dimanche 15 avril 2018

Mettons fin à l’agression et à la guerre dirigée par les États-Unis contre la Syrie

Le Parti communiste du Canada dénonce les attaques aériennes meurtrières et illégales dirigées contre la Syrie par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne le 13 avril ainsi que l’appui dont elles ont bénéficié de la part du Premier Ministre Justin Trudeau. Nous demandons au Parlement de dénoncer ces attaques aériennes illégales selon le droit international, selon le droit des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Selon la Charte des Nations unies, à laquelle ces pays sont censés adhérer, ces attaques représentent des crimes de guerre.



Les attaques se sont déroulées un jour avant que l’Organisation des Nations Unies pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ne se rende à Douma, en Syrie, afin d’examiner le site où, selon les allégations des États-Unis et de leurs alliés, des armes chimiques auraient été utilisées contre des civils syriens. L’OIAC se rendait en Syrie le 14 avril malgré les objections du gouvernement des États-Unis qui avait préalablement opposé son veto à une motion de la Russie à l’effet d’envoyer l’OIAC afin d’enquêter pour savoir si des armes chimiques avaient été employées ou pas. À la suite du véto américain, le gouvernement syrien a invité l’OIAC qui était d’accord, à mener l’enquête malgré tout. L’OIAC est arrivée en Syrie le 14 avril pour faire l’enquête malgré les attaques aériennes survenues quelques heures plus tôt.
  
Contrairement aux allégations des États-Unis, il n’existe aucune preuve que des armes chimiques auraient été utilisées ou trouvées à Douma. Des officiers de l’État-Major états-unien, incluant le secrétaire à la Défense James Mattis, ont admis le 12 avril –une journée avant les frappes aériennes,- qu’il n’existe aucune preuve corroborant l’existence d’une attaque à l’arme chimique à Douma. Néanmoins, le Président Trump, après avoir « tweeté » ses plans de guerre au monde entier, a asséné la Syrie de frappes aériennes avec l’appui de la Première Ministre britannique Theresa May et du Président français Emmanuel Macron sans l’appui de leur parlements ou gouvernements respectifs.
  
Ces attaques nous rappellent celles de l’an dernier, également basées sur des informations fallacieuses et vendues au public sous le prétexte de la « responsabilité de protéger » des États-Unis et de l’Union européenne. En fait, cette doctrine et ces déclarations de guerre protègent les profits faramineux des grandes entreprises et de l’industrie de l’armement. Cette doctrine guerrière est responsable de la mort de 2 millions de personnes alors qu’elle dévaste la région depuis 2001. L’appui du Gouvernement canadien à cette doctrine a fait du Canada un acteur dans les sales guerres d’agression des États-Unis et de l’OTAN à travers le monde, en plus d’imposer une hausse de 70% des dépenses militaires, plus d’argent consacré à l’OTAN, réduisant ainsi à néant la promesse de Trudeau de transformer la politique étrangère canadienne de guerrière en une de paix.  Le Canada demeure pieds et poings liés à l’impérialisme É.U. et aux va-t-en-guerre de partout à travers le monde, toujours paré à la manœuvre quand il s’agit de renverser des gouvernements qu’il n’aime pas et de transgresser la Charte des Nations Unies qui établit que ce sont des crimes de guerre.

La fabulation aujourd’hui reconnue de tous autour des armes de destructions massives en Irak, prétexte à la guerre de 2003, s’est avérée être une totale fabrication du gouvernement états-unien. Dans le même ordre d’idées, les États-Unis ont déclaré que du gaz sarin avait été utilisé par le gouvernement syrien, ce qui s’est avéré être sans fondement, bien que les médias aient relayé la nouvelle comme s’il s’agissait d’une vérité de la Palice. Ce sont des mensonges créés de toute pièce par le gouvernement des États-Unis pour justifier leurs agressions et leurs guerres à travers le monde, ainsi que celles de l’OTAN.

