Certains secteurs de l’extrême droite chilienne, appuyés par d’anciens membres de groupes criminels pinochetistes (DINA* et CNI**), ont organisé une cérémonie publique en hommage de l’assassin Miguel Krasnoff Marchenko. Cet acte a compté avec la participation active de Cristian Labbée, actuel maire de la commune de Providencia, ancien officier des services répressifs de la dictature militaire.
Que dans un pays qui se targe d’être redevenu une « démocratie », des criminels convaincus d’assassinats, jugés et condamnés à de lourdes peines par la justice chilienne, soient l’objet d’hommages publics soutenus par des autorités politiques en dit long sur le manque de reconnaissance des crimes de la dictature. Cela montre l’absence totale d’esprit de « réconciliation » dont se sont réclamés les gouvernements, les églises et les forces armées depuis plus de vingt ans.
Dans des pays ayant subi, et par la suite jugés les crimes nazis, il serait légalement impossible de rendre hommage à des criminels de guerre tels que Herman Goering, Adolf Hitler ou Martin Borman… Ces provocations constitueraient des « actes révisionnistes » et de l’« apologie des crimes de guerre », manifestations punies par la loi. En revanche, au Chili cela est parfaitement possible. Possible que parce que la justice n’a jamais vraiment fait son travail et parce que la classe politique a « tourné la page » de ces crimes, dans une attitude résignée et impuissante.
Nous manifestons notre plus profond dégout et notre écœurement absolu face à cet acte ignoble qui porte une grave menace à la reconstruction d’un Chili plus juste, plus équitable, délivré à jamais des dangers de tyrannies et de dictatures.
Nous voulons saluer très chaleureusement les jeunes étudiants de l’Université Catholique du Chili qui, en même temps que le pays était témoin de la provocation pinochetiste autour de Krasnoff, ont honoré la mémoire de la presque trentaine d’étudiants, professeurs et membres du personnel victimes de la dictature militaire chilienne.
Pour une véritable justice, pour un réel travail de mémoire, pour l’interdiction de toute apologie des crimes pinochetistes !
Association d’Ex-Prisonniers Politiques Chiliens - France Paris, 21 novembre 2011
DINA* et CNI**, services de répression et de crime politique existant à l’époque de la dictature du général Pinochet.
mardi 13 décembre 2011
dimanche 11 décembre 2011
Les États-Unis offrent l’asile sur leur territoire à des dizaines de terroristes et de repris de justice
Jean-Guy Allard
Granma Internacional
PROMOTEURS de la « liste des pays sponsors du terrorisme », dont le propos réel est de dénigrer des nations opposées à leur politique de domination, les États-Unis offrent l’asile à des dizaines de terroristes, de repris de justice en fuite et d’escrocs de toute espèce, réclamés par plusieurs gouvernements d’Amérique latine.
Le site web contrainjerencia.com a établi, depuis le début de l’année, une liste des fugitifs les plus notoires. Les délinquants identifiés comme fugitifs latino-américains résidant en territoire étasunien sont une soixantaine, et la plupart ont commis des actes de terrorisme.
Pour ce qui est de la communauté cubano-américaine de Miami, le « fichier » a dû se limiter à l’inventaire des noms les plus « illustres ». La chute du régime de Fulgencio Batista, soutenu par Washington, fit débarquer dans le sud de la Floride des milliers de complices de la dictature que la CIA recruta ensuite pour ses opérations terroristes exécutées secrètement contre la Révolution cubaine.
Plusieurs auteurs d’actes de terrorisme survenus ces dernières années au Venezuela ont aussi trouvé refuge aux États-Unis, de même que des participants à la conspiration criminelle de Santa Cruz, en Bolivie.
Parmi les individus qui ont promu le recours à la terreur dans plusieurs pays du continent et qui résident aujourd’hui aux États-Unis, avec l’approbation du département d’État, contrainjerencia.com relève les noms suivants :
- Alejandro Melgar, le meneur de la conspiration de Santa Cruz et homme d’affaires bolivien.
- Angel de Fana Serrano, qui participa en 1997, dans l’île Margarita, à un complot pour assassiner le leader cubain Fidel Castro à l’occasion d’un Sommet ibéro-américain. Très proche de Luis Posada Carriles, De Fana a également tenté d’assassiner le président Chavez.
- Armando Valladares, complice de la tentative d’assassinat du président Evo Morales à Santa Cruz, en Bolivie, et de plusieurs actes de terrorisme. Il fut arrêté à Cuba pour avoir posé des bombes dans des magasins et a repris son travail au service de la CIA depuis qu’il a quitté l’île.
- Carlos Alberto Montaner, qui vit depuis plusieurs dizaines d’années de ses « services » contre Cuba. Ayant posé des bombes dans des magasins et des salles de cinéma en 1960, il a échappé à la justice cubaine et a fait partie du réseau terroriste d’Orlando Bosch. Il a des propriétés aux États-Unis et en Espagne.
- Gaspar Jiménez, assassin du diplomate cubain Dartagnan Diaz Diaz, complice de Luis Posada Carriles et condamné pour terrorisme au Panama. Vit à Miami sous la protection du FBI.
- Guillermo Novo Sampoll, terroriste, complice de l’assassinat de l’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier, tortionnaire du Plan Condor, assassin de deux diplomates cubains en Argentine, complice de Luis Posada Carriles et condamné pour cause de terrorisme au Panama. Réside à Miami.
- Huber Matos, connu pour avoir dirigé des actes de terrorisme. Ses relations avec le monde du trafic de drogues en Amérique centrale sont aussi bien connues que celles de son fils, réfugié au Costa Rica. Réside à Miami.
- Hugo Acha Melgar, qui finance la bande de terroristes formée par des néonazis hongrois et croates qui ont tenté d’assassiner le président Evo Morales en 2009, lors du complot de Santa Cruz.
- Joaquim Chaffardet, ex-directeur de la police secrète vénézuélienne, étroitement lié au terroriste international Luis Posada Carriles. Il a été formé par les services de renseignements des États-Unis à l’École des Amériques.
- José Antonio Colina Pulido, responsable d’attentats à la bombe contre des bureaux diplomatiques d’Espagne et de Colombie à Caracas en 2003. Réside à Miami.
- Nelson Mezerhane, financier véreux et actionnaire de Globovision, figure parmi les principaux suspects de l’assassinat du procureur Danilo Anderson. A disparu de Caracas après avoir volé 7 millions de dollars.
- Patricia Poleo, complice de l’assassinat du procureur vénézuélien Danilo Anderson. A participé à plusieurs opérations menées par la CIA depuis l’ambassade des États-Unis à Caracas, contre la Révolution bolivarienne. Réside à Miami.
