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vendredi 30 août 2019

Environnement: la jeunesse et les peuples ne sont pas responsables de la crise

Adrien Welsh 

Cet article a été publié dans la 24e édition du magazine Jeunesse Militante (Septembre 2019)

Année après année, le 1er aout représente cette date fatidique à laquelle nous vivons à crédit, c’est-à-dire ce moment où nous avons épuisé, quatre mois trop tôt, les ressources que la Terre produit en un an. De plus, 2018 représente l’année avec la plus haute émission de CO2 dans l’histoire moderne tandis que 2017 sera reconnue comme la plus chaude. Restreindre le réchauffement climatique à moins de 1.5 degré constitue sans doute un des impératifs les plus importants de notre temps ainsi qu’un défi important que l’humanité devra surmonter.

De plus en plus de jeunes en prennent conscience, comme en témoignent les 150 000 personnes (majoritairement étudiantes) qui ont pris part à la grève climatique du 15 mars dernier au Québec, l’une des plus suivie au monde; mais aussi comme en témoignera sans doute la grève mondiale contre le climat qui devrait avoir lieu le 27 septembre prochain et dont les préparations vont bon train.

Si urgentes que soient les mobilisations pour le climat et la défense de notre planète, si imminente que soit la catastrophe climatique annoncée si aucun geste n’est posé, et si stimulantes que soient les mobilisations de jeunes qui refusent de se résigner devant un tel péril, il n’en demeure pas moins que deux conceptions différentes s’opposent dans la lutte pour les changements climatiques.

mardi 12 mars 2019

SNC Lavalin, le "Québec Bashing" et l'hypocrisie nationaliste

Adrien Welsh 

L’affaire SNC Lavalin a fait couler beaucoup d’encre ce dernier mois. Tous les commentateurs et acteurs politiques ont fait tourner leur imagination afin de proposer leur lecture des faits. D’un conflit entre Justin Trudeau et son ancienne ministre de la Justice et Procureur général, la situation a fait boule de neige au point où 3 proches de Trudeau ont démissionné de leurs fonctions, mettant à mal le cabinet libéral, ce qui n’a tôt eu fait de gonfler les voiles des Conservateurs qui sont maintenant en tête des sondages. En effet, le parti d’Andrew Scheer s’est engagé dans la voie du populisme en exigeant que les têtes tombent, faisant fi du fait qu’en 2015, les Conservateurs ont eux-mêmes reculé devant la possibilité d’empêcher les entreprises jugées pour fait de corruption d’obtenir des contrats publics.

vendredi 1 mai 2015

LUTTE ÉCONOMIQUE ET LUTTE POLITIQUE



Comme dans toute lutte populaire d’envergure, d’importants débats de stratégie et de tactiques se produisent toujours au sein même des forces populaires en lutte. Il n’y a rien d’étrange là-dedans car ce n’est que le reflet de la diversité des groupes concernés qui essaient de s’unir pour lutter, malgré que leurs intérêts, sans être divergents, ne soient pas nécessairement complètement identiques.

Cela s’est manifesté au congrès de l’ASSÉ au début d’avril, où le comité exécutif a été destitué symboliquement après qu’il eut démissionné en bloc. Formellement, le congrès lui a reproché d’avoir contrevenu aux règles de « démocratie directe » en publiant son point de vue en tant qu’exécutif, peu de temps avant l’instance, et alors que les votes de reconduction des mandats des associations étudiantes locales qui étaient en grève devaient survenir dans les jours suivants.

Cependant, tout cela couvrait dans le fond des différences de vue importantes quant à la stratégie à adopter pour le futur de la lutte et sur la relation du mouvement étudiant avec les centrales syndicales et la négociation pour le renouvellement des conventions collectives des employé(e)s du secteur public.

