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lundi 1 mai 2017

Premier mai 2017: honorant notre passé, nous construisons notre avenir socialiste!

Déclaration du Comité exécutif central de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada à l'occasion de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. 


La journée internationale des travailleuses et des travailleurs est l'occasion de célébrer et mettre de l'avant nos luttes comme faisant partie du combat permanent pour l'émancipation de la classe ouvrière à travers le monde. Présentement les crises économique, environnementale et sociale du capitalisme attisent la fuite en avant de l'impérialisme, les guerres et la réaction.
Le marasme de la situation internationale force la jeunesse à accepter des vies de misère, de pauvreté, des emplois précaires, le chômage, la migration, la criminalisation et les empêche d'accéder à l'éducation. La jeunesse à travers le monde réclame son droit à un présent et à un avenir digne et prospère. Ce droit lui est refusé par le système capitaliste mondial, qui concentre toutes les ressources de la société dans les mains d'une minorité qui ne s'en sert que pour générer plus de profits. C'est un droit qui sera acquis par les luttes et la solidarité contre l'impérialisme par la jeunesse du monde.
Confrontés à l'horreur de la pauvreté, le capitalisme nous provoque avec la richesse privée : David Thomson et Galen Weston, les deux Canadiens les plus fortunés, possèdent plus que 11 millions de Canadiens ensemble.
Nous sommes confrontés l'escalade des guerres impérialistes à travers le monde, avec le gouvernement canadien et l'OTAN comme complices. Nous les voyons à l'oeuvre en Irak, en Ukraine et dans les États baltes où les forces militaires canadiennes sont présentes ainsi qu'en Afrique où le gouvernement promet de déployer des effectifs « quelque part ». Canada est aussi complice du danger d'agression impérialiste en Palestine, en Corée, au Yémen, en Iran et au Venezuela. Cette situation internationale dangereuse et macabre, nous devons bâtir un mouvement de masse pour la paix capable de promouvoir une politique étrangère indépendante basée sur la paix et la solidarité internationale.
En plus de la guerre, l'impérialisme est incapable de se départir des énergies fossiles et notre gouvernement, qui insiste sur l'importance de construire des oléoducs et d'étendre l'industrie des sables bitumineux compromet l'habitabilité de notre planète. Il est maintenant temps de s'organiser pour un changement systémique et contre les changements climatiques.

L'insécurité économique grandissante combinée aux plans islamophobes et belliciste s promus par les médias corporatifs ont créé une situation où plusieurs sont devenus susceptibles aux idéologies réactionnaires. À l'origine de cette situation, la crise du capitalisme a fait en sorte que certaines sections de la classe dirigeante ont abandonné les idées libérales bourgeoises et à se lier aux mouvements d'extrême-droite et fascistes. L'élection de Donald Trump comme Président des États-Unis a à la fois été aidée par la montée de l'extrême-droite et a aussi encouragé ces mouvements. Ceci est également reflété au Canada, qui a sa propre histoire de racisme créée par le colonialisme à l'égard des peuples et des territoires autochtones ainsi que par l'oppression systémique des communautés racisées.
Le besoin d'une large unité dans l'action contre l'extrême-droite est urgent. Nous ne pouvons toutefois pas abandonner notre lutte contre le système qui génère le fascisme, la guerre et la réaction : le capitalisme.
La jeunesse au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde répliquent au sein de la résistance de la classe ouvrière contre les crises du capitalisme. À travers l'Amérique du Nord, les travailleurs précaires et à bas salaires, souvent jeunes, se mobilisent pour un salaire minimum à 15$ l'heure et pour mettre fin aux salaires de misère. Des étudiants et étudiantes de pas moins de 40 villes du Canada (dont Montréal) se sont réunis pour organiser la Journée d'action pan-canadienne pour l'éducation gratuite, demandant le droit d'accès à l'éducation post-secondaire et le renversement de la tendance à la privatisation de l'enseignement. Les jeunes travailleur-euse-s et étudiant-e-s ont souvent dirigé la résistance à la montée de l'extrême-droite ces derniers mois en demandant que plus personne ne soit victime de la violence suprématiste blanche après l'attentat islamophobe de Ste-Foy. Nous nous sommes également opposés aux mobilisations d'extrême-droite. Nous avons demandé que les réfugiés soient tous et toutes accueillis et que les lois canadiennes racistes sur l'immigration soient réformées en conséquence. Ces luttes, comme plusieurs autres, montrent que les jeunes sont dans le feu de l'action et qu'il est possible de construire et renforcer la riposte contre l'exploitation et l'oppression du système capitaliste.
Cette année, le 1er mai est célébré quelques semaines avant que les jeunes communistes de partout au Canada se rencontrent dans le cadre de notre 27e Congrès central, tenu sous le slogan «Il est maintenant temps de s'organiser contre l'impérialisme et la réaction. Honorant notre passé, nous construisons notre avenir socialiste». Honorer notre passé, c'est souligner que cette année marque le 100e anniversaire de la Révolution russe où, pour la première fois, les travailleurs et les travailleuses ont triomphé de l'impérialisme et construit une société socialiste, montrant qu'un autre monde n'est pas seulement nécessaire, mais possible.
Célébrer la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs fait aussi partie de la célébration de notre passé. Nous nous souvenons que la première célébration du 1er mai s'inscrivait dans la lutte pour la journée de travail de 8 heures, pour la paix et pour le socialisme. Aujourd'hui, c'est avec fierté que nous commémorons l'histoire de résistance de la classe ouvrière contre le capitalisme et que nous aspirons à triompher de l'impérialisme pour bâtir un monde de paix et de solidarité.
 

