Z
- film franco-algérien, adapté du roman du même nom, coécrit et réalisé
par Costa-Gavras et sorti en 1969. Oscar et Golden Globe du meilleur
film étranger et prix du Jury et celui de l’interprétation masculine au
Festival de Cannes.
Fondé sur un fait réel, l'assassinat du
député grec Grigoris Lambrakis en 1963 à Thessalonique, assassinat
organisé par des éléments de la police et de la gendarmerie
et camouflé au départ en accident. Dans le film, un juge d'instruction
chargé de l'enquête va mettre en évidence le rôle du gouvernement,
notamment de l'armée (gendarmerie) et de la police, dans l’ assassinat.
Cet assassinat se situe dans une période troublée, créée par le refus
du roi, soutenu par les États-Unis, de confier le pouvoir à la gauche.
Ces troubles politiques aboutissent au coup d'État des colonels le 21
avril 1967.
La dictature militaire essaya d’éliminer toute
forme d'opposition et de contestation, persécutant des personnalités
politiques de gauche, des démocrates et des défenseurs des droits de
l'homme. Le film est une dénonciation de la dictature.
EN FRANÇAIS
Jeudi, 28 avril 2016
à 17h45, au Centre culturel Simon Bolivar, 394 boul. De Maisonneuve O.
*Liz Rowley, leader du Parti communiste du Canada, sera présente à l'événement. Venez la rencontrer!
lundi 25 avril 2016
vendredi 22 avril 2016
RÉSOLUTION POLITIQUE DU CONSEIL NATIONAL DE LA CENTRALE DES TRAVAILLEURS TRAVAILLEUSES DU BRÉSIL
Lors de son conseil politique du 8 avril 2016, la Centrale des
Travailleurs Travailleuses du Brésil - CTB, après avoir évalué la
conjoncture, a approuvé la résolution suivante :
1-Il y est
actuellement en cours dans le pays, un processus de destitution de la
présidente, sans aucun motif juridique, il s´agit d´un coup d Etat qui
insulte l'Etat démocratique de droit et menace la souveraineté
nationale, le processus d'intégration de l'Amérique Latine et des
Caraïbes ainsi que ses institutions (telles que la Communauté d'Amérique
Latine et Caraïbes - CELAC et l'Union des Nations d'Amérique du Sud -
UNASUR) ainsi que les droits sociaux ;
2-Derrière le coup
d'État, de puissants intérêts liés à l'impérialisme agissent ouvertement
ou de façon obscure, dirigés par les Etats-Unis et la grande
bourgeoisie nationale. Ils profitent et approfondissent la crise
économique et instrumentalisent les secteurs du pouvoir judiciaire, du
Ministère Public, de la police fédérale et des médias de masse dirigés
par la chaîne de télévision Globo, qui fait partie des médias
putschistes. Ce sont ces mêmes forces sociales qui ont soutenu le coup
d'état militaire de 1964.
3 - La classe ouvrière est la
principale cible des putschistes, dont le programme donne la priorité à
une réforme pour en finir avec le code du travail, imposer une
sous-traitance généralisée, inverser les résultats difficilement conquis
ces récentes années, privatiser Petrobras, offrir aux capitaux
étrangers les réserves pétrolières, bafouer la Constitution citoyenne de
1988, criminaliser les mouvements sociaux et écraser les libertés
démocratiques avec l´installation d'une dictature.
4-Les signes
de ce qui nous attend si le coup d'Etat venait à l'emporter, peuvent
être perçus dans les actions illégales menées par la police militaire
des états régis par les partis de droite tels que celui Sao Paulo, sous
le gouvernement Alckim, avec des attaques contre les mouvements sociaux,
les siège des partis de gauche et des organisations d'étudiants. Dans
les États de Paraiba et Parana des paysans ont été assassinés. La CTB
exprime sa solidarité avec les familles des camarades tués et exige une
rigoureuse enquête ainsi que la punition des responsables et réitère son
total soutien à la réforme agraire et sa participation à la campagne
nationale qui aura lieu le 19 mai.
