La Crise des missiles de Cuba.
Alexandre Moreau
Du 16 au 28 octobre 1962, la menace nucléaire était extrêmement présente, et le monde se trouvait au bord du gouffre. Ces évènements auraient facilement pu mener à notre perte, si deux hommes : John F. Kennedy et Nikita Khrouchtchev auraient décider de faire la guerre au lieu de négocier pacifiquement. C’est ce qu’on nomme la Crise des missiles de Cuba.
La mise en contexte :
Le 1er janvier 1959, les troupes révolutionnaires cubaines, dirigés entre autres par Ernesto Guevara et Fidel Castro, prirent le pouvoir de Cuba, avec l’intention ferme d’y implanter un système communiste, décision soutenue par la majorité du peuple. Peu de temps après la nationalisation des intérêts américains de l’île de Cuba, en octobre 1960, un avion contre-révolutionnaire mitrailla La Havane, provocant ainsi deux morts et une cinquantaine de blessés. Tout cela pendant qu’un autre avion larguait une propagande proaméricaine. Pour suivre cette tragédie, la CIA envoya 1400 hommes anti-castristes soutenus par force aérienne dans la baie des cochons le 17 avril 1961. Cette opération est connue sous le nom du Débarquement de la baie des cochons. Le début du conflit entre Cuba et les États-unis venait de commencer. Ne manquait plus qu’un troisième joueur arrive afin d’équilibré les forces : l’URSS.
L’entrée de l’URSS :
En mai 1962, l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, deuxième superpuissance mondiale, décida d’envoyer 50 000 soldats, 36 missiles nucléaires et 4 sous-marins sur Cuba, afin de défendre l’île de toute autre attaque anti-révolutionnaire de la CIA. Les missiles nucléaires sont probablement une réponse aux 15 missiles américains en Turquie, et aux 30 mêmes genres de missiles en Italie, déployés en novembre 1961.
Les États-unis se trouvent déjoués, car ils ne peuvent plus prendre Cuba de manière conventionnel, l’île n’étant qu’à 200 km de la Floride, et une attaque sur Cuba signerait leur perte.
Le conflit commence :
Le 2 octobre 1962, l’URSS envoie 4 sous-marins chargés de torpilles nucléaires afin de protéger un cargo soviétique en route vers Cuba, avec à son bord des missiles nucléaires, afin de compléter la défense de l’île. Les États-unis découvrent les missiles nucléaires 13 jours plus tard, avec leurs avions de reconnaissance U-2.
La crise :
La crise débute officiellement le lendemain, sois le 16 octobre, lorsque Kennedy convoque le Conseil de sécurité national, et prône une action militaire directe. Son secrétaire de la défense, Robert McNamara, penchait plutôt vers un blocus maritime de Cuba, jusqu’au retrait des missiles. Ce blocus aurait pris 149 jours pour sa mise en place, à partir du 22 octobre. C’est aussi à cette date que Kennedy est mis au courant des 4 sous-marins. Par contre, le fait qu’ils soient chargés de torpilles nucléaires n’a été révélé qu’en 2001.
Kennedy demanda à Khrouchtchev d’arrêter les opérations. Le lendemain, il signa l’ordre de blocus. Il obtint aussi la promesse d’aide par les pays occidentaux, en cas de guerre contre l’URSS. Kennedy sentait que la Troisième Guerre mondiale aurait facilement pu éclater.
C’est le 24 octobre à 10h que le blocus est officiellement mis en place, sois quelques minutes avant que trente cargos soviétiques franchissent la ligne. 25 minutes plus tard, Khrouchtchev, jugeant inutile de rompre le blocus, fait stopper les cargos. Le lendemain, douze d’entre eux rebroussent chemin.
Le 26 octobre, la tension monte. Khrouchtchev fait savoir au président qu’il va faire continuer la route de ses cargos. Il aurait aussi ajouter : « Si les États-Unis veulent la guerre, alors nous nous retrouverons en enfer ». Cette même journée, un sous-marin est détecté au sonar, et la chasse est officiellement ouverte.
