dimanche 8 mars 2015

Salutations du Parti communiste du Canada à l’occasion de la JIF 2015.

Le  8 mars, Journée internationale des femmes, est une occasion de célébrer nos luttes historiques pour l’égalité et de s’unir pour relever les défis d’aujourd’hui. À l’occasion de la JIF 2015, le Parti communiste du Canada exprime sa solidarité la plus chaleureuse envers toutes celles et ceux qui se dressent en faveur de la paix, l’égalité, la démocratie et le progrès social. 

En Septembre 1995, la quatrième Conférence mondiale sur les femmes s’est tenue à Beijing. 30 000 militantes avaient organisé un Forum parallèle, tandis que les représentantes des gouvernements de 189 pays élaboraient la Déclaration de Beijing et le Programme d’action. Malgré ses lacunes, le document était étonnamment complet, couvrant les femmes et l’environnement, l’économie, l’éducation, la santé, les conflits armés, et bien plus encore.

L’Organisation des Nations Unies souligne le 20e anniversaire de la Déclaration de Beijing avec le slogan « Émancipation des femmes – Émancipation de l’humanité : Imaginez-ça ! »  Pourtant, les femmes dans une grande partie du monde semblent encore plus éloignées de l’émancipation.

Dans les deux dernières décennies, la «lutte pour défendre les droits des femmes» est devenue une justification fréquemment utilisée pour une intervention militaire directe. Et bien que les talibans, Al-Qaïda et l’État islamique soient profondément réactionnaires, ces mouvements sont en grande partie un produit des efforts de l’impérialisme pour s’emparer des ressources et pour faire des profits. Avant les interventions occidentales, le statut des femmes dans les États laïcs d’Afghanistan, de Syrie, de Libye et d’Irak était beaucoup mieux qu’en Arabie Saoudite et d’autres régimes soutenus par le Canada.

La violence n’est pas une solution pour les victimes des conflits armés, en particulier les femmes civiles et les enfants. La guerre a provoqué une augmentation massive des réfugié(e)s dans le monde entier. En Syrie seulement, plus de 3 millions de réfugié(e)s ont fui, et 6,5 millions ont été déplacés à l’intérieur du pays. Les femmes et les filles sont utilisées comme instruments de guerre, enlevées et violées, du Nigéria (par Boko Haram) à l’Amérique centrale (par les forces paramilitaires). Du Moyen-Orient à l’Afghanistan et à la Colombie, les guerres alimentées par les sociétés transnationales, les puissances occidentales et les élites locales créent des catastrophes sanitaires en détruisant les centrales électriques, les systèmes d’approvisionnement d’eau et les hôpitaux. Des billions de dollars sont gaspillés en militarisme plutôt qu’être investis en éducation, en opportunités économiques, en eau potable, et en santé, ou pour aider les mouvements populaires qui luttent pour les droits humains, la sécurité personnelle, le droit de choisir dans le mariage et en matière de reproduction. La dévastation de l’environnement affecte particulièrement les femmes et les enfants, tant celles et ceux qui vivent près des sables bitumineux de l’Alberta, que les millions qui sont touché(e)s par la sécheresse en Afrique subsaharienne.

Nous exprimons notre entière solidarité avec les femmes de Palestine, et notre soutien à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre la politique d’apartheid d’Israël, qui impose de terribles épreuves aux femmes de Gaza et de Cisjordanie. Nous condamnons la dernière guerre impérialiste en Irak et en Syrie, et la déstabilisation soutenue par les États-Unis du gouvernement bolivarien, progressiste et démocratiquement élu, du Venezuela.

Au Canada, le dangereux projet de loi C-51 en vue de créer un État policier impose de nouveaux pouvoirs extraordinaires afin de criminaliser la dissidence. Agitant le spectre du terrorisme islamique, C-51 en réalité, cible celles et ceux qui critiquent l’austérité, la destruction de l’environnement et la guerre impérialiste, visant directement les femmes qui jouent des rôles dirigeants dans les mouvements ouvrier, autochtone, environnemental et étudiant.