Toutes les preuves tendent à soutenir le fait que les attaques aériennes contre la Syrie du 13 avril ont été dirigées afin de mettre la paix en péril et provoquer une escalade pouvant mener à un conflit conventionnel entre les États-Unis et la Russie, maintenant que le gouvernement syrien appuyé par la Russie a gagné la guerre et défait les forces rebelles soutenues par les États-Unis comme l’ÉI, le Front An-Nusra, l’Armée de l’Islam et autres extrémistes et terroristes opposés au gouvernement syrien de Bachar al-Assad. La vraie raison des attaques du 13 avril est le refus des États-Unis d’accepter la défaite militaire et une transition pacifique sur le point d’être négociée en accord avec le droit international, ce qui inclurait des négociations entre le gouvernement syrien, les États-Unis, la Russie et d’autres acteurs.

Ceci est indubitablement en lien avec l’accélération de la course vers la guerre dans les semaines précédant l’attaque du 13 avril soutenue par une campagne de désinformation relayée par les médias et dans les médias sociaux à travers les pays capitalistes, ce qui a engendré une immense confusion quant à la situation réelle en Syrie et de ceux qui sont responsables. Ce n’est pas la première fois que les Canadien.nes sont pris pour les dindons de la farce. C’est assez! Les attaques perpétrées par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne n’ont rien à voir avec la protection du peuple syrien, mais tout à voir avec la quête de profits et le renversement de gouvernements qui refusent de se soumettre aux dictats de l’impérialisme américain.

Ces frappes aériennes ne menacent pas seulement la Syrie, mais la stabilité et la paix à travers le monde. Il s’agit de provocations délibérées par les États-Unis du gouvernement russe qui a indiqué qu’il répliquerait à toute frappe en visant le site de lancement. La décision anglo-franco-américaine de lancer ces missiles est la recette d’une guerre mondiale, pouvant impliquer des armes atomiques.
 
Nous appelons les mouvements pour la paix, ouvriers et démocratiques, ainsi que et tous les peuples épris de paix, d’exiger que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France mettent fin immédiatement à leur guerre d’agression et retirent leurs armes, leurs troupes et leurs navires de la région, de sorte que les négociations de paix en Syrie puissent avoir lieu. L’opposition publique de masse dans les rues est décisive pour arrêter l’escalade de guerre contre la Syrie.

Nous appelons les parlementaires canadiens à intervenir d’urgence en faveur de la paix et contre la guerre illégale et les crimes de guerre perpétrés par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France contre la Syrie. Le Canada ne doit pas se rendre complice de crimes de guerre et doit dénoncer l’agression américaine qui pourrait « détruire totalement» la Syrie et le Moyen-Orient, voire dégénérer en une confrontation mondiale impliquant la Russie et les États-Unis, au nom de la doctrine hypocrite de « responsabilité de protéger ».

mardi 3 avril 2018

Action féministe contre la culture du viol

La nuit dernière, des militantes ont suspendue une bannière contre la culture du viol à l'incinérateur des carrières à Montréal. On peut lire sur la bannière " On te croit " et " Don't rape". La riposte féministe, un collectif pour les autonomies corporelles et la justice reproductive, Hurler doucement, un duo d'artistes féministes, ainsi que d'autres collectifs ont reçu une invitation à diffuser largement le message et les photographies de l'action. Depuis, la nouvelle circule sur facebook. JM fait suivre le message.


 «DON'T RAPE

Ça semble être une évidence.

Pourtant, on dirait qu'il est nécessaire de constamment le rappeler dans notre société qui refuse de reconnaître l'étendue du problème du harcèlement et des agressions sexuelles.
Faut-il rappeler que (au moins) une femme sur trois, et un homme sur six, aura subi une agression sexuelle au cours de sa vie?

Alors que c’est 75% des jeunes filles autochtones qui auront subi une agression avant l'âge de 18 ans.

Parce que ce sont les personnes les plus vulnérables d’un point de vue social qui sont les plus à risque de subir une agression sexuelle, notamment les autochtones, les personnes trans et les personnes en situation d'handicap.

Faut-il rappeler qu'environ 3 plaintes sur 1000 résultent en une condamnation. 

DON'T FUCKING RAPE

Fait que toi, le mononcle, le policier, le superviseur, le religieux, la personne en charge, le prof, le parlementaire, le passant, mais aussi le collègue, l'ami, le chum. Toi, l'agresseur.