vendredi 10 mars 2017

Nous avons toutes droit à la justice maintenant!

JM reproduit ici le discours de Marianne Breton Fontaine pour la Ligue de la Jeunesse communiste du Québec à la marche du 8 mars organisée par femmes de diverses origines.  (Photo dans l'article de André Querry.)

Bonjour à tous et toutes,

Comme une camarade me le disait, il n'y a pas une seule lutte, pas une seules avancée sociale qui n'ait été gagné sans le sacrifice et le travail des femmes. Pourtant, on essaie constamment de nous effacer de l'histoire, d'effacer et d'ignorer nos revendications, de nous dire d'être patientes...

Non! Nous avons toutes droit à la justice maintenant!

À écouter nos élites, nous serions maintenant au Canada dans un paradis féministe. À croire que nous n'avons aucune raison de nous réunir en ce 8 mars.

Pourtant, pendant que notre Trudeau national fait la parité dans son cabinet ministériel, les femmes autochtones continuent de subir la violence colonialiste, les pipeline Kinder Morgan et Keyston XL ont été approuvé à l'encontre de la volonté des nations autochtones, l'islamophobie gronde et nos sœurs musulmanes sont constamment agressées, la violence sexuelle reste impunie et l'austérité néolibérale frappe les femmes de manière disproportionnée pendant que les investissement fédéraux en infrastructure favorisent les emplois masculins. Nous les femmes de la classe ouvrière, nous sommes forcées de payer pour la crise économiques capitalistes.

Ces mêmes élites qui se gargarisent avec l'atteinte d'un cabinet paritaire instrumentalisent nos luttes féministes pour servir leurs intérêts impérialistes et militaristes comme si le patriarcat n'existait qu'ailleurs.

Honte!

À la Ligue de la Jeunesse communiste, nous mettons de l'avant une analyse féministe-marxiste et intersectionnelle. Cette analyse sera d'ailleurs au centre de notre congrès en Mai prochain.

Nous les femmes, nous travaillons pour de faibles salaires dans l'économie capitaliste, nos corps sont utilisés comme objet pour vendre et alimenter les marchés, et lorsque nous retournons dans nos maisons, non seulement sommes nous sujettes à la violence de nos partenaires, mais nous travaillons encore, gratuitement, afin d'assurer à l'humanité une nouvelle génération qui la perpétuera.  Le capitalisme et le patriarcat sont deux systèmes d'oppression indissociables.

En tant que femme, notre travail est constamment dévalué. Je suis étudiante. Bientôt, comme tant d'autres je devrai me trouver un stage pour pouvoir terminer mon éducation. En d'autres mots, je devrai travailler exactement comme je le ferai plus tard, mais sans être justement rémunéré. En effet, en ce moment, certains stages ne sont pas rémunérés  alors que d'autres le sont. Cette ligne de démarcation entre travail étudiant payé et non payé suit celle du travail féminin. Ce sont par exemple les étudiantes en éducation, en infirmerie et psychologie qui ne trouvent pas de rémunération à leur travail, alors que les étudiants en médecine et en ingénierie, des secteurs hautement masculins, vivent une réalité plus favorable. En ce moment, les étudiants et les étudiantes s'organisent pour revendiquer la rémunération des stages. Je crois que les gens du CUTE et d'À la rue Montréal sont d'ailleurs mobilisé ici en ce 8 mars.

Nous subissons à la fois la violence du capitalisme et du patriarcat, mais plusieurs de nos sœurs doivent aussi affronter d'autres oppressions tel que le racisme, l'homophobie, la transphobie, et le capacitisme. Nos mouvements ne peuvent pas parler de libération si nous refusons d'inclure toutes les femmes dans nos luttes et nos revendications.

Nous avons toutes droit à la justice et à l'émancipation!