Des millions de femmes au Canada font face à la violence et de l’oppression, mais pas de la part de «terroristes». Les femmes et les filles autochtones souffrent du fardeau raciste de taux plus élevés de pauvreté, de chômage, et d’incarcération, et d’une longévité spectaculairement plus courte. Plus de 1 200 femmes autochtones ont été assassinées ou ont disparu, tandis que les Conservateurs d’Harper ignorent les appels pour une enquête publique. Les femmes sont opprimées par le «double fardeau» de l’exploitation au travail et de la plus grande part du travail domestique. Le statut inégal des femmes se reflète par un «écart salarial» de 30% ainsi que par d’autres indicateurs.

La communication de chansons misogynes, de chants et de messages Facebook a révélé la profonde culture de viol sur les campus, où les politiques sur le harcèlement et l’équité n’ont pas d’application stricte. Les administrations universitaires doivent cesser de couvrir le harcèlement des femmes, des étudiantes et des étudiants LGBT et racialisés. Le financement des centres de femmes sur les campus doit être augmenté, et une éducation efficace contre l’oppression en ce qui a trait à la culture du viol est urgente.

Les droits de toutes les femmes à un emploi décent, à l’éducation, à la garde d’enfant, à l’assurance-emploi, etc., sont de plus en plus compromis par l’agenda néolibéral. Les Conservateurs d’Harper, qui se présentent comme «défenseurs de l’égalité des femmes », ont sabré pratiquement chaque organisme fédéral ou chaque service qui a soutenu l’égalité des femmes, ils ont fermé les bureaux de Condition féminine Canada, ils ont éliminé le financement des organisations de femmes qui s’engagent dans la défense l’équité salariale et bloqué les voies légales pour l’obtenir.

Les femmes sont touchées de manière disproportionnée par la réduction de l’accès aux prestations d’assurance-emploi. La «restructuration» de Postes Canada fait perdre des milliers d’emplois actuellement occupés par des femmes. Si les Conservateurs gagnaient une autre majorité, les forces anti-femmes les plus extrêmes au Parlement pourraient constituer une menace grave pour les droits reproductifs, qui sont encore limitées au Nouveau-Brunswick et dans d’autres régions du Canada.

L’attaque contre l’égalité s’étend à l’arène provinciale, notamment par l’abolition des ministères voués à l’égalité des femmes, l’augmentation des droits de scolarité et les coupes à l’aide sociale, dans les soins de santé, à l’aide juridique, pour la garde d’enfants, et dans les maisons d’hébergement pour les femmes victimes de violence et d’abus. Le programme universel de garderie du Québec est sérieusement attaqué, alors même que les femmes dans d’autres provinces exigent des programmes semblables.

Le statut inégal des femmes a été condamnée par presque tous les corps des Nations Unies qui examinent la performance du Canada concernant les droits humains, incluant le Comité de la Convention sur l’élimination de toute forme de discrimination contre les femmes (CEDAW Committee), le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, le Comité des droits de l’homme, et le Conseil des droits de l’homme.

Une riposte unitaire peut vaincre

La riposte populaire contre l’attaque du monde des affaires est affaiblie par l’absence d’une voix véritablement pancanadienne pour les droits des femmes. Il y a eu des luttes importantes menées par les mouvements de femmes et les mouvements pro-égalité, et les conférences des femmes du Congrès du travail du Canada ont contribué à maintenir vivante la lutte pour les droits des femmes. Au cours de la dernière année, d’importantes luttes ont été menées par des secteurs de la force ouvrière qui sont majoritairement féminins – les travailleuses des services de garde du Québec, les enseignantes et enseignants de  Colombie-Britannique et les travailleuses et les travailleurs de la santé de Nouvelle-Écosse. Le moyen le plus important pour lutter contre la pauvreté et la disparité des revenus est d’organiser femmes non-syndiquées.

Mais le mouvement des femmes a été profondément blessé par les réductions systématiques de financement. Le rétablissement d’une organisation telle que le Comité National d’Action sur le statut des femmes (CNA-NAC), qui pourrait rassembler les femmes du mouvement syndical, les jeunes et les étudiantes, les femmes autochtones et racialisées, et celles des organisations qui luttent pour les droits juridiques, les droits de reproduction, les droits des personnes handicapées, et la garde d’enfants, serait une importante avancée.