5 - Compte tenu de la
gravité de la crise politique, économique et institutionnelle qui
perturbe la Nation, le conseil politique oriente les départementales de
la CTB à réaliser - avec d'autres organisations qui composent le Front
Populaire Brésilien et le Mouvement Peuple Sans Peur - une énorme
journée d'action contre le coup d'État, pour la défense de la
démocratie, la souveraineté et les droits sociaux. Il est grand temps
d´organiser une mobilisation totale pour conscientiser la classe
ouvrière de tout ce qui est en jeu dans cette lutte politique et de
démasquer les médias putschistes.
6- Seulement en construisant
un large front au Congrès, accompagné d´une large mobilisation populaire
que nous arriverons à interrompre le coup d´état et à créer les
conditions pour la reprise de la croissance économique et pour l'emploi.
La CTB doit renforcer la protestation contre le coup d'État et pour la
démocratie qui débutera à Brasilia le 10 avril, des manifestations sont
déjà convoquées pour les 11 et 15 avril ainsi qu´une ronde de nuit le 17
avril, jour du vote de la destitution au Parlement.
São Paulo, 8 avril 2016 - Conseil Politique de la CTB
jeudi 21 avril 2016
CONGRÈS DE QUÉBEC SOLIDAIRE : DE L’UNITÉ DE LA GAUCHE À L’UNITÉ DES SOUVERAINISTES.
PARTI COMMUNISTE DU QUÉBEC, SECTION DU PCC

En vertu de son programme actuel, QS propose
l’élection d’une assemblée constituante impliquant la population dans la
rédaction d’une constitution. L’assemblée constituante aurait, entre
autres, « pour mandat d’élaborer une ou des propositions sur le statut
politique du Québec, … » et ces propositions seraient soumises au choix
de la population par référendum. QS entendait promouvoir sa position en
faveur de la souveraineté du Québec au cours de ce processus. Bref, on
ne présume pas du résultat du travail de l’assemblée constituante, lui
laissant toute la latitude démocratique pour que s’expriment plusieurs
points de vue et propositions.
QS propose maintenant à son
congrès de choisir entre deux options pour amender cet élément de son
programme. La première (option A) consisterait à donner à l’assemblée
constituante le mandat fermé d’élaborer exclusivement un projet de
constitution d’un Québec indépendant qui serait ensuite soumis par
référendum à la population. Celle-ci devra alors approuver ou rejeter la
proposition.
La deuxième (option B) consisterait à donner à la
constituante le mandat d’élaborer au moins deux projets de constitution
du statut politique du Québec, dont celui d’un État indépendant, et au
moins un autre qui le maintiendrait « dans le cadre constitutionnel
canadien ». L’ensemble serait aussi soumis dans un référendum pour
trancher entre les deux ou les divers projets.
QS admet sans
ambages qu’il veut enlever toute ambiguïté sur le mandat de l’assemblée
constituante avant les prochaines élections. Il est clair qu’il
s’agit-là d’une réaction aux pressions nationalistes, particulièrement
celles du PQ qui accuse continuellement QS de diviser les forces
souverainistes tout en mettant en doute sa foi souverainiste.
On
pourrait penser que QS cherche à mettre la table pour une alliance
souverainiste. D’ailleurs, il semble que le congrès suivant de 2017, à
la veille des prochaines élections provinciales, discutera (encore une
fois) de cette question de l’alliance des forces souverainistes.
L’option A proposée implique qu’un gouvernement de QS majoritaire à
l’Assemblée nationale, bien qu’il aura fort probablement été élu par une
minorité d’électrices et d’électeurs, va imposer sa position
constitutionnelle dans le processus d’assemblée constituante. L’option B
quant à elle, semble vouloir encadrer le choix du peuple pour le forcer
à trancher entre l’indépendance et un statu quo inacceptable. Elle
poursuit donc essentiellement le même objectif que l’option A. Son seul
avantage par rapport à l’option A est qu’elle semble maintenir une
certaine ouverture à la possibilité qu’il puisse y avoir d’autres
scénarios, tel que le permet l’actuelle formulation.
