vendredi 25 mai 2012
Projet de loi 78 : Un véritable manifeste contre les libertés fondamentales de tous les citoyens Québécois
COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Projet de loi 78 : Un véritable manifeste contre les libertés fondamentales de tous les citoyens Québécois
Québec, 18 mai 2012 – La Clinique juridique Juripop dénonce à la fois l’esprit et les effets du projet de loi 78 qui créer une forme de criminalisation du droit de manifester en plus de bafouer les libertés fondamentales protégées par les Chartes canadienne et québécoise des droits et libertés, notamment en reniant trois garanties de notre société libre et démocratique; les libertés d'expression, de réunion pacifique et d'association. Les avocats de la Clinique travaillent actuellement à bâtir la contestation judiciaire de la future loi.
En effet, le projet de loi 78 prive les Québécois de leur droit de manifester pacifiquement leurs opinions à l’endroit qu’ils désirent et interdit tout type d'exercice spontané de la liberté d'expression ou de réunion pacifique. Donnant également le pouvoir à une institution d'enseignement de détruire une association étudiante en lui enlevant unilatéralement le droit de percevoir des cotisations étudiantes, ce document ramène le Québec des décennies en arrière et va à l’encontre de tous les droits qui devraient normalement découler de la vie associative.
« Il s’agit d’un projet de loi dont les mesures sont discrétionnaires et ne pourront être appliquées autrement qu’arbitrairement. Qui décidera si un groupe de dix personnes ou plus contrevient à la loi ? Dans quelles circonstances ? Pour quelle cause ? De quel âge ? Ce projet de loi ne vise pas qu’à assurer le libre accès aux établissements d’enseignement. Il interdit les manifestations à moins de cinquante mètres de tous les lieux de savoir québécois, renie l’autonomie des universités, renverse le fardeau de preuve, et menace les étudiants et tous les québécois d’amendes pouvant s’élever jusqu’à 250 000 $. Le tout en reniant la fonction première ainsi que le rôle des associations étudiantes et en transformant ni plus ni moins chaque citoyen, étudiant ou parent en policier», a déclaré Marc-Antoine Cloutier, président fondateur et directeur général de la Clinique juridique Juripop, un organisme militant pour un meilleur accès à la justice et la progression du droit.
La position du Barreau du Québec
La Clinique juridique Juripop salue et rappelle la plus récente position du Barreau du Québec qui, sans détour, invite le gouvernement à retourner à la table des négociations plutôt que de forcer l’adoption d’une loi spéciale, et ce en tout respect des cours de justice québécoises. Elle est également heureuse de lire les propos du Barreau qui souhaite travailler sur un nouveau cadre législatif inspiré des règles prévalant en matière de droit du travail. « Plutôt que d’agir comme si les associations étudiantes n’avaient jamais existé, suspendre la session de milliers d’étudiants et fragiliser encore davantage le climat social, le ministre de la justice devrait prendre ses responsabilités et agir comme protecteur des libertés civiles inscrites dans la Charte des droits de la personne dont il a la responsabilité, » a conclu M. Cloutier.
Contestation judiciaire
Plus de cinq professeurs de droit et une dizaine d’avocats, mandatés par les fédérations étudiantes collégiale et universitaire, ont travaillé sans relâche cette nuit et continueront aujourd’hui, aux côtés de l’équipe de la Clinique juridique Juripop et de Me Félix-Antoine Dumais-Michaud, afin d’être en mesure de s’adresser rapidement aux tribunaux suivant l’adoption de la loi spéciale. Chaque citoyen est également invité à prendre part à cette vaste contestation par l’entremise du site Internet www.loi78.com
jeudi 24 mai 2012
Échec de l’entente négocié.
C’est le temps de faire du syndicalisme autrement !
Par René Charest, Presse-toi à gauche
Par René Charest, Presse-toi à gauche

Non seulement le gouvernement
libéral n’a pas compris l’ampleur du rapport de force dans la lutte
étudiante, mais les directions syndicales ne l’ont pas saisie non plus.
Alors que nous étions plusieurs à nous demander pourquoi le mouvement
syndical était si discret depuis le début de la grève étudiante, voilà
qu’il arrive en grande trombe le 5 mai dernier pour jouer un rôle un peu
confus : support du mouvement étudiant ?