Les travailleuses et les travailleurs de tous genres et de toutes origines ont besoin d’une véritable alternative à la cupidité des compagnies. Dirigée par le mouvement syndical et ses alliés, une telle coalition populaire pourrait combattre afin de gagner des emplois durables, des services publics de garde universels, l’amélioration des services sociaux et des possibilités accrues pour les femmes.

Mais tant que le capitalisme perdurera, il générera la pauvreté, l’inégalité, l’exploitation, la dégradation environnementale et la guerre. Ces atrocités sont inhérentes à ce système basé sur la maximisation des profits accaparés par des mains privées. Seul le socialisme, basé sur la démocratie, la propriété collective et le pouvoir de la classe ouvrière, peut libérer l’énorme potentiel créatif et productif du peuple pour satisfaire les besoins humains.

La véritable alternative pour l’égalité des sexes et la survie de l’humanité est le socialisme. Comme le montre la petite île de Cuba, où l’égalité sociale est une priorité, d’énormes progrès dans la condition des femmes peuvent être réalisés à tous les niveaux. Les femmes cubaines élues occupent près de 50% des sièges dans leur Assemblée nationale, par exemple.

Depuis que la JIF a été adoptée par une conférence des femmes de l’Internationale socialiste à Copenhague en 1910, la pleine participation des femmes a été essentielle pour le succès de la classe ouvrière et des mouvements démocratiques. Un monde meilleur est possible et nécessaire.

samedi 7 mars 2015

14 MARS, JOURNÉE PANCANADIENNE D'ACTION CONTRE C-51


Le 14 mars se tiendra la première, et non la dernière, Marche Silencieuse Contre C51. Nous allons visiter le bureau de Justin Trudeau. Nous demandons à toutes et tous de se fixer un papier collant sur la bouche. Cette marche sera symbolique de l’avenir si nous laissons encore une fois un projet de loi nous voler nos droits. Cette fois, nous n’allons pas céder. Nous visons l’abrogation de ce projet de loi, et nous n’arrêterons pas tant et aussi longtemps que ce projet de loi est sur la table. Marchez avec nous; pour votre vie privée, pour vos droits et libertés, pour votre tranquillité d’esprit.

Rendez-vous le 14 mars 2015 au métro Jarry à 14h00

La législation soumise par le gouvernement conservateur concernant le projet de loi C-51 devrait tous nous consterner. Cela constitue clairement une violation de notre charte des droits et liberté, donnant non seulement comme pouvoir au gouvernement d'espionner des canadiennes et canadiens innocents, mais leur permettant aussi d'instaurer des unités de police secrètes qui pourrons nous surveiller et qui ne seront soumis à aucune responsabilité face à leurs actes. Nous réclamons au gouvernement le retrait de la législation concernant le projet de loi. De plus, nous leur demandons d'informer le public concernant de nouveau choix de législature englobant ce projet avant de le faire passer à l'ordre du jour.

Informez-vous pour voir si un évènement est organisé dans votre ville, ou s'il y a un rassemblement devant le bureau de votre député.

Campagne OpenMedia.ca [en]:
https://openmedia.org/spyonus 

Campagne Leadnow.ca - À l'Action [en]:
https://leadnow.netdonor.net/ea-action/action… 

Information concernant les impacts du projet de loi C-51 by the BCCLA [en]:
https://bccla.org/…/release-canadian-rights-groups-decry-l…/

Événement facebook pour l'action à Montréal :
https://www.facebook.com/events/335605546631580/

Action "Freeze-flash" pour le 8 mars à Montréal


vendredi 6 mars 2015

Justice pour les femmes autochtones assassinées et disparues




Mettons-fin au racisme et à la destruction environnementale du gouvernement Harper
Communiqué du Comité central exécutif de la YCL - LJC

En février, la Ligue de la jeunesse communiste du Canada, exprime sa solidarité avec ceux qui, dans les rues, demandent une enquête au sujet des femmes autochtones assassinées et disparues. La campagne «#ShutDownCanada» tout comme la journée d’action annuelle du 14 février rappellent que des actions doivent être prises immédiatement pour mettre fin à l’oppression des peuples autochtones.

