vendredi 29 avril 2011

Le gouvernement des États-Unis demande que soit rejetée la requête en Habeas Corpus de Gerardo

Article de Cubadebate

Le Gouvernement des États-Unis demande que soit rejetée la requête en Habeas Corpus de Gerardo Hernandez Nordelo et qu’on ne lui accorde pas d’audience pour analyser ses arguments et les supposées preuves présentées contre lui. La position officielle est contenue au document de 123 pages et trois annexes remis aujourd’hui au tribunal fédéral de Miami par la procureure Caroline Heck Miller, qui est la principale accusatrice contre notre compatriote et qui fut également celle qui a refusé de poursuivre le terroriste Luis Posada Carriles en 2005.

Prochainement, l’équipe de défense de Gerardo soumettra sa réplique et la juge Joan Lenard rendra sa décision.

Nous rappelons les paroles de Leonard Weinglas : « Le pire qui puisse arriver à quelqu’un dans le système judiciaire américain est d’être seul. La solidarité est nécessaire afin d’indiquer que le monde veille et que la loi doit être appliquée »

Traduction : Diane Dicaire

Le salaire minimum augmente le 1er mai

Le Devoir 29 avril 2011 Finances personnelles

Le salaire minimum passera officiellement à 9,65 $ l'heure au Québec, à compter du 1er mai. Cette hausse, annoncée en décembre dernier par la ministre du Travail, Lise Thériault, vise 292 000 travailleurs.

À compter du 1er mai, le taux général passe de 9,50 $ à 9,65 $ l'heure, alors que le taux payable aux salariés à pourboire est porté de 8,25 $ à 8,35 $, a rappelé hier la ministre du Travail. «Depuis 2003, le salaire minimum a connu une progression de plus de 32 % au Québec. Il est passé de 7,30 $ à 9,65 $. Pendant la même période, l'indice des prix à la consommation a crû d'environ 15 %», a souligné le ministère, dans son communiqué.

Plus de 292 000 travailleurs gagnant moins de 9,65 $ l'heure profiteront directement de cette majoration. On estime qu'environ 90 % des salariés rémunérés au salaire minimum oeuvrent dans le secteur des services, en particulier dans le commerce de détail, l'hébergement et les services de restauration. Ces personnes sont majoritairement des femmes et des jeunes âgés de moins de 25 ans.

«Le 1er mai 2011, le Québec se situera au troisième rang des provinces canadiennes pour le salaire minimum le plus élevé, ex aequo avec la Nouvelle-Écosse, après l'Ontario (10,25 $) et Terre-Neuve-et-Labrador (10 $)», ajoute le communiqué.

En décembre dernier, l'organisme Au bas de l'échelle avait souligné que, malgré la hausse annoncée, le revenu minimum demeure sous le seuil de faible revenu avant impôt pour une personne seule qu'a établi Statistique Canada. Ce seuil, fixé à 22 235 $ en 2009, impliquerait un taux horaire de 10,69 $ si on suppose une semaine de travail de 40 heures. Il a ajouté qu'au-delà de la statistique officielle de l'inflation, et outre la montée marquée des prix du logement et des aliments de base au cours des dernières années, les salariés ont notamment dû composer avec une hausse des tarifs d'électricité, dont le poids se fait plus lourdement sentir sur les faibles revenus.

mercredi 20 avril 2011

Des soldats israéliens témoignent

Paris match | Mardi 21 Décembre 2010

Ex combattants de Tsahal, ils refusent maintenant de se taire et parlent

Ex combattants de Tsahal, ils refusent maintenant de se taire et parlent

| Photo Quique Kierszenbaum

La génération qui dit non...

Micha

Parmi les reproches de Breaking the Silence faits à l'armée: on ne fait guère de différence entre les opérations défensives et offensives.

Dana

«Fouiller une maison par curiosité, sous le regard de ses résidents... comment ne pas provoquer la haine?»

Noam

Au sein même de l'armée, ni les soldats ni les officiers n'évoquent leurs scrupules qui passeraient sans doute pour des états d'âme.