Médiateur entre les différents acteurs du réseau de l’éducation
supérieure ? Empêcheur de tourner en rond ? Disons que les résultats
n’ont pas été probants. Louis Roy disait, le 5 mai, à la télévision que
l’entente négociée serait une grande nouvelle pour la population
québécoise. Cette entente, en tout cas, n’a pas été une grande nouvelle
pour le mouvement étudiant. Par la suite, le président de la CSQ, Réjean
Parent reprochait au Premier Ministre et à la Ministre Beauchamp
d’avoir tiré dans la chaloupe et d’avoir tout fait pour faire avorter
l’entente. Nous pourrions présumer que cette entente n’avait pas besoin
de l’aide du gouvernement libéral pour la faire avorter. Elle ne tenait
tout simplement pas la route. Cette entente n’avait pas le ressort pour
conclure une lutte historique de laquelle émerge le plus grand rapport
de force syndical depuis 1972.
Lorsque nous avons vu les dirigeants étudiants présenter l’entente en
question lors de la soirée du 5 mai, on pouvait observer un certain
malaise. Personne ne recommandait l’entente. Les leaders étaient en
quelque sorte les passeurs entre le gouvernement libéral et la
population étudiante. Ensuite, on sentait une certaine retenue dans
l’explication de l’entente. Les leaders étudiants n’étaient pas aussi
véhéments que les leaders syndicaux dans l’évaluation de cette entente.
Une certaine confusion s’installait : on ne parlait plus de question de
frais de scolarité mais plutôt de frais afférent. On parlait de la mise
en place d’un comité provisoire qui pourrait se transformer en comité
permanent. On parlait de possibilités de faire des économies
importantes. On sentait bien que les mots ne venaient pas de la bouche
des leaders étudiants. On connait bien leurs discours et leurs styles
maintenant qu’on les voit quotidiennement dans les médias.
Nous avons été plusieurs à comprendre l’influence syndicale
québécoise dans cette entente. Nous avons été plusieurs à observer une
certaine parenté entre cette entente étudiante et l’entente négociée de
2010 dans le secteur public. Rappelons nous que l’entente avait été
jugée valable par les directions syndicales en tenant compte du fait que
qu’une augmentation salariale substantielle était possible à la fin de
l’entente. Le mouvement syndical devait démontrer qu’il y avait une
croissance économique suffisante au Québec pour procéder à cette
augmentation salariale. L’entente négociée sur la hausse des frais de
scolarité disait, elle, qu’il fallait démontrer qu’il y aurait des
économies possibles pour effectuer une diminution des frais afférents.
Dans les deux cas, ces ententes reconnaissent que le cadre financier
n’est pas suffisant pour répondre à l’exigence des parties en cause.
Comme le disait Éric Martin, la devise du gouvernement libéral aura été
de dire aux étudiants et étudiantes : Payez ou aidez-nous à rationaliser
l’université : des deux côtés, c’est du win-win pour L’État
entrepreneurial. On pourrait dire la même chose sur le mouvement
syndical dans le secteur public : « si vous voulez gagner davantage
aidez-vous à réorganiser les finances publiques. »
Si on tient compte de plusieurs erratiques dans l’entente négociée et
si on tient compte du contexte dans lequel ni les porte-paroles
étudiants et ni vraiment les dirigeants syndicaux ont défendu cette
entente, il aurait fallu un miracle pour faire valider cette entente.
L’espace public a été occupé par le directeur de la CREPUQ qui a estimé
qu’il n’y a aucune économie à faire. Madame Beauchamp, quant à elle, ne
pouvait rien promettre sur les chances de réduire les frais afférents.
Il n’est donc pas surprenant que cette entente ait été dirigée vers les
bacs de recyclage d’une manière aussi brusque.
Nous devons encore une fois reposer la question. Quel est le rôle du
mouvement syndical dans cette lutte sociale menée par le mouvement
étudiant ? Nous ne saurons pas vraiment ce qui s’est passé dans les
coulisses même si certains journalistes ont commencé à publier certains
faits intéressants. Mais une chose est claire cependant : il n’y a pas
eu de dialogue véritable entre le mouvement étudiant et le mouvement
syndical depuis le début de cette grève sinon il n’y aurait pas eu cet
épisode tragi comique. Pourtant, un dialogue stratégique aurait pu
débuter il y a deux ans quand la Coalition contre la tarification et la
privatisation des services publics avait commencé la bataille contre le
budget Bachand. Ce dialogue stratégique aurait pu se poursuivre avant
que les centrales ne décident de créer l’Alliance sociale après la fin
des négociations dans le secteur public au lieu d’intégrer la coalition
des Mains Rouges comme on l’appelle souvent.
