MONTRÉAL, le 11 mars 2016 /CNW Telbec/ - Aux dernières élections
fédérales, la Coalition BDS-Québec a participé aux élections comme
tiers parti en tant qu'intervenant autorisé par le Directeur des
élections du Canada. La coalition a affiché 200 pancartes, payés et
autorisés par l'agent officiel de BDS-Québec (comité de la CJPP) selon
les exigences établies par la loi électorale.
La Ville de Montréal a violé les droits constitutionnels des militants
impliqués dans ces élections et a brimé leur droit à la liberté
d'expression en arrachant des pancartes de BDS-Québec et du Parti
Communiste du Canada durant la campagne électorale. Ces gestes causent
un préjudice moral aux militants du BDS et aux candidats du PCC et
dévalorisent leur intervention dans la campagne électorale en la
traitant comme obscène, au sens propre de « à être banni de la scène ».
Cette volonté de réduire BDS-Québec au silence s'inscrit dans une
campagne plus large contre le mouvement de boycott tel que démontré par
le vote anti-BDS qui eut lieu dernièrement au Parlement du Canada. Quoi
qu'il en soit, les militants de BDS-Québec et les candidats du PCC sont
en droits de demander des dommages moraux et matériels ainsi que des
dommages punitifs pour l'atteinte à leur droit démocratique et libertés
fondamentales
Conséquemment, BDS-Québec et le PCC poursuivent la Ville de Montréal
devant la Cour du Québec. La poursuite a été déposée par l'avocat Alain
Tremblay de la firme d'avocats Ouellet, Nadon et Associés.
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