Objectivement, l’adoption de l’une ou l’autre des options risque de rapprocher QS de la stratégie péquiste.
UN PAS EN AVANT, DEUX PAS EN ARRIÈRE!
QS est né de la volonté de la gauche politique du Québec de s’émanciper
enfin de la tutelle du PQ et de s’unir au-delà de ses propres
différences à propos de la résolution de la question nationale, pour
affirmer au premier chef ses positions pro-socialistes et « solidaires
». Ces dernières avaient été mises en veilleuse pendant de nombreuses
années sous la bannière du PQ pour préserver l’unité du camp
souverainiste.
C’est ainsi qu’avait été fondée l’Union des
Forces Progressistes (UFP), un des deux ancêtres de QS, par
l’unification de trois organisations politiques de gauche, le Parti de
la Démocratie Socialiste (PDS) et le Regroupement pour une Alternative
Politique (RAP), toutes deux indépendantistes, et nous le Parti
communiste du Québec, section du Parti communiste du Canada (PCQ-PCC),
qui ne l’étions pas.
L’acte fondateur de l’UFP avait été de
reconnaître d’emblée que son soutien à la souveraineté du Québec n’était
pas unanime dans ses rangs et que celle-ci n’étant pas une fin en soi,
elle se devait d’être avant tout un instrument servant à l’émancipation
des classes populaires. Option Citoyenne avec qui l’UFP créera QS en
2006, avait une position semblable, affirmant que l’article 1 de son
programme devait porter sur son projet d’émancipation sociale et non pas
sur la question nationale pour laquelle elle n’avait d’ailleurs pas
encore de position déterminée.
Mais en 2009, QS va se positionner
clairement pour l’indépendance du Québec. Tout en continuant de vouer à
celle-ci une fonction instrumentale, considérant que « l’intégralité de
son projet de société ne pourra se réaliser que si le Québec dispose de
l’ensemble des pouvoirs aux plans politique, économique et culturel »,
QS pense désormais que l’indépendance devient aussi une nécessité
absolue pour la préservation et le « développement d’une nation unique
par son histoire et sa culture en constante évolution, autour d’une
langue commune qu’est le français. »
Depuis, la souveraineté
du Québec est souvent présentée comme le vrai projet de société de QS,
ou tout au moins, comme son aspect principal. On fait allègrement
l’amalgame entre souveraineté et progressisme. On parle de bien commun,
mais jamais on ne nomme le mode de production qui prévaudrait dans ce
projet de société, on ne parle jamais de socialisme. L’indépendance
et/ou la souveraineté semblent être devenues de plus en plus l’article 1
du programme de QS. La question de l’alliance des forces
souverainistes, une alliance gauche-droite, revient de façon récurrente
hanter les débats de ses congrès. On est en train de revenir à la case
départ.
L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC DEMEURE UN PROJET COLONIAL
Dans son programme actuel, il est dit qu’un gouvernement de QS invitera
les nations autochtones à se joindre à l’exercice de l’assemblée
constituante par les moyens qu’elles décideront et leur accordera une
place importante si elles le veulent. Cependant, l’adoption des
amendements proposés au programme limitant le mandat de l’assemblée
constituante exclusivement à un projet d’indépendance va certainement
leur laisser moins de place.
Du point de vue des nations
autochtones, le débat entre fédéralistes et souverainistes est un débat
entre Blancs dont elles sont exclues bien qu’elles soient concernées, un
débat qui se poursuit entre deux puissances coloniales qui se disputent
le contrôle de leurs territoires à elles. Tant le Canada qu’un éventuel
Québec indépendant sont des projets coloniaux qui leur nient leurs
droits nationaux.