Et ce dialogue stratégique aurait pu aussi avoir lieu après le
congrès de la CSN au printemps dernier. Rappelons alors qu’une membre du
syndicat du CHUM est venue défendre une proposition pour une grève
sociale contre les mesures néo libérales du gouvernement Charest. Elle
n’a même pas terminé son intervention que la salle s’est levée. Ovation
debout rien de moins ! Deux ou trois délégués de l’appareil CSN (conseil
central et FNEEQ) sont venus défendre la position. Ensuite, Pierre
Patry, membre de l’exécutif, est venu défendre cette position, en
donnant les indications suivantes : on supporte les étudiants et ensuite
on débat sur le mandat de la grève sociale. Le lendemain, le nouveau
président, Louis Roy, lance le mot-d’ordre de discuter dans les lieux de
travail de la nécessité d’une grève sociale. Depuis, nous n’avons
entendu aucun écho au mot-d’ordre de grève sociale.
Il n’est pas trop tard pour bien faire ! Le mouvement étudiant n’a
pas besoin de médiateurs ou facilitateurs. Il a besoin de l’appui
solidaire de l’ensemble du mouvement syndical. Il serait peut-être temps
de penser à faire du syndicalisme autrement. C’est-à-dire de mener une
lutte syndicale qui serait branchée sur les luttes sociales et la
vitalité de la mobilisation et non sur les appareils sclérosés de l’État
entrepreneurial.
mercredi 16 mai 2012
Appel urgent du Conseil canadien pour la Paix
Congrès canadien Pour la paix
Campagne de financement du printemps
Construisons le Congrès,
construisons le mouvement!
Le 15 mai 2012
Chère amie / Cher ami,
Au moment où j'écris cette lettre, le gouvernement
de Stephen Harper veille à ce que le
Canada participe directement à la prolifération des armes nucléaires. Depuis 1997,
le Canada finance le développement
du chasseur-bombardier F-35, lié à la mise au point, par les États-Unis et l'OTAN, de la bombe nucléaire B61. Cette bombe sera conçue pour être transporté et lancée par les
chasseurs-bombardiers F-35, qui, en majorité, sont en train d’être achetés
par les pays de l'OTAN qui soutiennent la politique de première frappe nucléaire de l'OTAN.
La proposition visant à ce que le Canada
achète des chasseurs-bombardiers au coût de 30 milliards de dollars a suscité
beaucoup d'opposition quant à la
nature antidémocratique d’une telle dépense, mais peu de
citoyennes/yens sont conscientes/ients du fait que l’achat
des F-35 permet de promouvoir le développement
d’armes nucléaires ou de la façon dont le gouvernement canadien utilise les fonds publics pour soutenir ce programme.
Le Congrès canadien pour la Paix dénonce cette
évolution dangereuse et mobilise les citoyennes/ens du Canada pour exiger
l’arrêt du financement des F-35, le désarmement nucléaire et le retrait du Canada
de l’OTAN.
J’ai effectué récemment une tournée dans l'Ouest du Canada,
où j'ai parlé à des centaines de
personnes sur le rôle de l'OTAN
dans le monde, sur le statut de membre de l’OTAN du
Canada et sur les conséquences de ce fait sur ses politiques
intérieures et extérieures, sur sa souveraineté et sur la démocratie au Canada. Dans le cadre
de cette tournée, le Congrès canadien
pour la Paix a commencé à organiser un «Réseau sur l’OTAN» à l’échelle du Canada afin de coordonner les activités contre l’OTAN, la plus grande organisation
militaire au monde.
Au cours des dernières semaines, Stephen Harper
a annoncé son intention de
maintenir les troupes canadiennes en Afghanistan après 2014, année prévue pour le
retrait. Cette proposition est la
dernière d'une longue série de prolongations de la guerre du Canada contre l'Afghanistan. Elle est
un autre exemple du rôle international d’État agresseur que joue le Canada en tant que membre de l'OTAN.
Le Congrès canadien pour la Paix s’est toujours opposé à la guerre en
Afghanistan, en tant que composante d'un vaste projet
impérialiste. Ce projet, qui comprend la guerre en Irak et le rôle d'Israël comme un représentant des États-Unis, implique l'invasion et l'occupation d'une vaste zone au Moyen-Orient et en Asie centrale.