D’une part, analysant que le mouvement de grève lancé par l’ASSÉ risquait de ne demeurer qu’étudiant, voire de s’épuiser, l’exécutif démissionnaire suggérait d’effectuer un repli stratégique pour se joindre aux syndicats du secteur public qui auront pu obtenir leur droit de grève l’automne prochain, considérant qu’« il y a là tout intérêt à faire des négociations du secteur public une lutte politique et de joindre les mouvements étudiants et syndicaux. Nous n'apportons pas une idée nouvelle, et nous croyons que c'est dans cet esprit que le mouvement s'est bâti cet automne et ce printemps. Présentement, la possibilité de grève dans le mouvement syndical se dessine bel et bien. Elle pourrait être envisageable dès l'automne. Ainsi, une fenêtre historique s'ouvre à nous pour faire grève conjointement avec les syndiquées de la fonction publique. »

Dautre part, le regroupement appelé Printemps 2015, influent au sein de lorganisation étudiante et qui se méfie plutôt des dirigeantes et dirigeants syndicaux, soutient que la proposition de lexécutif étudiant destitué revenait à remettre la destinée de lASSÉ entre leurs mains. Il considère que lexécutif démissionnaire avait une « confiance aveugle envers la mobilisation des centrales syndicales…Ces mêmes centrales qui, en 2012, au sommet du plus grand mouvement social que le Québec ait connu, n’ont jamais envisagé la grève. Ces mêmes centrales qui sont contre toute grève illégale, qui ont appuyé la Charte et qui ne se positionnent pas contre les projets d’hydrocarbures. Et si les syndicats ne partaient pas en grève à l’automne 2015…? » Finalement, « cette focalisation sur l’agenda de syndicats de la fonction publique met de côté toutes celles et ceux que l’appel à la grève sociale vise à rejoindre. Organismes communautaires, chômeurs et chômeuses, travailleurs et travailleuses du privé : autant de forces prêtes à se mobiliser et autant, sinon plus, touchées par l’austérité. »

Selon ce point de vue, il ressort donc que la grève du mouvement étudiant, vue d’une façon plutôt enthousiaste, pourrait rallier de larges couches populaires et ouvrières directement dans une grève générale politique.  

Outre la question de l’unité du mouvement, ce point de vue soulève aussi la question du rapport qui existe entre lutte économique et lutte politique. D’un bord comme de l’autre, on oppose parfois la négociation des conventions collectives des employé(e)s du secteur public à la lutte contre l’austérité. D’un côté, il est loin d’être certain que les directions syndicales soient d’accord à politiser la négociation pour ne pas en perdre le contrôle. De l’autre côté, des partisanes et partisans de la grève politique perçoivent parfois les revendications des travailleuses et des travailleurs telles que la hausse des salaires comme potentiellement « corporatistes », alors qu’on attribue à la lutte contre l’austérité, porteuse de revendications politiques d’intérêt général, un caractère plus noble.

Étudiant les grèves survenues durant l’essor révolutionnaire de 1905 en Russie, Lénine expliquait que d’un point de vue marxiste, une conjonction insuffisante de la lutte économique et de la lutte politique constitue une faiblesse du mouvement, alors que le renforcement de la lutte économique donne au contraire une large base pour renforcer la lutte politique. Sans lien entre grève économique et grève politique, « un mouvement vraiment grand et visant à de grandes fins est impossible … sans revendications économiques, sans amélioration directe et immédiate de sa situation, la masse des travailleurs ne consentira jamais à se représenter un progrès général du pays». (Lénine, Grève économique et grève politique, Œuvres, tome 18).

Cette leçon de Lénine s’est même appliquée à la lutte étudiante de 2012 que certaines et certains considèrent comme le  plus grand mouvement social que le Québec aurait connu. Sans la revendication économique suscitant une très large adhésion des étudiantes et des étudiants d’annuler la hausse des droits de scolarité, qui fut la base du mouvement, jamais le Printemps Érable n’aurait pu être ce qu’il a été.