Le projet d’indépendance du Québec implique de
séparer du Canada, non pas le territoire où la nation québécoise s’est
historiquement développée (la communauté de territoire étant l’un des
critères établissant l’existence d’une nation), mais plutôt d’en séparer
un État, une entité coloniale dont la juridiction a été étendue par le
gouvernement fédéral sur de vastes territoires appartenant à plusieurs
nations autochtones. Depuis la Confédération, on a ajouté à la
juridiction de la province notamment les territoires et les bassins de
la Baie James, de la Baie d’Hudson et d’Ungava ainsi qu’une partie de la
Côte-Nord. En fait, le territoire de la province a été plus que doublé
jusqu’en 1912 sans que les populations autochtones concernées ne soient
le moindrement consultées.
Certes, QS admet que « l’a priori de
l’intégrité territoriale du Québec » ne peut être défendu comme le font
le PQ et les autres nationalistes étroits. Néanmoins, QS n’envisage pas
moins de s’associer avec ces mêmes forces nationalistes et colonialistes
pour réaliser la souveraineté du Québec et, ce faisant, laisse penser
qu’au fond, il ne voit pas les choses bien différemment.
Or s’il
advenait que le Québec déclare son indépendance, la question de la
partition du territoire de la province va nécessairement se poser, les
nations autochtones ayant en principe le droit de décider librement avec
quel pays, le Québec ou le Canada, elles choisiront ou non de se lier,
avec les vastes territoires ancestraux qu’elles revendiquent pour y
établir des gouvernements autonomes.
Les partis communistes du
Québec et du Canada reconnaissent le droit à l’autodétermination du
Québec, incluant celui de se séparer. Cependant, le Parti communiste
préfère plutôt prôner l’adoption d’une nouvelle constitution qui
embrasserait l’ensemble des questions nationales à la grandeur du pays,
établissant ainsi un large front uni des nations opprimées pour un
changement fondamental plutôt que d’exacerber les contradictions entre
ces nations. À l’instar de QS, le PCQ-PCC propose aussi l’élection d’une
assemblée constituante pour réécrire la Constitution canadienne et qui
sera ensuite soumise pour approbation aux diverses composantes
nationales du Canada. Cette constitution devrait garantir à toutes les
nations de pleins droits égaux et affirmer clairement le caractère
volontaire de leur association.
La raison de cette politique est
de favoriser la nécessaire unité de la classe ouvrière dans sa lutte
pour le socialisme : « Cette lutte pour un changement constitutionnel
est cruciale dans le cadre de la lutte générale pour la démocratie, le
progrès social et le socialisme. L’unité de la classe ouvrière à travers
le pays sera impossible si l’on ne mène pas une lutte contre
l’oppression nationale et pour la réalisation d’un partenariat nouveau,
égal et volontaire des nations du Canada. »*
( * Extraits du
programme du Parti communiste du Canada et du Parti communiste du
Québec, Notre avenir au Canada : le socialisme!)
mardi 19 avril 2016
jeudi 7 avril 2016
Fini les appels au calme
JM partage le communiqué Montréal-Nord Républik
Montréal-Nord continue de brûler et le feu dure depuis trop longtemps. Il ne s’est trouvé personne pour éteindre l’incendie
de pauvreté qui fait rage même si le coroner Perreault a placé celui-ci
au cœur de recommandations à l’issue de l’enquête publique sur les
causes du décès de Fredy Villanueva. Montréal-Nord demeure l’une des
zones les plus pauvres au Canada et c'est à petit feu qu'on éteint des
vies, jour après jour, dans notre communauté. Personne pour éteindre le
feu du taux de chômage le feu du décrochage scolaire, le feu des
immeubles délabrés...
La
semaine dernière, c’était le tour de Jean-Pierre Bony de mourir « brûlé
». Nous ne souhaitons pas d’une autre enquête du coroner qui vienne
endormir la population. Nous n’avons plus besoin d’enquête pour conclure
aux liens entre la pauvreté, l’exclusion et la violence. Quant aux «
bâtons cinétiques », qu’on appelle aussi « balles de plastiques », on
sait déjà qu’elles ne doivent pas être tirées à la tête. Est-ce les
policiers eux, le savent ?