Il vise à contrôler les immenses gisements de pétrole et de gaz, à établir une présence militaire
permanente de l'OTAN dans la région,
à encercler la Chine et la Russie. Ce n'est pas un hasard si le gouvernement Harper, tout en appuyant énergiquement la guerre, a réorienté la
politique étrangère du Canada vers un appui aveugle et
inconditionnel au sionisme d’extrême-droite d’Israël.
Le Congrès canadien pour la Paix œuvre fermement pour le maintien et le renforcement
de l'opposition massive à la
participation du Canada dans la guerre contre l'Afghanistan. Nous exigeons le retrait immédiat de toutes les troupes et
de tout le personnel militaire du Canada. Seule la
mobilisation des masses permettra le retrait.
La phase actuelle du projet de l'impérialisme au Moyen-Orient comprend la récente agression
contre la Libye et l'incitation à
la guerre contre la Syrie et l'Iran. Le gouvernement du Canada exerce
une forte pression en vue de
l'intervention et utilise la doctrine du «devoir de protéger» et le prétexte de la prolifération des armes nucléaires pour semer la confusion
et neutraliser l'opposition. Il est extrêmement important que le mouvement
pour la paix fasse connaître clairement les véritables
raisons de la guerre, unisse et
mobilise l'opposition à la politique d’agression du gouvernement.
Le Congrès canadien pour la Paix s'est toujours opposé à l'intervention
impérialiste, sous quelque prétexte que ce soit, et nous
avons exprimé notre solidarité avec les peuples de la Libye, de la Syrie et de l'Iran. Ces peuples
sont les seuls à avoir le droit et la tâche de déterminer le cours de leur développement politique et économique, et cela sans aucune ingérence étrangère. Nous
dénonçons la doctrine du “devoir de protéger”, nous mobilisons les mouvements
pour la paix et progressistes au Canada pour développer les mouvements contre
l’agression et la guerre.
Les stratégies politiques du gouvernement Harper sont liées à
son engagement à réaliser l'intégration profonde de la politique étrangère et intérieure du Canada
avec celle des États-Unis et de
l'OTAN. Ceci se reflète dans la
Stratégie de défense «Le Canada d'abord»
(SDCD), qui compte consacrer 500 milliards de dollars aux dépenses
militaires au cours des deux
prochaines décennies et vise une
plus grande interopérabilité des forces
armées étatsuniennes et canadiennes. Il se reflète dans le Plan
d'assistance civile, accord bilatéral de défense développé en
secret par les commandements militaires
des États-Unis et du Canada, et permet aux États-Unis de déployer ses troupes au Canada en cas de "troubles". Cela se reflète aussi dans les préparatifs de
militarisation de l'Arctique par le
Canada. Ces activités intensifieront les
tensions internationales dans cette
région, détruiront l'environnement
précieux et fragile de l'Arctique,
violeront les droits des peuples autochtones qui y vivent et détérioreront leurs
conditions de vie.
Ces politiques correspondent aux priorités
des grandes entreprises du Canada. Elles constituent une attaque
directe à la démocratie et à la
qualité de vie des travailleuses/eurs au Canada, une menace pour les droits de la personne, l’environnement et la paix mondiale. Elles doivent être
combattues et remplacées par une
politique étrangère canadienne indépendante, fondée sur la paix, la
solidarité et la coopération internationale.
Un tel changement ne sera possible que si de
fortes pressions sont exercées par un mouvement pour la paix puissant, uni, mobilisé
et capable de faire face aux plus graves menaces.
Depuis plus de six décennies, le Congrès canadien pour
la Paix œuvre pour construire un
tel mouvement dans tout le Canada et, par l'intermédiaire du Conseil mondial de la paix, dans le monde entier. Notre approche est basée sur la conviction que les luttes pour la paix, la
souveraineté et l'autodétermination, les
droits et la libération des travailleuses/eurs et
la solidarité et la coopération internationales sont indissociablement
liés à la lutte générale contre l'impérialisme.
Depuis 1949, notre travail consiste à développer des positions et des
tactiques claires, basées sur une analyse anti-impérialiste et sur notre mouvement internationaliste, et à encourager l'unité
la plus large possible des forces
progressistes et de paix du pays. Comme l'affirme la Constitution de notre
organisation : «Les besoins fondamentaux pour
assurer la vie et le bonheur humain ne pourront être assurés que par une société qui aura éliminé toutes les causes de la guerre».
