de gouvernements qui refusent de se soumettre aux dictats de l’impérialisme américain.

Ces frappes aériennes ne menacent pas seulement la Syrie, mais la stabilité et la paix à travers le monde. Il s’agit de provocations délibérées par les États-Unis du gouvernement russe qui a indiqué qu’il répliquerait à toute frappe en visant le site de lancement. La décision anglo-franco-américaine de lancer ces missiles est la recette d’une guerre mondiale, pouvant impliquer des armes atomiques.
 
Nous appelons les mouvements pour la paix, ouvriers et démocratiques, ainsi que et tous les peuples épris de paix, d’exiger que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France mettent fin immédiatement à leur guerre d’agression et retirent leurs armes, leurs troupes et leurs navires de la région, de sorte que les négociations de paix en Syrie puissent avoir lieu. L’opposition publique de masse dans les rues est décisive pour arrêter l’escalade de guerre contre la Syrie.

Nous appelons les parlementaires canadiens à intervenir d’urgence en faveur de la paix et contre la guerre illégale et les crimes de guerre perpétrés par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France contre la Syrie. Le Canada ne doit pas se rendre complice de crimes de guerre et doit dénoncer l’agression américaine qui pourrait « détruire totalement» la Syrie et le Moyen-Orient, voire dégénérer en une confrontation mondiale impliquant la Russie et les États-Unis, au nom de la doctrine hypocrite de « responsabilité de protéger ».

mardi 3 avril 2018

Action féministe contre la culture du viol

La nuit dernière, des militantes ont suspendue une bannière contre la culture du viol à l'incinérateur des carrières à Montréal. On peut lire sur la bannière " On te croit " et " Don't rape". La riposte féministe, un collectif pour les autonomies corporelles et la justice reproductive, Hurler doucement, un duo d'artistes féministes, ainsi que d'autres collectifs ont reçu une invitation à diffuser largement le message et les photographies de l'action. Depuis, la nouvelle circule sur facebook. JM fait suivre le message.


 «DON'T RAPE

Ça semble être une évidence.

Pourtant, on dirait qu'il est nécessaire de constamment le rappeler dans notre société qui refuse de reconnaître l'étendue du problème du harcèlement et des agressions sexuelles.
Faut-il rappeler que (au moins) une femme sur trois, et un homme sur six, aura subi une agression sexuelle au cours de sa vie?

Alors que c’est 75% des jeunes filles autochtones qui auront subi une agression avant l'âge de 18 ans.

Parce que ce sont les personnes les plus vulnérables d’un point de vue social qui sont les plus à risque de subir une agression sexuelle, notamment les autochtones, les personnes trans et les personnes en situation d'handicap.

Faut-il rappeler qu'environ 3 plaintes sur 1000 résultent en une condamnation. 

DON'T FUCKING RAPE

Fait que toi, le mononcle, le policier, le superviseur, le religieux, la personne en charge, le prof, le parlementaire, le passant, mais aussi le collègue, l'ami, le chum. Toi, l'agresseur.

Garde tes commentaires sexistes, homophobes et transphobes pour toi. Ne me suis pas, ni en char ni à pied, puis calice, siffle-moi pas. Crisse-moi patience avec tes attentions non sollicitées et tes regards déplacés. Sans mon consentement libre et enthousiaste, touche-moi pas, frotte-toi pas sur moi et garde tes mains baladeuses pour toi que ça soit dans un bar, dans ton bureau ou chez toi. Puis, DON'T RAPE. 

#ONTECROIT

Merci et courage à toutes les personnes qui ont dénoncé, à toutes celles qui se sont battues et continuent à se battre. C'est grâce à vous qu'on en parle, et non grâce aux soi-disant bonnes intentions de politiciens progressistes. C'est votre colère qui vient briser l'hypocrisie des gens qui s'étonnent encore. C'est votre parole qui en incite d'autres à parler.

Merci et courage à toutes les personnes qui se sont senties coupables, à toutes celles qui ont eu honte, à toutes celles qui n'ont pas dénoncé par crainte des conséquences, par peur de n'être pas crues, d'être jugées. À toutes les personnes qui ne dénonceront jamais.

Vous êtes indestructibles. »