Mikhael

«Nous utilisions des grenades de pierres qui, dans un vacarme effrayant, étaient censées faire obtempérer plus vite les civils palestiniens.»

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Micha, Dana, Noam, et Mikhael ont combattu pour Tsahal. C'est la première fois que des officiers israéliens manifestent à visage découvert leur contestation à propos des exactions infligées dans la bande de Gaza, entre 2000 et 2009.

Des grenades pour faire peur

« On déboule dans un village palestinien à 3 heures du matin et on se met à lancer des grenades étourdissantes dans les rues. Pour rien, pour faire peur. On voyait les gens se réveiller affolés... On nous raconte que cela fait fuir les éventuels terroristes. N’importe quoi... Par rotation, on faisait ça toutes les nuits. La routine. On nous disait “Bon­ne opération”. On ne comprenait pas pourquoi. »

Voler un hôpital

« Une nuit, nous avons l’ordre d’entrer de force dans une clinique d’Hébron qui appartient au Hamas. On confisque l’équipement : ordinateurs, télépho­nes, imprimantes, d’autres choses, il y en a pour des milliers de shekels. La raison ? Toucher le Hamas au portefeuille, juste avant les élections du Parlement palestinien, pour qu’il perde. Le gouvernement israélien avait officiellement annoncé qu’il n’allait pas tenter d’influencer cette élection... »

« On a tué un type par pure ignorance »

« On ne savait pas que, pendant le ramadan, les fidèles sortent dans la rue à 4 heures du matin avec des tambours pour réveiller les gens, qu’ils mangent avant le lever du soleil. On identifie un type dans une allée qui tient quelque chose, on lui crie “stop”. Là, si le “suspect” ne s’arrête pas immédiatement, la procédure exige des sommations. “Arrêtez ou je tire”, puis on tire en l’air, puis dans les jambes, etc. En réalité, cette règle n’est jamais appliquée. On l’a tué, point. Et par pure ignorance des rites locaux. »

Les paysans en larmes

« Nos excavateurs dressent une barrière de séparation en plein milieu d’un champ de figuiers palestinien. Le paysan arrive en larmes : “J’ai planté ce verger pendant dix ans, j’ai attendu dix ans qu’il donne des fruits, j’en ai profité pendant un an, et là, ils me le déracinent !” Il n’y a pas de solution de replantage. Il y a des compensations seulement à partir de 41 % de terre confisquée. Si c’est 40 %, tu n’as rien. Le pire c’est que peut-être demain ils vont décider d’arrêter la construction de la barrière. »

Rendre ses galons, redevenir soldat

« On installe des check points surprises. N’importe où, ça n’est jamais clair. Et soudain on arrête tout le monde, on contrôle leur permis. Il y a, là, des fem­mes, des enfants, des vieux, pendant des heures, parfois en plein soleil. On arrête des innocents, des gens qui veulent aller travailler, trouver de la nour­riture, pas des terroristes... J’ai dû le faire pendant cinq mois, huit heures par jour, ça m’a cassé. Alors j’ai décidé de rendre mes galons de commandant. »

« Notre mission : déranger, harceler »

« On est à Hébron. Comme les terroristes sont des résidents locaux et que notre mission est d’entraver l’activité terroriste, la voie opérationnelle c’est de quadriller la ville, entrer dans des maisons abandonnées, ou des maisons habitées choisies au hasard – il n’y a pas de service de renseignement qui nous pilote –, les fouiller, les mettre à sac... et ne rien trouver. Ni armes ni terroristes. Les habitants ont fini par prendre l’habitude. Ils sont irrités, dépressifs, mais habitués car ça dure depuis des années. Faire souffrir la population civile, lui pourrir la vie, et savoir que cela ne sert à rien. Cela engendre un tel sentiment d’inutilité. »

« Les punitions collectives »

