vendredi 12 mars 2010

LE CHÔMAGE MONDIAL RESTERA À SON NIVEAU RECORD EN 2010

On nous dit que le plus dur de la crise économique est passé. Mais en vérité, la crise économique n'est terminée que pour la classe capitaliste qui retrouve un taux de profit qu'elle juge acceptable. Chose évidente puisque les gouvernements du monde entier viennent de leur donner des milliards de dollars des fond publics. La crise continue pour les jeunes et les travailleurs et travailleuses. Le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) vient cofirmer ce constat que nous faisons dans notre vie quotidienne. Selon ce rapport, le nombre de chômeurs et de chômeuses dans le monde se maintiendra cette année au niveau record de l’année 2009, avec un taux de chômage légèrement plus élevé dans les pays riches.

En 2010 le chômage devrait toucher plus de 213 millions de personnes, soit un taux équivalent à 6,5% de la population active, en raison de l’augmentation de la population, précise l’organisation. Car en 2009, le taux de chômage était à 6,6%, soit 212 millions de personnes.

De plus, selon ce même rapport, la proportion de travailleurs et travailleuses en situation d'emploi vulnérable dans le monde dépasse la moitié de la main-d'oeuvre mondiale, soit plus de 1,5 milliard de personnes. On estime que 633 millions de travailleurs et travailleuses et leurs familles vivaient avec moins de 1,25$ US par jour en 2008 et se nombre ne cesse d'augmenter.

L'augmentation du chômage à le plus touché les jeunes avec 83 millions de chômeurs et chômeuses dans le monde en 2009, soit une hausse de 13,4% par rapport à l’année précédente. Entre 2007 et 2009, 10,2 millions de jeunes sont venus grossir les rang des sans-emplois. C'est la plus forte hausse du chômage chez les jeunes connus depuis 1991. En même temps, des millions d’autres travailleurs et travailleuse dans le monde, au chômage ou privés de protection sociale, se retrouvent aujourd'hui sans ressources.

Source : Granma International

le progres n’est pas mort, il se cache

La poursuite du progrès et de la démocratie a pendant une large partie du XX éme siècle constitué le processus immuable dans lequel s’engageait un à un les pays du monde. Que ce soit à travers les victoires des peuples des pays colonisés sur les colonisateurs, celui des travailleurs sur leur patronat dans les pays dits socialistes, ou même encore à travers l’obtention par la lutte de nouveaux droits sociaux ( avortement, droit de vote, droit de grève, représentation syndicale,…) le progrès, c'est-à-dire la recherche d’une répartition égale des richesses et des savoirs, et la démocratie , le débat et le pouvoir au peuple (ou au Parti du peuple) semblaient longtemps un but atteignable.

Force est de constater que la chute des pays du bloc soviétique, a balayé d’un revers de main bien des espoirs d’émancipation, comme si l’échec d’un système politique particulier pouvait condamner des concepts profondément ancrés dans l’histoire de l’humanité et de la lutte des classes. Bref comme si on déclarait que le concept de « gâteau au chocolat » ne valait rien, tout ca parce que le voisin a raté celui qu’il a essayé de faire.

Le plus dramatique n’est pas en soi l’effondrement du bloc de l’est. S’il s’est effondré c’est que le système était à bout et ne répondait plus aux exigences des peuples qui l’avaient soutenu. Le drame c’est qu’il en résulte un retour en arrière dramatique pour les conceptions fondamentales de la modernité. Des générations entières se sont battus pour obtenir le droit de vote qui aujourd’hui n’est plus l’utilisé que par une petite partie de la population (souvent celle-là même qui avait accès à ce droit lors des votes censitaires) car le vote actuellement ne constitue plus un enjeu de la démocratie tant le débat est presque inexistant (entre Harper et les libéraux, où est ce que le peuple trouve ses intérêts à voter ?) ; la lente désyndicalisation des travailleurs montre un perte de confiance de l’instrument premier de la classe ouvrière pour son émancipation, et même le milieu communautaire se trouve de plus en plus professionnalisé et sous contrôle indirect de l’Etat, enlevant ainsi à nos quartiers leurs richesses organisationnelles propres.

