lundi 7 décembre 2015

Conférence «War is not the answer – La guerre n'est pas la bonne réponse»

Le groupe Action citoyenne de Montréal (Citizens in Action) présente une conférence de Pierre Jasmin, vice-président des Artistes pour la paix, intitulée "War is not the answer – La guerre n'est pas la bonne réponse". Cette conférence sera prononcée en anglais et suivie d'une période de discussion :
 
Mardi le 8 décembre 2015, à 19 h
À l’École des affaires publiques et communautaires
de
l’Université Concordia
2149 rue Mackay  (entre Sherbrooke & De Maisonneuve)
métro Guy-Concordia
 
 
Pierre Jasmin est un pianiste accompli, qui a joué, avec succès, dans les grandes capitales du monde. Il est un ardent promoteur des résolutions pacifiques aux conflits dans la tradition gandhienne. Il est également un membre des exécutifs du Réseau canadien pour l'abolition des armes nucléaires et de Pugwash Canada. Il a écrit des centaines d'articles sur la question des résolutions pacifiques, qui peuvent être trouvés sur: http://artistespourlapaix.org/ Le professeur honoraire de l’UQAM prendra la parole sur la façon de vaincre ISIS sans recours à des bombes et des frappes  aériennes qui détruisent les maisons des civils et provoquent la mort de milliers d'innocents, ce qui entraîne à son tour le recrutement de plus de djihadistes et le cycle infernal de la vengeance. Venez en grand nombre pour écouter un point de vue progressiste et amenez vos amis/es.


Ouvrez les frontières! Bienvenue à tous les réfugié-e-s et migrant-e-s! Non au racisme et à l’islamophobie!

Rassemblement et marche
DIMANCHE 13 DÉCEMBRE, 14 h
529 Jarry Est, devant le bureau de Justin Trudeau
(métro Jarry, entre les rues Berri et Lajeunesse ; carte https://goo.gl/maps/G14xJbp2fUK2)

Rassemblement familial, emmenez vos enfants!
Informez nous de quelconques besoins d’accessibilité.

Chocolat chaud sur place.

S’il vous plaît partagez cet événement largement.

 

Solidarité sans frontières en appelle à ce rassemblement urgent afin de démontrer notre opposition collective face aux expressions racistes et islamophobes qui ressurgissent continuellement envers les réfugié-e-s et les migrant-e-s au Canada et partout à travers le monde. Nous joignons nos voix aux millions de personnes qui déclarent « bienvenue aux réfugié-e-s », tout en supportant le travail qui est fait par l’ensemble des groupes qui offrent de l’aide active aux réfugié-e-s et aux migrant-e-s.

Nous dénonçons l’hypocrisie continuelle du gouvernement Canadien, qui d’un côté accueille certain-e-s réfugié-e-s, mais qui de l’autre continue à ignorer de manière systématique la réalité vécue par des centaines de milliers de sans-papiers et de migrant-e-s temporaires qui vivent dans des conditions précaires au Canada. Nous sommes solidaires avec ceux et celles qui se battent et qui résistent contre leurs déportations, tout en dénonçant la violence inhérente aux déportations, qui brisent des familles et ont des conséquences graves sur la vie de plusieurs individus.

Nous sommes inspiré-e-s par le courage et la résistance de dizaines de millions de migrant-e-s partout à travers le monde, qui sont à la recherche d’une meilleure vie et qui défient les contrôles frontaliers imposés par les états-nations. Nous affirmons que l’ensemble des êtres humains devraient avoir une liberté réelle de mouvement, et que les régimes frontaliers procèdent d’une logique fondamentalement violente et raciste.

Malgré le fait que nous accueillons de manière positive l’arrivée actuelle de milliers de migrant-e-s qui fuient la guerre au Moyen-Orient, nous affirmons également que le gouvernement canadien pourrait et devrait accepter bien plus de réfugié-e-s, et ce en provenance de l’ensemble des régions du monde. Nous sommes critiques de la distinction qui est faite entre réfugié-e-s politiques et économiques, et nous supportons le choix fait par l’ensemble des migrant-e-s qui cherchent à être en sureté et en sécurité. Nous dénonçons également le racisme qui dénie l’humanité de certaines catégories de migrant-e-s, particulièrement en ce qui concerne les migrant-e-s noires en provenance d’Afrique.