Garde tes commentaires sexistes, homophobes et transphobes pour toi. Ne me suis pas, ni en char ni à pied, puis calice, siffle-moi pas. Crisse-moi patience avec tes attentions non sollicitées et tes regards déplacés. Sans mon consentement libre et enthousiaste, touche-moi pas, frotte-toi pas sur moi et garde tes mains baladeuses pour toi que ça soit dans un bar, dans ton bureau ou chez toi. Puis, DON'T RAPE. 

#ONTECROIT

Merci et courage à toutes les personnes qui ont dénoncé, à toutes celles qui se sont battues et continuent à se battre. C'est grâce à vous qu'on en parle, et non grâce aux soi-disant bonnes intentions de politiciens progressistes. C'est votre colère qui vient briser l'hypocrisie des gens qui s'étonnent encore. C'est votre parole qui en incite d'autres à parler.

Merci et courage à toutes les personnes qui se sont senties coupables, à toutes celles qui ont eu honte, à toutes celles qui n'ont pas dénoncé par crainte des conséquences, par peur de n'être pas crues, d'être jugées. À toutes les personnes qui ne dénonceront jamais.

Vous êtes indestructibles. »



samedi 31 mars 2018

Aujourd'hui : Vigile de PAJU


Vigile pour la Palestine 

Vendredi le 30 mars de midi à 14h00/ Friday, March 30 from 12:00 PM - 2:00 PM 

Dans le cadre de la journée de la Terre en Palestine, PAJU vous invite à la vigile hebdomadaire en solidarité avec Ahed Tamimi et tous les prisonniers politiques de la Palestine! Apportez vos drapeaux palestiniens. La Palestine vivra! La Palestine vaincra!


Vendredi 30 mars à 12h00
Consulat d‘Israël
Avenue Greene
Carré Westmount (metro Atwater)

Événement facebook : https://www.facebook.com/events/175662306412178/

Invitation du mouvement québécois pour la paix

Canada, l'OTAN, et le danger d'une 3e Guerre mondiale 



Table ronde le 4 avril à 18 h 30 pour marquer le 69e anniversaire de l’Organisation militariste du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)

Panélistes:
 
- Rachad Antonius, Professeur au Département de sociologie, UQAM

- Yves Engler, journaliste/auteur

- Pierre Jasmin, Artiste pour la Paix, co-Président d'honneur du MQP-QMP. Siégeant aux exécutifs de Pugwash Canada (pugwashgroup.ca) et du Réseau canadien pour l’abolition de l’arme nucléaire, Pierre présentera un diaporama illustrant les tensions à l’ONU dont le Secrétaire Général se prononce contre les armes nucléaires détenues par les cinq grands du Conseil de Sécurité, Israël, la Corée du Nord, l’Inde et le Pakistan, et par l’OTAN jusqu’en Turquie.

Lieu : Association des travailleurs grecs de Montréal, 5359 avenue du Parc Montréal, QC H2V 4G9
 
Traduction simultanée (chuchotée) disponible. Entrée libre (dons bienvenus).
Le MQP avait tenu la manifestation ci-dessous à Montréal le 14 octobre dernier