- Pedro Remon, homme de main de la CIA, assassin du diplomate cubain Félix Garcia Rodriguez et de l’émigré cubain Eulalio Negrin, à New York ; complice de Luis Posada Carriles, condamné pour terrorisme au Panama. Réside à Miami sous la protection du FBI.
- Luis Posada Carriles, agent de la CIA et terroriste international. Ses états de services constituent une liste interminable de crimes. Réclamé par le Venezuela pour les 73 homicides de l’avion cubain détruit en plein vol en 1976. Réside à Miami.
- Reinol Rodriguez, associé à Luis Posada Carriles : complice de l’assassinat à Porto Rico, du jeune Carlos Muñiz Varela. Actuel chef militaire de l’organisation terroriste Alpha 66, tolérée par le FBI. Réside à Miami.
- Roberto Martin Pérez, fils d’un des sbires de la dictature de Batista, ex-chef du comité paramilitaire de la Fondation nationale cubano-américaine (FNCA).
- Raul Diaz, condamné pour attaques aux explosifs C4 contre deux ambassades à Caracas, en 2003. Réside à Miami.
- Carlos Yacaman, Hondurien, assassin de l’ex-ministre du Logement du gouvernement de Manuel Zelaya, Roland Valenzuela. Vit à Miami.
- Branko Marinkovic, leader de l’opposition bolivienne de Santa Cruz, principal financier et complice de la bande terroriste désarticulée en 2009. A remis 200 000 dollars aux terroristes pour l’achat d’armes. Vit à Miami.
- José Guillermo Garcia, général salvadorien, ex-ministre de la Défense, tortionnaire et responsable de l’assassinat de quatre religieuses étasuniennes.
- Carlos Vides Casanova, ex-chef de la Garde nationale du Salvador, tortionnaire et responsable de l’assassinat de quatre religieuses étasuniennes.
- Michael Townley, officier de la police secrète de Pinochet, complice de l’assassinat d’Orlando Letelier. Vit à Miami.
- Santiago Alvarez Fernandez Magriña, terroriste et trafiquant d’armes cubano-américain, complice de Posada Carriles. Réside à Miami.
- Osvaldo Mitat, terroriste et trafiquant d’armes cubano-américain, complice de Posada Carriles. Réside à Miami.
- Hector Alfonso Ruiz alias Hector Fabian, terroriste cubain, a posé des bombes à des sièges diplomatiques en complicité avec Posada Cariles. Réside à Miami.
- Ramon Saul Sanchez, tueur à gages d’Omega 7, complice d’Eduardo Arocena et de Pedro Remon. Réside à Miami.
- Rodolfo Frometa, terroriste cubain, chef des commandos F4, a reconnu s’être livré à des actes de terrorisme contre Cuba. Réside à Miami.
- Roberto Guillermo Bravo, militaire argentin responsable du massacre de Trelew qui a coûté la vie à 16 jeunes révolutionnaires. Vit à Miami.
- Virgilio Paz Romero, complice de l’assassinat de l’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier et de sa collaboratrice Ronni Moffitt, gracié par George W. Bush. Réside à Miami.
- José Dionisio Suarez Esquivel, alias Charco de Sangre (Flaque de sang), complice de l’assassinat de l’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier et de sa collaboratrice Ronni Moffitt, libéré par George W. Bush. Réside à Miami.
- Félix Rodriguez Mendigutia, alias El Gato (Le Chat), agent CIA, a ordonné l’assassinat du commandant Ernesto Che Guevara, complice de Posada Carriles dans l’opération de trafic d’armes contre cocaïne à la base d’Ilopango, au Salvador. Réside à Miami.
- Salvador Romani, président de la Junte patriotique cubaine (terroriste) au Venezuela, auteur d’une attaque de l’ambassade cubaine à Caracas, complice de l’assassinat du procureur Anderson. Réside à Miami.
- Johan Peña, ex-commissaire de la DISIP vénézuelienne, a posé la bombe qui a tué le procureur Anderson. Vit à Miami.
- Jaime Garcia Covarrubias, ex-chef de la répression de Pinochet, accusé de torture et assassinat, aujourd’hui professeur dans une académie du Pentagone, à Washington.
- José Basulto, terroriste cubano-américain, agent de la CIA, chef de Frères à la Rescousse, et auteur de multiples provocations et assassinats. Vit à Miami.
- Inocente Orlando Montano, colonel salvadorien réclamé par la justice espagnole pour l’assassinat de jésuites.
- José Guevara, ex-agent de la DISIP vénézuélienne terroriste et trafiquant d’armes cubano-américain, complice de Posada Carriles. Réside à Miami. A participé depuis Miami au complot pour assassiner le procureur vénézuélien Danilo Anderson.
À Miami, des dizaines d’organisations cubano-américaines liées au terrorisme demeurent actives, et le FBI est parfaitement informé de leurs opérations violentes. Les groupes terroristes Alpha 66 et Commandos F4 prônent ouvertement le recours à la terreur contre Cuba.
Les activités de soutien aux actes de terrorisme menés par des chefs de la FNCA et du Cuban Liberty Council ont été dénoncées publiquement à plusieurs reprises.
Plus rien n’étonne personne en la matière dans le pays du représentant Connie Mack, qui a tout bonnement suggéré l’assassinat du président vénézuélien Hugo Chavez, et de sa collègue Ileana Ros-Lehtinen, qui a proposé quant à elle l’élimination physique du leader cubain Fidel Castro lors d’une interview concédée à la télévision britannique.
Granma Internacional
PROMOTEURS de la « liste des pays sponsors du terrorisme », dont le propos réel est de dénigrer des nations opposées à leur politique de domination, les États-Unis offrent l’asile à des dizaines de terroristes, de repris de justice en fuite et d’escrocs de toute espèce, réclamés par plusieurs gouvernements d’Amérique latine.
Le site web contrainjerencia.com a établi, depuis le début de l’année, une liste des fugitifs les plus notoires. Les délinquants identifiés comme fugitifs latino-américains résidant en territoire étasunien sont une soixantaine, et la plupart ont commis des actes de terrorisme.
Pour ce qui est de la communauté cubano-américaine de Miami, le « fichier » a dû se limiter à l’inventaire des noms les plus « illustres ». La chute du régime de Fulgencio Batista, soutenu par Washington, fit débarquer dans le sud de la Floride des milliers de complices de la dictature que la CIA recruta ensuite pour ses opérations terroristes exécutées secrètement contre la Révolution cubaine.
Plusieurs auteurs d’actes de terrorisme survenus ces dernières années au Venezuela ont aussi trouvé refuge aux États-Unis, de même que des participants à la conspiration criminelle de Santa Cruz, en Bolivie.