Ce sont les choix économiques, politiques et militaires des gouvernements occidentaux (incluant les gouvernements canadiens), qui créent les conditions actuelles de déplacements massifs des migrant-e-s à travers le monde. Les guerres impérialistes et la militarisation créent les pires conditions d’exploitation ; c’est cette logique capitaliste et colonialiste, régnant actuellement (et encore) dans les pays occidentaux, qui permet l’exploitation des individus, des ressources et des écosystèmes de la majorité de la planète. Le Canada (à travers ses politiques militaires, la vente massive d’armes, les corporations et l’industrie de l’extraction minière) est largement impliqué dans ce processus. C’est pourquoi nous tenons aussi à reconnaître et à supporter l’ensemble des peuples autochtones qui luttent encore et toujours pour leur autodétermination et leur souveraineté face au pays colonialiste qu’est le Canada.

Pendant que nous continuons à contribuer à la création d’un réseau de support direct et d’entraide mutuelle à Montréal, nous réitérons notre demande pour une régularisation complète et entière de l’ensemble des personnes sans-statut et sans-papiers qui vivent actuellement au Canada. Un statut pour tous et toutes!   
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samedi 5 décembre 2015

Communiqué du SÉTUE

MONTRÉAL, le 4 déc. 2015 – Le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE- AFPC-Québec) dénonce le mépris de l’administration de l’UQAM à la table de négociation de leur convention collective. Une rencontre de négociation décisive a eu lieu hier. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par l’employeur, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. Les étudiant-e-s employé-e-s vont notamment suspendre leurs tâches de correction, de recherche, et de monitorat. 

Les membres du SÉTUE sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2013. Jusqu’à ce jour, l’administration de l’UQAM refuse toujours de bouger sur des enjeux que nous considérons prioritaire. Cette situation est avantageuse pour la partie patronale puisqu’elle lui permet de repousser l’application du rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail.

« Nous travaillons dans des conditions que nous jugeons inacceptable. À titre d’exemple, les employé-e-s du premier cycle sont payés 30% de moins que ceux et celles à la maîtrise pour accomplir la même tâche. Il est temps que l’administration de l’UQAM cesse de nous mépriser. Après près de deux ans sans convention collective, nous exigeons une entente négociée. Les étudiant-e-s employé-e-s, qui vivent majoritairement dans la précarité, ont droit à des conditions de travail décentes, sans quoi nous perturberons le fonctionnement complet de l’UQAM. » – explique Shanie Morasse membre du comité de négociation du SÉTUE.

En novembre dernier, les employé-e-s étudiant-e-s de l’UQAM ont voté-e-s à 85% en faveur d’un mandat de grève allant jusqu’à la grève illimitée. Le moment de la grève est stratégique puisque la fin de session universitaire permettra de mettre une pression considérable sur l’administration. La grève se poursuivra jusqu’à ce que les membres acceptent une entente négociée.

Le 7 décembre prochain, les membres du SÉTUE tiendront des lignes de piquetage. Le rassemblement se tiendra à 8h00 à la Place du Pasteur.

Profil du SÉTUE

Le SÉTUE, section locale de l’AFPC Québec, est un syndicat qui représente sur une base annuelle plus de 3000 travailleuses et travailleurs atypiques œuvrant à l’UQAM. Les membres occupent une variété d’emplois tels qu’auxiliaire d’enseignement ou de recherche, monitorat, démonstrateur, démonstratrice, placières et placier dans les salles de spectacle et les employé-e-s du stationnement.

Pour plus d’informations sur nos revendications, visitez le www.setue.net.

vendredi 4 décembre 2015

Le SÉTUE, syndicat des employé-e-s étudiannt-e-s de l'UQAM sera en grève dès Lundi prochain


«Une rencontre de négociation décisive a eu lieu aujourd’hui. Comme aucune avancée significative n’a été proposée par le patronat, l’assemblée générale du SÉTUE a voté à forte majorité en faveur du déclenchement d’une grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre.

Le travail des auxiliaires d’enseignement et de recherche à l’UQAM est en général invisible. Nous corrigeons pour les professeur-e-s et les chargé-e-s de cours. Nous faisons leur travail de recherche qu’elles et ils n’ont pas le temps ou l’envie d’effectuer. Nous gérons les stationnements et les salles de théâtre. Nous donnons les ateliers et offrons les monitorats qui font souvent la différence entre la réussite et l’échec pour beaucoup d’étudiant-e-s. Pourtant, notre travail est très peu considéré. On voit notre ouvrage comme une «jobine». Lorsqu’on nous attribue un contrat, on nous fait comprendre qu’il s’agit d’une faveur, d’un privilège. Nous sommes employé-e-s étudiant-e-s et nous serons en grève dès lundi prochain, soit le 7 décembre. 

Lundi prochain, première journée de grève, le SÉTUE vous invite à venir participer à des lignes de piquetage qui auront lieu tout au long de la journée. Rendez-vous dès 8h à la Place du Pasteur.»