Le lendemain, un U-2 américain est abattu par les soviétiques. Khrouchtchev n’avait jamais donné cet ordre, contrairement à ce que croyait le Conseil national de Sécurité, aux États-unis. Kennedy demanda de bombarder le site des missiles en cas d’autre attaque. Le même jour, une lettre de Khrouchtchev lui-même est reçue, laissant savoir qu’il est prêt à négocier.
Le 28 octobre, la tension est à son comble. Une lettre du Politburo (Bureau Politique d’URSS), rédigée au nom de Khrouchtchev, contredit la lettre précédente, et avertie qu’aucune négociation ne sera possible. La CIA annonce aussi que des missiles soviétiques sont opérationnels, et vise le sol américain.
Khrouchtchev, ne voulant pas une guerre, donne l’ordre à la radio de Moscou de démonter les sites des missiles.
C’est aussi durant journée que le conflit nucléaire était le plus probable. Le Shumkov, un sous-marin soviétique, avait fait surface au milieu de 4 contre-torpilleurs américains. Il y avait même une torpille nucléaire placé dans le tube lance-torpille, prête à être lancée.
La conclusion :
Le 29 octobre, les soviétiques retirent tous leurs navires, et promettent d’enlever leurs installations militaires sur l’île de Cuba. En échange, les États-unis démontent leurs missiles en Turquie, et s’engagent à ne pas attaquer Cuba. Khrouchtchev aurait prévenu que si les américains ne respectait pas leur demande de laisser Cuba tranquille, ils auraient affaire à l’URSS.
Le 7 novembre, l’URSS acceptent que leurs cargos en direction de Cuba soient fouillés par la marine américaine avant de poursuivre leur route. La crise a été évitée de peu.
C’est dans l’espoir d’éviter d’autres situations comme celle là que les gouvernements des deux puissances décidèrent d’installer le téléphone rouge, reliant directement la Maison Blanche à Washington au Kremlin à Moscou.
Alexandre Moreau
Du 16 au 28 octobre 1962, la menace nucléaire était extrêmement présente, et le monde se trouvait au bord du gouffre. Ces évènements auraient facilement pu mener à notre perte, si deux hommes : John F. Kennedy et Nikita Khrouchtchev auraient décider de faire la guerre au lieu de négocier pacifiquement. C’est ce qu’on nomme la Crise des missiles de Cuba.
La mise en contexte :
Le 1er janvier 1959, les troupes révolutionnaires cubaines, dirigés entre autres par Ernesto Guevara et Fidel Castro, prirent le pouvoir de Cuba, avec l’intention ferme d’y implanter un système communiste, décision soutenue par la majorité du peuple. Peu de temps après la nationalisation des intérêts américains de l’île de Cuba, en octobre 1960, un avion contre-révolutionnaire mitrailla La Havane, provocant ainsi deux morts et une cinquantaine de blessés. Tout cela pendant qu’un autre avion larguait une propagande proaméricaine. Pour suivre cette tragédie, la CIA envoya 1400 hommes anti-castristes soutenus par force aérienne dans la baie des cochons le 17 avril 1961. Cette opération est connue sous le nom du Débarquement de la baie des cochons. Le début du conflit entre Cuba et les États-unis venait de commencer. Ne manquait plus qu’un troisième joueur arrive afin d’équilibré les forces : l’URSS.
L’entrée de l’URSS :
En mai 1962, l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, deuxième superpuissance mondiale, décida d’envoyer 50 000 soldats, 36 missiles nucléaires et 4 sous-marins sur Cuba, afin de défendre l’île de toute autre attaque anti-révolutionnaire de la CIA. Les missiles nucléaires sont probablement une réponse aux 15 missiles américains en Turquie, et aux 30 mêmes genres de missiles en Italie, déployés en novembre 1961.
Les États-unis se trouvent déjoués, car ils ne peuvent plus prendre Cuba de manière conventionnel, l’île n’étant qu’à 200 km de la Floride, et une attaque sur Cuba signerait leur perte.