« Mes actes les plus immoraux ? Faire exploser des maisons de suspects terroristes, arrêter des centaines de gens en masse, yeux bandés, pieds et mains liés, les emmener par camions ; pénétrer dans des maisons, en sortir brutalement les familles ; parfois on revenait faire exploser la maison ; on ne savait jamais pourquoi telle maison, ni quels suspects arrêter. Parfois, ordre nous était donné de détruire au bulldozer ou aux explosifs l’entrée du village en guise de punition collective pour avoir hébergé des terroristes. »

« Protéger des colons agressifs »

« On débarque dans le district de Naplouse pour assurer la sécurité des colons. On découvre qu’ils ont décidé d’attaquer Huwara, le village voisin, palestinien. Ils sont armés, jettent des pierres, soutenus en cela par un groupe de juifs orthodoxes français qui filment, prennent des photos. Résultat : on se retrouve pris entre des Arabes surpris, terrorisés, et notre obligation de protection des colons. Un officier tente de repousser les colons dans leurs terres, il reçoit des coups, il y a des tirs, il abandonne. On ne sait plus quoi faire : les retenir, protéger les Palestiniens, nous protéger, une scène absurde et folle. On a fini par faire retourner les agresseurs chez eux. Une dizaine d’Arabes ont été blessés. »

Assassiner un homme sans armes

« On est en poste dans une maison qu’on a vidée de ses occupants, on soupçonne la présence de terroristes, on surveille, il est 2 heures du matin. Un de nos tireurs d’élite identifie un mec sur un toit en train de marcher. Je le regarde aux jumelles, il a dans les 25-26 ans, n’est pas armé. On en informe par radio le commandant qui nous intime : “C’est un guetteur. Descendez-le.” Le tireur obéit. J’appelle cela un assassinat. On avait les moyens de l’arrêter. Et ça n’est pas un cas unique, il y en a des dizaines. »

Noam, Micha, Mikhael, et Dana. (Photos DR). Point final

L'Afrique doit être décisive face à l'intervention militaire étrangère

KIRUHURA (Ouganda), (Xinhua) -- Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré samedi que l'Afrique devrait être décisive face à une intervention militaire étrangère croissante sur le continent.

Dans une déclaration faite à la presse dans sa résidence dans l'ouest de l'Ouganda, M. Museveni a dit que l'Afrique ne pouvait pas supporter une intervention militaire continue sur le continent, en citant les frappes aériennes contre la Libye par les puissances occidentales et l'intervention de la France en Côte d'Ivoire.

"L'intervention des troupes étrangères en Afrique sans autorisation de l'Union africaine est inacceptable", a souligné le président Museveni.

Selon lui, l'intervention étrangère sur le continent africaine est un nouvelle phénomène qui doit être examiné par les dirigeants africains.

Il a indiqué que cette question serait examinée lors du prochain sommet de l'UA prévue en juin ou lors d'un sommet extraordinaire de l'organisation panafricaine qui serait organisé avant la réunion de juin.

M. Museveni appelle depuis longtemps les pays africains à s'unir pour contre l'intervention étrangère.

mardi 19 avril 2011

L’OTAN, accusée d’utiliser des armes contenant de l’uranium faiblement enrichi, en Libye


L’OTAN, accusée d’utiliser des armes contenant de l’uranium faiblement enrichi, en Libye
Les experts militaires et sécuritaires accusent les forces de la Coalition internationale d’utiliser des armes contenant de l’uranium faiblement enrichi, en Libye. Bien que la Coalition occidentale démente l’usage de ces armes, les experts, qui ont analysé les photos sur les attaques de l’OTAN contre les installations militaires des forces kadhafistes, en ont conclu que la Coalition a très probablement utilisé ces armes, qui, d’ailleurs, sont très nocives pour la santé. A rappeler que, pendant la première guerre du golfe Persique, aussi, les Américains ont lancé plus de 350 tonnes d’uranium faiblement enrichi, sur le Koweït et l’Irak. Les photos sur les bombardements, en Libye, font, aussi, penser aux armements contenant de l’uranium que les Etats-Unis utilisaient, en Irak. Les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France et Israël ont rejeté la demande de la Commission des droits de l’Homme, dans le sens de l’interdiction de l’usage de ces armes.

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