La négociation du secteur public au Québec, bien que portant sur des revendications économiques pour des conventions collectives, revêt elle-même objectivement un caractère hautement politique principalement pour trois raisons :
  • Elle concerne et implique en même temps une grande partie de la main-d’œuvre syndiquée de la province, soit environ 35%.
  • Elle implique une grande majorité de femmes et son résultat rejaillit nécessairement sur la condition des femmes au Québec.
  • Elle met en question le budget de l’État.

Bien sûr, elle ne résume pas à elle seule tous les aspects des politiques d’austérité, puisque le gouvernement Couillard attaque sur tous les fronts en même temps, mais elle se situe au cœur, elle constitue un de ses principaux aspects. Les conditions de travail sont, du point de vue du gouvernement, des obstacles à abattre pour démanteler les services publics. La bataille contre l’austérité ne pourra être gagnée sans une victoire des négociations du secteur public.


Finalement, considérant le fait que le gouvernement a dans les faits déjà mis fin à la négociation, surtout depuis le dernier budget Leitao, il est impossible d’envisager une réussite de cette négociation pour les travailleuses et les travailleurs sans défoncer le budget d’austérité. La victoire ne pourra être possible que dans le contexte d’une grève politique ayant raison du programme austéritaire du gouvernement.


mercredi 1 octobre 2014

BLOQUONS L'ACCORD ÉCONOMIQUE ET COMMERCIAL GLOBAL!

Comité central du Parti communiste du Canada
13 au 14 septembre 2014



Tous les gouvernements, ainsi que toutes les défenderesses et tous les défenseurs des «accords de libre-échange», ont fait miroiter l'illusion de création d'emplois et de prospérité. Ceux-ci ne se sont jamais matérialisés. En effet, c’est le contraire qui s’est produit. Des centaines de milliers d'emplois ont disparu à cause de l'ALENA, et les experts prédisent qu’au moins 50 000 autres emplois seront perdus à cause de l'AECG, le dernier et le plus dangereux de ces accords.

Dans le secret, le gouvernement conservateur d’Harper, l'Union européenne, et les grandes sociétés transnationales ont récemment conclu la ronde finale des négociations du plus important accord de libre-échange de l'histoire du Canada depuis l'ALENA. Bien qu'il y ait eu des contretemps au Parlement allemand concernant le mécanisme de règlement des litiges, le gouvernement Harper continue de faire pression pour obtenir une signature, du moins sur les principes, en Septembre 2014. L'AECG pourrait prendre effet après avoir été ratifié par les États membres de l'Union européenne, ainsi que par les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada. Cela établi un calendrier très serré pour bâtir une riposte; tout comme l'AMI (Accord multilatéral d'investissement) qui avait été défait, le blocage de l'AECG demeure encore possible grâce à une stratégie de mobilisation de masse et en faisant de cette trahison une question clé de l'élection fédérale, l'an prochain.

L'histoire de l'Accord Économique et Commercial Global avec l’Europe est une histoire de mensonges, de secret, et de flagornerie des compagnies pour concevoir l'attaque la plus dangereuse contre la souveraineté du Canada et contre la démocratie à ce jour. L'AECG mettra la gouvernance canadienne, tant au niveau fédéral que provincial et municipal, effectivement sous la domination des compagnies canadiennes et européennes. L’AECG va bien au-delà de l'ALÉNA, mais en raison des clauses préférentielles de la na¬tion la plus fa¬vo¬risée de l'ALENA, celui-ci sera mis à niveau selon les standards de l'AECG afin que tout le monde puisse se joindre au festin des compagnies. Ce que les Conservateurs et ensuite les Libéraux n’ont pu vendre avec l'ALENA, sera automatiquement vendu avec l'AECG et les mises à niveau de l'ALENA. Ainsi, les intouchables (selon la croyance populaire) tel que l'eau, les soins de santé et l'approvisionnement sont sur le billot avec l'AECG.