Alors est-ce que tout va mal ? Quels rôles doivent jouer les communistes ?

La méfiance envers la démocratie occidentale est autant le fruit d’une désillusion envers la démocratie « bourgeoise » que d’une perte de confiance dans le « progrès ». Aussi l’effondrement de l’est, a aussi amené à un désenchantement des systèmes politiques occidentaux et la crise de leur modèle politique. La croyance (ou la confiance) dans les valeurs comme la « justice », la « démocratie », ou la « liberté » qui sont énoncées par les dirigeants aussi criminels que Harper, Bush, Obama ou Sarkozy s’effrite et participe malheureusement à enlever leur sens à ces concepts pourtant primordiales.

La lutte de classe a toujours été au cœur de la marche pour le progrès, les revendications de démocratie (la vraie, celle dans l’économie autant que sur le plan politique, pas celle d’un droit de vote réduit à un simple acte de consommation de la « démocratie »). Les communistes doivent se rappeler le rôle primordiale des classes populaires pour assoir une démocratie réelle, pour conquérir nos droits (celui à la révolte, à la laïcité, à la solidarité, bref celui à l’alternative), pour renverser cette tendance vers la anti-démocratisation de nos sociétés. Jamais celles-ci n’ont été aussi inégalitaires et aussi violentes, les communistes doivent être le moteur des luttes qui feront renverser la vapeur et donner un nouveau souffle à l’aspiration démocratique et au progrès dans notre pays.

Ainguust SECHEP

lundi 1 février 2010

Rachel, un documentaire de Simone Bitton

Rachel

PRÉSENTÉ DÈS LE 29 JANVIER au Cinéma du Parc

23 ans. Américaine. Pacifiste. Écrasée par un bulldozer de l'armée israélienne dans la bande de Gaza. Pourquoi?

Ce film est une enquête cinématographique sur la mort de la pacifiste américaine Rachel Corrie. Rachel avait 23 ans quand, en mars 2003, elle a été écrasée par un bulldozer D9 israélien dans le sud de la bande de Gaza, à Rafah. Ce bulldozer blindé démolissait une maison palestinienne. Et la jeune Américaine essayait de l’en empêcher avec des compagnons d’un mouvement international non violent. Rachel était une jeune personne idéaliste et courageuse, horrifiée par les terribles injustices que subissent les habitants de Gaza. Elle ne voulait pas de mal à Israël. Elle refusait tout simplement l’idée que l’armée israélienne puisse détruire les maisons de centaines de résidents palestiniens pour assurer la sécurité de son territoire. Simone Bitton enquête sur cette mort et sur la vie qui l’a précédée, alternant les images prises sur le vif et les interviews réalisées quatre ans plus tard.

La réalisatrice, qui est née au Maroc puis est devenue israélienne et française, continue sa chronique de la Palestine occupée et d’Israël, l’occupant. Elle alterne les images apaisées – interviews des compagnons de Rachel, des Palestiniens témoins et aussi des Israéliens, ceux qui étaient là et ceux qui ont enquêté – et celles, agitées, des événements : violence routinière de l’occupant. Au-delà du conflit, elle dépeint avec acuité l’engagement de ces jeunes venus d’un Occident heureux et vert, qui ont vécu avec les Palestiniens de Gaza et ont lutté pour leurs droits avec des haut-parleurs et leur volonté comme seules armes. Rachel, c’est aussi la réalité quotidienne de l’occupation vécue par d’autres jeunes : les soldats israéliens.

À voir également au Cinéma du Parc, du 15 janvier au 28 février :

l'exposition de photographies "DRAME HUMAIN À GAZA"



L’humanitaire au service du capital, le cas de Haïti.