Nous connaissons à l'avance les résultats de l’enquête qui viendra à nouveau blanchir le policier qui a tué Jean-Pierre Bony. Huit ans après la mort de Fredy Villanueva, et alors que les enquêtes policières sont discréditées depuis plus longtemps encore, il n’existe toujours pas de bureau d'enquête réellement indépendant comme l'on fait d'autres provinces.
Plus de 267 personnes ont été tuées par le SPVM depuis 1990 et aucune accusation d'homicide n’a été portée malgré des faits souvent accablants. L’absence d'accusation envers nos policiers n'est pas signe d'une démocratie en santé mais bien au contraire celui d'un système sclérosé qui protège les assaillants à tous les niveaux, de la police à la justice, en passant par la politique...
Au même moment où des ministres québécois tombent les uns après l’autre pour des affaires de corruptions et qu’on apprend chaque jour davantage sur les sommes d’argent gigantesques que les riches d’ici envoient dans les paradis fiscaux, nos services de police jugent prioritaire de monter des escadrons de la mort qui vont exécuter des petits vendeurs de marijuana à Montréal-Nord.
Il se trouve encore des intervenant-e-s pour nier le racisme et le profilage au Québec. Nombreux sont les politicien-ne-s et les membres de l’establishment qui rechignent à admettre le racisme des institutions et ce faisant contribuent au statu quo. Une étude du CREMIS a pourtant montré, comme plus autres études, que les jeunes Noirs à Montréal sont deux fois plus arrêtés par la police que les jeunes Blancs et qu’il s’agit d’un taux pire qu’aux États-Unis.
Fini les appels au calme. Nous demandons aujourd’hui une commission sur le racisme systémique au Québec. Sans une compréhension du racisme comme un système social plutôt qu’un comportement individuel, nous ne parviendrons jamais à éteindre le feu qui aujourd’hui gagne du terrain.
Montréal-Nord Républik, 7 avril 2016
Nous connaissons à l'avance les résultats de l’enquête qui viendra à nouveau blanchir le policier qui a tué Jean-Pierre Bony. Huit ans après la mort de Fredy Villanueva, et alors que les enquêtes policières sont discréditées depuis plus longtemps encore, il n’existe toujours pas de bureau d'enquête réellement indépendant comme l'on fait d'autres provinces.
Plus de 267 personnes ont été tuées par le SPVM depuis 1990 et aucune accusation d'homicide n’a été portée malgré des faits souvent accablants. L’absence d'accusation envers nos policiers n'est pas signe d'une démocratie en santé mais bien au contraire celui d'un système sclérosé qui protège les assaillants à tous les niveaux, de la police à la justice, en passant par la politique...
Au même moment où des ministres québécois tombent les uns après l’autre pour des affaires de corruptions et qu’on apprend chaque jour davantage sur les sommes d’argent gigantesques que les riches d’ici envoient dans les paradis fiscaux, nos services de police jugent prioritaire de monter des escadrons de la mort qui vont exécuter des petits vendeurs de marijuana à Montréal-Nord.
Il se trouve encore des intervenant-e-s pour nier le racisme et le profilage au Québec. Nombreux sont les politicien-ne-s et les membres de l’establishment qui rechignent à admettre le racisme des institutions et ce faisant contribuent au statu quo. Une étude du CREMIS a pourtant montré, comme plus autres études, que les jeunes Noirs à Montréal sont deux fois plus arrêtés par la police que les jeunes Blancs et qu’il s’agit d’un taux pire qu’aux États-Unis.
Fini les appels au calme. Nous demandons aujourd’hui une commission sur le racisme systémique au Québec. Sans une compréhension du racisme comme un système social plutôt qu’un comportement individuel, nous ne parviendrons jamais à éteindre le feu qui aujourd’hui gagne du terrain.
Montréal-Nord Républik, 7 avril 2016
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