«Si on se servait de cette loi dans un examen à l’université où les étudiants seraient invités à commenter les façons de la contester, ils auraient de quoi écrire pendant deux heures», soutient Julius Grey, qui se spécialise dans le droit constitutionnel.
Selon Julius Grey, il «n’y a pas de doute» que la loi 78 contrevient à la Charte des droits et libertés.
Il croit notamment que la loi spéciale du gouvernement de Jean Charest brime la liberté d’expression et le droit d’association.
Julius Grey va même jusqu’à comparer les visées du premier ministre avec la loi 78 à celle de l’ex-premier ministre, Maurice Duplessis, pour contrer des syndicats dans les années 50.
«Duplessis a tenté de disssoudre les syndicats qui allaient en grève, mais la Cour suprême l’a déjoué avant même que la Charte des droits et libertés existe», explique-t-il en substance à The Gazette.
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