Parmi les individus qui ont promu le recours à la terreur dans plusieurs pays du continent et qui résident aujourd’hui aux États-Unis, avec l’approbation du département d’État, contrainjerencia.com relève les noms suivants :
- Alejandro Melgar, le meneur de la conspiration de Santa Cruz et homme d’affaires bolivien.
- Angel de Fana Serrano, qui participa en 1997, dans l’île Margarita, à un complot pour assassiner le leader cubain Fidel Castro à l’occasion d’un Sommet ibéro-américain. Très proche de Luis Posada Carriles, De Fana a également tenté d’assassiner le président Chavez.
- Armando Valladares, complice de la tentative d’assassinat du président Evo Morales à Santa Cruz, en Bolivie, et de plusieurs actes de terrorisme. Il fut arrêté à Cuba pour avoir posé des bombes dans des magasins et a repris son travail au service de la CIA depuis qu’il a quitté l’île.
- Carlos Alberto Montaner, qui vit depuis plusieurs dizaines d’années de ses « services » contre Cuba. Ayant posé des bombes dans des magasins et des salles de cinéma en 1960, il a échappé à la justice cubaine et a fait partie du réseau terroriste d’Orlando Bosch. Il a des propriétés aux États-Unis et en Espagne.
- Gaspar Jiménez, assassin du diplomate cubain Dartagnan Diaz Diaz, complice de Luis Posada Carriles et condamné pour terrorisme au Panama. Vit à Miami sous la protection du FBI.
- Guillermo Novo Sampoll, terroriste, complice de l’assassinat de l’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier, tortionnaire du Plan Condor, assassin de deux diplomates cubains en Argentine, complice de Luis Posada Carriles et condamné pour cause de terrorisme au Panama. Réside à Miami.
- Huber Matos, connu pour avoir dirigé des actes de terrorisme. Ses relations avec le monde du trafic de drogues en Amérique centrale sont aussi bien connues que celles de son fils, réfugié au Costa Rica. Réside à Miami.
- Hugo Acha Melgar, qui finance la bande de terroristes formée par des néonazis hongrois et croates qui ont tenté d’assassiner le président Evo Morales en 2009, lors du complot de Santa Cruz.
- Joaquim Chaffardet, ex-directeur de la police secrète vénézuélienne, étroitement lié au terroriste international Luis Posada Carriles. Il a été formé par les services de renseignements des États-Unis à l’École des Amériques.
- José Antonio Colina Pulido, responsable d’attentats à la bombe contre des bureaux diplomatiques d’Espagne et de Colombie à Caracas en 2003. Réside à Miami.
- Nelson Mezerhane, financier véreux et actionnaire de Globovision, figure parmi les principaux suspects de l’assassinat du procureur Danilo Anderson. A disparu de Caracas après avoir volé 7 millions de dollars.
- Patricia Poleo, complice de l’assassinat du procureur vénézuélien Danilo Anderson. A participé à plusieurs opérations menées par la CIA depuis l’ambassade des États-Unis à Caracas, contre la Révolution bolivarienne. Réside à Miami.
- Pedro Remon, homme de main de la CIA, assassin du diplomate cubain Félix Garcia Rodriguez et de l’émigré cubain Eulalio Negrin, à New York ; complice de Luis Posada Carriles, condamné pour terrorisme au Panama. Réside à Miami sous la protection du FBI.
- Luis Posada Carriles, agent de la CIA et terroriste international. Ses états de services constituent une liste interminable de crimes. Réclamé par le Venezuela pour les 73 homicides de l’avion cubain détruit en plein vol en 1976. Réside à Miami.
- Reinol Rodriguez, associé à Luis Posada Carriles : complice de l’assassinat à Porto Rico, du jeune Carlos Muñiz Varela. Actuel chef militaire de l’organisation terroriste Alpha 66, tolérée par le FBI. Réside à Miami.
- Roberto Martin Pérez, fils d’un des sbires de la dictature de Batista, ex-chef du comité paramilitaire de la Fondation nationale cubano-américaine (FNCA).
- Raul Diaz, condamné pour attaques aux explosifs C4 contre deux ambassades à Caracas, en 2003. Réside à Miami.
- Carlos Yacaman, Hondurien, assassin de l’ex-ministre du Logement du gouvernement de Manuel Zelaya, Roland Valenzuela. Vit à Miami.
- Branko Marinkovic, leader de l’opposition bolivienne de Santa Cruz, principal financier et complice de la bande terroriste désarticulée en 2009. A remis 200 000 dollars aux terroristes pour l’achat d’armes. Vit à Miami.
- José Guillermo Garcia, général salvadorien, ex-ministre de la Défense, tortionnaire et responsable de l’assassinat de quatre religieuses étasuniennes.
- Carlos Vides Casanova, ex-chef de la Garde nationale du Salvador, tortionnaire et responsable de l’assassinat de quatre religieuses étasuniennes.
- Michael Townley, officier de la police secrète de Pinochet, complice de l’assassinat d’Orlando Letelier. Vit à Miami.
- Santiago Alvarez Fernandez Magriña, terroriste et trafiquant d’armes cubano-américain, complice de Posada Carriles. Réside à Miami.
- Osvaldo Mitat, terroriste et trafiquant d’armes cubano-américain, complice de Posada Carriles. Réside à Miami.
- Hector Alfonso Ruiz alias Hector Fabian, terroriste cubain, a posé des bombes à des sièges diplomatiques en complicité avec Posada Cariles. Réside à Miami.
- Ramon Saul Sanchez, tueur à gages d’Omega 7, complice d’Eduardo Arocena et de Pedro Remon. Réside à Miami.
- Rodolfo Frometa, terroriste cubain, chef des commandos F4, a reconnu s’être livré à des actes de terrorisme contre Cuba. Réside à Miami.
- Roberto Guillermo Bravo, militaire argentin responsable du massacre de Trelew qui a coûté la vie à 16 jeunes révolutionnaires. Vit à Miami.
- Virgilio Paz Romero, complice de l’assassinat de l’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier et de sa collaboratrice Ronni Moffitt, gracié par George W. Bush. Réside à Miami.
- José Dionisio Suarez Esquivel, alias Charco de Sangre (Flaque de sang), complice de l’assassinat de l’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier et de sa collaboratrice Ronni Moffitt, libéré par George W. Bush. Réside à Miami.
- Félix Rodriguez Mendigutia, alias El Gato (Le Chat), agent CIA, a ordonné l’assassinat du commandant Ernesto Che Guevara, complice de Posada Carriles dans l’opération de trafic d’armes contre cocaïne à la base d’Ilopango, au Salvador. Réside à Miami.
- Salvador Romani, président de la Junte patriotique cubaine (terroriste) au Venezuela, auteur d’une attaque de l’ambassade cubaine à Caracas, complice de l’assassinat du procureur Anderson. Réside à Miami.