Au Canada, la colonisation et la révolution industrielle se sont développées aux dépens des Premières Nations. Leur résistance au joug colonial a été brutalement réprimée et une politique génocidaire poursuivie jusqu’à nos jours a été établie par l’État. Des nations entières ont été décimées, les peuples autochtones ayant été infectés de maladies mortelles, ce qui les a forcé à habiter des réserves délabrées où leurs enfants leur ont été arrachés pour être envoyés dans des «pensionnats de réforme» avec pour but avoué de les acculturer.

La crise est toujours en cours, particulièrement chez les jeunes autochtones. Les taux de suicide chez les jeunes des Premières Nations s’élèvent à 5 ou 7 fois supérieur à la moyenne canadienne. La mortalité infantile y est 1,5 fois plus élevée et les jeunes autochtones ont plus de chance de finir en prison que d’entrer à l’université. Les peuples autochtones au Canada ne peuvent se prévaloir de leurs droits fondamentaux, de leur droit à l’égalité et de leur droit à l’autodétermination. Nous considérons que l’approche de l’État canadien et de sa classe dirigeante s’inscrit dans une tradition de politique génocidaire.

Cette oppression nationale couplée à l’oppression des femmes crée des conditions invivables pour les femmes autochtones. Un exemple des plus sordide est le nombre sans cesse croissant des femmes autochtones assassinées et disparues. Depuis 1980, elles sont plus de 1000 à avoir été assassinées et plus d’une centaine sont disparues dans des conditions suspectes selon la Gendramerie royale du Canada.

Les Premières Nations et particulièrement l’Association des femmes autochtones du Canada ne cessent de réclamer une enquête fédérale au sujet de cette violence systémique depuis plusieurs années. L’an dernier, la Commission inter-américaine des Droits de l’Homme et le Coontrôleur général du Canada ont aussi demandé à l’État canadien de réagir devant les violences à cet égard. Depuis 1991, des mobilisations ont lieu le 14 février.

Malgré ces pressions, le gouvernement conservateur a continuellement refusé d’ouvrir une enquête à ce sujet. Au contraire, il a ajouté de l’huile sur le feu en éliminant le financement du projet de base de données proposé par «Soeurs d’Esprit», une initiative autochtone destinée à soutenir ces femmes et leurs familles.

Harper a continuellement nié les causes profondes du sexisme et du racisme. Lors d’une conférence internationale, il a déclaré que le Canada n’a «aucune histoire coloniale». L’an dernier, il a dit que les meurtres de femmes autochtones devraient être considérés comme crimes et non comme un «phénomène sociologique». Ceci reflète la politique intransigeante de criminalisation des populations les plus vulnérables au Canada par les conservateurs. Au même moment, le gouvernement se dédouane de toute responsabilité puisqu’il nie que ces crimes soient enracinés dans les conditions matérielles déplorables qui sont le lot quotidien des populations autochtones. Ainsi, le gouvernement a quartier libre pour pousser plus loin leur dépossession et leur aliénation au grand bonheur des capitalistes canadiens.

Cette année, un important appel à la mobilisation a été lancé le 13 février dernier. Sous le mot d’ordre «#ShutDownCanada», les militants ont demandé l’ouverture d’une enquête tout en liant la problématique de la souveraineté des Premières nations à celle de la destruction de l’environnement par le système capitaliste. Les monopoles pétroliers et gaziers exercent un contrôle démesuré sur les gouvernements provinciaux et fédéral, ce qui leur permet de détruire l’environnement, d’empoisonner des communautés locales et menacer la planète entière à cause de changements climatiques irréversibles et ce, plus ou moins librement. Les communautés autochtones sont les premières touchées au Canada, menant à ce que l’on pourrait qualifier de «racisme environnemental» et à des processus de consultation avec l’industrie et le gouvernement qui n’ont rien à voir avec une entente et encore mois avec le droit à l’autodétermination. 