Mohamed BELAALI

(Article extrait de "legrandsoir.info")

clinton haitiUne fois encore le cas de Haïti vient de démontrer d’une manière éclatante combien l’humanitaire est au service du capital. Tous les pays impérialistes, grands et petits, se sont précipités comme des vautours, au nom de l’humanitaire, sur la tragédie de ce petit pays. Que voit-on sous nos yeux ? D’un côté l’armée américaine, avec ses boys surarmés, qui se déploie dans les rues de Port-au-Prince, qui contrôle l’aéroport de la capitale haïtienne et tous les axes stratégiques. De l’autre, des survivants, hommes, femmes et enfants hagards, affamés et assoiffés qui errent à la recherche d’un introuvable point d’eau, d’une introuvable nourriture. Les uns cherchent à occuper le pays, les autres tentent, vaille que vaille, à survivre au milieu des cris des blessés et des cadavres jonchés à même le sol ou enfouis sous des bâtiments effondrés. Si les troupes américaines sont arrivées dès les premières heures du séisme, la population, elle, attend toujours dans des conditions inhumaines cette fameuse « aide humanitaire ». Huit jours après le séisme, des centaines de milliers de sans-abris vivent dans des campements improvisés ou comme le dit l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) « dans des abris de fortune, sans accès à des réseaux d’eau ». La rapidité des vols des avions et la rotation des hélicoptères militaires contraste avec la lenteur des secours. Dans les petites villes avoisinantes de la capitale haïtienne, « l’aide humanitaire » est totalement absente.

Et c’est la population elle- même, à mains nues puisqu’elle manque de tout, qui a procédé aux secours d’urgence loin des caméras et du battage médiatique hypocrite. C’est cette même population c’est à dire des rescapés, dans le dénuement total, qui luttent contre la mort, qui sont traités par les grands médias occidentaux de pillards, de bandits, d’émeutiers etc. Ce sont peut-être ces « émeutiers » des quartiers populaires que les américains et leurs caniches européens craignent le plus. Car l’émeute peut se transformer en révolte et celle-ci en résistance à l’occupant.

Barack Obama en compagnie de Bill Clinton et même de Bush promet au peuple haïtien de rester à ses côtés « aujourd’hui, demain et à l’avenir ». Les GI ne sont donc pas prêts à quitter le sol de ce pays qu’ils occupent au nom de l’humanitaire mais en toute illégalité.

ONG, entreprises multinationales, artistes, sportifs de haut niveau, hommes et femmes politiques sont ainsi enrôlés dans cette sinistre opération coordonnée par un commandement militaire. « La coopération s’opère à tous les niveaux sous la conduite du Pentagone, seul capable d’assurer le rôle de leader (...) le contrôle est laissé au militaire, subordonnant l’acteur civil et humanitaire » disait Stéphane Sisco membre du Conseil d’administration de Médecins du Monde (1). Aujourd’hui à Haïti rien n’échappe à l’œil vigilent du Pentagone. C’est lui qui contrôle, coordonne, dirige et refoule ; il est le maître de la situation. 10 000 soldats, des navires de guerre dont un porte-avion nucléaire, des hélicoptères en tout genre une base militaire permanente au nord de Port-au Prince etc. sont à la disposition du général Ken Keen qui n’est que l’exécutant des ordres du pentagone.

L’aide humanitaire est évidemment la mission officielle de cette armada : « Notre mission est de fournir une assistance humanitaire », déclarait à l’AFP le colonel Pat Haynes. C’est d’ailleurs le président de l’USAID, agence gouvernementale américaine d’aide au développement, qui a accompagné samedi 16 janvier 2010 Hillary Clinton dans son voyage à Haïti pour accomplir cette noble mission humanitaire. « Nous travaillons de concert avec la constellation d’organisation non gouvernementales qui s’efforcent depuis des années d’améliorer la vie du peuple haïtien. (...) L’argent afflue à la Croix-Rouge et dans d’autres organisations humanitaires » soulignait de son côté Barack Obama président des États-Unis dans un texte publié par Newsweek et Le Monde du 20 janvier 2010.