Voici les principales revendications du SÉTUE

  • Établir un minimum d’heures de contrats devant être offerts à chaque session pour l’ensemble des départements parce que l’administration ne cesse de diminuer l’offre de contrats, nuisant ainsi tant aux services aux étudiant-e-s qu’à nos conditions de travail;
  • Réduire l’écart salarial entre les étudiant-e-s du premier cycle et des cycles supérieurs;
  • Des délais plus longs pour déposer un grief lorsqu’il y a infraction à la convention collective;
  • Signer des contrats de protection de la propriété intellectuelle pour que le travail des auxiliaires de recherche soit reconnu;
  • Fin de la distinction entre tâches spécialisées et non-spécialisées qui confine les tâches non-académiques aux petits salaires;
  • Une plus grande transparence dans l’attribution des contrats et une meilleure diffusion de leur affichage.
  • Des contrats signés pour les auxiliaires de recherche (Bien que l’UQAM ait décidé de l’appliquer l’an dernier, nous voulons le conventionner)

Ne nous laissons pas enrôler dans leur sale logique de guerre !

Tract du Parti communiste de France section Paris 15 diffusé le 24 novembre 2015

Les horribles attentats du 13 novembre ont suscité une immense émotion collective et un élan de fraternité dans le pays. Le pouvoir en France s’empresse de les récupérer pour tenter de justifier sa politique guerrière, répressive et antisociale. Les grandes puissances de l’UE, les Etats-Unis, Israël félicitent Hollande et Valls. La quasi-totalité des dirigeants politiques français se rallient à cette nouvelle « union sacrée ». Ils viennent d’approuver notamment l’établissement et la prolongation de l’ « état d’urgence ». Avec quelques voix, notamment syndicalistes, nous nous élevons devant cette politique dangereuse et nous appelons les travailleurs et la population à ne pas se laisser embrigader aux dépens de leurs propres intérêts. 

Les violences aveugles et les provocations des terroristes nous révulsent. Autant que tout le monde, nous voulons que les auteurs de ces crimes – s’il y a des survivants – et leurs commanditaires soient arrêtés et jugés. Les moyens sécuritaires considérables dont dispose l’Etat (sans « état d’urgence ») doivent être dirigés vers cet objectif.

Mais, le terrorisme et la guerre impérialiste sont les deux faces de la même pièce. Certaines réalités sont indiscutables. C’est la politique des Etats-Unis, suivie par la France, qui a dévasté et démantelé l’Irak, la Libye, la Syrie, sans parler de l’Afghanistan et de plusieurs pays l’Afrique. Elle a fait le lit des groupes et armées terroristes. Ce sont les alliés, les si « bons amis » de la France (du PSG!) – Arabie Saoudite et Qatar, l’allié dans l’OTAN – la Turquie – qui ont financé et armé Daesh. Les puissances impérialistes ont cherché à créer le chaos dans cette région sensible et pétrolifère. En 15 ans, elles y sont parvenues, causant des centaines de milliers de morts, une désolation et un exode sans précédent.

Prétendre combattre le terrorisme en continuant cette politique, en ajoutant des bombes est inacceptable ! Valls se dresse aujourd’hui au garde-à-vous parce qu’il a fait larguer quelques bombes sur des bases de Daesh. Mais, malgré les proclamations suivant les attentats de « Charly », Etats-Unis et France se sont bien gardées de bombarder les forces de Daesh devant Palmyre pour « ne pas aider Assad ». Quelle hypocrisie ! Quel cynisme !

En 2004, 192 Espagnols succombaient aux attentats terroristes dans les trains à Madrid. Les mêmes, USA et UE, promettaient alors qu’ils allaient en finir avec Al Qaïda. Maintenant, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, félicite Al Nosra, la branche syrienne d’Al Qaïda, pour son « bon boulot sur le terrain » !

Al Qaïda, Daesh, quoi d’autre demain ? Aujourd’hui, les puissances impérialistes occidentales sont peut-être prêtes à laisser tomber Daesh de peur que la puissance russe leur dame le pion. Mais cela n’apportera aucune solution à l’escalade recherchée de la terreur et de la guerre. Cynisme intégral !

Après les attentats de Paris, nous appelons à une rupture totale de la France avec cette politique de guerre impérialiste. Nous appelons à rompre le soutien politique et les livraisons d’armes aux relais du terrorisme que sont l’Arabie Saoudite et le Qatar, à s’attaquer aux sources de financement de Daesh, à revoir les relations avec le pouvoir turc. 