Événement facebook : https://www.facebook.com/events/158291361505801/

vendredi 30 mars 2018

Lettre de Soutien à la Médiation au Venezuela, pas aux Sanctions

La lettre a été publié dans L'Aut'Journal à l'adresse suivante: http://lautjournal.info/20180312/lettre-de-soutien-la-mediation-au-venezuela-pas-aux-sanctions
Nous exhortons les gouvernements des États-Unis et du Canada à retirer immédiatement leurs sanctions illégales* contre le Venezuela et à soutenir les efforts de médiation entre le gouvernement du Venezuela et les segments non violents de l'opposition politique.
Nous, les organisations et individus aux États-Unis et au Canada soussignés, soutenons des relations hémisphériques fondées sur le respect de la souveraineté de tous les peuples des Amériques. Nous sommes profondément préoccupés par l'utilisation de sanctions illégales, dont l'effet se fait le plus sentir dans les secteurs les plus pauvres et les plus marginaux de la société, pour contraindre le changement politique et économique dans une démocratie sœur. Nous constatons depuis les années 1990 que les sanctions ne servent qu'à appauvrir les familles ordinaires et à déstabiliser l'ordre public. Nous sommes incapables de citer un seul cas où les sanctions ont eu un impact positif.
Les sondages au Venezuela montrent que la grande majorité des Vénézuéliens s'oppose aux sanctions, indépendamment de leur opinion sur le gouvernement Maduro. Les sanctions ne font que compliquer les efforts déployés par le Vatican, la République dominicaine et d'autres acteurs internationaux pour négocier une résolution de la polarisation profonde au Venezuela. De plus, les sanctions sapent les efforts du gouvernement démocratiquement élu et de l'Assemblée constituante pour résoudre les problèmes économiques critiques et déterminer leur propre destin politique.
Malgré la rhétorique de haut niveau des fonctionnaires de Washington et d'Ottawa, ce n'est pas un véritable souci de démocratie, de droits de l’homme et de justice sociale qui pousse cette position interventionniste belliqueuse à l'égard de Caracas. Du décret du président Obama qui, de l’aveu général, est faux, sur le Venezuela représentant une menace pour la sécurité nationale aux États-Unis, à la déclaration de l’ambassadeur Nikki Haley disant que le Venezuela est un « narco-état de plus en plus violent » qui menace le monde, l'utilisation de l'hyperbole dans les situations diplomatiques contribue rarement à des solutions pacifiques sur la scène internationale.
Ce n'est un secret pour personne que le Venezuela, contrairement au Mexique, au Honduras, à la Colombie, à l'Egypte ou à l'Arabie Saoudite, est la cible d’une mission de changement de régime par les États-Unis précisément à cause des qualités de leader du Venezuela dans la résistance à l'hégémonie américaine et à l’imposition du modèle néolibéral en Amérique latine. Et bien sûr, le Venezuela détient les plus grandes réserves de pétrole au monde, ce qui attire encore plus l’attention non désirée de Washington.
Les États-Unis et le Canada ont essayé puis échoué à utiliser l'Organisation des États Américains (OEA) pour construire un bloc qui évoque la Charte démocratique contre le Venezuela de façon hypocrite. Récemment, Luis Almagro, le secrétaire général véreux de l'OEA, est allé jusqu'à soutenir publiquement l'assermentation d'une Cour suprême parallèle, nommée de façon inconstitutionnelle par les législateurs de l'opposition et leur a permis d'utiliser le siège de l'OEA à Washington, DC pour leur cérémonie (sans l'approbation de quelconque état membre de l'OEA). Almagro a ainsi délégitimé l'OEA, enhardi les éléments les plus extrêmes et les plus violents de l'opposition vénézuélienne, et mis de côté les efforts de médiation.
Les sanctions canado-américaines sont une utilisation cynique du pouvoir économique coercitif pour attaquer une nation qui fait déjà face à l'hyperinflation et à la pénurie de produits de base. Bien que prétendument faites au nom de la promotion de la démocratie et de la liberté, ces sanctions violent le droit humain fondamental du peuple vénézuélien à la souveraineté, tel que cela est énoncé dans les Chartes des Nations Unies et de l'OEA.