Notre tâche est considérable
et urgente. Nous avons réalisé beaucoup de progrès au cours des dernières
années et nous sommes maintenant en mesure de faire avancer la lutte pour la
paix au Canada. Ne serait-ce qu’au cours de la dernière année, nous avons :
• tenu un
congrès couronné de succès ;
• réalisé une
tournée d'organisation à travers le pays pour bâtir le mouvement pour le
retrait du Canada de l'OTAN ;
• entrepris le
développement d’un réseau pancanadien sur l'OTAN pour unir les forces progressistes
et de paix ;
• développé l'opposition
aux préparatifs de guerre contre la Syrie et l'Iran ;
• travaillé avec
des partenaires internationaux pour lancer une campagne afin de faire de l’Arctique
une zone de paix ;
• mené une campagne
contre le projet de dépenser 30 milliards de dollars pour l'achat de
chasseurs-bombardiers F-35 et contre les nouvelles augmentations massives des
dépenses militaires du Canada.
Nous avons fait
beaucoup, mais il reste encore beaucoup à faire. Pour
relever ce défi, le Congrès canadien pour la Paix a besoin de votre aide financière.
Autrement dit les exigences de notre
campagne ont épuisé nos fonds, et nous avons un urgent besoin de dons. Avec votre aide, nous pourrions continuer
notre tournée pancanadienne d'organisation
contre l'OTAN ; produire et diffuser de la documentation
sur les chasseurs-bombardiers F-35 et
sur leur lien avec les armes nucléaires ;
préparer des campagnes de sensibilisation pour mobiliser l'opposition aux préparatifs de
la guerre contre la Syrie et
l'Iran ; poursuivre notre initiative d'organiser
une campagne internationale pour que l’Arctique
devienne une zone la paix. Nous pouvons réaliser tous ces projets et bien plus,
mais nous avons besoin, pour cela, de vos dons.
Le gouvernement Harper agit rapidement pour que notre pays s’engage dans de nouvelles dépenses militaires,
de nouvelles agressions, de nouvelles guerres. Est-ce
que le mouvement canadien pour la paix atteindra le niveau d'unité et d'organisation nécessaire pour faire face
aux défis à venir? La réponse,
bien sûr, est que nous devons y parvenir
par le biais de votre aide. Le Congrès canadien
pour la Paix continuera son
travail pour atteindre cet objectif.
Je vous remercie pour votre appui!
Pour la paix et la solidarité,
Dave McKee
Président, Congrès canadien pour la Paix
****************************** ****************************** ****************************** *
Oui, je veux
contribuer à bâtir le Congrès canadien pour la Paix!
Je vous envoie ci-joint un don de : □ $200 □ $100 □ $50 □ $______
Nom : ______________________________ ___________________
Adresse : ______________________________ __________________
______________________________ __________________________
Courriel : ______________________ Tél. :
_____________________
Veuillez poster ce formulaire rempli accompagné de
votre don à :
Canadian Peace Congress
125 Brandon Avenue
Toronto, ON,
Canada M6H 2E2
Nous vous
enverrons un reçu pour votre don dans les plus brefs délais.
Nous vous
remercions pour votre appui!
mardi 15 mai 2012
Beaucoup d'action en ce 15 mai!
Action des étudiant-e-s :
Action des groupes communautaires pour la grève sociale :
Depuis bientôt deux ans, l’idée d’une grève sociale est discutée dans
les différents réseaux : communautaire, syndical et populaire. La lutte
étudiante ramène encore une fois ce point à l’ordre du jour. Un
mouvement se crée autour d’une grève sociale le 15 mai. L’R des centres
de femmes a déjà annoncé qu’elles seraient en grève, la Table régionale
des organismes communautaires de l’Estrie (TROC-Estrie) a déjà pris
position lors d’une assemblée spéciale avec ses membres sur une journée
de grève.
La Coalition montréalaise pour la survie des services publics propose donc une rencontre sur la grève sociale le 15 mai prochain. Cette rencontre sera suivie d’une action.
Que vous soyez en grève déjà pour cette date ou que vous ne le soyez pas, nous vous invitons en grand nombre à participer à cette journée.
Départ collectif de Pointe-Saint-Charles à 9h30 au métro Charlevoix.
La pertinence de journée de grève sociale dans la conjoncture , mais aussi les questions que ce moyen d’action soulève dans nos milieux. Pour la mise au jeu des discussions des porte-paroles des mouvements communautaire, étudiant et syndical.
