mercredi 8 mai 2019

Le peuple vénézuélien l'a affirmé de nouveau: "Guaidó n'est pas notre président"

Adrien Welsh

Saluons le courage, la détermination, la combativité et la réactivité du peuple vénézuélien, de sa jeunesse, des institutions et organisations qui les représentent pour s’être mobilisés devant la nouvelle action déstabilisatrice menée par les criminels, usurpateurs et fascistes Juan Guaidó et du repris de justice Leopoldo López.

Grâce à leur mobilisation, les Vénézuélien-nes ont empêché que cette action ne se solde en coup d’État perpétré par les supplétifs de l’impérialisme au Venezuela qui n’ont d’yeux que pour le pétrole et les ressources naturelles de ce pays et qui refusent que celles-ci lui bénéficient plutôt qu’aux actionnaires des entreprises multinationales.


Si tous les secteurs du peuple Vénézuélien ont, aujourd’hui, mobilisé leurs forces pour la défense de la souveraineté nationale avec succès, il n’en demeure pas moins que le danger d’un coup d’État, d’une intervention militaire, voire d’une guerre régionale est imminent. Depuis 2002, les impérialistes états-uniens, leurs alliés (incluant le Canada) et leurs supplétifs sur place tentent de mener à bien un coup d’État et d’annihiler les conquêtes sociales durement acquises par le peuple du Venezuela. Penser que les visées des tenants de ce système basé sur l’asservissement des peuples au profit des grandes entreprises seraient différentes, au Venezuela, de celles de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Syrie, de la Yougoslavie ou encore du Chili de 1973 relève du mythe.

Devant cette bataille perdue, il ne fait aucun doute que l’impérialisme continuera dans son escalade de violence contre le Venezuela. Son plan est clair : fomenter des troubles au sein de la population afin de justifier une invasion militaire. Devant ce danger, la jeunesse et les peuples du monde entier doivent témoigner de leur solidarité sans faille envers le peuple et la jeunesse du Venezuela dans leur quête de souveraineté et d’émancipation.

Nous devons ainsi condamner le gouvernement canadien et sa ministre de la Guerre, Chrystia Freeland, qui, dès la première heure, s’est assurée qu’en notre nom et avec notre argent, le Canada prenne le parti de l’impérialisme, de la guerre et de l’asservissement des peuples.

Défendre le Venezuela ne se résume pas à la défense d’un pays. Il s’agit de la défense de la souveraineté de tout un peuple victime des visées de l’impérialisme, de la défense de la solidarité entre les travailleur-euses, la jeunesse et les masses populaires contre leur ennemi commun: le capitalisme et l’impérialisme. C’est donc une lutte de classe.

La jeunesse progressiste, anti-impérialiste et anticapitaliste du Canada doit donc s’unir et témoigner de sa solidarité avec le Venezuela bolivarien, à dénoncer toute tentative d’ingérence et d’intervention impérialiste et à se mobiliser autour du 14 juin prochain, date d’anniversaire de Che Guevara, mais aussi coup d’envoi d’une campagne internationale de solidarité avec le Venezuela chapeautée par la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique.

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