Arrivée en droite ligne de Cuba, Aleida est venue nous apporter un message de « solidarité, de respect et de chaleur humaine ». Elle était attendue par le public, ému d’entendre la fille du Che.
Jonathan Lefèvre du PTB
«Luttons pour un monde plus juste pour tous»
Son discours a débuté par un exposé de la situation de son pays : « Cette île des Caraïbes qui vit économiquement comme un peuple dit du tiers monde, a un système de santé qui permet de soigner tout le monde de manière égale, sans distinguer idéologie, race ou religion, sans demander qui tu es, sinon ce dont tu as besoin. Et de pratiquer une médecine préventive ».
Elle est revenue sur le blocus imposé par les USA, qui n’empêche pas les Cubains de bénéficier de soins de santé de très grande qualité (et même meilleurs que ceux de son imposant voisin…) : un taux de mortalité de moins de 5 pour 1000, un médecin pour 151 habitants. Surtout, elle a insisté sur l’aide extérieure apportée par Cuba : 40 000 collaborateurs de la santé (dont un tiers de médecins) dans 74 pays !
« Ce petit pays peut donner l’opportunité à 23 646 jeunes, de 105 pays et de 123 ethnies, d’étudier la médecine gratuitement aux côtés de nos jeunes… » Les Cubains ont également créé des brigades internationales de la santé, très actives en Haïti après le séisme notamment.
Après la santé, l’autre point fort de Cuba est sans conteste l’éducation : « Actuellement, en tant que membres de l’ALBA — l’alternative bolivarienne pour les Amériques, dont sont membres des pays comme le Venezuela, la Bolivie, l’Équateur, le Nicaragua — nous nous occupons de projets d'alphabétisation, afin que les populations puissent acquérir l’arme la plus importante : l’éducation. Pour que personne ne les manipule, ne les utilise ni ne les trompe, pour qu'elles soient réellement libres, comme l’a dit José Martí ».
Lorsqu’elle reprend sa respiration, on peut mesurer le silence qui règne. Un silence… religieux. Et quand elle reprend la parole, les yeux du public s’embuent : « Nous croyons que la solidarité est l’expression la plus fidèle de la tendresse des peuples, car nous savons que l’homme se sent plus heureux lorsqu’il est capable de donner sans se souvenir et de recevoir sans oublier ; parce que nous savons que seuls la solidarité et le respect entre nos peuples peuvent atteindre l’unité dont nous avons besoin pour avoir la force nécessaire de protéger cette planète où nous vivons et que l’on cherche à faire disparaître ». Unité. Le mot est lâché. En espagnol peut-être, mais tout le monde comprend sans devoir s’aider de sous-titres. Certains mots sont universels. Et certains mots font du bien…
Aleida arrive à percer les carapaces des plus « durs » en terminant son discours : « Nous n’avons qu’une seule opportunité d’exister, ne la perdons pas. C’est maintenant, pendant que nous sommes en train de respirer, que nous pouvons changer ce que nous croyons nécessaire de changer afin d’améliorer le présent et l’avenir ; ne continuons pas à perdre le temps que nous avons, ne soyons pas indolents face à la souffrance de la majorité de l’humanité. Freinons la désinformation et élevons la voix contre les injustices où que ce soit dans le monde ; être solidaire signifie être un être humain meilleur.
Luttons pour un monde plus juste pour tous. Jusqu’à la Victoire pour toujours ».
Comme si le public n’était pas assez ému, dés la fin de sondiscours, elle entonne de sa très jolie voix un chant tendre qui parle d’amour des peuples et de solidarité : Cultivo Una Rosa Blanca por José Martí… Ça y est, des sanglots se font entendre dans la salle… Merci Madame Guevara. Et, comme vous dites, « Hasta la victoria, siempre ! »
Jonathan Lefèvre du PTB
«Luttons pour un monde plus juste pour tous»
Son discours a débuté par un exposé de la situation de son pays : « Cette île des Caraïbes qui vit économiquement comme un peuple dit du tiers monde, a un système de santé qui permet de soigner tout le monde de manière égale, sans distinguer idéologie, race ou religion, sans demander qui tu es, sinon ce dont tu as besoin. Et de pratiquer une médecine préventive ».
Elle est revenue sur le blocus imposé par les USA, qui n’empêche pas les Cubains de bénéficier de soins de santé de très grande qualité (et même meilleurs que ceux de son imposant voisin…) : un taux de mortalité de moins de 5 pour 1000, un médecin pour 151 habitants. Surtout, elle a insisté sur l’aide extérieure apportée par Cuba : 40 000 collaborateurs de la santé (dont un tiers de médecins) dans 74 pays !
« Ce petit pays peut donner l’opportunité à 23 646 jeunes, de 105 pays et de 123 ethnies, d’étudier la médecine gratuitement aux côtés de nos jeunes… » Les Cubains ont également créé des brigades internationales de la santé, très actives en Haïti après le séisme notamment.
Après la santé, l’autre point fort de Cuba est sans conteste l’éducation : « Actuellement, en tant que membres de l’ALBA — l’alternative bolivarienne pour les Amériques, dont sont membres des pays comme le Venezuela, la Bolivie, l’Équateur, le Nicaragua — nous nous occupons de projets d'alphabétisation, afin que les populations puissent acquérir l’arme la plus importante : l’éducation. Pour que personne ne les manipule, ne les utilise ni ne les trompe, pour qu'elles soient réellement libres, comme l’a dit José Martí ».
Lorsqu’elle reprend sa respiration, on peut mesurer le silence qui règne. Un silence… religieux. Et quand elle reprend la parole, les yeux du public s’embuent : « Nous croyons que la solidarité est l’expression la plus fidèle de la tendresse des peuples, car nous savons que l’homme se sent plus heureux lorsqu’il est capable de donner sans se souvenir et de recevoir sans oublier ; parce que nous savons que seuls la solidarité et le respect entre nos peuples peuvent atteindre l’unité dont nous avons besoin pour avoir la force nécessaire de protéger cette planète où nous vivons et que l’on cherche à faire disparaître ». Unité. Le mot est lâché. En espagnol peut-être, mais tout le monde comprend sans devoir s’aider de sous-titres. Certains mots sont universels. Et certains mots font du bien…
Aleida arrive à percer les carapaces des plus « durs » en terminant son discours : « Nous n’avons qu’une seule opportunité d’exister, ne la perdons pas. C’est maintenant, pendant que nous sommes en train de respirer, que nous pouvons changer ce que nous croyons nécessaire de changer afin d’améliorer le présent et l’avenir ; ne continuons pas à perdre le temps que nous avons, ne soyons pas indolents face à la souffrance de la majorité de l’humanité. Freinons la désinformation et élevons la voix contre les injustices où que ce soit dans le monde ; être solidaire signifie être un être humain meilleur.
Luttons pour un monde plus juste pour tous. Jusqu’à la Victoire pour toujours ».
Comme si le public n’était pas assez ému, dés la fin de sondiscours, elle entonne de sa très jolie voix un chant tendre qui parle d’amour des peuples et de solidarité : Cultivo Una Rosa Blanca por José Martí… Ça y est, des sanglots se font entendre dans la salle… Merci Madame Guevara. Et, comme vous dites, « Hasta la victoria, siempre ! »
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