Un message de Greenpeace
Le Président Obama vient de s’opposer à la construction du pipeline Keystone XL censé transporter le pétrole depuis le Nord de l’Alberta jusqu’au Texas. Cette autorisation a fait l’objet d’une campagne de lobbying acharnée de la part des compagnies pétrolières et du gouvernement conservateur.
Mais les pétrolières ont finalement perdu cette bataille, en grande partie grâce au fort mouvement citoyen qui s’est organisé. Des gens ordinaires qui, lors de manifestations pacifiques de désobéissance civile, ont tenu à soutenir ensemble des actions pour lutter contre les changements climatiques et protéger les droits humains et les droits environnementaux. Leur opposition au projet Keystone XL a résonné si fort qu’il était impossible pour les élus d’ignorer leur appel.
Le gourvernement Harper et l’industrie des sables bitumineux ont donc jeté leur dévolu sur un autre projet : le très controversé pipeline Northern Gateway qui vise à relier le Nord de l’Alberta aux côtes de la Colombie-BBritanique Ils travaillent fort à promouvoir ce projet. Le ministre des Ressources naturelles, Joe Oliver, est même allé jusqu’à qualifier de « radicale » toute personne s’opposant au projet, des personnes qui se soucient des changements climatiques, des droits des Premières Nations ou de la protection des côtes de Colombie-Britanique contre le risque de marée noire.
Ces préoccupations n’ont pourtant rien de radicales, elles relèvent du bon sens. En revanche, le déni de démocratie appliqué actuellement par le gouvernement conservateur semble mérité ce qualificatif. Essayer par tous les moyens de réduire au silence toute opposition, voilà une action radicale de la part d’un gouvernement élu qui semble préférer protéger des intérêts économiques à court-terme plutôt que notre avenir et celui des générations futures.
Mais ensemble, comme nous l’avons fait pour le projet Keystone XL, nous pouvons stopper le projet Northern Gateway. Rejoignez-nous dès aujourd’hui en envoyant une lettre à Joe Oliver, ministre fédéral des Ressources naturelles.
La vérité est que le nouveau pipeline, en raison de l’augmentation de la production de 525 000 barils, va nécessiter une expansion massive de l’exploitation, alimentant ainsi la pollution atmosphérique et la dévastation des terres et des rivières du Nord de l’Alberta.
Ce pipeline passerait à travers une douzaine de territoires traditionnels des Premières Nations de Colombie-Britanique qui s’opposent résoluement à ce projet. De plus, le risque important de marées noires que fait plâner ce projet sur les côtes de la Colombie-Britanique est tout simplement inacceptable après la catstrophe de l’Exxon Valdez dont on retrouve encore des traces aujourd’hui.
Enbridge admet elle-même que les fuites de pipeline sont inévitables, mais tenait tout de même à faire passer son pipeline au travers de plus de 1 000 rivières et cours d’eau ainsi que dans la Forêt du Grand Ours.
Chaque pas dans cette direction nous rapproche d’un désastre, mais nous pouvons résister. Le récent refus de l’administration Obama nous permet d’espérer obtenir une autre victoire. Ensemble, nous avons assez de pouvoir pour dire NON au pipeline Northern Gateway.
Ajoutez dès maintenant votre voix et soutenez nos efforts pour stopper l’expansion des sables bitumineux et les projets de pipelines comme celui du Northern Gateway !
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