- Johan Peña, ex-commissaire de la DISIP vénézuelienne, a posé la bombe qui a tué le procureur Anderson. Vit à Miami.
- Jaime Garcia Covarrubias, ex-chef de la répression de Pinochet, accusé de torture et assassinat, aujourd’hui professeur dans une académie du Pentagone, à Washington.
- José Basulto, terroriste cubano-américain, agent de la CIA, chef de Frères à la Rescousse, et auteur de multiples provocations et assassinats. Vit à Miami.
- Inocente Orlando Montano, colonel salvadorien réclamé par la justice espagnole pour l’assassinat de jésuites.
- José Guevara, ex-agent de la DISIP vénézuélienne terroriste et trafiquant d’armes cubano-américain, complice de Posada Carriles. Réside à Miami. A participé depuis Miami au complot pour assassiner le procureur vénézuélien Danilo Anderson.
À Miami, des dizaines d’organisations cubano-américaines liées au terrorisme demeurent actives, et le FBI est parfaitement informé de leurs opérations violentes. Les groupes terroristes Alpha 66 et Commandos F4 prônent ouvertement le recours à la terreur contre Cuba.
Les activités de soutien aux actes de terrorisme menés par des chefs de la FNCA et du Cuban Liberty Council ont été dénoncées publiquement à plusieurs reprises.
Plus rien n’étonne personne en la matière dans le pays du représentant Connie Mack, qui a tout bonnement suggéré l’assassinat du président vénézuélien Hugo Chavez, et de sa collègue Ileana Ros-Lehtinen, qui a proposé quant à elle l’élimination physique du leader cubain Fidel Castro lors d’une interview concédée à la télévision britannique.
samedi 10 décembre 2011
URGENT : Les provocations étatsuniennes contre Cuba doivent cesser
Aujourd’hui le 9 décembre 2011, à partir de 19 heures, à 12 milles des côtes de Cuba, une flottille, composée de plus de 16 navires, partie de Miami et appuyée par le Bureau cubain du département d’État américain, commencera à bombarder le ciel de Cuba. C’est plus de 80 explosifs qui seront lancés, supposément sous la forme de ''feux d’artifices'', vers la Havane, Pinar del Rio et Matanzas.
Cette expédition est dirigée par Ramon Saul Sanchez, reconnu comme ayant fait partie de groupes terroristes ayant causé la mort de diplomates cubains. Il est aussi un fervant ami de Luis Posasa Carriles, ayant mis sur pied un comité d’appui à celui-ci. Il est aussi recherché pour avoir fait entrer des explosifs C-4 sur le territoire de Cuba. Il est le dirigeant du groupe Mouvement Démocratie de Miami, mouvement qui a violé plus de 17 fois le territoire cubain.
C’est un geste de provocation inadmissible. Cela va même à l’encontre du 'Patriot Act', qui condamne le terrorisme. Mais cette fois encore, cela démontre l’hypocrisie des États-Unis dans sa soi-disante lutte contre le terrorisme.
Étant donné cette situation, la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba:
* exige le retrait immédiat de la flottille des côtes cubaines;
* condamne le geste de provocation coordonné par les représentants étatsunien et l’organisation terroriste Mouvement démocratie de Miami;
* demande aux organisations éprises de paix et de justice d'adopter une résolution condamnant cette agression;
* invite toutes les organisations et individus à dénoncer cette violation de la souveraineté du territoire du peuple cubain en particulier en écrivant dès maintenant au Président Obama et à la Première Dame Michelle Obama aux adresses :
http://www.whitehouse.gov/contact/submit-questions-and-comments et info@messages.whitehouse.gov.
Cette expédition est dirigée par Ramon Saul Sanchez, reconnu comme ayant fait partie de groupes terroristes ayant causé la mort de diplomates cubains. Il est aussi un fervant ami de Luis Posasa Carriles, ayant mis sur pied un comité d’appui à celui-ci. Il est aussi recherché pour avoir fait entrer des explosifs C-4 sur le territoire de Cuba. Il est le dirigeant du groupe Mouvement Démocratie de Miami, mouvement qui a violé plus de 17 fois le territoire cubain.
C’est un geste de provocation inadmissible. Cela va même à l’encontre du 'Patriot Act', qui condamne le terrorisme. Mais cette fois encore, cela démontre l’hypocrisie des États-Unis dans sa soi-disante lutte contre le terrorisme.
Étant donné cette situation, la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba:
* exige le retrait immédiat de la flottille des côtes cubaines;
* condamne le geste de provocation coordonné par les représentants étatsunien et l’organisation terroriste Mouvement démocratie de Miami;
* demande aux organisations éprises de paix et de justice d'adopter une résolution condamnant cette agression;
* invite toutes les organisations et individus à dénoncer cette violation de la souveraineté du territoire du peuple cubain en particulier en écrivant dès maintenant au Président Obama et à la Première Dame Michelle Obama aux adresses :
http://www.whitehouse.gov/contact/submit-questions-and-comments et info@messages.whitehouse.gov.
mardi 6 décembre 2011
Une action symbolique étudiante en cette journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes
Sherbrooke, 6 décembre 2011. Le Comité Femmes de l’Association générale des étudiantes et étudiants de la Faculté des lettres et sciences humaines (AGEFLESH) de l’Université de Sherbrooke, membre de la Coalition large de l’ASSÉ (CLASSE), a commémoré ce midi le drame de la Polytechnique du 6 décembre 1989. 13 étudiantes et un étudiant appuyant les luttes féministes ont rappelé à travers des tracts et un discours récité à cinq endroits sur le campus de l’Université de Sherbrooke que le meurtre de 14 femmes de la Polytechnique était un acte de violence politique antiféministe. « 14 femmes sont mortes simplement parce qu’elles étaient des femmes, des femmes qui aspiraient à prendre la place qui leur revenait dans cette société. », rappelle Nancy Yank, une des organisatrice de l’action.
« Il faut par tous les moyens rappeler et dénoncer la violence, le harcèlement et l’intimidation encore présents envers les femmes. Selon la Fondation canadienne des femmes, en moyenne une femme est tuée par son partenaire intime tous les six jours au Canada et la moitié des canadiennes ont été victimes d’au moins un acte de violence physique ou sexuelle depuis l’âge de 16 ans. La violence envers les femmes autochtones est aussi une situation trop souvent ignorée et négligée. En 2010, on comptait 582 cas connus de femmes autochtones disparues ou assassinées au Canada. » explique Nancy Yank.