Des fonctionnaires mécontents, tant au Canada qu’en Europe, ont divulgué des informations au public sur les deux continents, qui ont traversé le draconien filet de sécurité, le secret, la désinformation et les scandaleux mensonges perpétrés par les négociatrices et les négociateurs. C'est ainsi que nous savons qu'il y a eu une réunion «seulement sur invitation » convoquée en 2009, où les entreprises canadiennes et européennes ont établi leur « liste de souhaits » en vue d’un accord commercial néolibéral. Si ce n'était des « sonneurs d’alarme », même les parlementaires n'auraient pas eu connaissance de cela. Les nouvelles sont vraiment devenues publiques en 2012, quand on a appris que les négociations duraient depuis des années et étaient apparemment en voie de conclusion. Cela a indigné d'importants secteurs du mouvement ouvrier, des chercheurs progressistes et des ONG, au point où le gouvernement fédéral a été contraint de tenir des audiences factices et recevoir des représentations en Novembre 2013. Les auteurs des mémoires ont été contraints de d’appuyer leurs exposés sur des ouï-dire, sur des documents gouvernementaux sommaires préparés pour cette fin, et sur des fuites de documents. Dans le cadre de cette farce, ils ont été entendus par un gouvernement qui savait tout mais officiellement n’admettait rien. Néanmoins, les représentations ont pu démontrer quelques-uns des dangers intrinsèques.

Très tôt dans les négociations, l'UE a fait du plein accès aux marchés publics une question fondamentale et incontournable de l’accord. Ils ont obtenu ce qu'ils voulaient. Les marchés publics ont peu à voir avec le commerce, mais tout à voir avec l'accès des entreprises à tous les niveaux des dépenses publiques jusque dans les conseils municipaux, les conseils scolaires, etc. Bien que le gouvernement affirme que les soins de santé ne soient pas en danger, ils le sont certainement. L'existence actuelle des PPP, les intégrations complexes de services publics / privés et les établissements de soins de longue durée, donnent amplement de munitions aux mécanismes de traitement des plaintes des compagnies. Sous l'AECG, aucun gouvernement ou organisme public ne sera en mesure de développer des politiques d'approvisionnement qui favoriseraient des fournisseurs locaux ou régionaux dans le but de promouvoir l'emploi ou le développement local. Toute municipalité et tout organisme public devra soumettre ses politiques et ses plans d'approvisionnement au gouvernement fédéral, et ceux-ci seront accessibles à toutes les compagnies. Toute compagnie pourra remettre en question les pratiques en tant qu’avantage injuste, et aura la capacité de porter des accusations qui ne seront pas entendus devant des tribunaux canadiens, mais devant un tribunal international non encore déterminé et composé de personnes qui ne le sont pas davantage.

L'eau du Canada sera à l'agenda des compagnies si elle a déjà été commercialisée. Cela signifie, par exemple, que n’importe eau en bouteille qui provient d’une ressource publique et qui est vendue commercialement, fournira les conditions pour qu’elle soit privatisée et commercialisée. L’AECG va privatiser l'eau potable (y compris les services publics municipaux comme les égouts et l'assainissement des eaux) en couvrant en détail ces éléments pour la première fois dans des négociations commerciales canadiennes.

L’AECG aura pour effet de supprimer la capacité démocratique des municipalités, des conseils scolaires, des hôpitaux, des universités, des organismes provinciaux et sociétés d'État, ainsi que des peuples du Québec et autochtones, d’utiliser leurs pouvoirs d'achat pour stimuler l'emploi local et la prospérité. L’AECG va nous engager dans une privatisation partielle et/ou complète des services publics de l'eau, rendant pratiquement impossible la reprise en main par le secteur public de ces services. Il va forcer la privatisation d'autres services publics tels que les magasins d'alcool et Postes Canada.

L’AECG va permettre aux compagnies de s’introduire dans la mine d'or de l'éducation post-secondaire, et de menacer l'intégrité des programmes de recherche, en leur permettant de poursuivre les étudiantes et les étudiants qui dénonceraient des pratiques contraires à l'éthique de recherche.

