jeudi 2 septembre 2010

Un homme amputé se fait agresser et arracher sa prothèse par la police de Toronto pendant le G20!

Par Daniel Lalonde

Le site « Niagara At Large » rapporte l’histoire ahurissante et aberrante d’un homme de 57 ans, employé de Revenu Canada et fermier à temps partiel, qui s’est fait maltraiter par des autorités pour aucune raison.

Le 26 juin dernier, John Pruyn, qui s’est fait amputer la jambe il y a 17 ans, était assis dans le gazon au Queen’s Park avec sa fille et deux autres jeunes. Il croyait qu’il serait à l’abri du bordel qu’était le G20. Il s’est trompé.

Malgré le fait qu’ils se trouvaient dans une partie de la ville qui avait été aménagée pour les manifestations pacifiques, des policiers en armure sont arrivés et se sont dirigés directement vers M. Pruyn, sa fille et les deux jeunes pour leur donner l’ordre de quitter les lieux. Lorsque M. Pruyn a tenté de se lever, il est tombé. La police a trouvé qu’il était trop lent.

Sa fille leur a demandé de patienter un peu compte tenu de son handicap. Mais ils ont décidé de le frapper et lui donner des coups de poing en l’accusant de résister à son arrestation. L’un d’eux a même mis violemment son genou sur la tête de M. Pruyn. Il dit qu’il avait encore mal une semaine après.

Ils lui ont par la suite retiré sa canne et ont arraché sa prothèse en lui disant de se lever et de sauter. Lorsqu’il a dit qu’il en était incapable, ses mains étant toujours attachées dans son dos, ils l’ont trainé sur le sol, arrachant de la peau sur ses coudes. Ils l’ont enfermé dans une des cages utilisées pour arrêter les manifestants et il y est resté pendant 27 heures.

mercredi 1 septembre 2010

Des emplois ou des tanks?

Josiane Marquis - Étudiante en techniques de travail social au cégep de Trois-Rivières et stagiaire au comité de Solidarité/Trois-Rivières publié dans le Devoir du 1er mai 2010

Le secteur de l'emploi est présentement en pleine déconfiture. Chaque année, des dizaines d'usines ferment leurs portes et des milliers de travailleurs se retrouvent sans emploi. Le taux de chômage du pays oscille autour de 8,2 %. Les protections sociales sont insuffisantes pour subvenir aux besoins des gens; le régime d'assurance-emploi n'est actuellement accessible que pour 40 % des personnes au chômage; les prestations d'aide sociale sont, selon l'indice du seuil de pauvreté établi par Statistique Canada, insuffisantes pour combler les besoins essentiels d'une personne, et le salaire minimum n'est pas assez élevé pour permettre à une personne seule travaillant 40 heures par semaine de s'élever au niveau de ce même seuil.

Pendant ce temps, nos gouvernements exigent des travailleurs qu'ils se serrent toujours plus la ceinture en haussant les tarifs et en réduisant les dépenses de l'État pour les programmes et services sociaux. Dans le budget fédéral déposé en mars dernier, tous les postes budgétaires ont été réduits sous prétexte d'une reprise économique fragile...

Militaire

Tous sauf un, le plus illogique, le plus aberrant, et pourtant le plus probable vu les idéologies du gouvernement Harper: le budget militaire. En effet, ayant déjà fait passer le budget militaire de 13 milliards de dollars en 2006 à près de 20 milliards en 2009 (soit une augmentation de 38 % en trois ans), les conservateurs comptent investir (gaspiller) 490 milliards supplémentaires dans ce secteur au cours des 20 prochaines années, afin de porter le budget militaire à 30 milliards par année.

Il en coûte environ le même montant d'envoyer 1250 soldats en Afghanistan pour une année que d'engager 20 000 infirmières pour la même période au Québec. Aussi, un seul emploi du secteur militaire coûte en moyenne un demi-million de dollars, soit l'équivalent de plus de cinq emplois dans tous les autres secteurs civils.