Aujourd’hui, les peuples autochtones sont plus unis et revendicatifs dans leurs luttes. La YCL - LJC Canada est solidaire des luttes des femmes autochtones du Canada qui luttent pour poser un terme à cette violence. Il est temps que l’État canadien et les entreprises payent leur dû pour les terres volées et la justice bafouée. Nous exigeons un règlement rapide et juste pour toutes les revendications territoriales des Premières Nations ainsi que des actions d’urgence pour améliorer les conditions de vie, l’emploi, la santé et le logement pour les peuples autochtones. Nous exigeons la fin immédiate de toute pratique de «fragmentation», l’annulation de l’inversion du flux de pétrole de l’oléoduc 9, la fin du projet des oléoducs Northern Gateway, Energy East, Kinder Morgan ainsi que de toutes les autres atteintes patronales destinées à jouer à la roulette russe pour gagner des profits.

Nous soutenons aussi les revendications du Parti Communiste du Canada en faveur d’une relation d’égalité et de justice entre les nations qui le composent à travers une nouvelle constitution démocratique basée sur un partenariat égal et volontaire entre les Premières Nations, le Québec, l’Acadie et le reste du Canada. Nous demandons la reconnaissance de leurs droits nationaux et du droit à l’auto-détermination incluant le droit à la séparation. Nous estimons que la solidarité et le soutien aux luttes des peuples Autochtones et à leur auto-détermination constitue une partie essentielle de toute tentative de constituer un meilleur Canada et un futur socialiste.

lundi 23 février 2015

LE GOUVERNEMENT MIS À NU : OCCUPATION DES BUREAUX D'YVES BOLDUC

Communiqué - pour diffusion immédiate
Québec, le lundi 23 février 2015


Ce lundi en après-midi plusieurs dizaines de militant(e)s étudiant(e)s ont occupé les bureaux du ministère de l’éducation, au 16e étage du Complexe G. Ils et elles y revendiquaient la fin des coupes en éducation et en enseignement supérieur, une augmentation du salaire des professeur(e)s ainsi qu’un réinvestissement en vue d’atteindre la gratuité scolaire à tous les niveaux.

Plus largement, cette occupation s’inscrivait dans la semaine de perturbation contre l’austérité appelée à continuer dans les prochains jours. Une fois installé(e)s dans les lieux du pouvoir, les militant(e)s ont enregistré une vidéo où ils et elles affirment s’opposer à la logique néolibérale du gouvernement en place : « Nous voyons l’éducation comme un acquis social historique, comme un droit qui doit être accessible à tous et toutes, et comme un des moteurs de l’économie et de l’avancement social ».

Ils et elles affirment que les coupes dans ce domaine minent, au contraire des affirmations du ministre, dans la qualité de l’enseignement et des services offerts, tant aux élèves qu’aux étudiant(e)s, dévalorisent la recherche et placent la connaissance au niveau de simple marchandise. Ces personnes exigent également des autres ministères qu’ils cessent l’instauration de mesures austères, rappelant que celles-ci ne font qu’engouffrer le Québec dans un cycle de destruction du filet social qui doit, de façon très concertée et à l’avantage des plus nantis, aboutir à la privatisation de nos services publics. Pour elles, ce processus n’est pas la conséquence incontournable de l’accumulation d’une trop grande dette nationale, mais bien, s’il n’est pas stoppé, le début d’une nouvelle ère où les inégalités sociales s’accroîtront et les acquis sociaux disparaîtront.

La déréglementation en matière environnementale, combinée aux nouveaux projets d’exploitation des hydrocarbures, nous confrontera également à un choc que nous ne pourrons amortir, si tel est le cas, qu’au dépend de notre économie. Les militant(e)s affirment vouloir profiter du début de la semaine pour créer un momentum et invitent tous les secteurs de la société à mener des actions de perturbation pour bloquer les mesures d’austérité et l’exploitation d’hydrocarbures par tous les moyens possibles.