Voici quelques unes des phrases qui ont été prononcées par les participantes lors de l’action symbolique :
« La violence prends plusieurs formes ; le sexisme en est une. On peut le voir à l’Université » ;
« Pourquoi peu de femmes en génie et tant en soins infirmiers ? Pourquoi peu de femmes en physique et tant en éducation ? Pourquoi peu de femme en philosophie et tant en littérature ? » ;
Le sexisme se retrouve également dans notre quotidien. Pourquoi on retient plus mes vêtements que mes idées ? Parce que tu es une femme. Pourquoi je ressens de la pression lorsque je prends la parole ? Parce que tu es une femme. Pourquoi est-ce qu’on utilise mon corps pour vendre ? Parce que tu es une femme. Pourquoi j’ai peur de marcher seule le soir ? Parce que tu es une femme. Pourquoi j’ai une chance sur 4 de subir une agression sexuelle ? Parce que tu es une femme. » ;
« Pourquoi malgré toutes ces différences, aujourd’hui, nous nous unissons ? Parce que nous sommes des femmes et nous dénonçons toute forme de violence.
« Il faut par tous les moyens rappeler et dénoncer la violence, le harcèlement et l’intimidation encore présents envers les femmes. Selon la Fondation canadienne des femmes, en moyenne une femme est tuée par son partenaire intime tous les six jours au Canada et la moitié des canadiennes ont été victimes d’au moins un acte de violence physique ou sexuelle depuis l’âge de 16 ans. La violence envers les femmes autochtones est aussi une situation trop souvent ignorée et négligée. En 2010, on comptait 582 cas connus de femmes autochtones disparues ou assassinées au Canada. » explique Nancy Yank.
Voici quelques unes des phrases qui ont été prononcées par les participantes lors de l’action symbolique :
« La violence prends plusieurs formes ; le sexisme en est une. On peut le voir à l’Université » ;
« Pourquoi peu de femmes en génie et tant en soins infirmiers ? Pourquoi peu de femmes en physique et tant en éducation ? Pourquoi peu de femme en philosophie et tant en littérature ? » ;
Le sexisme se retrouve également dans notre quotidien. Pourquoi on retient plus mes vêtements que mes idées ? Parce que tu es une femme. Pourquoi je ressens de la pression lorsque je prends la parole ? Parce que tu es une femme. Pourquoi est-ce qu’on utilise mon corps pour vendre ? Parce que tu es une femme. Pourquoi j’ai peur de marcher seule le soir ? Parce que tu es une femme. Pourquoi j’ai une chance sur 4 de subir une agression sexuelle ? Parce que tu es une femme. » ;
« Pourquoi malgré toutes ces différences, aujourd’hui, nous nous unissons ? Parce que nous sommes des femmes et nous dénonçons toute forme de violence.
Communiqué: Le projet de loi sur les mines sous le bâillon: C'est toute la population que l'on bâillonne!
Montréal, le 6 décembre 2011 – La Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau – Eau Secours! s’unit à plusieurs groupes et citoyens du Québec pour demander une réforme des ressources naturelles et énergétiques, car elle juge que le projet de loi 14 (mines, gaz, pétrole) ne protège pas adéquatement les eaux du Québec.
Le gouvernement du Québec affirme que l’eau est suffisamment protégée par la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et visant à renforcer leur protection et par la Loi du développement durable, mais Eau Secours! en doute. Le manque d’éléments coercitifs de ces lois, le manque de moyens financiers accordés pour les faire respecter et le manque d’inspections sur le terrain empêchent un véritable contrôle de la protection de nos eaux de surface.
De plus, le manque d’études et de connaissances sur nos nappes souterraines rend le gouvernement inapte à protéger nos ressources en eaux. Pire, nous ne sentons aucune volonté politique de le faire sérieusement.
L’exploitation des gaz de schiste et du pétrole, près ou dans les cours d’eau, est aussi très inquiétante. L’année 2011 a été une année record d’accidents gaziers ou pétroliers à travers le monde. Pourtant, on pense à exploiter le pétrole du gisement Old Harry dans le fleuve Saint-Laurent et celui des Îles-de-la-Madeleine. Au sud du Saint-Laurent, entre Montréal et Québec, on se penche aussi sur la possibilité d’exploiter le gaz de schiste dans un secteur densément habité au milieu des meilleures terres agricoles de la province.
Dernièrement, les maires de Trois-Rivières et d’Huntingdon ont pensé faire de bonnes affaires en offrant leurs usines de traitement des eaux municipales pour traiter les eaux issues de la fracturation des puits de gaz de schiste. Cependant, ces usines sont conçues pour le traitement bactérien des eaux municipales et non pour le traitement des produits chimiques utilisés par la filière des gaz de schiste. Qui voudra boire de cette eau polluée et supposément traitée? Qui leur dira d’arrêter?
« Tous les groupes environnementaux crient depuis des mois à ce gouvernement d’avoir plus de vision, plus de leadership et plus de réflexion dans ses décisions. Les citoyennes et les citoyens qui sont directement touchés dépensent temps, argent et énergie à essayer de se faire entendre. Ce n’est plus de fracturation dont on parle ici, mais bien de fracture entre les citoyens et leur gouvernement » déclare Martine Chatelain, présidente d’Eau Secours!
De plus, le développement du Plan Nord inquiète grandement la Coalition Eau Secours!. Non seulement nous ne croyons pas judicieux que le gouvernement investisse des fonds publics pour favoriser l’accès aux ressources minérales aux compagnies privées, mais protéger seulement 50% du territoire est absurde. L’eau circule librement mais si on la contamine, ce sont la forêt, la faune, la flore et la santé humaine qui seront menacées. C’est 100% de notre eau que l’on doit protéger et seul le gouvernement du Québec peut le faire. Laisser des compagnies s’auto-réglementer relève de la pensée magique. Ces compagnies ont des procédés qui utilisent de grandes quantités d’eau tout en la salissant. Et il ne faut pas oublier que le climat sous ces latitudes réduit grandement le pouvoir des systèmes de traitement des eaux usées.
Eau Secours! réitère sa demande au gouvernement du Québec de tenir son rôle de fiduciaire de l’eau du territoire québécois en incluant dans la loi sur les mines, dans le Plan Nord et dans toutes ses décisions futures, des encadrements législatifs et réglementaires coercitifs, ainsi que les ressources financières et humaines pour en assurer le suivi. Ainsi, quand les compagnies et les profits seront repartis vers l’étranger, les citoyennes et les citoyens auront encore accès à une eau de qualité et en quantité suffisante pour tous leurs besoins, et ceux du milieu naturel.
La Coalition pour une gestion responsable de l’eau - Eau Secours! est constituée de plusieurs citoyens et groupes, et représente plus d’un million de personnes inquiètes du sort de l’eau du Québec. Si notre principale richesse naturelle vient à manquer ou si elle est fortement souillée, elle pourrait nous coûter cher collectivement. Il faut donc prendre dès aujourd’hui les moyens de la protéger.
