dimanche 12 octobre 2014

Joignez-vous à la campagne internationale pour ROMPRE LE MUR DU SILENCE


Les Cinq n'ont pas commis d'actes de violence, au contraire, ils essayaient d'en prévenir. 

Alors pourquoi sont-ils en prison? C'est essentiellement pour des raisons politiques. Cuba est un exemple qui pourrait être suivi par d'autres pays de la région et du monde. C'est pour cela et pour punir le peuple cubain qu'un si petit pays fait l'objet d'agressions de la part du pays le plus puissant, lui ayant causé morts et dommages économiques, et c'est pour cela que les Cinq sont en prison.



Les Cinq s'étaient rendus à Miami pour en apprendre davantage sur les activités terroristes menées là-bas contre Cuba. Lorsque le gouvernement cubain informa celui des États-Unis, dans le but d'obtenir sa coopération, des activités criminelles qui se préparaient sur son territoire, ce ne sont pas les terroristes qui ont été arrêtés, mais les Cinq. Leur procès tenu à Miami a été dénoncé internationalement, y compris aux Nations Unies par le Groupe de travail sur les détentions arbitraires, en mai 2005. Le 4 mars 2009, le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Miguel d'Escoto Brockmann, a demandé la libération des Cinq lors de la session du Conseil des droits humains de l'ONU.



De nouveau, des élus demandent la libération des Cinq

Le 20 août dernier, l'Assemblée nationale de l'Afrique du Sud a demandé la libération des Cinq ainsi que la levée du blocus contre Cuba. Dans la résolution, on souligne que les Cinq n'ont pas commis de crime contre le gouvernement des États-Unis, qu'ils n'ont pas commis d'actes violents et que le gouvernement étatsunien aurait dû plutôt travailler avec les Cinq pour empêcher la réalisation d'actes terroristes.

En outre, dans une lettre publiée le 25 septembre dernier, des parlementaires de l'Argentine, d'Aruba, de la Bolivie, du Brésil, du Chili, de Cuba, du Costa Rica, de l'Équateur, du Mexique, du Panama et de l'Uruguay réunis à La Havane ont écrit une lettre au Président Obama lui demandant de libérer les Cinq, en appliquant sa prérogative constitutionnelle étant donnée l'injustice entourant ce cas.

Au Québec, plusieurs élus du Bloc Québécois et de l'Assemblée nationale sont intervenus pour les Cinq au cours des dernières années, et ont écrit officiellement aux autorités compétentes étatsuniennes. 

En plus des élus, des milliers de citoyens et citoyennes ordinaires, au Québec comme ailleurs dans le monde, de nombreuses personnalités et des organisations syndicales ont demandé la libération des Cinq. Nous dénonçons l'injustice que subissent les Cinq. Ils n'ont pas eu un procès juste et ont été condamnés pour des crimes qu'ils n'ont pas commis. 

Joignez-vous à la campagne internationale pour
ROMPRE LE MUR DU SILENCE
sur l'injustice faite aux Cinq et à leurs familles!
Le Comité Fabio Di Celmo pour les 5 doit son nom à Fabio, un jeune Montréalais victime en 1997 d'une attaque terroriste à La Havane. Nous vous invitons à participer à nos piquetages organisés depuis mai 2007 chaque 2e jeudi du mois, avec l'appui du FMLN-Montréal (El Salvador). 
Pour renseignements écrire à: ComiteFabio@hotmail.com ou visiter le site  www.solidaritequebeccuba.qc.ca


jeudi 9 octobre 2014

Les syndicats nuisent-ils au Québec?

http://iris-recherche.qc.ca/publications/syndicats

Grève de la SEUQAM en ce moment

Ce matin, les piquets de grève ont été placé devant toutes les portes de l'UQAM. Malgré un message de l'administration de l'université qui prétendait que les cours se tiendrait normalement, la majorité des classes ont été annulées.

Voici une statut facebook de la SEUQAM :  «2e journée de grève en 32 ans! Cette fois-ci on a installé des piquets de grève à toutes les portes (et il y en a des portes à l'UQAM!). La majorité des personnes respectent nos piquets de grève. Un gros merci! C'est certain, il y en a qui sont rentrés, mais comme la plupart des profs et chargés de cours n'ont pas passé les lignes...les classes étaient vides et les étudiants sont ressortis. D'autres nouvelles un peu plus tard durant la journée.»








Le Canada repart en guerre…

Collectif Échec à la Guerre

Montréal, mercredi 8 octobre 2014 – Le gouvernement Harper, majoritaire, entraîne le Canada dans une nouvelle guerre, au sein de la plus récente coalition mise en place par les États-Unis, cette fois-ci pour combattre le « groupe armé État islamique » (EI). Le Collectif Échec à la guerre rejette les prétextes sécuritaires ou humanitaires invoqués par les nouveaux coalisés et dénonce cette participation du Canada à une nouvelle agression occidentale illégale.

Soyons clairs d’abord sur une chose : nous sommes tout-à-fait d’accord pour considérer que les forces de l’EI sont responsables de crimes ignobles : massacres de minorités, décapitations ostentatoires d’otages, etc.

Malgré cela, il est faux de penser que l’EI représente une menace pour la sécurité internationale et pour celle du Canada. Et la prétention de nos gouvernements de « protéger les civils vulnérables et innocents de la région » en procédant à des bombardements ne résiste pas à une analyse un tant soit peu sérieuse.