Merci

samedi 5 décembre 2015

Communiqué du SÉTUE

MONTRÉAL, le 4 déc. 2015 – Le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE- AFPC-Québec) dénonce le mépris de l’administration de l’UQAM à la table de négociation de leur convention collective. Une rencontre de négociation décisive a eu lieu hier. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par l’employeur, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. Les étudiant-e-s employé-e-s vont notamment suspendre leurs tâches de correction, de recherche, et de monitorat. 

Les membres du SÉTUE sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2013. Jusqu’à ce jour, l’administration de l’UQAM refuse toujours de bouger sur des enjeux que nous considérons prioritaire. Cette situation est avantageuse pour la partie patronale puisqu’elle lui permet de repousser l’application du rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail.

« Nous travaillons dans des conditions que nous jugeons inacceptable. À titre d’exemple, les employé-e-s du premier cycle sont payés 30% de moins que ceux et celles à la maîtrise pour accomplir la même tâche. Il est temps que l’administration de l’UQAM cesse de nous mépriser. Après près de deux ans sans convention collective, nous exigeons une entente négociée. Les étudiant-e-s employé-e-s, qui vivent majoritairement dans la précarité, ont droit à des conditions de travail décentes, sans quoi nous perturberons le fonctionnement complet de l’UQAM. » – explique Shanie Morasse membre du comité de négociation du SÉTUE.

En novembre dernier, les employé-e-s étudiant-e-s de l’UQAM ont voté-e-s à 85% en faveur d’un mandat de grève allant jusqu’à la grève illimitée. Le moment de la grève est stratégique puisque la fin de session universitaire permettra de mettre une pression considérable sur l’administration. La grève se poursuivra jusqu’à ce que les membres acceptent une entente négociée.

Le 7 décembre prochain, les membres du SÉTUE tiendront des lignes de piquetage. Le rassemblement se tiendra à 8h00 à la Place du Pasteur.

Profil du SÉTUE

Le SÉTUE, section locale de l’AFPC Québec, est un syndicat qui représente sur une base annuelle plus de 3000 travailleuses et travailleurs atypiques œuvrant à l’UQAM. Les membres occupent une variété d’emplois tels qu’auxiliaire d’enseignement ou de recherche, monitorat, démonstrateur, démonstratrice, placières et placier dans les salles de spectacle et les employé-e-s du stationnement.

Pour plus d’informations sur nos revendications, visitez le www.setue.net.

vendredi 4 décembre 2015

Le SÉTUE, syndicat des employé-e-s étudiannt-e-s de l'UQAM sera en grève dès Lundi prochain


«Une rencontre de négociation décisive a eu lieu aujourd’hui. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par le patronat, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre.

Le travail des auxiliaires d’enseignement et de recherche à l’UQAM est en général invisible. Nous corrigeons pour les professeur-e-s et les chargé-e-s de cours. Nous faisons leur travail de recherche qu’elles et ils n’ont pas le temps ou l’envie d’effectuer. Nous gérons les stationnements et les salles de théâtre. Nous donnons les ateliers et offrons les monitorats qui font souvent la différence entre la réussite et l’échec pour beaucoup d’étudiant-e-s. Pourtant, notre travail est très peu considéré. On voit notre ouvrage comme une «jobine». Lorsqu’on nous attribue un contrat, on nous fait comprendre qu’il s’agit d’une faveur, d’un privilège. Nous sommes employé-e-s étudiant-e-s et nous serons en grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. 

Lundi prochain, première journée de grève, le SÉTUE vous invite à venir participer à des lignes de piquetage qui auront lieu tout au long de la journée. Rendez-vous dès 8h à la Place du Pasteur.»

Voici les principales revendications du SÉTUE

  • Établir un minimum d’heures de contrats devant être offerts à chaque session pour l’ensemble des départements parce que l’administration ne cesse de diminuer l’offre de contrats, nuisant ainsi tant aux services aux étudiant-e-s qu’à nos conditions de travail;
  • Réduire l’écart salarial entre les étudiant-e-s du premier cycle et des cycles supérieurs;
  • Des délais plus longs pour déposer un grief lorsqu’il y a infraction à la convention collective;
  • Signer des contrats de protection de la propriété intellectuelle pour que le travail des auxiliaires de recherche soit reconnu;
  • Fin de la distinction entre tâches spécialisées et non-spécialisées qui confine les tâches non-académiques aux petits salaires;
  • Une plus grande transparence dans l’attribution des contrats et une meilleure diffusion de leur affichage.
  • Des contrats signés pour les auxiliaires de recherche (Bien que l’UQAM ait décidé de l’appliquer l’an dernier, nous voulons le conventionner)

jeudi 17 avril 2014

Des travailleurs étrangers logés par McDo se sentaient « comme des esclaves »

Un article de la Presse
Pour l'article original, cliquez ici

Des travailleurs étrangers temporaires béliziens à Edmonton clament que McDonald's les a forcés à partager un appartement dispendieux, tout en déduisant le loyer de leurs paies.