Nos gouvernements nous répètent que nous n'avons pas d'argent. Or le portefeuille du secteur militaire semble être sans limites. Nous en avons, de l'argent; il s'agit ici d'une question de priorités, de choix que nous désirons faire en tant qu'individu, en tant que société.

Régressions majeures

Vers la fin des années 1990, l'armée canadienne ne se consacrait qu'aux missions de paix de l'ONU avec les Casques bleus. À cette époque, le budget militaire tournait autour de 10 milliards de dollars par année. Or, grâce à M. Harper et à son équipe, non seulement le Canada perd-il sa réputation enviable de pays pacifique au sein de la communauté internationale pour la troquer contre celle d'État agresseur calqué sur les États-Unis, mais les citoyens de notre pays subissent des régressions majeures en matière d'avancées sociales, d'égalité, de lutte contre la pauvreté, etc.

Travailleurs et travailleuses, cessons de nous serrer la ceinture! Relevons-nous plutôt les manches et, ensemble, stoppons les dépenses militaires!

vendredi 20 août 2010

Communiqué de Libre Pensée (France) : Non, l’étranger n’est pas un ennemi !

« Si tu diffères de moi, mon Frère, loin de me léser, tu m’enrichis »
Antoine de Saint-Exupéry

Il y a 67 ans, en 1943, les survivants des combattants du Ghetto de Varsovie écrasés par les nazis, s’expatriaient ou étaient déportés. Parce qu’ils étaient « différents » du prototype décidé par l’hitlérisme, parce qu’ils avaient une autre culture, voire pour certains une autre religion, une autre pensée et d’autres façons de se vêtir ; il fallait, pour les nazis, les anéantir. C’était la barbarie. Mais le ventre est toujours fécond d’où est sorti la bête immonde. On assiste aujourd’hui, en France républicaine, à une instrumentalisation de la xénophobie par le pouvoir. Interdiction législative en cours de la burqa et du voile intégral, répression contre les roms, projet vichyste de dénationalisation de certains français « de fraiche date », le pétainisme politique revient avec force. Dans une situation de crise intense et continue du capitalisme, ce sont toujours les mêmes méthodes réactionnaires qui sont utilisées, d’abord : la haine de l’étranger coupable, par définition, de tous les maux. Et dans le même temps, ce sont les remises en cause croissante des acquis sociaux qui se mettent en place : pillage voire destruction de la Sécurité sociale, remise en cause du droit à une retraite, destruction des services publics, privatisation mercantile de l’intérêt public. Il s’agit de la destruction des conquêtes de l’après-guerre. La xénophobie sert toujours à détruire la civilisation. La France d’aujourd’hui, ce serait Vichy sans la Milice et les nazis, mais avec l’ordre moral, la pensée unique et avec la presse aux ordres. Sur le plan social, c’est le retour du Corporatisme et la tentative de liquider les syndicats ouvriers indépendants. La Fédération nationale de la Libre Pensée ne peut se taire devant cette situation de montée des périls. Elle n’accepte pas que les « étrangers » servent à nouveau de bouc émissaire. La Fédération nationale de la Libre Pensée s’associera aux initiatives qu’elle jugera utiles pour défendre la démocratie, la République, la liberté, l’égalité et la laïcité.

Paris, le 19 août 2010

vendredi 6 août 2010

Hibakushas: Hiroshima dans les gènes

International news Bastamag
Par Eros Sana (27 juillet 2010)

Ils vivaient à Hiroshima au moment de l’explosion de la bombe atomique, il y a 65 ans. Aujourd’hui, ils portent la marque de ce drame dans leurs chromosomes. Des mutations génétiques qui ont fait de leur vie un calvaire. Rencontre avec ces « Hibakushas » - les « exposés » - qui parcourent le monde pour demander le désarmement nucléaire.