Le gouvernement du Québec affirme que l’eau est suffisamment protégée par la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et visant à renforcer leur protection et par la Loi du développement durable, mais Eau Secours! en doute. Le manque d’éléments coercitifs de ces lois, le manque de moyens financiers accordés pour les faire respecter et le manque d’inspections sur le terrain empêchent un véritable contrôle de la protection de nos eaux de surface.
De plus, le manque d’études et de connaissances sur nos nappes souterraines rend le gouvernement inapte à protéger nos ressources en eaux. Pire, nous ne sentons aucune volonté politique de le faire sérieusement.
L’exploitation des gaz de schiste et du pétrole, près ou dans les cours d’eau, est aussi très inquiétante. L’année 2011 a été une année record d’accidents gaziers ou pétroliers à travers le monde. Pourtant, on pense à exploiter le pétrole du gisement Old Harry dans le fleuve Saint-Laurent et celui des Îles-de-la-Madeleine. Au sud du Saint-Laurent, entre Montréal et Québec, on se penche aussi sur la possibilité d’exploiter le gaz de schiste dans un secteur densément habité au milieu des meilleures terres agricoles de la province.
Dernièrement, les maires de Trois-Rivières et d’Huntingdon ont pensé faire de bonnes affaires en offrant leurs usines de traitement des eaux municipales pour traiter les eaux issues de la fracturation des puits de gaz de schiste. Cependant, ces usines sont conçues pour le traitement bactérien des eaux municipales et non pour le traitement des produits chimiques utilisés par la filière des gaz de schiste. Qui voudra boire de cette eau polluée et supposément traitée? Qui leur dira d’arrêter?
« Tous les groupes environnementaux crient depuis des mois à ce gouvernement d’avoir plus de vision, plus de leadership et plus de réflexion dans ses décisions. Les citoyennes et les citoyens qui sont directement touchés dépensent temps, argent et énergie à essayer de se faire entendre. Ce n’est plus de fracturation dont on parle ici, mais bien de fracture entre les citoyens et leur gouvernement » déclare Martine Chatelain, présidente d’Eau Secours!
De plus, le développement du Plan Nord inquiète grandement la Coalition Eau Secours!. Non seulement nous ne croyons pas judicieux que le gouvernement investisse des fonds publics pour favoriser l’accès aux ressources minérales aux compagnies privées, mais protéger seulement 50% du territoire est absurde. L’eau circule librement mais si on la contamine, ce sont la forêt, la faune, la flore et la santé humaine qui seront menacées. C’est 100% de notre eau que l’on doit protéger et seul le gouvernement du Québec peut le faire. Laisser des compagnies s’auto-réglementer relève de la pensée magique. Ces compagnies ont des procédés qui utilisent de grandes quantités d’eau tout en la salissant. Et il ne faut pas oublier que le climat sous ces latitudes réduit grandement le pouvoir des systèmes de traitement des eaux usées.
Eau Secours! réitère sa demande au gouvernement du Québec de tenir son rôle de fiduciaire de l’eau du territoire québécois en incluant dans la loi sur les mines, dans le Plan Nord et dans toutes ses décisions futures, des encadrements législatifs et réglementaires coercitifs, ainsi que les ressources financières et humaines pour en assurer le suivi. Ainsi, quand les compagnies et les profits seront repartis vers l’étranger, les citoyennes et les citoyens auront encore accès à une eau de qualité et en quantité suffisante pour tous leurs besoins, et ceux du milieu naturel.
La Coalition pour une gestion responsable de l’eau - Eau Secours! est constituée de plusieurs citoyens et groupes, et représente plus d’un million de personnes inquiètes du sort de l’eau du Québec. Si notre principale richesse naturelle vient à manquer ou si elle est fortement souillée, elle pourrait nous coûter cher collectivement. Il faut donc prendre dès aujourd’hui les moyens de la protéger.
Un recul tragique, 22 ans après le massacre à la Polytechnique
Sur cette photographie, la Fédération des femmes du Québec avait manifesté devant la Polytechnique pour dénoncer la violence et rappeler le 21e anniversaire de la tuerie, le 6 décembre 1989. Quatorze étudiantes ont perdu la vie. La fusillade a déclenché un mouvement pancanadien afin d'améliorer nos lois sur le contrôle des armes à feu. Cette année, le gouvernement conservateur veut abolir le registre des armes d'épaule. Il y aura un rassemblement aujourd'hui à 12h00 devant le palais de Justice.
Article de la Presse
Nathalie Provost
Le 6 décembre 1989 demeurera à jamais le jour le plus sombre de ma vie. Ce fut celui lors duquel j'ai été atteinte par quatre balles tirées d'une carabine semi-automatique, alors que six de mes camarades de classe plus gravement blessées sont décédées à mes côtés. En tout, 14 jeunes femmes ont été tuées et 13 autres étudiants ont été blessés par un homme en colère avec une arme non-restreinte acquise légalement.
La fusillade à l'École Polytechnique a déclenché un mouvement pancanadien afin d'améliorer nos lois sur le contrôle des armes. Au sixième anniversaire de l'événement, en décembre 1995, nous avons au moins été en mesure de célébrer l'introduction d'un système de permis pour tous les propriétaires d'armes ainsi que l'enregistrement de toutes les armes à feu. Et lors de chaque anniversaire depuis, nous avons puisé un peu de réconfort dans la réduction progressive du nombre de décès causés par des armes à feu.
Mais pas cette année.
Ce 22e anniversaire du massacre sera la pire journée depuis la tragédie pour de nombreux témoins et survivants tels que moi. Un des résultats les plus positifs et mesurables de la tragédie celui qui a pu rassurer les familles que leurs filles ne sont pas mortes en vain est en train d'être éviscérée par un gouvernement insensible, borné et idéologique.
Sabotage
À l'encontre de toutes les principales organisations de police, de santé publique et de victimes, les conservateurs se hâtent à faire adopter le projet de loi C-19.
Abolir le registre des armes longues et détruire toutes les données sur les 7,1 millions de carabines et de fusils de chasse ne seront pas les seules conséquences de cette loi. Elle va également supprimer l'obligation pour les vendeurs de vérifier si un acheteur détient un permis valide à cette fin, sabotant du coup les dispositions relatives aux permis qui visent justement à s'assurer que les armes d'épaule ne sont vendues qu'aux individus autorisés.
Il y a moins de deux semaines, alors que je témoignais devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale à Ottawa avec Heidi Rathjen, j'ai demandé aux députés conservateurs de s'abstenir, au moins durant le court instant où je paraissais devant eux, de s'abstenir de ressasser leur rengaine hautement méprisante comme quoi les armes d'épaule ne constituaient pas un enjeu de criminalité.