Les multinationales dont la brutalité exercée sur leurs propres salariés est quotidienne(exploitation, conditions de travail insupportables etc) se métamorphosent en entreprises philanthropiques et envoient, dans un élan de générosité, des millions d’euros ou de dollars aux pauvres haïtiens. Ainsi des banques comme la Société Générale ou le Crédit Agricole, après avoir distribué à leurs dirigeants et « collaborateurs » de substantiels bonus et autres stock options, se sont engagées à envoyer 1 million d’euros aux sinistrés du tremblement de terre. France Telecom, dont la direction des relations humaines a poussé au suicide nombre de ses salariés, a lancé par le biais de sa filiale Orange et en collaboration avec les autres opérateurs Mobile une campagne de récolte de dons par SMS. EADS, célèbre groupe aéronautique pour ses scandales financiers, prête à l’association Action contre la faim un gros porteur A 340 pour porter secours aux haïtiens.

Pour ces entreprises et pour bien d’autres qui participent à cette grande messe humanitaire, le drame haïtien est utilisé, avec beaucoup de cynisme, comme opération de relations publiques. L’humanitaire constitue, pour elles, une aubaine qui leur permet, à peu de frais, d’améliorer leur image de marque bien ternie par des scandales multiples et par leur attitude inhumaine vis à vis de leurs propres salariés.

Quant aux grands médias, notamment la télévision, la tragédie haïtienne est un show rentable qui permet d’augmenter l’audimat et d’engranger des recettes publicitaires en exploitant, eux-aussi, la compassion et la générosité des téléspectateurs. Elle leur permet, par ailleurs, de ne pas parler ou de ne pas montrer les luttes sociales qui éclatent ici ou là.

L’humanitaire sert de paravent aux visées hégémoniques impérialistes. Il exploite cyniquement les sentiments altruistes et de solidarité des citoyens pour servir, en dernière analyse, les intérêts d’une classe sociale minoritaire, mais qui possède tous les pouvoirs.

Mohamed Belaali


(1) Mohamed Belaali « L’humanitaire au service du capital »
http://www.legrandsoir.info/L-humanitaire-au-service-du-capital.html

Article francophone pour RY

Les Olympiques jusqu'à maintenant
Stephen Von Sychowski

Les Jeux d'hiver 2010 sont presque sur nous. Pour certains, cela signifie que leurs caisses sont sur le point de déborder de richesses olympique.
Mais pour le reste d'entre nous, les Jeux de 2010 et le chemin pour y arriver a représenté un peu plus qu'une descente en triathlon.


Depuis que les préparations ont commencé pour les jeux, on estime que le phénomène des sans-abris à Vancouver est passé de 1 000 à plus de 2 500. Il atteindra jusqu’à plus de 6000 sans-abris lorsque les Jeux Olympiques auront frappé de plein fouet le marché du logement cet hiver. En même temps, ces sans-abris ont été criminalisés par des lois qui les condamnent pour simplement tenter de survivre, ce qui donne aux policiers le pouvoir de les mettre en prison afin de présenter une image de la ville irréprochable mais fausse aux riches touristes qui débarqueront à Vancouver en février.


Tandis que les pauvres ont été durement touchés, le mouvement syndical a également été attaqué en raison des Jeux olympiques. Il y a par exemples les travailleurs de Hastings Race Track. En raison de la proximité de leur lieu de travail avec un site olympique, celui-ci a été inclus dans une "zone de sécurité olympique" et ne peut donc pas fonctionner durant les Jeux. Bien qu'une indemnisation ait été remise à l'employeur, rien n'a été donné aux travailleurs et travailleuses qui seront au chômage pendant toute cette période. À la place, on leur a répondu d'aller se trouver un autre emploi avec les Olympiques. Un autre exemple, plus connu, est celui des infirmières et infirmiers de la Colombie-Britannique qui ont été forcés de retourner au travail par une loi spéciale en Novembre 2009. Le projet de loi 21 est arrivé pendant le vote sur une offre «finale» soumise par le gouvernement pour la convention collective. Le projet de loi 21 est une continuation de la politique du gouvernement libéral visant à éliminer les droits les plus élémentaires des travailleurs et des travailleuses et de leurs syndicats, tel que le droit de négocier une convention collective et le droit de grève. Ce n'est pas un secret que l'urgence apparente de cette loi provient en fait des demandes du VANOC (Comité olympique de Vancouver) pour mettre fin au conflit de travail avant le commencement des Jeux olympiques.