Le Peace Boat, affrété par une fondation japonaise pour la paix et le dialogue interculturel, est parti de Bergen en Norvège. Il navigue en mer du Nord. A son bord, neuf « Hibakushas ». Littéralement, des « exposés », présents au moment de l’explosion des bombes nucléaires sur les villes d’Hiroshima ou de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. Dans la salle Pacific du bateau, Mitsuo Kodama s’exprime en leur nom. Elégant dans son complet gris, avec des lunettes aux fines branches, il parle d’une voix calme. Sa femme, les cheveux bouclés à peine blanchis, est à ses côtés. Monsieur Kodama s’incline devant son auditoire. A l’aide d’un rétroprojecteur et d’une canne télescopique, il tente de décrire cette journée qui a fait basculer son existence, et ce qu’est sa vie depuis.

Hiroshima, ses immeubles, ses habitants, son ciel, tout est en feu.

Mitsuo Kodama a 78 ans, il est né à Hiroshima. Il a douze ans quand la bombe A explose au-dessus de sa ville natale. Ce jour-là, il est à l’école, au milieu d’un immeuble en bois, recouvert d’un toit en céramique. « Nous avons entendu le bruit d’un avion dans le ciel et… j’ai perdu conscience », décrit-il. Lorsqu’il se réveille, l’immeuble s’est effondré tout autour de lui, sauf au centre de la classe. Sous les débris, ses amis. Certains, encore vivants, hurlent ou gémissent. La plupart sont morts, le crâne et le corps brisés. Mitsuo Kodama est blessé. Seul et très faible, il parvient à s’extirper des ruines de son école, sans pouvoir venir en aide à ceux qui sont restés sous les gravas. Hiroshima, ses immeubles, ses habitants, son ciel, tout est en feu.

Cette image du ciel embrasé d’Hiroshima se transmet dans la mémoire collective du Japon par le récit des survivants. Mais aussi à travers l’œuvre célèbre d’un peintre, Ikuo Hirayama, lui-même hibakusha. Son tableau « Hiroshima shohenzu » (L’Holocauste d’Hiroshima) est une immense toile à la puissance émotionnelle semblable au « Guernica » de Picasso. L’observer provoque une sensation de mort et de terreur.

De l’horreur de l’explosion aux cancers multiples

Sorti de son école, Mitsuo Kodama quitte le quartier de Zakoba cho et ses camarades « enterrés vivants ». Il marche vers son village, Hesaka-mura, situé à cinq kilomètres d’Hiroshima. En chemin, il vomit à plusieurs reprises et ne croise que des cadavres, brûlés, démembrés, les orbites vidées de leurs yeux. A deux kilomètres du village, il s’évanouit de nouveau, et se réveille dans une maison inconnue, secouru par un anonyme. Il se remet en route, arrive vers minuit à son village.

Monsieur Kodama peut décrire longuement le jour où Little boy – le nom donné par l’US Air Force à la bombe atomique – a explosé et tué près de 100.000 personnes. Il peut raconter l’horreur de cette journée. Mais il préfère parler de ce qui s’est passé après l’explosion de la bombe : la perte immédiate des cheveux, les fièvres, les hémorragies pulmonaires et rénales, les maladies qui ne l’ont jamais quitté.

Comme si la bombe atomique explosait tous les jours en eux

Toute sa vie, Kodama-San - Monsieur Kodama - comme l’ensemble des Hibakushas, a développé de multiples cancers : de l’estomac, de l’intestin, de la tyroïde, de la peau… « Rien que pour traiter mon cancer de la peau, j’ai subi douze opérations chirurgicales », explique-t-il. Des tâches brunes parcourent toutes les parties visibles de son corps, de ses mains à son cou. Certains autres Hibakushas dans la salle présentent cette même particularité. Sur l’écran, Kodama-san projette la liste des cancers ayant frappé les autres Hibakushas qui, eux, en sont morts.