Hollande et Valls, après Sarkozy et Fillon nous expliquent qu’il n’y a pas d’argent pour la santé ou l’éducation. Mais ils trouvent des milliards d’euros pour de nouvelles dépenses militaires. Stop ! Arrêtons de payer pour les marchands de canons ! Les avions Rafale et les bateaux Mistral livrés à l’Egypte sont financés en fin de compte par le contribuable français. En échange des livraisons de Rafales au Qatar, Hollande donne un terminal aéroportuaire à Qatar Airways à Nice (contre Air France !). Assez : plus un sou pour la guerre impérialiste !

Les puissances impérialistes se disputent âprement les richesses. La destruction de la Libye a permis aux groupes pétroliers de s’emparer à vil prix des ressources du pays. Mais les guerres impérialistes actuelles, notamment au Moyen-Orient, ont aussi pour but de contribuer à créer un climat de peur, d’intimider et de diviser les travailleurs dans chaque pays.

Hollande et Valls sautent sur l’occasion des attentats pour surenchérir avec la droite dans le discours sécuritaire tout en faisant le jeu du FN. Pour de minables intérêts électoralistes à court terme mais pas seulement !

Fermer les frontières ? Hollande alimente délibérément le fantasme de l’ennemi de l’extérieur, du « danger des migrants ». C’est indigne ! Les réfugiés fuient les mêmes attentats – quotidiens chez eux – que ceux du 13 novembre. Ils fuient le terrorisme et la guerre ne demandent qu’à pouvoir retourner dans leur pays! Horriblement cynique encore: Les puissances européennes se disputent les plus formés des réfugiés comme main d’œuvre à bon marché !

Déchoir certains de leur nationalité française ? Comme si la France ne pouvait pas enfanter aussi des criminels et des monstres ? Hollande distille la méfiance vis-à-vis de telle ou telle composante de la population.

Plus que jamais, communistes, nous refusons que les travailleurs et habitants de France soient ramenés à une « identité » ethnique, religieuse ou « sociétale » et opposés les uns aux autres en ce nom et en dévoyant le concept de « laïcité ». Le crime, la mort, la guerre et le terrorisme ne font pas de différences !

Communistes, nous refusons que les uns et les autres, nos collègues ou nos voisins, soient amenés à se prononcer suivant telle ou telle « identité » présumée. Nous sommes d’abord tous des travailleurs, des retraités, des jeunes, des habitants, des locataires, des parents d’élèves, unis par nos intérêts communs, en tant que tels. Ces intérêts sont des intérêts de classe, ceux du monde du travail qui constitue l’immense majorité du pays. C’est leur défense qui a construit et construit la cohésion nationale.

Ce n’est pas un hasard si le pouvoir et l’ensemble des grands partis politiques utilisent les attentats pour tenter de museler le mouvement social, la lutte des classes. La prétendue riposte au terrorisme fait diversion et tente d’étouffer les mouvements sociaux sous une chape de peur et de fausse unité. Les attentats servent aussi de prétexte à la banalisation d’un appareil répressif, prêt à être dirigé contre les luttes populaires de France.

Nous affirmons notre rejet total de l’établissement de l’« état d’urgence et de sa prolongation votée par la quasi-totalité des députés et sénateurs. Il ne sert à rien contre les terroristes. Il ne fait que renforcer le climat de peur et l’arsenal répressif attentatoire aux libertés démocratiques.

Ces dernières semaines ont vu l’émergence de luttes sociales importantes, dans de nombreuses entreprises. Malgré le dévouement héroïque des personnels hospitaliers après les attentats, la direction de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris continue de vouloir supprimer leurs jours de repos pour faire le lit du privé. Les mesures antisociales, autoritaires, du gouvernement s’aggravent. La colère de salariés d’Air France devant le chantage exercé contre leur emploi, leur vie de famille, est criminalisée par Valls.

Tout est lié. Communistes, dans cette situation, nous réaffirmons donc plus que jamais :
  • Le refus conjoint du terrorisme et de la guerre impérialiste, des politiques qui les entretiennent
  • L’exigence immédiate de la fin des livraisons d’armes à l’Arabie Saoudite et au Qatar
  • La nécessité de la sortie de la France de l’OTAN et de la rupture avec la politique extérieure commune de l’Union européenne
  • Le retour en France de tous les soldats français déployés à l’extérieur
  • Le rejet, plus que jamais, des tentatives de divisions « identitaires », la solidarité de classes entre les travailleurs
  • Notre priorité au relais et à l’animation des luttes sociales en France
  • Notre volonté de défendre la paix, les droits sociaux et démocratiques.
NI TERORISME, NI GUERRE IMPERIALISTE : UNE FRANCE DE PAIX ET DE JUSTICE SOCIALE !