« Nous nous sentions comme des esclaves », lance l'ex-employé Jamie Montero, qui est arrivé du Belize avec quatre autres travailleurs étrangers temporaires en septembre dernier. « Nous n'avons signé aucun contrat pour habiter dans l'immeuble à appartements où nous étions. Nos contrats ont été signés par McDonald's. Toutes nos factures de services publics étaient au nom de McDonalds. »

McDonald's logeait les travailleurs béliziens dans un immeuble à appartements du centre-ville d'Edmonton, même s'ils travaillaient dans l'extrémité sud de la ville. La compagnie a signé un bail de six mois et s'attendait, selon les travailleurs, à ce que ceux-ci demeurent locataires durant ce temps. « C'était trop loin du lieu de travail et c'était très cher », affirme M. Montero, selon qui il lui fallait une heure et demie pour se rendre au travail en transport en commun.

« Ils ont même dit que si nous quittions notre appartement pour aller en louer un autre, la compagnie déduirait quand même le loyer de nos salaires », soutient un autre employé, qui a demandé à ne pas être nommé parce qu'il travaille encore chez McDonald's.

Les baux montrent que McDonald's payait un total de 2359 $ par mois pour l'appartement et ne payait pas pour les services publics ou d'autres frais. Cependant, elle déduisait 280 $ aux deux semaines sur les paies de cinq employés, récoltant ainsi 3030 $ par mois. Cela laisse entendre qu'elle percevait 671 $ de plus que le prix du loyer.

Le loyer a expiré à la fin février. Depuis, les travailleurs béliziens ont trouvé un appartement plus abordable.

Kenney : si coercition il y a, la police doit enquêter
 
Si les travailleurs étrangers pensent qu'on les a forcés à vivre quelque part où ils ne voulaient pas habiter, cela mériterait une enquête policière, croit le ministre fédéral de l'Emploi, Jason Kenney.
« Personne, pas même un employeur, ne peut forcer quelqu'un à vivre quelque part, les gens sont libres de choisir où ils veulent vivre », a tranché celui dont le ministère enquête sur l'usage que fait McDonald's du Programme des travailleurs étrangers temporaires.

Jamie Montero et les autres travailleurs béliziens ont été recrutés par Actyl, une entreprise qui fait venir des étrangers pour qu'ils travaillent dans des restaurants McDonald's de l'Ouest canadien. Actyl s'est décrit auprès de l'équipe Go Public de CBC comme une agence « sans frais », laissant entendre qu'elle n'exige pas d'argent des travailleurs étrangers.
 
Pourtant, des documents montrent que les travailleurs béliziens ont payé environ 600 $ chacun, pour le traitement des visas, des examens médicaux et leur voyage en autobus jusqu'à l'aéroport de Cancún. Selon M. Montero et l'employé qui tient à ne pas être nommé, la présidente d'Actyl, Linda West, a promis que les frais seraient remboursés par McDonalds une fois au Canada.

Les Béliziens disent que McDonald's ne les a jamais remboursés.

Selon le ministre Kenney, la plupart des employeurs remboursent les frais associés aux permis de travail. « Nous exigeons aussi que l'employeur paie les frais associés au déplacement », précise-t-il.

Pas d'heures supplémentaires
 
Mme West a aussi promis aux Béliziens qu'ils feraient beaucoup d'heures supplémentaires, disent-ils. L'offre d'emploi qu'ils ont signée au Belize mentionne une telle possibilité. « McDonald's a ensuite dit qu'elle ne donnait pas d'heures supplémentaires aux étrangers », indique toutefois M. Montero, pour qui ces heures, payées à 16,50 $, étaient plus alléchantes que le taux horaire régulier.

En outre, les contrats d'embauche stipulent que McDonald's ne fournirait pas le logement. « Au Belize, il n'y avait rien dans le contrat sur l'endroit où nous allions habiter », argue l'employé qui tient à ne pas être nommé.

Questionnée par CBC sur les présumées promesses relatives aux heures supplémentaires et au remboursement de frais, Linda West a répondu : « Ces déclarations sont tout à fait fausses ».

Le porte-parole de MacDonald's Canada, Richard Ellis, a quant à lui confirmé les modalités de l'entente sur la location de l'appartement.

Il a également réagi en soulignant que Jamie Montero est mécontent. « Il a été congédié après seulement deux mois, avant la fin de sa période de probation, dit-il. Je suggère respectueusement que les dires d'un ex-employé évidemment mécontent ne constituent pas le genre d'information qui devrait vous servir de base de reportage. »