L’écran s’illumine ensuite sur une image d’une étrange beauté, brillante comme un vitrail. Alignés les uns à côté des autres, des bâtonnets plus ou moins rectilignes luisent d’une lumière verte, jaune, rouge ou bleue. Ce sont les chromosomes de Monsieur Kodama, à côté de ceux d’une personne non soumise à des radiations atomiques. « Les radiations peuvent briser le gène d’un chromosome. Mes chromosomes présentent 102% d’anormalités par rapport à une autre personne », décrit Mitsuo Kodama. « Les chromosomes se régénèrent, mais chaque fois qu’ils repoussent, ils copient la mauvaise information, désormais inscrite dans mon corps suite aux radiations ». C’est comme si la bombe atomique explosait tous les jours à l’intérieur d’eux.

Hibakushas « in utero »

En faisant exploser des bombes nucléaires au-dessus d’Hiroshima et Nagasaki, les Etats-Unis n’ont pas seulement tué des dizaines de milliers de personnes, sur le coup ou dans l’immédiate période qui a suivi. Directement exposés à la bombe et à ses radiations, des milliers d’autres continuent de subir les conséquences de l’explosion. Ceux qui n’étaient que des enfants ou de jeunes adolescents, comme les époux Kodama, Madame Mihoko Hagino (77 ans) ou Monsieur Kunihiko Bonkohara (69 ans), qui représente des 140 Hibakushas qui vivent au Brésil.

Une partie des Hibakushas, n’étaient pas nés au moment de l’explosion. Ils sont alors de simples fœtus dans les entrailles de leurs mères. Ces « Hibakushas in utero », comme les autres personnes exposées, souffrent de multiples cancers et autres maladies, telle la cécité partielle de Kenji Tanaka, dont la mère est enceinte de trois mois le 6 août 1945. D’autres personnes sont exposées indirectement aux radiations, comme celles qui sont venues en aide aux survivants près des villes martyres.

Le mouvement des Hibakushas n’est pas centré sur leurs souffrances. Ils veulent seulement que les drames d’Hiroshima et Nagasaki ne se reproduisent pas. « Les armes nucléaires, c’est le diable. Nous devons annihiler les armes nucléaires avant que ce soit elles qui nous annihilent », s’emporte Kodama-san. Ils portent ce message partout où ils le peuvent – et tant qu’ils le peuvent encore, car de nombreux Hibakushas disparaissent chaque année. En 2009 et 2010, ils étaient à New York, à l’ONU, lors des conférences de préparation et de révision du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Le programme « Orizuru » permet aux Hibakushas, à tour de rôle, d’embarquer sur le Peace Boat [1].

« Ceci est ce que je suis devenu et ce que je serai à jamais »

En ce début de mois de juin, le bateau accoste à Dublin. Des jeunes du bateau ont confectionné une immense bannière « End the blocade – Free Gaza [2] » qui occupe une partie de la coque tribord. Les sensei, anciens Hibakushas, solidaires de la flottille pour la paix attaquée par l’armée israélienne, posent ce matin-là fièrement devant la bannière pour la presse irlandaise. Leur engagement pour la cause palestinienne s’est renforcé après une visite d’un camp de réfugiés palestiniens en Jordanie, au mois de mai dernier.

Le groupe part rencontrer Derek Hannon, responsable des questions nucléaires pour le Department of Foreign affairs irlandais. Dans l’hôtel cosy où la délégation est reçue, le groupe d’Hibakushas, jusque-là d’un calme quasi monacal, fait preuve d’une énergie insoupçonnée. Dans tous les coins de la salle, ils dressent des kakémonos (rouleaux suspendus) de messages et de photos d’Hibakushas encore vivants, des photos des villes d’Hiroshima et Nagasaki détruites… En dix minutes, la salle de conférence est transformée.

Au bout d’une heure de salamalecs diplomatiques, Kodama-san exprime pour la première fois sa frustration. Il se lève, se dirige vers le haut fonctionnaire irlandais qui le domine de plusieurs têtes et lui tend une image, celle de ses chromosomes, ses « vitraux génétiques ». La traductrice se cale sur le débit accéléré du survivant. « Ceci est ce que je suis devenu et ce que je serai à jamais. Ce que nous serons à jamais. Nous sommes les prophètes du présent. Ce qui s’est passé ne doit plus se reproduire, déclare-t-il. Il faut que disparaissent totalement de la surface de la terre les armes nucléaires. Le président du pays qui a lâché ces bombes sur nous vient de relancer cette initiative [3]. L’occasion est là, il faut la saisir. » Le diplomate reste sans voix.