Je leur ai rappelé que la police utilise le registre tous les jours afin de confisquer les armes d'épaule de propriétaires dont le permis a été révoqué pour des raisons de sécurité publique et ce, plus de 2000 fois par année. Et que ces interventions ont coïncidé avec une réduction de 64 % au niveau des femmes abattues généralement par un partenaire intime.
Après notre témoignage, les députés conservateurs nous ont complètement ignorées, de même que nos propos.
Les femmes, victimes ?
Le premier à interroger les témoins a été le député conservateur Ryan Leef. Voici la question qu'il a adressée au chasseur à côté de nous : « Les femmes qui sont propriétaires d'armes et qui ont décidé qu'elles n'allaient pas se soumettre à ce registre et ne les ont pas enregistrées transformant ces Canadiens respectueux des lois en criminels et victimisant du coup les femmes en milieu rural, Conviendriez-vous que nous ne voulons pas courir le risque de victimiser ces femmes davantage ? »
Vraiment ? ! Des femmes victimes du registre ?
Je n'en croyais pas mes oreilles.
Les députés conservateurs ont également ignoré toute la question de l'affaiblissement du système des permis pour possession d'armes. Avec le projet de loi C-19, plus besoin de montrer de permis pour acheter une arme d'épaule. Il y aura moins de contrôle pour l'achat d'armes à feu que pour l'emprunt d'un livre : au moins à la bibliothèque, il faut montrer sa carte de membre !
À l'américaine
Face à ce constat, la députée Candice Hoeppner a ridiculement réitéré l'appui supposément indéfectible des conservateurs pour les permis de possession, allant même jusqu'à dire qu'elle croit « fermement que nous devons renforcer le processus des permis ». Ceci, alors que le projet de loi qu'elle défend rend ces mêmes dispositions inopérantes.
Voilà toute l'approche des conservateurs pendant le débat sur C-19 : ignorer les faits, mépriser la science, discréditer les experts, se baser sur des arguments imbéciles, détourner l'attention.
Avec le projet de loi C-19, le gouvernement nous dirige de façon irréversible vers une culture à l'américaine où la possession d'armes l'emporte de toutes parts sur la sécurité publique.
Mais tout n'est pas terminé. Si, lors de ce 22e anniversaire de la tragédie à l'École Polytechnique, les citoyens s'en offusquent assez bruyamment et si les leaders d'opinion soulignent les failles et les dangers de la position du gouvernement, alors peut-être qu'un nombre suffisant de sénateurs conservateurs opteront pour la bonne décision en votant contre le projet de loi C-19.
La sécurité des générations futures au Canada en dépend.
L'auteure était une victime de la tuerie de Polytechnique, à l'Université de Montréal.
Mais pas cette année.
Ce 22e anniversaire du massacre sera la pire journée depuis la tragédie pour de nombreux témoins et survivants tels que moi. Un des résultats les plus positifs et mesurables de la tragédie celui qui a pu rassurer les familles que leurs filles ne sont pas mortes en vain est en train d'être éviscérée par un gouvernement insensible, borné et idéologique.
Sabotage
À l'encontre de toutes les principales organisations de police, de santé publique et de victimes, les conservateurs se hâtent à faire adopter le projet de loi C-19.
Abolir le registre des armes longues et détruire toutes les données sur les 7,1 millions de carabines et de fusils de chasse ne seront pas les seules conséquences de cette loi. Elle va également supprimer l'obligation pour les vendeurs de vérifier si un acheteur détient un permis valide à cette fin, sabotant du coup les dispositions relatives aux permis qui visent justement à s'assurer que les armes d'épaule ne sont vendues qu'aux individus autorisés.
Il y a moins de deux semaines, alors que je témoignais devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale à Ottawa avec Heidi Rathjen, j'ai demandé aux députés conservateurs de s'abstenir, au moins durant le court instant où je paraissais devant eux, de s'abstenir de ressasser leur rengaine hautement méprisante comme quoi les armes d'épaule ne constituaient pas un enjeu de criminalité.
Je leur ai rappelé que la police utilise le registre tous les jours afin de confisquer les armes d'épaule de propriétaires dont le permis a été révoqué pour des raisons de sécurité publique et ce, plus de 2000 fois par année. Et que ces interventions ont coïncidé avec une réduction de 64 % au niveau des femmes abattues généralement par un partenaire intime.
Après notre témoignage, les députés conservateurs nous ont complètement ignorées, de même que nos propos.
Les femmes, victimes ?
Le premier à interroger les témoins a été le député conservateur Ryan Leef. Voici la question qu'il a adressée au chasseur à côté de nous : « Les femmes qui sont propriétaires d'armes et qui ont décidé qu'elles n'allaient pas se soumettre à ce registre et ne les ont pas enregistrées transformant ces Canadiens respectueux des lois en criminels et victimisant du coup les femmes en milieu rural, Conviendriez-vous que nous ne voulons pas courir le risque de victimiser ces femmes davantage ? »
Vraiment ? ! Des femmes victimes du registre ?
Je n'en croyais pas mes oreilles.
Les députés conservateurs ont également ignoré toute la question de l'affaiblissement du système des permis pour possession d'armes. Avec le projet de loi C-19, plus besoin de montrer de permis pour acheter une arme d'épaule. Il y aura moins de contrôle pour l'achat d'armes à feu que pour l'emprunt d'un livre : au moins à la bibliothèque, il faut montrer sa carte de membre !
À l'américaine
Face à ce constat, la députée Candice Hoeppner a ridiculement réitéré l'appui supposément indéfectible des conservateurs pour les permis de possession, allant même jusqu'à dire qu'elle croit « fermement que nous devons renforcer le processus des permis ». Ceci, alors que le projet de loi qu'elle défend rend ces mêmes dispositions inopérantes.
Voilà toute l'approche des conservateurs pendant le débat sur C-19 : ignorer les faits, mépriser la science, discréditer les experts, se baser sur des arguments imbéciles, détourner l'attention.
Avec le projet de loi C-19, le gouvernement nous dirige de façon irréversible vers une culture à l'américaine où la possession d'armes l'emporte de toutes parts sur la sécurité publique.
Mais tout n'est pas terminé. Si, lors de ce 22e anniversaire de la tragédie à l'École Polytechnique, les citoyens s'en offusquent assez bruyamment et si les leaders d'opinion soulignent les failles et les dangers de la position du gouvernement, alors peut-être qu'un nombre suffisant de sénateurs conservateurs opteront pour la bonne décision en votant contre le projet de loi C-19.
La sécurité des générations futures au Canada en dépend.
