ISRAËL PUNIT LE PEUPLE PALESTINIEN....
POUR SON « REFUS DE DISPARAÎTRE »
Notre réponse : intensifier notre solidarité avec le peuple palestinien
Nous assistons en direct à un autre massacre de la population de Gaza par l'armée israélienne comme si le gouvernement Netanyahou rejouait le même scénario de son même mauvais film. 2009 : l'opération « Plomb durci » avait fait près de 2000 morts et des milliers de blessés sans compter la destruction de la presque totalité des infrastructures essentielles (hôpitaux, écoles, eau, électricité, routes, etc.) Juillet 2014 : mêmes attaques aériennes et même menace imminente d'invasion terrestre Le nombre de tirs israéliens augmente d'heure en heure et le nombre de victimes palestiniennes (parmi lesquelles la plupart sont des civils et beaucoup d'enfants) ne cesse d'augmenter. Du côté israélien, si on vit dans un certain climat de peur, on ne compte aucun mort et on bénéficie de puissants moyens de protection.
Nous constatons avec indignation, colère, tristesse l'ampleur démesurée des assauts militaires, la brutalité planifiée, la violence gratuite et aveugle envers des civils, l'asymétrie totale des forces et des ressources en présence, la puissance de la machine de propagande israélienne au service du « droit absolu et inconditionnel de se défendre » fut-ce au prix de la destruction de la population de Gaza, argument lâche repris en chœur par la « communauté internationale », Canada en tête.
Nous comprenons que tout cela n'est pas dû aux seuls tirs de roquettes du Hamas (inacceptables, car pouvant atteindre des civils, mais dérisoires et inefficaces face à l'une des plus puissantes armées du monde, possédant l'arme nucléaire et ne menaçant donc aucunement la sécurité d'Israël), au seul rapprochement des forces politiques palestiniennes pour reconstruire leur unité (rapprochement refusé par Israël), à la seule présence « d'éléments terroristes » en territoires palestiniens (pour Israël tous les Palestiniens y compris les enfants sont des terroristes), à la seule « mauvaise volonté » des Palestiniens soi-disant hostiles aux compromis (ils ont déjà tout perdu.. Quels autres « compromis » pourraient-ils faire ?)
Tout cela fait partie du projet initial d'Israël et qui se déploie sur plusieurs décennies déjà : la dépossession et la négation à l'existence du peuple palestinien.
La carte suivante parle d'elle-même....
Pertes de terres palestiniennes de 1946 à 2010
Une nakba permanente (catastrophe en arabe). Les causes profondes de l'horreur actuelle sont tout entier contenues dans les violations systématiques et permanentes par Israël du droit international pourtant limpide sur ce conflit :
- le droit de retour et/ou de compensation pour les réfugiés palestiniens exclus de leur maison et terre suite à la création de l'État d'Israël en 1948 (Résolution 194)
- la fin de l'occupation qui dure depuis 1967 (Résolution 242)
- la fin de la colonisation qui ne cesse de s'intensifier (art 49 de la IVe Convention de Genève)
- la fin du blocus de Gaza (Déclaration universelle des droits de l'homme, Conventions de Genève, Pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels)
- le démantèlement du mur de la honte (décision de la Cour internationale de Justice, 9 juillet 2004)
- la fin des politiques et pratiques d'apartheid (Convention Internationale sur l'élimination et la répression du crime d'apartheid (1973).
Le préambule de la Déclaration universelle des droits de l'homme est formel : il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contrait, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression. Le peuple palestinien a le droit de résister et de choisir ses propres moyens de résistance, dans la mesure où ces moyens respectent le droit international et les conventions qui régissent les conflits armés (dont entre autres la protection des civils)
Nous demandons :
- l'arrêt immédiat et inconditionnel des hostilités : le carnage doit cesser, les armes doivent se taire, les militaires doivent retourner dans leurs casernes. Il n'y a pas de solution militaire à ce conflit.
- le respect par Israël du droit international et des droits humains fondamentaux de tous les Palestiniens et Palestiniennes. Ce droit international doit constituer la seule base d'une solution politique juste.
- l'engagement des gouvernements canadien et québécois et de tous les éluEs à faire pression sur Israël pour qu'il respecte ce droit. Cela suppose un changement radical d'orientation des dirigeants canadiens unilatéralement compromis en faveur d'Israël. Les éluEs québécois doivent également s'aligner sur une position plus courageuse envers le peuple palestinien, basée sur le droit international
Les groupes suivants appuient (11 juillet 16h00) ...autres appuis à venir
Ligue des Droits et Libertés • CSN • Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec FNEEQ-CSN • Conseil central du Montréal métropolitain-CSN • Conseil régional FTQ du Montréal métropolitain • L'Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) • L'Entraide missionnaire TADAMON • PAJU • Arche de Gaza • CJPP •
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