Avec la collaboration du Comité-Sociale Centre-Sud, nous avons la possibilité de partager un repas sur place. L’inscription est obligatoire auprès d'Action-Gardien ou de la TROVEP. Date limite d’inscription : Vendredi 11 mai. (nom ou nombre de personnes mobilisées par l’organisme). Contribution volontaire suggérée : 5$ par personne pour les frais de repas. Invitation aux travailleurs et participants des groupes !
Les politiques de tarification, de privatisation, de corruption, c’est assez! La grève étudiante nous rappelle ceci... : si la grève est étudiante, la lutte est populaire. Les frais de scolarité, la taxe-santé, l’augmentation des frais d’hydro, etc. sont autant de mesures qui ont un point commun : un gouvernement au service des banques et des grandes entreprises.
Apportez vos masques, vos loups et vos plumes et venez danser avec nous. Nous aurons aussi de quoi en fabriquer sur place.
Note : le projet de règlement qui obligera, entre autre, les manifestants à avoir le visage découvert durant les manifestations, sera soumis au prochain conseil municipal, le 14 mai. L’idée d’un Bal Masqué vise aussi à dénoncer ce règlement.
La CLASSE organise: Action - Tout est à nous, rien n'est à eux!
Mardi le 15 mai de 11:00 à 14:00
Place Jean Paul Riopelle (coin Viger O. et Bleury) (plan)
Face
aux mesures régressives mises de l'avant par nos gouvernements! La
CLASSE appelle à une journée de grève sociale le 15 mai afin de coaliser
les laisser pour compte de ce système.
En ce sens, la CLASSE organise à 11 h une action de perturbation
débutant à la place Jean Paul Riopelle. Celle-ci vise à rappeler aux
riches de ce monde que s'ils et elles sont riche, c'est parce qu'ils et
elles nous maintiennent pauvre.
Dénonçons l'appauvrissement de la population et réclamons une société plus juste et égalitaire.
Ensemble, bloquons le recul social!
https://www.facebook.com/ events/326878987381274/
Dénonçons l'appauvrissement de la population et réclamons une société plus juste et égalitaire.
Ensemble, bloquons le recul social!
https://www.facebook.com/
Action des groupes communautaires pour la grève sociale :
Mardi 15 mai : Réflexion sur la grève sociale et action

La Coalition montréalaise pour la survie des services publics propose donc une rencontre sur la grève sociale le 15 mai prochain. Cette rencontre sera suivie d’une action.
Que vous soyez en grève déjà pour cette date ou que vous ne le soyez pas, nous vous invitons en grand nombre à participer à cette journée.
Départ collectif de Pointe-Saint-Charles à 9h30 au métro Charlevoix.
10h à 12 h : Espace de discussion sur la grève sociale.
au Comité Social Centre-Sud (1710, rue Beaudry)La pertinence de journée de grève sociale dans la conjoncture , mais aussi les questions que ce moyen d’action soulève dans nos milieux. Pour la mise au jeu des discussions des porte-paroles des mouvements communautaire, étudiant et syndical.
12h à 13h : Période de diner
au Comité Social Centre-Sud (1710, rue Beaudry)Avec la collaboration du Comité-Sociale Centre-Sud, nous avons la possibilité de partager un repas sur place. L’inscription est obligatoire auprès d'Action-Gardien ou de la TROVEP. Date limite d’inscription : Vendredi 11 mai. (nom ou nombre de personnes mobilisées par l’organisme). Contribution volontaire suggérée : 5$ par personne pour les frais de repas. Invitation aux travailleurs et participants des groupes !
13:45 - 15:00 : BAL MASQUÉ ''Ensemble, démasquons leurs mascarades.''
La Coalition montréalaise pour la survie des services publics vous invite à un bal masqué, au parc Émilie Gamelin.Les politiques de tarification, de privatisation, de corruption, c’est assez! La grève étudiante nous rappelle ceci... : si la grève est étudiante, la lutte est populaire. Les frais de scolarité, la taxe-santé, l’augmentation des frais d’hydro, etc. sont autant de mesures qui ont un point commun : un gouvernement au service des banques et des grandes entreprises.
Apportez vos masques, vos loups et vos plumes et venez danser avec nous. Nous aurons aussi de quoi en fabriquer sur place.
Note : le projet de règlement qui obligera, entre autre, les manifestants à avoir le visage découvert durant les manifestations, sera soumis au prochain conseil municipal, le 14 mai. L’idée d’un Bal Masqué vise aussi à dénoncer ce règlement.
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