jeudi 13 janvier 2011

Des camarade du Honduras intimidés et harcelés après leur participation au 17e FMJEE

Mme Lozano, n'a pas été arrêté ou harcelé à l'aéroport à son retour de Pretoria, mais une fois qu'elle est arrivée chez elle, son père l'a averti que pendant les fête, la famille recevait des menaces de mort par des appels provenant de numéros de téléphone inconnus, en particulier contre elle parce que, comme les appels dit, elle a osé participer au 17e FMJEE. Depuis, Lozano a dû changer son numéro de téléphone, et son organisation tente de découvrir qui se cache derrière ces actes d'intimidation.

Il est inacceptable que de tels actes soient commis à l'encontre de jeunes militants et militantes simplement parce qu'ils osent dire la vérité, ou exprimer leurs opinions politiques. La jeunesse progressiste du monde est appelé à se positionné fortement contre ce genre d’intimidation et le harcèlement, et des actions concrètes de solidarité avec Mme Lozano tout comme avec d’autres participants et participantes au festival comme ceux et celles du Sahara Occidental sont absolument nécessaires.

Ces actions contre l'intimidation peuvent se traduire par des campagnes de lettres aux ministères des Affaires étrangères dans tous les pays, aux ambassades du Maroc et aux ambassades du Honduras, aux organisations des droits humains dans les différents pays (en particulier les branches d'Amnesty International, Human Rights Watch, Frontline , et autres grandes organisations du genre), au Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unis (Il y aura tenue d'une session en Février-Mars), les partis politiques (en particulier dans les gouvernements et les partis progressistes), les syndicats, tous les médias possibles, et les organisations de la jeunesse et des étudiantes et étudiants. Dans de telles lettres, des informations détaillées doivent être données sur les actes d’intimidation et des exigences claires doivent être écrites: pour mettre fin au harcèlement, pour la libération des prisonniers, pour la protection et la surveillance du respect des droits de l'homme au Sahara occidental par exemple (où la mission de l'ONU est la seule dans le monde qui ne possède pas un tel mandat), pour demander aux Nations Unies de faire des enquêtes sur ces allégations.

Les organisations de la jeunesse et des étudiants et étudiantes peuvent aussi faire plus. D'abord en démarrant des campagnes de solidarité pour sensibiliser la population aux différents problèmes des victimes d'intimidation. Ensuite, il peut être très convaincante dans le cas des régimes oppressifs que les jeunes et les étudiants organisent des manifestations ou des sit-in devant les ambassades de ces régimes et leur remettre des lettres de protestation pour leur faire savoir que tout le monde est au courant des crimes qu'ils commettent.

Des mesures s'imposent pour lutter contre l'impérialisme, l'occupation et ces régimes oppressifs qui refusent de respecter notre humanité et nos droits. Les criminels et les régimes oppressifs craignent la libre information. Nous allons donc travailler ensemble pour faire les trembler de peur et de "Faisons échec à l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de transformation sociale» par l'action et non par des mots et de rêves.
Hasta la victoria siempre!

Malainin Lakhal
Secrétaire général de l'Union des journalistes et des écrivains sahraouis (UPES)

Pour prendre contact avec Mme Lozano sur son e-mail à coordonner les actions de soutien et de toute autre aide possible pour protéger sa vie. (Grecia Lozano, 00504-98532981, grecia.lozano @ hotmail.com).

Traduction Jeunesse Militante

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