Les Jeux olympiques ont aussi été une catastrophe environnementale. La construction des sites olympiques a conduit des dizaines de milliers d'arbres à être abattus, des milliers de tonnes de béton ont été utilisés, des flancs de montagne ont été rasés, des habitats naturels pour la faune et la flore ont été complètement détruits et encore plus. Il suffit de regarder Bluffs Eagle Ridge, un magnifique site naturel, devenu maintenant une route autrement inutile.


Tout cela frappe particulièrement les Premières Nations, qui ont refusées de se rendre et qui n'ont pas cédé leurs terres. En l'absence de tout règlement des questions relatives aux titres et aux droits des Premières nations, le gouvernement libéral est passé outre allant de l'avant avec le projet olympique qui enrichira immensément la classe dirigeante capitaliste tandis que les Premières nations continueront de subir les taux de pauvreté et de chômage les plus élevés.

La pauvreté et la misère infligée par le système économique en crise et ses effets aggravée par les Jeux Olympiques vont sans doute entraîner une montée en flèche de la petite délinquance, la toxicomanie, l'emprisonnement, la prostitution, le suicide et autres horreurs qui touchent surtout la classe ouvrière, les jeunes et les pauvres.


La réponse de la classe capitaliste et son gouvernement à cela est l’État policier. Les Jeux Olympiques ont une longue histoire associés aux fascistes, aux régimes répressifs et au racisme. Après tout, les Jeux Olympiques modernes ont été fondés par le baron français, Pierre de Coubertin, qui a vu dans les jeux un moyen de renforcer le colonialisme français. Le relais de la torche olympique bien-aimée dans sa forme moderne remonte aux Jeux olympiques de 1936 en Allemagne nazie. En 1968, les Jeux de Mexico ont été précédées par le massacre de 300 étudiants et étudiantes protestataires. Bien des saluts nazis ont été jugés acceptables en 1936, alors que deux athlètes qui ont fait le salut du Black Power en 1968 ont été dépouillés de leurs médailles.


Faire valoir que les Jeux olympiques de Vancouver seront différents est difficile à croire quand on considère que 12 500 policiers, militaires et du personnel de sécurité privés seront déployés à Vancouver et à Whistler pendant les Jeux. Les caméras de surveillance se retrouvent au coin des rues, sur les autobus, sur les sites olympiques et partout où ceux et celles qui assurent la «sécurité» pendant les Jeux Olympiques le trouvent approprié. Cette même «sécurité» comprend également 40 km de clôtures pour le contrôle des foules et d'un dispositif sonore assourdissant pour disperser les éventuels manifestantes et manifestants qui exerceraient leurs droits constitutionnels de protester. Des activistes anti-Jeux Olympiques ont déjà été menacés et harcelés par la police à leurs domiciles et au travail. Dans certains cas, les membres de leur famille et des amis ont aussi reçu des visites d'intimidation.


Ce ne sont là que quelques exemples de la façon dont les Jeux olympiques de 2010 ont été, et seront, une catastrophe pour les travailleurs et les travailleuses et les pauvres en Colombie-Britannique. Enfin et surtout, les Jeux seront une catastrophe pour les jeunes, dont la majorité ne peut en aucun cas se permettre d'assister aux activités des Jeux Olympiques, mais seront tout de même contraints de payer d’en payer les frais pendant les années à venir, d'élever leurs enfants dans un environnement souillé, et de vivre avec la possibilité que certaines mesures «sécuritaires» draconiennes persistent. Tout cela nous est offert au coût de seulement 6 milliards de dollars. Les Jeux Olympiques représentent une offensive de la classe dirigeante contre les droits et les intérêts de la classe ouvrière et des pauvres. Le très salué "héritage olympique" en est un d'appauvrissement, de monté de l'itinérance, de destruction de l'environnement, du piétinement des Premières Nations, de répression et de cupidité bourgeoise, tout aux dépens des contribuables. Cet héritage pourrait être différent, tout dépend de notre résistance.