L’AECG va s’attaquer aux droits des peuples autochtones conférés par les traités, à leur souveraineté et à leur droit à l'autodétermination, à cause de la portée très vaste de l'accord qui donne aux industries étrangères l'accès aux territoires et à l’eau des Premières nations, des Inuits et des Métis.
Dans tous ces accords, des clauses préférentielles dites de «nation favorisée» fournissent une méthode diabolique de mise à niveau de l'état et des conditions de l’entente pour chacune des parties, à celui de la dernière négociée. Aussi mauvais l'AECG puisse-t-il être, les négociations actuellement en cours entre les États-Unis et l'UE sur le «Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement» va assurer des mises à niveau pour le Canada sans qu’il soit partie prenante des négociations.

Ce n'est pas un secret que le Canada exporte principalement des matières premières vers l'Europe qui en retour vend principalement au Canada des produits finis, à valeur ajoutée. Cela a créé un extraordinaire déficit commercial de 28 milliards $ avec l'UE. Ce déficit ne peut que s'aggraver si nous rendons plus facile (et moins cher) pour les entreprises européennes d'expédier les produits finis au Canada, et plus facile (et moins cher) pour les entreprises canadiennes d’expédier des ressources en Europe.

Une partie du résumé du mémoire qu’Unifor a soumis aux audiences de Novembre 2013 contient ce qui suit: «Nous sommes en train d’octroyer des droits à des investisseurs et à des compagnies privées qui sont du jamais vu. Nous sommes en train d’octroyer aux investisseurs et aux compagnies privées le droit de contester les décisions politiques démocratiques prises par nos gouvernements nationaux et sous-nationaux, si ces décisions portent atteinte à leur droit de faire des profits. Qu’en est-il du droit des travailleuses et des travailleurs d’avoir des emplois décents? Qu’en est-il du droit des citoyennes et des citoyens à prendre des décisions démocratiques? »



Pourquoi un gouvernement canadien quel qu’il soit pourrait-il négocier l'abandon de la souveraineté, céder les pouvoirs législatifs et judiciaires à une clique de représentants d'entreprises internationales, mettre les gouvernements municipaux et provinciaux sous la juridiction de compagnies étrangères, et priver les Canadiennes et les Canadiens du pouvoir de prendre des décisions dans leurs propre pays? Parce que l'AECG aura pour effet de mettre en œuvre le programme néolibéral de privatisation sans qu’il y ait nécessité de décision parlementaire. Le gouvernement Harper va pouvoir ainsi accomplir le programme des compagnies par le truchement d'un accord commercial qui aura été négocié en secret et qui sera un fait accompli avant même que qui que ce soit, y compris les membres du parlement, ait pu en voir un manuscrit complet. Les partis d'opposition, et en particulier le NPD, se sont déshonorés dans leur soutien à ce qui est essentiellement un acte de trahison. Il y a eu une certaine opposition de la part du mouvement ouvrier, mais les dénonciations et l’opposition la plus importante est venue de forces comme le Centre canadien de politiques alternatives, le Conseil des Canadiens, les mouvements sociaux au Québec, les municipalités, les organisations de soins de santé, les organisations environnementales et les Premières nations.

Le Parti communiste a été profondément engagé dans les luttes contre tous les accords commerciaux passés, de l'ALE à l'ALENA et d'autres, et nous continuons de faire partie de ce combat crucial. Nous appelons à la formation urgente d'un bloc de résistance du mouvement ouvrier du Canada anglophone et du Québec, des Premières nations, des groupes environnementaux et des groupes de femmes, des mouvements sociaux, des partis politiques et des organismes municipaux, pour informer le public des dangers, et pour formuler une riposte d'urgence afin d’arrêter cette dangereuse trahison.

*  Image en haut à gauche : Manifestation à Montréal contre AECG. 
* Image plus bas à droite : Manifestation en Allemagne contre CETA (l'AECG en anglais) et TTIP ( ou TAFTA en anglais: Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement - soit un accord de libre-échange USA-Europe)
* Images en bas à gauche :  Images du mouvement contre les récents accords de libre-échange en France