Le conflit commence :
Le 2 octobre 1962, l’URSS envoie 4 sous-marins chargés de torpilles nucléaires afin de protéger un cargo soviétique en route vers Cuba, avec à son bord des missiles nucléaires, afin de compléter la défense de l’île. Les États-unis découvrent les missiles nucléaires 13 jours plus tard, avec leurs avions de reconnaissance U-2.
La crise :
La crise débute officiellement le lendemain, sois le 16 octobre, lorsque Kennedy convoque le Conseil de sécurité national, et prône une action militaire directe. Son secrétaire de la défense, Robert McNamara, penchait plutôt vers un blocus maritime de Cuba, jusqu’au retrait des missiles. Ce blocus aurait pris 149 jours pour sa mise en place, à partir du 22 octobre. C’est aussi à cette date que Kennedy est mis au courant des 4 sous-marins. Par contre, le fait qu’ils soient chargés de torpilles nucléaires n’a été révélé qu’en 2001.
Kennedy demanda à Khrouchtchev d’arrêter les opérations. Le lendemain, il signa l’ordre de blocus. Il obtint aussi la promesse d’aide par les pays occidentaux, en cas de guerre contre l’URSS. Kennedy sentait que la Troisième Guerre mondiale aurait facilement pu éclater.
C’est le 24 octobre à 10h que le blocus est officiellement mis en place, sois quelques minutes avant que trente cargos soviétiques franchissent la ligne. 25 minutes plus tard, Khrouchtchev, jugeant inutile de rompre le blocus, fait stopper les cargos. Le lendemain, douze d’entre eux rebroussent chemin.
Le 26 octobre, la tension monte. Khrouchtchev fait savoir au président qu’il va faire continuer la route de ses cargos. Il aurait aussi ajouter : « Si les États-Unis veulent la guerre, alors nous nous retrouverons en enfer ». Cette même journée, un sous-marin est détecté au sonar, et la chasse est officiellement ouverte.
Le lendemain, un U-2 américain est abattu par les soviétiques. Khrouchtchev n’avait jamais donné cet ordre, contrairement à ce que croyait le Conseil national de Sécurité, aux États-unis. Kennedy demanda de bombarder le site des missiles en cas d’autre attaque. Le même jour, une lettre de Khrouchtchev lui-même est reçue, laissant savoir qu’il est prêt à négocier.
Le 28 octobre, la tension est à son comble. Une lettre du Politburo (Bureau Politique d’URSS), rédigée au nom de Khrouchtchev, contredit la lettre précédente, et avertie qu’aucune négociation ne sera possible. La CIA annonce aussi que des missiles soviétiques sont opérationnels, et vise le sol américain.
Khrouchtchev, ne voulant pas une guerre, donne l’ordre à la radio de Moscou de démonter les sites des missiles.
C’est aussi durant journée que le conflit nucléaire était le plus probable. Le Shumkov, un sous-marin soviétique, avait fait surface au milieu de 4 contre-torpilleurs américains. Il y avait même une torpille nucléaire placé dans le tube lance-torpille, prête à être lancée.
La conclusion :
Le 29 octobre, les soviétiques retirent tous leurs navires, et promettent d’enlever leurs installations militaires sur l’île de Cuba. En échange, les États-unis démontent leurs missiles en Turquie, et s’engagent à ne pas attaquer Cuba. Khrouchtchev aurait prévenu que si les américains ne respectait pas leur demande de laisser Cuba tranquille, ils auraient affaire à l’URSS.
Le 7 novembre, l’URSS acceptent que leurs cargos en direction de Cuba soient fouillés par la marine américaine avant de poursuivre leur route. La crise a été évitée de peu.
C’est dans l’espoir d’éviter d’autres situations comme celle là que les gouvernements des deux puissances décidèrent d’installer le téléphone rouge, reliant directement la Maison Blanche à Washington au Kremlin à Moscou.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire