Le 19 mars 2016 marquera le 13e anniversaire de l'invasion de l'Irak initiée par les États-Unis, soit le début d'une guerre qui a fait plus de 500 000 morts. Cette année, le gouvernement Trudeau a annoncé la poursuite en force de l'implication canadienne au sein de la coalition qui multiplie les attaques contre les peuples syrien et irakien depuis 2014. Plus que jamais, il est temps de nous opposer à cette escalade de violence au Moyen-Orient, refuser la politique de «guerre contre le terrorisme» commencé en 2001 avec l'invasion de l'Afghanistan, et dont pâtit la population civile en premier lieu et nous opposer à l’accroissement des dépenses militaires à travers le monde.
Nous sommes quelques associations communautaires, étudiantes, féministes, politiques, pacifistes, anti-impérialistes à appeler à la mobilisation, ce samedi 19 mars à 13h devant le Complexe Guy-Favreau. Empreints d’idéaux de paix, de justice et de solidarité, nous sommes inquiets quant à la tournure des évènements au Levant. Notre inquiétude est d’autant plus fondée que le gouvernement libéral, non content de poursuivre l’oeuvre destructrice de son prédécesseur, la magnifie.
Il n’est certes plus question de bombardements, mais le nombre de soldats du Canada sur le terrain passe d’un peu plus de 500 à 850 alors que l’argent alloué à cette guerre s’élève maintenant à 1,6 milliards de dollars (contre 500 millions sous les Conservateurs). Officiellement, les militaires canadiens joueront un rôle de «formation», mais des dires des responsables eux-mêmes, il n’est pas exclu qu’ils aient recours à la force.
Nous dénonçons avec véhémence cette supercherie. Nous dénonçons également les causes humanitaires invoquées pour justifier cette troisième invasion de l’Irak par les États Unis et ses alliés en trente ans. Nous nous indignons de l’utilisation de l’islamophobie ambiante pour justifier ces entreprises guerrières. Nous refusons enfin que les bombes pleuvent et les balles sifflent au nom de la liberté des femmes alors qu’elles sont aux premiers rangs des victimes.
Les mots nous manquent pour exprimer notre dégout des horreurs commises par Daech. Au Moyen-Orient, tous les conflits ont été plus meurtriers les uns que les autres. Nous savons que lorsque les dirigeants occidentaux parlent de «responsabilité de protéger», c’est de leurs intérêts économiques, surtout du pétrole, qu’ils parlent, et non du peuple. Sinon comment expliquer qu’ils entretiennent des contrats d’armes et des relations diplomatiques privilégiés avec des États qui soutiennent (directement ou pas) l’État islamique comme la Turquie et l’Arabie Saoudite?
C’est pourquoi le samedi 19 mars, 2016, nous nous mobiliserons pour faire entendre nos voix et réclamer que plus un sou, plus un soldat ne soient mobilisés pour la guerre. Pas de paix sans justice, à bas les guerres impérialistes; le Canada et l’OTAN, hors du Moyen-Orient!
jeudi 17 mars 2016
lundi 14 mars 2016
SÉTUE : 100 jours de grève! 100 jours de mépris!
Événement facebook ici
Pour souligner le 100e jour de grève du Syndicat des employé.e.s étudiant.e.s de l'UQAM, ce dernier vous invite à un rassemblement de visibilité festif!
Où: dans la cour intérieure du pavillon DS (derrière le bistro Sanguinet)
Quand: Le mardi 15 mars à 12h
L'activité est ouverte à toutes et à tous!