Vers une convention d’interdiction totale des armes nucléaires ?

Randy Rydell, conseiller du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon sur les questions de désarmement nucléaire – présent également sur le Peace Boat - rappelle que les revendications des Hibakushas sont certes ambitieuses, mais sensées. Elles rejoignent un plan en cinq points présenté par le Secrétaire général de l’ONU pour aboutir à une convention mondiale d’interdiction totale des armes nucléaires. Lors de la dernière conférence de révision du TNP, ce projet a été soutenu par des dizaines de pays comme le Brésil, le Chili, la Norvège, la Suisse. Même la Chine, dans ses déclarations finales, fait référence à une « convention sur l’interdiction complète des armes nucléaires ». Contrairement à la France, qui ne soutient pas réellement la proposition du Secrétaire général sur l’interdiction totale des armes nucléaires. La France est à la traîne, globalement, dans la dynamique actuelle de débat sur le
désarmement.

Eros Sana

Notes
[1] affrété par une organisation humanitaire japonaise, le Peace Boat est un projet d’éducation populaire pour la paix et pour la résolution non-violente des conflits, auquel participent des jeunes et des moins jeunes - majoritairement japonais, mais aussi chinois, coréens ou européens - qui parcourent le monde, de port en port

[2] Fin du blocus – Libérez Gaza

[3] Référence directe au discours de Barack Obama, le 4 avril à Prague, pour un monde "sans armes nucléaires"

http://www.bastamag.net

http://www.internationalnews.fr/article-hiroshima-dans-les-genes-54862035.html

lundi 26 juillet 2010

Chansons pour Jean Charest sur l'air de Dégénérations de Mes Aîeux

Des générations…

Nos arrière arrière grand-mères enseignaient pour une prière
Nos arrière grand-mères enseignaient pour des cennes noires
Et puis nos grand-mères, en s’mariant perdaient leur carrière
Mais nos mères se sont battues pour que nos droits soient reconnus.

Et puis toi, Jean Charest, tu veux nous ramener en arrière
Tu refuses de reconnaître nos compétences, not’ savoir-faire
Attention mon ami, tu vas voir qu’les temps ont changé
On n’est plus des missionnaires... On mérite pleinement not’ salaire.

Nos arrière arrière grand-parents allaient dans des écoles de rang
Nos arrière grand-parents allaient pas à l’école souvent
Et nos grand-parents, lâchaient l’école avant 12 ans
Mais nos parents se sont battus pour notr’ accès à l’enseignement.

Et pis toi, Jean Charest, tu veux qu’le peuple soit ignorant
En coupant tous les services tu abandonnes plusieurs enfants
Attention mon ami, la grande noirceur est bien finie
On r’viendra pas à Duplessis... L’école publique est bien en vie!

Nos arrière arrière grand-pères travaillaient fort sur la terre
Nos arrière grand-mères, c’était l’ménage pis les tourtières
Et nos grand-parents, écoutaient les curés tout l’temps
Mais nos parents s’sont révoltés pis not’ vie s’est améliorée.

Sauf que toi, Jean Charest, tu gouvernes seulement par décrets
Tu coupes les services publics, seuls tes amis reçoivent du fric
Attention mon ami, l’éducation pis la santé
On t’laissera pas les enterrer... C’est le coeur de not’ société.


Chorale et coeur : L’équipe de l’école alternative Rose-des-Vents
Paroles: Marie-Josée Latour (enseignante)
Sur l’air de Dégénérations (avec l’aimable autorisation du groupe Mes Aïeux)
Programmation et mixage : Serge Lacasse