Figure de proue des manifestations chiliennes, Camilla Vallejo, 22 ans, racontera dans un livre les souvenirs de sa lutte.
Membre de la Jeunesse communiste du Chili, elle a profiter du deuxième jour de la célébration du centenaire du Parti communiste, la Fiesta de Los abrazos (fête des câlins) pour lancer son livre Nous pouvons changer le monde (Podemos cambiar el mundo). Il compilera des interviews, des déclarations, des discours, des articles et quelques confidences sur les huit mois qu'ont duré sa lutte pour réformer l'éducation au Chili. Parmis les sujets abordés, il y a la question des divergences au sein de la Confédération des étudiants du Chili (CONFECH), la chute de l'ancien ministre de l'Éducation Joaquin Lavin et la relation entre le mouvement étudiant et les partis politiques.
Sur la scène, Camila a souligné que la lutte pour des changements structurels profonds dans le système d'éducation est une réponse à la demande des gens à la base et a exhorté les mouvements sociaux à sortir de la marginalité. Elle a affirmé que «ce n'est pas suffisant de lancer des idées et d'attendre que d'autres les mènent à bien.»
Jeune révolutionnaire, Camila a compris l'importance des réseaux sociaux qu'elle a largement utilisé. Malgré sa popularité et ses talents de militantes et d'organisatrice et un sondage d'une radio locale qui l'a propulsée personnalité chilienne de l'année, elle vient de perdre de justesse la présidence de son syndicat étudiant en début décembre et est maintenant vice-présidente. La droite et les anticommunistes s'étaient fortement mobilisés pour cette élection.
Un article sur la lutte étudiante au Chili et Camila Vallejo sera publié dans le prochain numéro de People's Voice.
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