Au programme : discours de plusieurs syndicats, dont Daniel Boyer, président de la FTQ, et prestation du groupe Kumpa’nia
Voilà maintenant 100 jours que les employé.e.s étudiant.e.s sont en grève pour protester contre l'absence de renouvèlement de leur convention collective échue depuis deux ans. Malgré la bonne foi du SÉTUE, les négociations font du surplace. Non seulement l'administration de l'UQAM ne fait pas de nouvelles offres sérieuses depuis décembre, mais elle oppose une fin de non-recevoir à la revendication principale du SETUE: un plancher d'heures pour les auxiliaires d'enseignement. Ce plancher, en plus de maintenir une sécurité d'emploi aux membres du SETUE, permet d'assurer que certains services essentiels à l'UQAM soit conservés (tutorat et monitorat, soutien aux personnes en situation de handicap, assistance en laboratoire etc.).
Si vous êtes intéressé.e.s, une rencontre de préparation aura lieu vendredi prochain, le 11 mars à 11h au local de grève du SÉTUE (1675 St-Hubert).
Joignez-vous à nous pour défendre la qualité de l'enseignement et de la formation à l'UQAM!
Pour souligner le 100e jour de grève du Syndicat des employé.e.s étudiant.e.s de l'UQAM, ce dernier vous invite à un rassemblement de visibilité festif!
Où: dans la cour intérieure du pavillon DS (derrière le bistro Sanguinet)
Quand: Le mardi 15 mars à 12h
L'activité est ouverte à toutes et à tous!
Au programme : discours de plusieurs syndicats, dont Daniel Boyer, président de la FTQ, et prestation du groupe Kumpa’nia
Voilà maintenant 100 jours que les employé.e.s étudiant.e.s sont en grève pour protester contre l'absence de renouvèlement de leur convention collective échue depuis deux ans. Malgré la bonne foi du SÉTUE, les négociations font du surplace. Non seulement l'administration de l'UQAM ne fait pas de nouvelles offres sérieuses depuis décembre, mais elle oppose une fin de non-recevoir à la revendication principale du SETUE: un plancher d'heures pour les auxiliaires d'enseignement. Ce plancher, en plus de maintenir une sécurité d'emploi aux membres du SETUE, permet d'assurer que certains services essentiels à l'UQAM soit conservés (tutorat et monitorat, soutien aux personnes en situation de handicap, assistance en laboratoire etc.).
Si vous êtes intéressé.e.s, une rencontre de préparation aura lieu vendredi prochain, le 11 mars à 11h au local de grève du SÉTUE (1675 St-Hubert).
Joignez-vous à nous pour défendre la qualité de l'enseignement et de la formation à l'UQAM!
vendredi 11 mars 2016
La Coalition BDS-Québec et le Parti communiste du Canada poursuivent la Ville de Montréal
MONTRÉAL, le 11 mars 2016 /CNW Telbec/ - Aux dernières élections
fédérales, la Coalition BDS-Québec a participé aux élections comme
tiers parti en tant qu'intervenant autorisé par le Directeur des
élections du Canada. La coalition a affiché 200 pancartes, payés et
autorisés par l'agent officiel de BDS-Québec (comité de la CJPP) selon
les exigences établies par la loi électorale.
La Ville de Montréal a violé les droits constitutionnels des militants
impliqués dans ces élections et a brimé leur droit à la liberté
d'expression en arrachant des pancartes de BDS-Québec et du Parti
Communiste du Canada durant la campagne électorale. Ces gestes causent
un préjudice moral aux militants du BDS et aux candidats du PCC et
dévalorisent leur intervention dans la campagne électorale en la
traitant comme obscène, au sens propre de « à être banni de la scène ».
Cette volonté de réduire BDS-Québec au silence s'inscrit dans une
campagne plus large contre le mouvement de boycott tel que démontré par
le vote anti-BDS qui eut lieu dernièrement au Parlement du Canada. Quoi
qu'il en soit, les militants de BDS-Québec et les candidats du PCC sont
en droits de demander des dommages moraux et matériels ainsi que des
dommages punitifs pour l'atteinte à leur droit démocratique et libertés
fondamentales
Conséquemment, BDS-Québec et le PCC poursuivent la Ville de Montréal
devant la Cour du Québec. La poursuite a été déposée par l'avocat Alain
Tremblay de la firme d'avocats Ouellet, Nadon et Associés.
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