L'auteure était une victime de la tuerie de Polytechnique, à l'Université de Montréal.
samedi 3 décembre 2011
Invitation au Rassemblement du 6 décembre 2011
Le 6 décembre, à 12h
vous êtes invitéEs à un rassemblement
devant le Palais de justice de Montréal (1, rue Notre-Dame est).
vous êtes invitéEs à un rassemblement
devant le Palais de justice de Montréal (1, rue Notre-Dame est).
Soyez nombreuses et nombreux à venir dénoncer la violence envers les femmes, commémorer les victimes de la tuerie de l’École Polytechnique
mais surtout, proposer des solutions pour mettre fin à cette violence qui persiste encore et encore.
mais surtout, proposer des solutions pour mettre fin à cette violence qui persiste encore et encore.
Nous vous invitons à inscrire sur des rubans blancs et/ou des pancartes des solutions pour mettre fin à cette violence et à les apporter avec vous.
Contribuez à déconstruire le mythe que l’égalité est atteinte en rappelant que :
Tant qu’il y aura de la violence envers les femmes,
l’égalité entre les femmes et les hommes sera impossible !
Tant qu’il y aura de la violence envers les femmes,
l’égalité entre les femmes et les hommes sera impossible !
Le Comité des 12 jours d’action, édition 2011 :
Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle
Fédération des femmes du Québec
Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec
Femmes autochtones du Québec
L’R des centres de femmes du Québec
Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale
Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel
Réseau d’action femmes handicapées Canada
Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle
Fédération des femmes du Québec
Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec
Femmes autochtones du Québec
L’R des centres de femmes du Québec
Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale
Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel
Réseau d’action femmes handicapées Canada
Bilan du VIIe Colloque international pour la libération des 5 héros cubains et contre le terrorisme
La Table de Concertation de Solidarité Québec-Cuba, en collaboration avec l'Association des Travailleurs Grecs du Québec, vous invite à une rencontre avec les délégués québécois du VIIe Colloque international pour la libération des 5 héros cubains et contre le terrorisme, tenu du 16 au 19 novembre dernier, dans la ville de Holguin à Cuba.
Les points importants abordés par les 413 délégués, représentant 50 pays au Colloque, seront présentés à travers différents témoignages, vidéos et enregistrements vocaux.
Le tout en présence du Consul général de Cuba à Montréal.
Le samedi 3 décembre 2011 à 18 heures.
Les points importants abordés par les 413 délégués, représentant 50 pays au Colloque, seront présentés à travers différents témoignages, vidéos et enregistrements vocaux.
Le tout en présence du Consul général de Cuba à Montréal.
Le samedi 3 décembre 2011 à 18 heures.
Association Des Travailleurs Grecs De Montréal
5359 Av Du Parc
Montreal, QC H2V 4G9
Montreal, QC H2V 4G9
P.S. Une contribution volontaire a l’entrée vous sera demandée et un léger repas sera offert à bas prix
Bienvenue à tous et toutes.
vendredi 2 décembre 2011
Mobilisation étudiante: des étudiants et étudiantes occupent les bureaux de soumission du MTQ pour dénoncer le détournement des fonds publics
Communiqué de l'ASSÉ
MONTRÉAL, le 1er déc. 2011 /CNW Telbec/ - Des étudiants et des étudiants occupent présentement les bureaux de dépôt de soumission du Ministère des Transports du Québec (MTQ) à Montréal, afin de dénoncer l'absurdité des priorités budgétaires du gouvernement Charest. Les étudiants et les étudiantes y ont symboliquement déposé une soumission demandant au gouvernement québécois d'ouvrir un chantier pour bâtir une éducation gratuite, de qualité et libre de l'ingérence du privé. « Nous déposons aujourd'hui une soumission symbolique demandant au gouvernement libéral de reculer sur sa hausse des frais de scolarité et de plutôt réfléchir à des politiques allant vers l'instauration de la gratuité scolaire. Pourquoi les centaines de millions de dollars qui sont perdus chaque année via les pratiques de corruption dans le milieu des travaux publics ne serviraient pas plutôt à rendre l'éducation accessible pour tout le monde? » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l'ASSÉ.
MONTRÉAL, le 1er déc. 2011 /CNW Telbec/ - Des étudiants et des étudiants occupent présentement les bureaux de dépôt de soumission du Ministère des Transports du Québec (MTQ) à Montréal, afin de dénoncer l'absurdité des priorités budgétaires du gouvernement Charest. Les étudiants et les étudiantes y ont symboliquement déposé une soumission demandant au gouvernement québécois d'ouvrir un chantier pour bâtir une éducation gratuite, de qualité et libre de l'ingérence du privé. « Nous déposons aujourd'hui une soumission symbolique demandant au gouvernement libéral de reculer sur sa hausse des frais de scolarité et de plutôt réfléchir à des politiques allant vers l'instauration de la gratuité scolaire. Pourquoi les centaines de millions de dollars qui sont perdus chaque année via les pratiques de corruption dans le milieu des travaux publics ne serviraient pas plutôt à rendre l'éducation accessible pour tout le monde? » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l'ASSÉ.
L'ASSÉ souligne que la hausse des frais de scolarité rapportera, au net, 265 millions de dollars de revenus supplémentaires pour les universités québécoises alors que, selon différentes estimations, c'est près de 25% des milliards de dollars investis annuellement dans les infrastructures qui sont détournées par des activités de collusion et de corruption. « Cette année, le gouvernement du Québec investira 3,9 milliards de dollars en infrastructures. Combien de millions aboutiront illégalement dans les poches des firmes de génie-conseil, des entrepreneurs et du Parti Libéral lui-même ? Quand on sait que la seule présence de l'Unité anticollusion a permi d'économiser 350 millions aux contribuables, nous sommes en droit de nous demander combien de millions supplémentaires nous pouvons sauver. Et pendant ce temps, le gouvernement demande à des étudiants et des étudiantes qui peinent à boucler leurs fins de mois de s'endetter encore plus pour aller à l'école. C'est littéralement scandaleux. » dénonce le porte-parole.
L'ASSÉ rappelle que dès le lendemain de la manifestation étudiante du 10 novembre, le gouvernement dépensait 50 000$ à même les fonds publics pour mettre en ligne un site web de propagande en faveur de sa hausse des frais de scolarité et pour acheter le nom des associations étudiantes sur le moteur de recherche Google. « Malgré qu'il ne cesse de répéter qu'il ne reculera pas, le gouvernement libéral craint la mobilisation étudiante. Nous avons déjà vaincu ce gouvernement en 2005 grâce à une grève générale illimitée, et nous le referons de nouveau si c'est nécessaire. » promet Gabriel Nadeau-Dubois.
Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d'enseignement supérieur confondus, l'ASSÉ regroupe actuellement près de 45 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l'accessibilité à un système d'éducation gratuit, public et de qualité.
jeudi 1 décembre 2011
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