La campagne du coquelicot
rouge commémore les victimes militaires lors des conflits armés. Nous partageons
la peine des familles qui ont ainsi perdu des êtres chers. Toutefois, la
campagne du coquelicot blanc vise à porter l’attention sur toutes les victimes de la guerre.
Depuis la Deuxième Guerre mondiale, la très
grande majorité des morts lors des guerres sont des civils, en particulier des
femmes et des enfants. Selon Suzanne Loiselle, porte-parole du Collectif Échec à la guerre, « au-delà
du nombre de morts, nous ne devons jamais oublier qu’il y a tant d’autres
personnes violées, blessées, mutilées et d’innombrables drames humains causés
par les guerres ».
De plus, en portant le coquelicot
blanc, la population affirme son opposition à la guerre et sa détermination à
lutter pour un monde de paix. Nous ne voulons pas « nous souvenir » en endossant
les interventions guerrières canadiennes à l’étranger, l’accroissement des
dépenses militaires et la montée du militarisme au
Canada.
En effet, au cours de la
dernière année, le gouvernement Harper a souvent contribué à attiser les
tensions internationales par des déclarations incendiaires, notamment sur
l’Iran, la Syrie et le rôle même des Nations Unies. Dans une vaste campagne de commémoration de la guerre de
1812, il a
accentué la promotion d’un nouveau patriotisme militaire que nous rejetons. Nous dénonçons
l’absence de transparence et l’érosion du rôle du Parlement en ce qui concerne,
notamment, le coût des interventions et des équipements militaires et même le
rôle des troupes canadiennes déployées à l’étranger.
Cette année, de nombreuses personnalités se sont ouvertement engagées
à porter le coquelicot blanc. Pour lire leur engagement et connaître la liste
des signataires, cliquez
ici.