Montreal: Bil’in continue sa lutte
La poursuite judiciaire du village de Bil’in contre deux compagnies basées au Québec impliquées dans la construction de colonies israéliennes sur des territoires palestiniens continue.
Après une semaine d’audiences à la Cour supérieure du Québec, la poursuite de Bil’in est maintenant en train d’être examinée par l'honorable juge Louis-Paul Cullen. Une réponse de celui-ci est prévue dans les mois à venir.
"Le cas de Bil’in a été pleinement argumenté, l'illégalité des colonies israéliennes selon le droit international et canadien a été clairement exposée," souligne Mark Arnold l’avocat canadien du village de Bil’in.
"Le juge a été impartial et équilibré pendant les audiences et nous sommes confiants que la justice est de notre côté,” explique Mark Arnold à l’extérieur du Palais de justice de Montréal.
Si le village de Bil’in remporte son procès, un important précédent juridique sera créé, ce qui rendra les compagnies responsables internationalement pour leur participation à des crimes de guerre.
Green Park International et Green Mount International, deux compagnies enregistrées au Québec, construisent des colonies israéliennes illégales sur des territoires palestiniens au mépris du droit international, ce qui est considéré comme un crime de guerre selon la quatrième Convention de Genève et selon la Loi canadienne des crimes contre l’humanité et des
crimes de guerre.
"La Cour supérieure du Québec ne s’était encore jamais rendue là, car si elle permet au procès d’aller de l'avant cela va créer un important précédent judiciaire sur la responsabilité des compagnies en ce qui a trait à la violation du droit international," explique Emily Schaeffer, l’avocate israélienne représentant le village de Bil’in. " Nous croyons que d'accepter d'entendre la cause à la Cour supérieure du Québec est la seule décision juste à prendre. "
Le procès de Bil’in se tient dans le cadre de manifestations populaires organisées par le village sur une base hebdomadaire, depuis plus de quatre ans, contre la construction du mur d’apartheid israélien et de colonies israéliennes sur les territoires de Bil’in en cours actuellement.
Jusqu’à maintenant, l’armée israélienne a assassiné dix-huit Palestiniens pendant des manifestations populaires contre le mur, tuant des manifestants pacifiques, ce qui a été largement sous-médiatisé en occident.
"Bil’in attend impatiemment la décision du juge, espérant que la décision soit positive, " explique Abdullah Abu Rahme du Comité populaire de Bil’in contre le mur et les colonies, qui assistait aux audiences du procès à Montréal. "Les efforts de Bil’in pour arrêter toute construction de colonies israéliennes sur nos territoires vont se poursuivre. Nous allons continuer à refuser l’occupation israélienne en continuant nos manifestations hebdomadaires contre le mur d’apartheid à Bil’in, jusqu’à ce nous obtenions la reconnaissance de nos droits en tant que peuple palestinien."
Après une semaine d’audiences à la Cour supérieure du Québec, la poursuite de Bil’in est maintenant en train d’être examinée par l'honorable juge Louis-Paul Cullen. Une réponse de celui-ci est prévue dans les mois à venir.
"Le cas de Bil’in a été pleinement argumenté, l'illégalité des colonies israéliennes selon le droit international et canadien a été clairement exposée," souligne Mark Arnold l’avocat canadien du village de Bil’in.
"Le juge a été impartial et équilibré pendant les audiences et nous sommes confiants que la justice est de notre côté,” explique Mark Arnold à l’extérieur du Palais de justice de Montréal.
Si le village de Bil’in remporte son procès, un important précédent juridique sera créé, ce qui rendra les compagnies responsables internationalement pour leur participation à des crimes de guerre.
Green Park International et Green Mount International, deux compagnies enregistrées au Québec, construisent des colonies israéliennes illégales sur des territoires palestiniens au mépris du droit international, ce qui est considéré comme un crime de guerre selon la quatrième Convention de Genève et selon la Loi canadienne des crimes contre l’humanité et des
crimes de guerre.
"La Cour supérieure du Québec ne s’était encore jamais rendue là, car si elle permet au procès d’aller de l'avant cela va créer un important précédent judiciaire sur la responsabilité des compagnies en ce qui a trait à la violation du droit international," explique Emily Schaeffer, l’avocate israélienne représentant le village de Bil’in. " Nous croyons que d'accepter d'entendre la cause à la Cour supérieure du Québec est la seule décision juste à prendre. "
Le procès de Bil’in se tient dans le cadre de manifestations populaires organisées par le village sur une base hebdomadaire, depuis plus de quatre ans, contre la construction du mur d’apartheid israélien et de colonies israéliennes sur les territoires de Bil’in en cours actuellement.
Jusqu’à maintenant, l’armée israélienne a assassiné dix-huit Palestiniens pendant des manifestations populaires contre le mur, tuant des manifestants pacifiques, ce qui a été largement sous-médiatisé en occident.
"Bil’in attend impatiemment la décision du juge, espérant que la décision soit positive, " explique Abdullah Abu Rahme du Comité populaire de Bil’in contre le mur et les colonies, qui assistait aux audiences du procès à Montréal. "Les efforts de Bil’in pour arrêter toute construction de colonies israéliennes sur nos territoires vont se poursuivre. Nous allons continuer à refuser l’occupation israélienne en continuant nos manifestations hebdomadaires contre le mur d’apartheid à Bil’in, jusqu’à ce nous obtenions la reconnaissance de nos droits en tant que peuple palestinien."
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