Venez à la soirée spectacle les Vulves Radicales le 11 février à 20:30 h au café L’Artère (7000 avenue du Parc, métro Parc)!
Les Vulves Radicales est un événement artistique multidisciplinaire et une plate-forme de discussion sur l’expérience des femmes qui mène aussi à des réflexions sur les identités de genre. Pour joindre ces discours, des artistes ont choisi de vous présenter sur scène des œuvres d’art en grand nombre, qui seront exposées dans le café ou présentées sous forme de diaporama, et il y aura aussi une pléthore de poétesses, des performances théâtrales extraordinaires, des musiciennes et même des clowns! Une contribution volontaire de 3$ à 8$ est suggérée mais l’accès au lieu ne sera refusé à personne. Le lieu est accessible en chaise roulante sauf les salles de toilette. Un micro ouvert sera installé sur la scène pour ceux et celles qui veulent participer à de la création de toute dernière minute! Tout le monde est bienvenu dans la place! Le spectacle sera diffusé en direct sur Internet à www.livestream.com/rebellesmontreal pour ceux et celles qui ne peuvent vraiment pas venir!
mercredi 25 janvier 2012
Communiqué de la coalition Eau Secours!
Traitement des eaux de fracturation par les usines d’épuration municipales :
Eau Secours! questionne le ministre Arcand
Montréal, le 24 janvier 2012 – La Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau – Eau Secours! a fait parvenir une lettre au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand, afin d’obtenir des éclaircissements concernant le certificat d’autorisation accordé à la ville de Huntingdon pour le traitement des eaux de forage.
Dans cette lettre, Eau Secours! se questionne sur la pertinence d'accorder un permis de traitement des eaux de fracturation à Huntingdon et ce, avant que l'ÉES ou les experts du gouvernement n'aient évalué si tous les contaminants peuvent être enlevés par ce procédé.
Dans le journal Le Devoir du 20 janvier dernier, on apprend qu’un expert en toxicologie environnementale de l'Université de Sherbrooke, Raymond Van Coillie, a effectué un rapport pour le Vérificateur général du Québec et en est venu à la conclusion que nos usines d'épuration municipales «ne sont pas conçues» pour traiter les eaux de fracturation de l'industrie des gaz de schiste. Le MDDEP continue toutefois d’affirmer que le procédé est sécuritaire.
La rivière Châteauguay présente déjà tous les signes d’une grave problématique de pollution agricole et industrielle (lagunes de Mercier). De plus, les villes de Châteauguay et de Mercier ajoutent des fluorures à leur eau potable, lesquels finissent aussi par se retrouver dans la rivière. Par conséquent, Eau Secours! se demande si l'ensemble de ces contaminants se retrouvera, à son tour, dans l'eau potable des municipalités qui s'approvisionnent dans la rivière Châteauguay. Les impacts sur la santé de la population humaine, ainsi que ceux sur la faune et la flore ont-ils été bien documentés?
« Un problème de leadership semble aussi se manifester dans ce dossier. Le maire de Huntingdon peut-il décider seul d'accepter les eaux de fracturation de partout au Canada pour financer sa municipalité comme il l'a déclaré publiquement et ce, au détriment de toutes les autres villes s'approvisionnant en eau potable à la rivière Châteauguay ?» questionne Martine Chatelain, présidente d’Eau Secours!
La Coalition Eau Secours! se demande comment, malgré l'immense mouvement de protestation et de questionnement citoyen, un maire peut décider seul et unilatéralement de l'avenir de l'eau potable d'une région entière.