Nous appelons les dirigeants politiques des États-Unis et du Canada à rejeter la rhétorique déchaînée et à contribuer à la recherche de solutions réelles aux problèmes politiques et économiques du Venezuela. Nous exhortons les gouvernements américain et canadien à annuler leurs sanctions et à soutenir les efforts de médiation déployés par le chancelier de la République dominicaine Miguel Vargas, le président de la République dominicaine Danilo Medina, l'ancien premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, le Vatican et soutenus par un nombre croissant de nations latino-américaines.
* L’Article 19 du Chapitre 4 de la Charte de l'OEA stipule :
Aucun État ou groupe d'États n'a le droit d'intervenir, directement ou indirectement, pour quelque raison que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures d'un autre état. Le principe précédent interdit non seulement la force armée, mais aussi toute autre forme d'ingérence ou de tentative de menace contre la personnalité de l'état ou contre ses éléments politiques, économiques et culturels.
signataires,
Les États-Unis d'Amérique
Noam Chomsky
Danny Glover, Citizen-Artist
Estela Vazquez, Executive Vice President, 1199 SEIU
Bishop Thomas J. Gumbleton, Archdiocese of Detroit
Jill Stein, Green Party
Peter Knowlton, General President, United Electrical Workers
Dr. Frederick B. Mills, Department of Philosophy, Bowie State University
Dr. Alfred de Zayas, former Chief, Petitions Dept, UN High Commissioner for Human Rights
Medea Benjamin, co-founder, Code Pink
Dan Kovalik, Counsel, United Steelworkers Union
Clarence Thomas, ILWU Local10 (retired)
Natasha Lycia Ora Bannan, President, National Lawyers Guild
Chuck Kaufman, National Co-Coordinator, Alliance for Global Justice
James Early, Articulation of Afro Descendants in Latin America and the Caribbean
Gloria La Riva, coordinator, Cuba and Venezuela Solidarity Committee
Karen Bernal, Chair, Progressive Caucus, California Democratic Party
Kevin Zeese, Margaret Flowers, co-directors, Popular Resistance
Chris Bender, Administrator, SEIU 1000, retired
Mary Hanson Harrison, President Women’s International League for Peace and Freedom, US Section
Alfred L. Marder, President, US Peace Council
Tamie Dramer, Executive Boardmember, California Democratic Party
Greg Wilpert, journalist
School of Americas Watch (SOAW) Coordinating Collective
Gerry Condon, President, Board of Directors, Veterans for Peace
Tiana Ocasio, President, Connecticut Labor Council for Latin American Advancement
Leah Bolger, Coordinator, World Beyond War
Alexander Main, Senior Assoc for Intl Policy, Center for Economic and Policy Research
Kevin Martin, President, Peace Action and Peace Action Education Fund
Dr. Robert W. McChesney, University of Illinois at Urbana-Champaign
Berthony Dupont, Director, Haiti Liberté Newspaper
Marsha Rummel, Adlerperson, City of Madison Common Council, District 6
Monica Moorehead, Workers World Party
Kim Ives, Journalist, Haiti Liberté
Cindy Sheehan, Cindy’s Soapbox
Claudia Lucero, Executive Director, Chicago Religious Leadership Network on Latin America
William Camacaro, Venezuela activist
Baltimore Phil Berrigan Memorial Chapter Veterans For Peace
David W. Campbell, Secretary-Treasurer, USW Local 675 (Carson, CA)
Alice Bush, retired Northwest Indiana Division Director SEIU Local 73
Teresa Gutierrez, Co-Director International Action Center
Claire Deroche, NY Interfaith Campaign Against Torture
Eva Golinger, journalist and writer
The Cross Border Network (Kansas City)
Antonia Domingo, Pittsburgh Labor Council for Latin American Advancement
David Swanson, Director of World Beyond War
Matt Meyer, National Co-chair, Fellowship of Reconciliation
Rev. Daniel Dale, Christian Church (Disciples of Christ), CLRN Board of Directors
Daniel Chavez, Transnational Institute
Kathleen Desautels, SP (8th Day Center for Justice*)
Michael Eisenscher, National Coord. Emeritus, U.S. Labor Against the War (USLAW)
Dr. Paul Dordal, Director, Christian Network for Liberation and Equality
Dr. Douglas Friedman, Director International Studies, College of Charleston
Fr. Charles Dahm, Archdiocesan Director of Domestic Violence Outreach
Blase Bonpane, Director, Office of the Americas
Larry Birns, Director, Council on Hemispheric Affairs
Task Force on the Americas