Depuis 1991, ce sera la troisième guerre des États-Unis contre l’Irak, à la tête de diverses coalitions : aucun pays ni aucune force n’a jamais semé autant de destruction et massacré autant de « civils vulnérables et innocents » en Irak que les États-Unis. Les crimes de Saddam Hussein, terrible dictateur sans l’ombre d’un doute, palissent au regard des leurs. D’autre part, ce sont des fidèles alliés des États-Unis dans la région qui ont, depuis longtemps, armé et appuyé l’EI et d’autres groupes djihadistes en Irak et en Syrie ou qui leur ont permis de transiter par leurs frontières, le tout dans le but qu’ils renversent le régime Assad. Pendant toute cette période, on n’a surtout pas braqué les projecteurs des médias sur les crimes que ces forces commettaient et les marchands d’armes, y compris ceux du Canada, ont continué de faire de bonnes affaires…

L’intervention militaire à laquelle le Canada va participer est illégale au regard du droit international. La Charte des Nations-Unies stipule en effet que le Conseil de sécurité doit être saisi de toute « menace à la paix et à la sécurité internationale » et que c’est à cette instance qu’il revient de prendre les mesures appropriées. Le fait que l’Irak ait appelé à l’aide ne fournit aucune justification à ce qu’un groupe de pays se lance en guerre dans la région, en profitant même pour bombarder un autre pays, la Syrie. La mise en place de cette coalition et la participation canadienne ne font que contribuer à l’effritement de plus en plus grand de l’ordre international mis en place au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. De façon tout-à-fait malhonnête, la résolution conservatrice à la Chambre des Communes tente de conférer une légitimité à sa décision en faisant référence à la résolution 2178 du Conseil de sécurité; or cette résolution traite des combattants djihadistes étrangers et n’a rien à voir avec la coalition mise en place par les États-Unis.

Les frappes aériennes des nouveaux coalisés et la fourniture d’armes plus sophistiquées aux forces armées irakiennes et kurdes ne contribueront en rien à améliorer la situation dans cette région du monde, déjà complètement ravagée par la guerre. Bien au contraire, elles provoqueront plus de morts, de souffrances et de destruction. Elles approfondiront les divisions et intensifieront les « nettoyages » ethniques.

Le « groupe armé État islamique » contrôle un très large territoire par rapport à l’importance réelle de ses effectifs. Une des raisons de cette situation est l’appui, au moins tacite, dont il jouit de la part de l’importante minorité sunnite en Irak. En effet, depuis 2003, cette minorité a été l’objet de politiques sectaires et de terribles agressions militaires, d’abord de la part des forces d’occupation étasuniennes puis du pouvoir central shiite à Bagdad, appuyé et armé par les États-Unis. Le ressentiment de cette minorité a été canalisé en appui à l’EI. Des interventions qui viseraient à satisfaire certaines revendications sunnites contribueraient à atténuer ce ressentiment et affaiblirait l’EI. Les bombardements des coalisés auront l’effet contraire.

Le Collectif Échec à la guerre dénonce depuis quelque temps déjà la montée du militarisme au Canada. Le dénigrement des Nations Unies et la guerre s’affirment de plus en plus comme éléments centraux de la politique étrangère du gouvernement Harper. Même si nous approuvons, évidemment, les votes d’opposition du PLC, du NPD, du Parti Vert et du Bloc Québécois, nous déplorons la faiblesse de leurs argumentaires mettant trop l’accent sur la durée éventuelle de l’intervention, son possible « enlisement », etc. Et nous trouvons complètement contradictoire l’amendement proposé par le NPD qui aurait vu le Canada faire de l’humanitaire et… livrer des armes !

Le Collectif Échec à la guerre invite les Québécois et les Québécoises à faire connaître leur opposition à la participation canadienne à cette guerre par tous les moyens à leur disposition. Un appel à une manifestation de protestation à Montréal sera bientôt lancé.

mercredi 8 octobre 2014

Grève demain pour les employé-e-s de l'UQAM



Les quelque 2000 membres du personnel de l'UQAM seront en grève pour une journée le jeudi 9 octobre afin d'augmenter la pression sur l'administration de l'université montréalaise. Les piquets de grève pour bloquer l'université seront organisé dès 7h30 le matin.  

Le syndicats des employé-e-s de l'UQAM a reçût l'appuie des autres syndicats de l'UQAM et des associations étudiantes. On demande aux étudiant-e-s et aux autres employé-e-s de l'UQAM de ne pas franchir les lignes de piquetage demain en solidarité avec le SEUQAM. Des appels à la mobilisation ont été lancé pour se joindre aux grévistes. Les membre du  SEUQAM (SCFP 1294) proviennent de quatre groupes distincts : métiers et services, bureau, technique et professionnel. Sans contrat de travail depuis le 31 mai 2012, le personnel de soutien de l'UQAM est composé à 60 % de femmes.

«Pas moins de 17 séances de négociation ont eu lieu entre le personnel de soutien et l'UQAM depuis le dépôt des demandes syndicales le 12 mars 2013. Lors des assemblées des membres des 8 et 10 juillet dernier, le Syndicat a fait rapport sur l'état des négociations. À l'issue d'un vote secret, c'est à 93,4 % que les membres du SEUQAM ont appuyé le recours à des moyens de pression, pouvant aller jusqu'à cinq jours de grève. La dernière séance de négociation entre les deux parties remonte au 1er octobre. Rappelons que lors de la rentrée universitaire, les employés de l'UQAM avaient tenu une journée de grève de 24 heures le 3 septembre dernier.» (extrait du communiqué de presse)