« Aux États-Unis, en Pennsylvanie, des problèmes de contamination d'une rivière, la Monongahela, par l'industrie des gaz de schiste, ont privé d'eau potable un bassin de 500 000 habitants. Des cas de contamination des nappes d'eau souterraine et de puits privés sont dorénavant documentés chez nos voisins du sud. La Pennsylvanie interdit maintenant le traitement des eaux de fracturation par les usines municipales d'épuration et l'état de New-York a instauré un moratoire pour protéger les sources d'eau potable. Pourquoi ne pas s’en inspirer chez nous? » ajoute Martine Chatelain
La Coalition pour une gestion responsable de l'eau, Eau Secours! a demandé au ministre Arcand un moratoire immédiat sur toute exploration ou exploitation des gaz de schiste et l'arrêt immédiat du traitement des eaux de fracturation par des usines d'épuration des eaux municipales. Elle a également réclamé des analyses des eaux de fracturation avant et après traitement municipal, et le dévoilement du nom de tous les contaminants des eaux de fracturation traitées, ainsi que leur proportion (%).
Eau Secours! demande au MDDEP la preuve écrite qu'aucun contaminant ne peut nuire à la santé de la population et de l'environnement. Le principe de prudence et le simple bon sens devraient s'appliquer pour protéger le patrimoine hydrique des Québécoises et des Québécois.
-30-
Eau Secours! questionne le ministre Arcand
Montréal, le 24 janvier 2012 – La Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau – Eau Secours! a fait parvenir une lettre au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand, afin d’obtenir des éclaircissements concernant le certificat d’autorisation accordé à la ville de Huntingdon pour le traitement des eaux de forage.
Dans cette lettre, Eau Secours! se questionne sur la pertinence d'accorder un permis de traitement des eaux de fracturation à Huntingdon et ce, avant que l'ÉES ou les experts du gouvernement n'aient évalué si tous les contaminants peuvent être enlevés par ce procédé.
Dans le journal Le Devoir du 20 janvier dernier, on apprend qu’un expert en toxicologie environnementale de l'Université de Sherbrooke, Raymond Van Coillie, a effectué un rapport pour le Vérificateur général du Québec et en est venu à la conclusion que nos usines d'épuration municipales «ne sont pas conçues» pour traiter les eaux de fracturation de l'industrie des gaz de schiste. Le MDDEP continue toutefois d’affirmer que le procédé est sécuritaire.
La rivière Châteauguay présente déjà tous les signes d’une grave problématique de pollution agricole et industrielle (lagunes de Mercier). De plus, les villes de Châteauguay et de Mercier ajoutent des fluorures à leur eau potable, lesquels finissent aussi par se retrouver dans la rivière. Par conséquent, Eau Secours! se demande si l'ensemble de ces contaminants se retrouvera, à son tour, dans l'eau potable des municipalités qui s'approvisionnent dans la rivière Châteauguay. Les impacts sur la santé de la population humaine, ainsi que ceux sur la faune et la flore ont-ils été bien documentés?
« Un problème de leadership semble aussi se manifester dans ce dossier. Le maire de Huntingdon peut-il décider seul d'accepter les eaux de fracturation de partout au Canada pour financer sa municipalité comme il l'a déclaré publiquement et ce, au détriment de toutes les autres villes s'approvisionnant en eau potable à la rivière Châteauguay ?» questionne Martine Chatelain, présidente d’Eau Secours!
La Coalition Eau Secours! se demande comment, malgré l'immense mouvement de protestation et de questionnement citoyen, un maire peut décider seul et unilatéralement de l'avenir de l'eau potable d'une région entière.
« Aux États-Unis, en Pennsylvanie, des problèmes de contamination d'une rivière, la Monongahela, par l'industrie des gaz de schiste, ont privé d'eau potable un bassin de 500 000 habitants. Des cas de contamination des nappes d'eau souterraine et de puits privés sont dorénavant documentés chez nos voisins du sud. La Pennsylvanie interdit maintenant le traitement des eaux de fracturation par les usines municipales d'épuration et l'état de New-York a instauré un moratoire pour protéger les sources d'eau potable. Pourquoi ne pas s’en inspirer chez nous? » ajoute Martine Chatelain
La Coalition pour une gestion responsable de l'eau, Eau Secours! a demandé au ministre Arcand un moratoire immédiat sur toute exploration ou exploitation des gaz de schiste et l'arrêt immédiat du traitement des eaux de fracturation par des usines d'épuration des eaux municipales. Elle a également réclamé des analyses des eaux de fracturation avant et après traitement municipal, et le dévoilement du nom de tous les contaminants des eaux de fracturation traitées, ainsi que leur proportion (%).