Dr. Sharat G. Lin, former president, San Jose Peace and Justice Center
Stansfield Smith, Chicago ALBA Solidarity
Alicia Jrapko, U.S. coordinator, International Committee for Peace, Justice and Dignity
National Network on Cuba
Diana Bohn, Co-coordinator, Nicaragua Center for Community Action
Joe Jamison, Queens NY Peace Council
Jerry Harris, National Secretary, Global Studies Association of North America
MLK Coalition of Greater Los Angeles
Charlie Hardy, author, Cowboy in Caracas
Dan Shea, National Board, Veterans For Peace
Houston Peace and Justice Center
Dr. Christy Thornton, Fellow, Weatherhead Center for International Affairs, Harvard University
Code Pink Houston
Workers Solidarity Action Network.org
Rochester Committee on Latin America
Patricio Zamorano, Academic and International Affairs Analyst
Cliff Smith, business manager, Union of Roofers, Waterproofers and Allied Workers, Local 36
Michael Bass, Convener, School of the Americas Watch-Oakland/East Bay
Joe Lombardo, Marilyn Levin, Co-Coordinators of United National Antiwar Committee
Dr. Jeb Sprague-Silgado, University of California Santa Barbara
Portland Central America Solidarity Committee (PCASC)
Dr. Pamela Palmater, Mi’kmaq lawyer Chair in Indigenous Governance Ryerson University
Lee Gloster, Steward IBT 364, Trustee, N. Central IN Labor Chapter, N. IN Area Labor Federation
Celeste Howard, Secretary, WILPF, Portland Branch (Oregon)
Mario Galván, Sacramento Action for Latin America
Hector Gerardo, Executive Director, 1 Freedom for All
Jorge Marin, Venezuela Solidarity Committee
Ricardo Vaz, writer and editor of Investig’Action
Dr. T.M. Scruggs, University of Iowa, Professor Emeritus
Dr. Mike Davis, Dept. of Creative Writing, Univ. of CA, Riverside; editor of the New Left Review
Dr. Lee Artz, Dept of Media Studies; Director, Center for Global Studies, Purdue University Northwest
Dr. Arturo Escobar, Dept. of Anthropology University of North Carolina, Chapel Hill
Cheri Honkala, Director, Poor Peoples Economic Human Rights Campaign
Suren Moodliar, Coordinator, Encuentro5 (Boston)
Dr. Jack Rasmus, Economics Dept., St. Mary’s College, Moraga, California
Alice Slater, Nuclear Age Peace Foundation
Rich Whitney, Co-chair, Green Party Peace Action Committee
David Bacon, independent photojournalist
Dr. Kim Scipes, Department of Sociology, Purdue University Northwest
Jeff Mackler, National Secretary, Socialist Action
Committee in Solidarity with the People of El Salvador (CISPES)
Henry Lowendorf, Co-chair, Greater New Haven Peace Council
Judith Bello, Ed Kinane (founders), Upstate Drone Action
Dr. Daniel Whitesell, Lecturer in the Dept. of Spanish & Portuguese, UCLA
Dr. William I. Robinson, Sociology and Global and International Studies, UC-Santa Barbara
Emmanuel Rozental, Vilma Almendra, Pueblos en Camino, Abya Yala
Ben Manski, President, Liberty Tree Foundation for the Democratic Revolution
Frank Pratka, Baltimore-Matanzas Association/Maryland-Cuba Friendship Coalition
Dr. Hilbourne Watson, Emeritus, Department of International Relations, Bucknell University
Dr. Minqi Li, Economics Department, University of Utah
Christina Schiavoni, PhD researcher, Boston
Dr. Robert E. Birt, Department of Philosophy, Bowie State University
Topanga Peace Alliance
Judy Somberg, Susan Scott, Esq., Co-chairs, National Lawyers Guild Task Force on the Americas
Audrey Bomse, Esq., Co-chair, National Lawyers Guild Palestine Subcommittee
Daniel Chavez, Transnational Institute
Barby Ulmer, Board President, Our Developing World
Barbara Larcom, Coordinator, Casa Baltimore/Limay; President, Nicaraguan Cultural Alliance
Nick Egnatz, Veterans for Peace
Dr. Marc Becker, Latin American Studies, Truman State University
Dr. John H. Sinnigen, Professor Emeritus, University of Maryland, Baltimore County (UMBC)
Dr. Dale Johnson, Professor Emeritus, Sociology, Rutgers University
Sulutasen Amador, Co-coordinator, Chukson Water Protectors
Mara Cohen, Communications Hub, Trade Justice Alliance
Dorotea Manuela, Co-Chair Rosa Parks Human Right Committee
Efia Nwangaza, Malcom X Center – WMXP Community Radio
Dr. Chris Chase-Dunn, Sociology, University of California-Riverside
Dr. Nick Nesbitt, Comparative Literature, Princeton
Timeka Drew, coordinator, Global Climate Convergence