Eau Secours! demande au MDDEP la preuve écrite qu'aucun contaminant ne peut nuire à la santé de la population et de l'environnement. Le principe de prudence et le simple bon sens devraient s'appliquer pour protéger le patrimoine hydrique des Québécoises et des Québécois.
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mardi 24 janvier 2012
Camilla Vallejo publie ses mémoires de lutte
Figure de proue des manifestations chiliennes, Camilla Vallejo, 22 ans, racontera dans un livre les souvenirs de sa lutte.
Membre de la Jeunesse communiste du Chili, elle a profiter du deuxième jour de la célébration du centenaire du Parti communiste, la Fiesta de Los abrazos (fête des câlins) pour lancer son livre Nous pouvons changer le monde (Podemos cambiar el mundo). Il compilera des interviews, des déclarations, des discours, des articles et quelques confidences sur les huit mois qu'ont duré sa lutte pour réformer l'éducation au Chili. Parmis les sujets abordés, il y a la question des divergences au sein de la Confédération des étudiants du Chili (CONFECH), la chute de l'ancien ministre de l'Éducation Joaquin Lavin et la relation entre le mouvement étudiant et les partis politiques.
Sur la scène, Camila a souligné que la lutte pour des changements structurels profonds dans le système d'éducation est une réponse à la demande des gens à la base et a exhorté les mouvements sociaux à sortir de la marginalité. Elle a affirmé que «ce n'est pas suffisant de lancer des idées et d'attendre que d'autres les mènent à bien.»
Jeune révolutionnaire, Camila a compris l'importance des réseaux sociaux qu'elle a largement utilisé. Malgré sa popularité et ses talents de militantes et d'organisatrice et un sondage d'une radio locale qui l'a propulsée personnalité chilienne de l'année, elle vient de perdre de justesse la présidence de son syndicat étudiant en début décembre et est maintenant vice-présidente. La droite et les anticommunistes s'étaient fortement mobilisés pour cette élection.
Un article sur la lutte étudiante au Chili et Camila Vallejo sera publié dans le prochain numéro de People's Voice.
Membre de la Jeunesse communiste du Chili, elle a profiter du deuxième jour de la célébration du centenaire du Parti communiste, la Fiesta de Los abrazos (fête des câlins) pour lancer son livre Nous pouvons changer le monde (Podemos cambiar el mundo). Il compilera des interviews, des déclarations, des discours, des articles et quelques confidences sur les huit mois qu'ont duré sa lutte pour réformer l'éducation au Chili. Parmis les sujets abordés, il y a la question des divergences au sein de la Confédération des étudiants du Chili (CONFECH), la chute de l'ancien ministre de l'Éducation Joaquin Lavin et la relation entre le mouvement étudiant et les partis politiques.
Sur la scène, Camila a souligné que la lutte pour des changements structurels profonds dans le système d'éducation est une réponse à la demande des gens à la base et a exhorté les mouvements sociaux à sortir de la marginalité. Elle a affirmé que «ce n'est pas suffisant de lancer des idées et d'attendre que d'autres les mènent à bien.»
Jeune révolutionnaire, Camila a compris l'importance des réseaux sociaux qu'elle a largement utilisé. Malgré sa popularité et ses talents de militantes et d'organisatrice et un sondage d'une radio locale qui l'a propulsée personnalité chilienne de l'année, elle vient de perdre de justesse la présidence de son syndicat étudiant en début décembre et est maintenant vice-présidente. La droite et les anticommunistes s'étaient fortement mobilisés pour cette élection.
Un article sur la lutte étudiante au Chili et Camila Vallejo sera publié dans le prochain numéro de People's Voice.
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